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Sire de Sei, la Normandie en toute liberté!
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13 février 2024

REVUE DE PRESSE NORMANDE au 13 février 2024: "un vieux drapeau tricolore en lambeaux..."

REVUE DE PRESSE NORMANDE au 13 février 2024:

On ouvre cette nouvelle revue de presse normande avec cette opération "coup de poing" très symbolique ce lundi dans un lycée professionnel normand à Elbeuf: un professeur monte sur le toit et remplace un drapeau français déchiré par un drapeau neuf. On remarquera que la bannière normande aux léopards était aussi dans le même état de délabrement et qu'elle n'a pas été remplacée...

Cela symbolise l'état de délabrement de l'Etat régalien français et cela pose le problème de savoir si le pouvoir régional peut être un recours possible...

Inquiets pour l'avenir, des professeurs d'un lycée d'Elbeuf lancent une opération "coup de poing" | Le Journal d'Elbeuf (actu.fr)

Inquiets pour l'avenir, des professeurs d'un lycée d'Elbeuf lancent une opération "coup de poing"

Pour exprimer leur peur de le voir fermer ses portes, des élèves et enseignants ont mené une action symbolique, le lundi 12 février 2024, devant le lycée Buisson d'Elbeuf.

« Faire des cours d’Éducation morale et civique dans un établissement qui n’entretient même pas son drapeau, c’est un symbole ! » Quelques instants plus tôt, ce jeune professeur était monté avec une collègue sur le toit du petit préau, à l’entrée de l’établissement, pour déloger le vieux drapeau tricolore en lambeaux et le remplacer pour une nouvelle bannière flambant neuve, avant de lancer une Marseillaise reprise par une centaine d’élèves et de professeurs venus assister à la scène.

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« On doit déjà financer par nos propres moyens le matériel pour faire cours, comme les craies ou le papier, donc autant aller jusqu’au bout », poursuit-il dans un petit haussement d’épaules désabusé. 

Un lycée vétuste ?

Et ce n’est qu’un exemple de tout ce qui va mal, selon les professeurs, au lycée Ferdinand-Buisson d’Elbeuf. Une partie du corps enseignant, rassemblée devant l’entrée de l’établissement le lundi 12 février 2024 en milieu d’après-midi, dénonce sa vétusté, pour ne pas dire une forme de dangerosité.

« Ça fait 25 ans que je suis ici et j’aime mon lycée, confie une professeure de physique-chimie. Mais j’aimerais des conditions de manipulation en toute sécurité ! À cause des fuites au niveau des éviers, les élèves ont les pieds dans l’eau quand ils font des manipulations électriques. »

Je fais cours avec une poubelle au milieu de ma salle, à cause d’une fuite. La Région me dit qu’il n’y a pas de problème, car la toiture a été refaite il y a deux ans.

Claire Foulquié, professeure de SVT

À la Région, qui gère l’établissement comme les 141 autres lycées publics de Normandie, le vice-président Bertrand Deniaud reconnaît qu’il y a un problème. Mais selon lui, il y a plusieurs raisons pour l’expliquer : « Depuis que l’on a repris les lycées, en 2016, on s’est rendu compte que certains n’avaient jamais connu de travaux, surtout dans l’ex-Haute-Normandie. Depuis, pour Buisson, on avait prévu des travaux en 2020, puis tout a été repoussé à cause du Covid. »

Selon l’élu, une enveloppe de 10 millions d’euros est d’ores et déjà allouée à des réparations et aménagements de l’établissement elbeuvien, comme « la toiture, les fenêtres ou l’isolation ».

C’est d’ailleurs sur ce dernier point que se concentreront les premiers travaux. « Un marché de maîtrise d’œuvre est lancé et on espère des retours pour ce premier trimestre, annonce Bertrand Deniaud. Le temps que tout le dossier se fasse, on devrait lancer les travaux sur les façades en 2025. » Et ensuite ? D’autres phases de travaux devraient suivre, à partir de 2027. « Il y a d’autres marchés à faire, mais ce sera très long », prévient le vice-président de la Région.

Reste à savoir si les enseignants auront la patience d’attendre encore des années pour évoluer dans un cadre plus favorable. Surtout que ceux-ci s’inquiètent aussi de l’évolution de la carte scolaire, avec l’ouverture prochaine du nouveau lycée de Bourg-Achard.

