Trafic ferroviaire local : chi va piano, va sano e va lontano ?...

     Après une vaine tentative de reprise d'un article du Courrier cauchois paru le 17 novembre dernier en version papier, en recourant à une image de cet article incorporée apparemment indigeste pour le système d'exploitation de Canalblog, votre serviteur recourt à une transposition de texte pour parvenir à ses fins :

TaxiRail, Draisy, Ecotrain : la bataille du rail est déclenchée

Le Courrier cauchois 17/11/23

Caux Seine agglo

Plusieurs projets de navettes ferroviaires devraient entrer en concurrence en avril. Ces trains ont chacun leurs spécificités.

La SNCF devrait proposer son projet de navette ferroviaire, baptisé Draisy, à l’agglomération. Un concurrent du Taxirail

Le transport des voyageurs sur la ligne ferroviaire entre Bréauté-Beuzeville et Notre-Dame-de-Gravenchon va déclencher une bataille du rail au printemps prochain. Depuis trois ans, maires et élus de Caux Seine agglo ne cessent de vanter les mérites du Taxirail, un train léger autonome. L'étude menée par la société Taxirail SAS (qui a son siège à l’abbaye du Valasse) suscite des envies. Sept stations sont prévues sur cette ligne aujourd'hui dédiée au fret.

Les concurrents, Draisy et Ecotrain, pourraient aussi faire parler d'eux. En avril 2024, Caux Seine agglo va lancer un appel à la concurrence. Le précurseur Taxirail SAS va bien sûr répondre. « J'ai eu l'assurance du P.-D.G. Jean-Pierre Farandou que la SNCF qui développe le projet Draisy déposerait un dossier », a dévoilé Virginie Carolo il y a quelques semaines lors d'une réunion publique sur l'entrée de sa commune. Le groupe de l'Institut Mines-Télécom qui porte le projet Ecotrain sera-t-il de la partie ?

Autonome ou pas, hydrogène ou électrique... des choix à faire

Les projets sont différents. Taxirail est une navette autonome, qui peut fonctionner 7 jours/7. 24 heures/24. « Nous avons imaginé le projet pour répondre aux besoins des clients de l'agglomération, où sont implantées des industries qui fonctionnent avec des équipes de nuit. Avoir un conducteur ne serait pas rentable si l'objectif est de transporter des voyageurs même en heure creuse la nuit ou en journée », indique Régis Coat. Cela implique une maîtrise parfaite des questions de sécurité. Draisy est « conçu pour une desserte locale en tenant compte d'études de fréquentation des territoires ruraux. Il proposera un intérieur modulaire qui pourra accueillir jusqu’à 80 voyageurs, dont 30 assis, mais aussi des vélos, voire du micro-fret », indique la SNCF. Draisy n'est pas autonome. Il nécessite un conducteur. Il est propulsé à l'électricité quand Taxirail est alimenté par l’hydrogène. Le module Taxirail n'est que de 40 personnes (trois peuvent voyager en convoi) pour alléger la navette et limiter les coûts.

L'expérimentation du démonstrateur pour valider le système d'intelligence artificielle déployé à bord du Taxirail pour la sécurité a été décalée. Elle devait avoir lieu en cette fin d'année sur une voie dédiée d'environ 1,6 km, près de la gare de Port-Jérôme-sur-Seine. La SNCF évoque la date de 2026 pour les tests d'homologation du système. Draisy annonce une mise sur le marché en 2025-2026. Prudent, Taxirail évoque 2027-2028.

     Diverses initiatives de mise en circulation de nouveaux véhicules par de nouveaux exploitants sur les voies ferrées délaissées se sont manifestées ces dernières années. Merci au Courrier cauchois d'informer ses lecteurs de ce nouveau contexte dans le cadre du réseau ferroviaire normand notamment par l'intermédiaire de l'article ci-dessus.

     Votre serviteur y prête attention mais reste sur sa faim, lui qui essaye de voir plus loin que l'horizon.

     Si la revitalisation du transport ferroviaire de voyageurs, voire de micro-fret, entre Bréauté-Beuzeville et Notre-Dame-de-Gravenchon mérite d'être encouragée, elle restera bien modeste.

      Pourquoi ne pas envisager la même démarche entre Le Havre et Gonneville-la-Mallet, par exemple ? Ou, sur la rive gauche de l'estuaire de la Seine pour desservir Honfleur en passant par Pont-Audemer ?

     Que fait l'autorité régionale pour stimuler cet effort de revitalisation ? Qu'attend le maire du Havre qui, lorsqu'il était premier ministre, n'a été capable que d'imposer la limitation de vitesse généralisée à 80 km/h sur les chaussées à double sens du réseau routier, et d'entériner le projet de Canal Seine-Nord Europe, pour s'engager en faveur du renforcement du mode ferroviaire ?!

     Le désenclavement ferroviaire du port et de la Ville du Havre au travers de l'estuaire, avec raccordement au réseau ferroviaire existant de part et d'autre ne présente-t-il donc aucun intérêt pour les élus normands ?

Sapeur de fond s/c Sire de sei

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[L'Intéressé]

TELLi, le Train Léger innovant : une solution écolo et tout terrain pour les petites lignes
Publié le 04 octobre 2022 | Mis à jour le 03 octobre 2023
https://www.sncf.com/fr/innovation-developpement/innovation-recherche/itw-directeur-train-leger-innovant

TELLi fait partie des innovations que nous développons. Comment peut-il contribuer à relancer les petites lignes en réduisant les coûts d’achat et d’exploitation pour les Régions ? Explications en compagnie du directeur de ce projet.
.../...

[L'(Im)pertinent]

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La Tribune 13 janvier 2024 - Pierre Cheminade



" Une décision léonine complètement inacceptable ! ", tonne Alain Rousset contre la hausse des péages des TER décidée par SNCF Réseau pour 2024 et 2025 alors que le président de la Région Nouvelle-Aquitaine et sept de ses collègues ont décidé d'attaquer ces nouveaux tarifs devant le Conseil d’État. ...



... " SNCF Réseau veut faire la poche des Régions pour payer l'entretien des voies ferrées, quitte à nous faire payer deux fois via notre participation aux chantiers de régénération puis via la hausse des péages ", ...