« Avec les élèves qui vont être maintenant affectés dans ce lycée, on prévoit de nous supprimer 146 heures par semaine dans la prochaine Dotation horaire globale (DHG), avance Manuel Labbé, professeur d’histoire-géographie. Le rectorat nous annonce la suppression de cinq postes à la rentrée, mais on sait que ce sera plus, certainement dix. »

D’autres pointent du doigt l’état des peintures, les tableaux à la craie d’une autre époque et le périmètre de sécurité qui a dû être installé au pied de la passerelle, dont la façade laisse échapper des carreaux de carrelage depuis plus d’un an. Mais tous sont unanimes pour dénoncer l’état général du lycée Buisson.

Pour Claire Foulquié, avec le départ des élèves du collège du plateau (sauf La Saussaye) pour Bourg-Achard, c’est un autre problème qui se pose : « Notre force, c’est la mixité sociale. Si on nous enlève les élèves du plateau, on nous enlève ça ! » Sans compter les problèmes de transport, pour les élèves de ces communes qui voudraient tout de même aller à Buisson pour l’une des options qui y sont enseignées.

Une crainte de voir le lycée fermer

Dans ce contexte, un sentiment général domine dans les troupes du corps enseignant : celui d’être un peu abandonnés par les institutions censées garantir la qualité de l’enseignement. « On aimerait avoir des annonces, des certitudes sur le fait que le lycée a encore un avenir et un plan d’investissement », confie Manuel Labbé, résumant la crainte de plusieurs de ses collègues.

Pour essayer de lever ces doutes, Bertrand Deniaud se veut rassurant : « Si on fait 10 millions d’euros d’investissements dans un lycée, ce n’est pas pour le mettre dans la difficulté juste après ! » Un discours que les professeurs du lycée Buisson écouteront forcément avec attention, mais en attendant surtout les réalisations concrètes.


 

Alençon, le wagon de queue qui se décroche de plus en plus du train normand...

Pour qu'Alençon n'ait plus un train de retard en offre ferroviaire, les élus adoptent un vœu | L'Orne Hebdo (actu.fr)

Pour qu'Alençon n'ait plus un train de retard en offre ferroviaire, les élus adoptent un vœu

Face au mécontentement des usagers du train depuis Alençon et la dégradation du service public, les élus municipaux ont adopté un vœu d'amélioration de l'offre ferroviaire.

Les élus du conseil municipal d’Alençon ont unanimement validé un vœu rédigé par le maire Joaquim Pueyo : celui de voir l’offre de transport ferroviaire s’améliorer depuis la gare d’Alençon (Orne).

De plus en plus de cars pour aller à Surdon

« Depuis plusieurs années, les usagers du train et diverses instances, dont les parlementaires ornais, les élus régionaux, le collectif citoyen des axes Sud Normandie et l’association des usagers du TER Le Mans-Alençon expriment leur mécontentement face à la dégradation de l’offre de voyages et des services associés à la gare d’Alençon », a précisé Joaquim Pueyo en fin de conseil municipal, lundi 12 février 2024.

À lire aussi:

Le maire qui s’est aussi affiché comme un usager du train, et même « un militant du rail », a annoncé avoir effectué des signalements à ce sujet « auprès des ministres délégués chargés des transports, du directeur régional de la SNCF Normandie et du président de la Région Normandie ».

En vain. « Alors même que le Conseil économique social et environnemental régional (Ceser), assemblée consultative, propose « un équilibre des territoires via l’amélioration des dessertes et ouvertures de lignes », les dernières modifications sur l’offre de voyages au départ et à l’arrivée de la gare d’Alençon ne vont pas dans ce sens », a complété Joaquim Pueyo.

Le maire a pointé « les suppressions de trains et les modifications d’horaires » qui impactent les correspondances « et limitent désormais l’usage du transport par la voie ferrée », mais aussi le remplacement « croissant » de trains par des cars pour rejoindre Surdon : « ce n’est pas bon pour le développement durable et cela rallonge les temps de trajet », quand, en outre, ils rendent impossible les voyages avec un vélo.

L’attractivité impactée

Par ailleurs, l’amplitude horaire d’ouverture du guichet en gare d’Alençon a également été évoqué avec les usagers mécontents. « Les ouvertures après 11 h 30 du mardi au vendredi, et les fermetures les samedis et dimanches, limitent fortement l’accessibilité aux informations et contraignent l’achat des titres de transport. » 

Le service public n’est pas en adéquation avec les besoins exprimés de la population.

Joaquim Pueyo, maire d’Alençon.

Or, il pose le transport ferroviaire comme « un enjeu majeur pour les habitants d’Alençon et son agglomération » et en conclut qu’avec cette détérioration de l’offre et des services ferroviaires, « l’attractivité de la Communauté urbaine d’Alençon, l’activité économique et le tourisme sont aujourd’hui fortement impactés ».

L’amplitude horaire du guichet d’ouverture

Aussi le conseil municipal, unanime, a-t-il émis le vœu de modifier certains horaires de trains, de quelques minutes, pour permettre l’accès à des correspondances et d’augmenter les liaisons directes dans les deux sens entre Alençon et Le Mans et entre Alençon et Surdon.

Commentaire de Florestan:

Il n'est pas question d'augmenter la fréquence des liaisons ferroviaires avec... Caen

Les élus souhaitent aussi une remise en place des trains supprimés sur les plages horaires d’embauche et de débauche des entreprises en semaine.

Selon eux, l’offre de train le week-end, pratiquement inexistante aujourd’hui, pour des liaisons entre Alençon et Paris et inversement, doit être revue à partir du samedi matin et jusqu’au dimanche soir, tout comme l’amplitude horaire d’ouverture du guichet en gare d’Alençon.

Commentaire de Florestan:

Il ne fallait pas refuser le train direct avec Paris dans les années... 1850!

Ils forment, enfin, le vœu d’une révision de la politique tarifaire selon laquelle, à ce jour, « un même trajet peut avoir un prix allant du simple à plus du double en fonction des jours et des horaires ». 

Un parking bétonné à la gare de Surdon ? 

Un vœu que Pascal Mesnil et Marie-Noëlle Vonthron, de l’opposition de gauche écologique et solidaire, ont « bien évidemment » soutenu non sans espérer que « ce vœu ne restera pas un vœu ».

Ils ont également précisé qu’il « serait question d’un aménagement d’un parking bétonné à la gare de Surdon : pour nous, il serait nettement préférable de mettre en place une navette train. »  


 Comment le normand Drone XTR détecte les drones amateurs aux abords des aéroports

[L'instant tech] En lice face à Thales ou CerbAir, c'est la start-up havraise Drone XTR qui a décroché le contrat pour repérer les drones amateurs aux alentours de huit aéroports régionaux. Sa solution a séduit par sa simplicité et son coût.

Qui est Drone XTR ? Cette start-up basée au Havre a remporté, avec le groupe Seris Security, le marché de la direction des services de la navigation aérienne (DSNA) en vue d’installer son système de détection des drones autour de huit aéroports régionaux. Sa technologie a été préférée à celle d’autres acteurs plus connus comme Thales ou CerbAir. Décryptage de son système qui lui permet de remporter ce contrat de 7,2 millions d’euros pour une durée de 5 ans.

Des capteurs et des antennes

Jean-François Adam, président de Drone XTR, affirme simplement proposer «un service correspondant au marché et aux besoins». Les systèmes de surveillance de l’espace aérien peuvent coûter des milliers voir des millions d’euros lorsqu’il s’agit de détecter tous les objets volants, des drones de loisirs aux drones kamikazes. Mais la DSNA souhaite seulement détecter les drones amateurs qui n’ont pas obtenu d’autorisation de vol ou ne respectent pas leur plan de vol. Aux abords des aéroports cela peut entraîner de graves accidents.

Léna Corot

07 février 2024 \


 Le chêne normand est un produit très recherché pour nos cathédrales. Après Notre Dame de Paris c'est le tour de la cathédrale Saint Pierre de Beauvais, la plus haute de France:


https://actu.fr/normandie/saint-martin-du-vieux-belleme_61426/un-chene-de-belleme-pour-la-cathedrale-de-beauvais_60633810.html

Cette fois, un arbre vivant fera une belle promotion de notre région: le hêtre pleureur du jardin des Plantes de Bayeux

https://www.bfmtv.com/normandie/il-est-assez-atypique-le-hetre-pleureur-de-bayeux-en-lice-pour-devenir-l-arbre-europeen-de-l-annee_AV-202402050631.html?at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=NL_BFM_NORMANDIE&at_creation=BFM_Regions


 La revue "Etudes normandes" est devenue la revue de référence sur la Normandie. Le bilan:

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Hydrogène: vers une coopération interrégionale dans l'Ouest. Sera-t-elle équilibrée? 

On peut craindre en effet la répartition des rôles du genre: la vallée de la Seine normande pour les réalisations industrielles concrètes mais la conception et la direction depuis... Nantes.

Les Pays de la Loire, la Bretagne et la Normandie s’associent pour développer la filière hydrogène dans l’ouest - Saumur Kiosque (le-kiosque.org)

Les Pays de la Loire, la Bretagne et la Normandie s’associent pour développer la filière hydrogène dans l’ouest
Les trois Régions de l’ouest (Pays de la Loire, Normandie, Bretagne) unissent leurs forces vers la création d’un Bassin hydrogène Grand Ouest. Un projet présenté à l’occasion du salon Hyvolution.

La Région des Pays de la Loire était présente au Salon HyVolution pour sa 7e édition, les 30, 31 janvier et 1er février à Paris, avec la volonté de promouvoir la filière hydrogène régionale, plaçant ainsi la croissance verte au cœur des industries du 21e siècle. Elle était accompagnée de 17 entreprises. La Région mise sur l’hydrogène en animant le collectif « Planète hydrogène », soutenant des projets et des investissements industriels et de recherche. Elle a déjà alloué 13 millions d’euros à la filière hydrogène sur près de 80 projets et acteurs, soutenant ses champions et facilitant la mise en place de mécanismes d’aides nationales et européennes. En favorisant le développement de plateformes technologiques, de centres d’essais industriels et universitaires, ainsi que de projets d’innovation et de formation, la Région encourage activement l’émergence de projets hydrogène. « Considérant que l’hydrogène est un vecteur clé de la transition énergétique et une des solutions pour relever le défi écologique, nous sommes fiers de supporter les entreprises de la filière, les laboratoires et centres de recherche pour dynamiser la mise au point des technologies d’excellence. Les premières technologiques se succèdent et le développement de l’hydrogène initié dans les écosystèmes territoriaux sera démultiplié, en particulier par les projets en développement sur le hub hydrogène de Saint Nazaire, en lien avec les énergies marines renouvelables, et la reconnaissance à l’échelle européenne d’un Bassin Hydrogène Grand Ouest », estime Christelle Morançais, présidente de la Région des Pays de la Loire.

Changement d’échelle avec un front Ouest pour l’hydrogène

Depuis plusieurs années, Bretagne, Pays de la Loire et Normandie s’emploient à déployer l’hydrogène dans leurs territoires respectifs, à l’échelle de leurs bassins industriels et dans des boucles locales (Le Havre, Brest, Saint-Nazaire, Lorient…). Parallèlement, les trois régions accompagnent l’émergence d’une filière d’entreprises spécialisées dans de nouvelles technologies aptes à produire de l’hydrogène ou à décarboner à l’H2 des engins ou applications industrielles. À l’occasion du salon Hyvolution, elles présentent une dynamique commune copilotée par un consortium public-privé : la mise en œuvre d’un Bassin hydrogène Grand Ouest. Un rapprochement stratégique qui annonce un changement d’échelle.

Loïg Chesnais-Girard, Président de la Région Bretagne, Aline Louisy-Louis, Vice-présidente de la Région Normandie, et Roland Marion, conseiller régional Pays de la Loire délégué à la transition énergétique, ont d’une seule voix fixé les objectifs de déploiement de l’H2 sur leurs territoires à horizon 2030 : « C’est maintenant qu’il nous faut monter en puissance, tant du côté de la production que des usages. Nous devons basculer d’une logique d’amorçage dans des projets locaux à une plus large échelle qui permettra de décrocher d’importants marchés et de consolider ainsi une filière Grand Ouest dans les années qui viennent ». 

Avec ce projet, Bretagne, Pays de la Loire et Normandie ont la volonté de contribuer à la souveraineté de l’Europe en matière d’hydrogène. « Le Bassin hydrogène Grand Ouest doit pouvoir donner de la visibilité aux investisseurs industriels et ancrer des coopérations pour se placer sur les marchés européens et mondiaux. » Ce front des trois régions a déjà plusieurs atouts : un fort potentiel d’applications dans le transport maritime, des nœuds logistiques en connexion depuis les hubs hydrogène portuaires vers les hinterlands, des interactions avec les futures routes et infrastructures européennes, ainsi qu’avec les autres grandes vallées de l’Hydrogène déjà amorcées en Europe.

En 2024, le Bassin hydrogène Grand Ouest s’est fixé pour objectifs d’asseoir une ingénierie financière qui réunisse les investisseurs privés, les fonds publics régionaux, nationaux ainsi que des instruments de prêt ou d’aides européennes dédiés à l’hydrogène renouvelable.


 

Nouvelles inquiétudes pour le camembert de Normandie:

Dans la « guerre du camembert de Normandie », les industriels gagnent la première manche

Le tribunal de Caen (Calvados) a donné gain de cause à Lactalis, Gillot, Isigny dont les camemberts (non AOP) font référence à la Normandie.

Les camemberts Président de Lactalis vont pouvoir continuer à se revendiquer de Normandie. Au moins quelque temps encore… Dans son délibéré du lundi 12 février 2024, le tribunal administratif de Caen (Calvados) a donné gain de cause au numéro 1 mondial des produits laitiers mais aussi aux fromageries Gillot et Isigny Ste Mère contre l’administration.

Les juges ont annulé les injonctions de mise en conformité des étiquetages de boîtes de camemberts (Président, Le Châtelain, Cœur de Normandie etc.) qu’avaient adressé les inspecteurs de la DGCCRF (Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes), entre 2021 et 2022, à ces industriels du lait.

Lire aussi : « Fabriqué en Normandie », AOP… Toujours la guerre des étiquettes pour le Camembert »

À cause des mentions « fabriqué en Normandie », « traditions de Normandie », « le bon normand », « lait de Normandie », du blason faisant référence aux deux léopards etc., les fromageries du groupe Lactalis (Domfront, Ste Cécile et Clécy), Isigny Ste Mère et Gillot étaient accusés d’usurper l’appellation d’origine protégée (AOP) camembert de Normandie. Le tribunal administratif de Caen a rappelé que les contrôles de l’administration devaient se faire au « cas par cas ».

D’autres jugements attendus

« Il ne ressort pas de cette décision, ni au demeurant des pièces du dossier, que l’administration aurait procédé à un examen au cas par cas des étiquetages des différentes marques de camembert pour apprécier si les mentions faisant référence à la Normandie, énumérées dans la décision attaquée, étaient, compte tenu de leur agencement ou leurs modalités concrètes d’apposition, de nature à conduire le consommateur à avoir directement à l’esprit le fromage bénéficiant de l’appellation protégée camembert de Normandie » peut-on lire.

Lire aussi : « Les industriels du camembert pourront-ils faire référence à la Normandie sur leurs boîtes ? »

Victoire de pure forme ? D’autres jugements sont attendus à Rennes et Melun (Lactalis et CF & R). Avant que le Conseil d’État ne soit, de nouveau, interrogé. Dans deux arrêts, le 22 juillet 2022 et 4 décembre 2023, la juridiction suprême a déjà eu l’occasion de rappeler l’interdiction d’associer le terme camembert et l’origine Normandie (« fabriqué en Normandie ») en dehors de l’AOP. Sauf en cas d’antériorité (de bonne foi) de la marque, à l’AOP (créée en 1994), comme « Le Fameux normand », Lanquetot (Lactalis) ou « le Père Normand » (CF & R).

Lire aussi et c'est inquiétant...

Le roquefort et le camembert en voie d'extinction ? | CNRS Le journal

Les fromages hébergent une multitude de micro-organismes capables de transformer le lait. Sélectionnés par l’humain, ces ferments ne sont pas épargnés par les standards de l’industrie agro-alimentaire, au point que les fromages bleus ou le camembert pourraient disparaître

citation:

Menace sur le camembert

Les fromages bleus sont certes menacés mais leur situation est encore bien loin de celle du camembert, qui lui est au bord de l’extinction. Car cet autre symbole du terroir français n’est inoculé que par une seule et même souche de Penicillium camemberti et ce partout sur Terre. Cette souche est un mutant blanc sélectionné en 1898 pour inoculer les bries puis les camemberts dès 1902.

Jusque dans les années 1950, les camemberts présentaient encore à leur surface des moisissures grises, vertes, ou parfois orangées. 

Problème, cette souche est depuis uniquement répliquée par multiplication végétative. Jusque dans les années 1950, les camemberts présentaient encore à leur surface des moisissures grises, vertes, ou parfois orangées. Mais les industriels peu friands de ces couleurs jugées peu attractives ont tout misé sur l’utilisation de la souche de P. camemberti albinos, complètement blanche et de surcroît duveteuse. C’est ainsi que le camembert a acquis sa croûte immaculée caractéristique. 

Ce faisant, année après année, génération après génération, la souche albinos de P. camemberti a perdu sa capacité à produire des spores asexuées, alors qu’elle était déjà dépourvue de reproduction sexuée. Conséquence, il est aujourd’hui très compliqué pour tous les industriels du secteur d’obtenir des spores de P. camemberti en quantité suffisante pour inoculer leur production du fromage normand.

Pire encore, quand dans le cas du roquefort l’AOP préserve une relative biodiversité microbienne, l’AOP du camembert impose au contraire aux fermiers et autres producteurs de n’utiliser que P. camemberti. Pour compenser cette dégénérescence, les producteurs n’hésitent pas à avoir recours à une deuxième espèce de champignons en complément de P. camemberti, afin de pallier ses insuffisances : Geotrichum candidum, aussi sélectionné pour sa texture blanche et cotonneuse.

Quelles pistes, alors, pour sauver le camembert ? Faut-il revenir à une population « sauvage », proche de P. camemberti, et redémarrer un long processus de domestication ? Pourrait-on imaginer avoir recours aux technologies d’édition génomique pour remédier à l’accumulation de mutations ou à la perte de gènes spécifiques de telle ou telle fonction d’intérêt ? « Il arrive que des industriels nous contactent pour savoir s’il serait possible de modifier un gène et ainsi permettre à une souche de sporuler en plus grande quantité, confie Tatiana Giraud, tout en expliquant que cela ne saurait constituer une solution : l’édition génomique est une autre forme de sélection, or c’est de la diversité apportée par la reproduction sexuée entre des individus aux génomes différents dont on a aujourd’hui besoin. »

L’espèce proche génétiquement de P. camemberti, nommée Penicillium biforme, est aussi présente sur nos fromages car naturellement présente dans le lait cru, et montre une diversité génétique et phénotypique incroyable. On pourrait donc imaginer inoculer nos camemberts et bries avec du P. biforme. Si les amateurs veulent pouvoir continuer à manger du fromage, ils vont devoir apprendre à aimer la diversité des goûts, des couleurs et des textures, parfois au sein d’une même production. Et si notre patrimoine gustatif avait tout à y gagner ? ♦


 

Deconcentration de l'Etat en province dans son administration fiscale: la ville normande de Fécamp (seconde liste) va recevoir une administration fiscale décentralisée.

voir la carte: on remarquera que la Bretagne est toujours aussi bien servie par l'Etat central si l'on doit comparer avec d'autres territoires encore plus mal servis que la Normandie. Que faut-il en conclure? Que le plasticage nocture d'une perception départementale est une technique plutôt efficace...

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 Aujourd'hui c'est Mardi Gras et c'est au 150ème carnaval de Granville qu'il faut être:

Un vrai carnaval célébré aux bonnes dates du carnaval jusqu'à ce jour. Le carnaval de Granville est d'ailleurs inscrit sur la liste du patrimoine immatériel de l'UNESCO.

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Granville. Carnaval 2024 : bataille de confettis géante pour ce mardi 13 février ! (tendanceouest.com)

https://www.tendanceouest.com/actualite-416261-carnaval-de-granville-retrouvez-notre-palmares-des-plus-beaux-costumes?utm_medium=email&utm_source=newsletter&utm_campaign=NL_2024-02-11&utm_content=bloc1&fbclid=IwAR2lt5of2C5dCGc48QKlHju_pHPNI4OJ2UixJDFoWVyyo9WRhAGbr3DwdB


 

Elisabeth Borne retrouve le terrain dans le bocage normand du côté de Condé-sur-Noireau: bonjour les Normous!

Élisabeth Borne a lancé sa nouvelle vie de députée à Condé-en-Normandie | L'Orne Combattante (actu.fr)

Élisabeth Borne a lancé sa nouvelle vie de députée à Condé-en-Normandie

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Élisabeth Borne a fait son grand retour en terre locale, jeudi 8 février, en chaussant ses bottes de députée de la 6e circonscription du Calvados, à Condé-en-Normandie.

... Des Normands pas si "normous" que cela:

Un retour plutôt mitigé

La rumeur de la venue d’Elisabeth Borne s’était déjà fait sentir depuis quelques jours si bien que son arrivée sur le marché était attendue. 

Entourée d’une armée de journalistes, la communication entre l’ancienne ministre et les producteurs locaux, ainsi que les habitants, a été rendue difficile. Les retours furent d’ailleurs assez mitigés, mais il n’y a pas eu de débordement à déclarer. 

Je l’ai trouvé très abordable. Elle n’a rien acheté, c’est le seul truc que je lui reproche.

De son côté, Hervé, producteur sur le marché, est plus tranché sur sa venue. « Avant, on ne savait pas qu’elle était députée. Elle est devenue Première ministre et ça n’a rien changé », déplore-t-il. 

Parlons agriculture

Plusieurs associations d’agriculteurs locaux ont également tenté de l’approcher en lui distribuant des tracts afin de l’interpeller sur le mal-être agricole. 


 

A défaut de LNPN des RER normands à Rouen et Caen?

Trains. Une ligne Rouen-Louviers bientôt de retour sur les rails (francetvinfo.fr)

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Petits échos tardifs de la nouvelle présidente du CESER dans la PQR (Ouest-France):

Madame Kersual nous parle de sa vision de la Normandie: le cidre, la santé des Normands et l'accès des classes populaires dans les hôtels cinq étoiles ou au Mont-Saint-Michel... C'est sympathique mais les défis normands sont plus importants et plus larges que ces seuls sujets!  Aucune allusion, bien sûr, à l'année 2027, année européenne de la Normandie...

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80e anniversaire du Débarquement et de la Bataille de Normandie : 80 visites offertes aux Normands

Dans le cadre du 80e anniversaire du Débarquement et de la Bataille de Normandie, une grande opération, en partenariat entre la Région Normandie et la Fédération des Guides de Normandie, a pour but de faire redécouvrir aux Normands les richesses de leur patrimoine liées au Débarquement et à la Bataille de Normandie. Pour cela, 80 visites seront offertes aux Normands, du 25 février au 4 mai 2024. Elles seront réalisées par les Guides-Conférenciers de Normandie. Pour y participer, la réservation est obligatoire sur le site guidesdenormandie.fr (aller à la rubrique Agenda). Le nombre de places est limité à 25 personnes par visite.

Pour Hervé Morin, Président de la Région Normandie, « ces visites gratuites proposées par les guides conférenciers de Normandie offrent une belle opportunité aux Normands. Nous souhaitons permettre à un maximum de personnes de découvrir ou redécouvrir ces lieux mémoriels »

Les visiteurs normands peuvent retrouver le programme des visites sur le site Internet et les réseaux sociaux de la Fédération des Guides de Normandie, ainsi que sur normandie-tourisme.fr.

Les Guides-Conférenciers proposeront des visites variées et originales sur l’ensemble le territoire normand. Le public pourra ainsi découvrir ou redécouvrir les lieux les plus célèbres, sous un nouveau jour, ainsi que des sites plus confidentiels. En professionnels de la médiation, les Guides normands offriront également une multitude d’approches : visites guidées, ludiques, insolites, sensorielles et bien d’autres formats… L’objectif ? Donner à chaque visiteur, quels que soient ses centres d’intérêt et son niveau de connaissance, l’envie de découvrir les fascinantes histoires qui entourent l’héritage que 1944 nous a légué.

A titre d’exemple, le public pourra arpenter la plage d’Omaha ou des chemins dans l’Orne au travers d’une randonnée culturelle ; visiter les cimetières militaires de Banneville-la-Campagne, Chouain ou Cintheaux ; comprendre à Caen le sort des femmes pendant la bataille, ou à Bayeux celui des enfants pendant la guerre. Le thème de la reconstruction des villes détruites sera également mis en avant. Ainsi, le public pourra découvrir la reconstruction d’Evrecy, Ecouché ou Saint-Lô, en résolvant les énigmes d’un jeu de piste.

Informations pratiques

La réservation est obligatoire, sur le site guidesdenormandie.fr (aller à la rubrique Agenda) et le nombre de places limité à 25 personnes par visite. Les visiteurs normands peuvent retrouver le programme des visites sur le site Internet et les réseaux sociaux de la Fédération des Guides de Normandie, ainsi que sur normandie-tourisme.fr.

Possibilité d’obtenir des photos sur https://media.normandie-tourisme.fr/


 

Et toque !!!
‌Les Normands ont le devoir de bien accueillir les nouveaux arrivants et de leur faire connaitre la région afin que ceux-ci apprennent à l'aimer.
Très belle initiative de l'association des chefs "Les toques normandes" qui vont à la rencontre de chefs cuisiniers installés en Normandie quand bien même ils n'en sont pas tous originaires.
Mais pour ce faire il faut aussi que les nouveaux arrivants soient réceptifs et qu'ils acceptent de jouer le jeu, autrement dit, c'est l'exact inverse de la mentalité bretonne qui consiste à s'épandre chez les autres au lieu de s'en éprendre.
Le cas d'Allan Vassor chef à l'auberge de la Vallée à Nassandres- sur- Risle est éclairant: bien que se déclarant "pas du tout normand", il vient d'être intronisé dans l'association qui a pour but de faire connaitre et défendre les produits et la cuisine normande.
Bref! C'est l'amour de la Normandie qui fait le Normand! Et toque!!!
A lire ici:
Voir aussi:

A Rouen, toujours une... mauvaise  nouvelle de la prison "Bonne Nouvelle":
La prison est insalubre, cinquante détenus de la maison d’arrêt de Rouen transférés

Toute la journée du jeudi 8 février 2024, cinquante détenus de la maison d’arrêt de Rouen (Seine-Maritime) ont pris le chemin d’autres lieux de détention, principalement en Normandie. Une décision prise après la fermeture récente de cellules pour cause d’insalubrité.

Une cinquantaine de détenus ont été transférés jeudi 8 février 2024 de la maison d’arrêt de Rouen vers différentes prisons de la région – Le Havre en Seine-Maritime (Saint-Aubin-Routot), Caen (Ifs) dans le Calvados, Val-de-Reuil dans l’Eure – et dans l’Est de la France par ailleurs.

Me Julia Massardier, avocate d’une dizaine de détenus concernés, confirme l’information diffusée dans un premier temps par le journal Le Poulpe. Ces transferts sont la conséquence directe d’un audit au sein de l’établissement rouennais, pointant la dangerosité de certaines parties, la vétusté et l’insalubrité de cellules qui ont été fermées.

Un transfert qui peut poser problème avec les familles

La prison rouennaise « Bonne Nouvelle », construite en 1860, accueillait jusqu’à jeudi plus de 700 détenus. « J’étais présente lors du transfert, dès le matin, témoigne Me Julia Massardier. Les transferts ont duré une bonne partie de la journée, les détenus étant pris en charge par les équipes régionales d’intervention et de sécurité (Eris), sorte de GIGN de la pénitentiaire. En ce qui me concerne, une dizaine des détenus que je suis, qui sont mes clients, sont partis dans l’Est de la France, à Caen, Val-de-Reuil et au Havre. Les femmes sont parties à Caen, ce qui peut poser problème quand elles ont des enfants confiés a l’Aide sociale à l’enfance (Ase). Comment pourront-elles les voir, avec trois heures de route aller et retour ? »

Lire aussi : La prison de Rouen dans un état sanitaire « désastreux », 45 cellules fermées

Cette vague de transferts correspond bien « à ce qui était annoncé, préconisé, à savoir vider des endroits de la maison d’arrêt qui ne sont plus dignes de recevoir des détenus, renchérit l’avocate rouennaise. Le souci, c’est que si certains détenus étaient prévenus, d’autres ne l’ont été que la veille. Ce qui, encore une fois, va poser des problèmes avec leurs familles. » La question des mineurs incarcérés, avec les suivis qui en découlent (psychologue, éducateur… ), est également posée.

Dans l’attente des résultats d’une étude structurelle

Dans une lettre ouverte datée du 6 décembre 2023, les syndicats de la maison d’arrêt de Rouen pointaient du doigt les conditions sanitaires et sécuritaires très inquiétantes de l’établissement, tandis que la direction venait de fermer 45 cellules, soit 90 places, et confirmait elle-même l’état de délabrement des lieux.

Lire aussi : Dans les prisons françaises, il fait « plus froid que dehors », dénonce l’Observatoire des prisons

Une situation qui a donc provoqué ces transferts. De son côté, la direction interrégionale de l’administration pénitentiaire a indiqué que des études structurelles avaient été lancées. Faute d’un déménagement de la prison, un temps envisagé sous la présidence de Nicolas Sarkozy, les travaux pourraient se chiffrer à plusieurs millions d’euros, sous l’autorité du ministère de la Justice.

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Commentaires
G
Les événements récents intervenus sur le Morbier montrent que le fromage au lait cru sans pâte cuite n'est pas conseillé à tous. <br /> <br /> Si on veut familiariser les enfants au camembert, il faut disposer de produits pasteurisés, le huitième de camembert qui était fréquent dans les cantines normandes de mon enfance à quasiment disparu des menus. J'ai des petits enfants, prendrai-je le risque de leur donner un fromage potentiellement dangereux ? Ma mère de 95 ans bientôt doit-elle prendre le risque du camembert au lait cru ?
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C
luttez encore pour un camembert de qualité !
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G
Un pôle de l'hydrogène vert à l'ouest, c'est la promotion des éoliennes en mer ou pas et les parcs photovoltaiques, la Normandie va devoir faire des choix cohérents.<br /> <br /> L'hydrogène est utilisé dans l'industrie pour désulfurer les carburants, fabriquer des engrais, 95% de cet hydrogène est fabriqué via le charbon ou autres carburants fossiles.<br /> <br /> Enfin, il faut rappeler que le rendement d'un véhicule à hydrogène est de 10 à 30% quand un véhicule à batterie offre 60 à 80%... nos élus seraient-ils comme nos élèves nuls en sciences ?
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G
Depuis 2016, m Morin est en charge des lycées de la région, qu'est-ce qu'il a foutu ?<br /> <br /> <br /> <br /> Un nouveau lycée ouvre à Bourg-Achard, tant mieux pour les habitants du secteur dont les enfants ne seront plus contraints d'aller à Buisson, ce sera très bien pour l'enseignement public car cela évitera la fuite vers des établissements privés d'elbeuf ou même de Rouen pour éviter les établissements publics et même privés d'Elbeuf en raison du harcèlement subi ?<br /> <br /> Vous connaissez très mal la haute Normandie et les réalités du terrain.
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B
-Belle initiative de toucher les lycéens avec Etudes Normandes.<br /> <br /> -Il est dommage qu'a Caen et Rouen on ne s'intéresse pas plus que cela, à la liaison ferroviaire vers Alençon. Il ne faudra pas s'étonner que cette villes glisse progressivement vers la région Pays de la Loire (le Mans)
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