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Sire de Sei, la Normandie en toute liberté!
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29 avril 2024

LE FILM SUR LA VIE DU PERE JACQUES HAMEL SERAIT-IL TROP... CHRETIEN?

Billet de Florestan:

 

Et voilà! ça recommence...

 

Voilà encore un film dont le sujet et pis ! la façon de le traiter n'ont pas l'heur de plaire à la bien pensance de cette gauche culturelle cultureuse (car c'est la gauche de professionnels d'eux-mêmes qui vivent en parasites avec l'argent de cons-tribuables qui ne sont pas tous de gauche).

 

Voilà encore une oeuvre cinématographique originale et singulière qui a le malheur de ne pas cocher toutes les cases pour être validée par le système, une vraie mafia qui passe le plus clair de son temps à réseauter plutôt qu'à créer.

 

Voilà encore un film victime des préjugés sans imagination des "professionnels de la profession" comme disait Godard et de la paresse intellectuelle de journalistes perroquets qui ne font que répéter les arguments d'autorité de soi-disant autorités qui n'ont même pas pris la peine de regarder le film.

 

Pourquoi?

 

Parce que le film dont nous parlons a le grand défaut d'être un film chrétien sur la figure chrétienne sinon de martyr de la foi du Bienheureux père Jacques Hamel égorgé par un apprenti djihadiste dans son église de Saint-Etienne-du-Rouvray près de Rouen alors qu'il célébrait la messe.

 

Ce film avait pourtant reçu l'aval et le soutien de la famille et des ayant-droits du Père Jacques Hamel ainsi que celui de Mgr Lebrun, l'archevêque de Rouen, primat de Normandie.

 

Mais jusqu'au dernier moment, il semblait difficile voire impossible de voir ce film dans un cinéma d'art et d'essai ou autre à Rouen et dans les environs...

 

Pourquoi?

 

Parce que ce film est mauvais nous a-t-on assuré...

Ou plutôt et ce serait dire la vérité, parce que ce film sur le Père Hamel est...

TROP CHRETIEN !

 

On lira non sans une certaine ironie cet article proposé par le site Actu.fr:

 

Mea culpa! Mea maxima culpa!

 

Car la mauvaise conscience (article réécrit après avoir intégré le droit de réponse de la réalisatrice Cheyenne Carron) le dispute à la mauvaise foi (le programmateur du cinéma Omnia de Rouen devrait clairement dire que la foi chrétienne ce n'est pas son truc...)

 

https://actu.fr/normandie/rouen_76540/le-film-sur-le-pere-hamel-est-il-boude-par-les-cinemas-de-rouen-il-n-est-pas-tres-bon_60998786.html

 

Le film sur le Père Hamel est-il boudé par les cinémas de Rouen ?

 

Un film sur les derniers jours du père Hamel et de l'un de ses assaillants est sorti le 24 avril 2024. Mais il peine à trouver sa place dans les cinémas de Rouen. Explications.

 

Mise à jour, lundi 29 avril – 17h00. À la suite de la parution de notre article et du droit de réponse de Cheyenne Carron (voir en fin d’article), le cinéma Omnia a invité la réalisatrice à reprendre contact après le festival de Cannes pour discuter d’une éventuelle projection du film dédié au Père Hamel. « Nous allons trouver un moment pour le projeter », nous indique le programmateur de la salle, reconnaissant n’avoir pas encore vu le film complet mais des extraits.

Le programmateur nous a ensuite fait part du fait qu’il avait pu regarder le film ce lundi. Il « s’excuse de ne pas avoir vu le film » et reconnaît avoir « émis un avis hâtif d’après la bande-annonce et pas fondé sur l’ambition du projet de ce film et le jeu acteurs qui sont tous plutôt convaincants surtout l’actrice qui joue la mère ». Reste maintenant à trouver une date pour projeter le film.

 


Le sujet est délicat. Encore douloureux dans la région de Rouen. L’assassinat terroriste du père Jacques Hamel en pleine messe le 26 juillet 2016 à Saint-Étienne-du-Rouvray a eu le droit à son adaptation sur grand écran.

 

Le film, intitulé Que notre joie demeure, est réalisé par Cheyenne Carron. La cinéaste de confession chrétienne n’en est pas à son coup d’essai. Il s’agit de son quinzième long-métrage. Et côté presse, les critiques sont parfois excellentes, d’autre fois franchement mitigées.

 

« Je connais la qualité de mon film et il a une bonne critique. Je ne pense pas que ce soit un navet », argue la réalisatrice. Pourtant, il peine à être diffusé dans les salles rouennaises.

 

Très peu de séances à Rouen et dans sa région

 

Dans une série de tweets, Cheyenne Carron exprime sa colère et sa déception. Selon elle, son film ne trouverait « aucune » place dans les cinémas de Rouen et sa région, ou presque… 

 

"À Rouen et dans la région, aucun cinéma ne veut programmer le film en hommage au père HAMEL. Pourtant c'est sa région. J'ai essuyé que des refus. J'ai seulement une projection le 5 mai à 15h30 au Kinepolis de Rouen. Je suis triste."

 

Jointe par téléphone, la réalisatrice en dit un peu plus : « Je n’ai pas de budget publicité et je m’occupe moi-même de contacter les cinémas pour diffuser mon film. »

 

À Rouen, seul le Kinépolis lui a répondu favorablement. Une avant-première s’est tenue le 14 avril dernier, en présence de l’évêque (sic!) Mgr Dominique Lebrun, archevêque de Rouen, et la sœur du défunt prêtre, Roseline Hamel.

 

Une seconde (et unique séance) est prévue le 5 mai 2024, toujours au Kinépolis, à 15h30.

 

« Le film n’est pas très bon »

 

Mais ce que Cheyenne Carron ne dit pas, c’est qu’elle a contacté seulement deux cinémas à Rouen et ses environs : le Kinépolis et l’Omnia. Le premier a accepté deux petites diffusions et le second a refusé de projeter. Pourquoi ?

 

Interrogés sur la question, le directeur et le programmateur expliquent la décision :

 

Le film n'est pas très bon. Les acteurs jouent mal et le film ne va pas assez loin dans sa réflexion. Il peut même prêter à confusion sur cette histoire terrible.

Le programmateur de l'Omnia

 

À l’évidence, le film n’a pas plu. Et le directeur du cinéma rouennais rappelle qu’il faut faire des choix : « On refuse des dizaines de films chaque semaine. Ça fait partie du jeu ». Que notre joie demeure n’a pas échappé à la dure loi de la sélection.

 

Évidemment, « le caractère local » de ce film, adaptation d’un fait marquant et tourné en partie à Saint-Étienne-du-Rouvray, peut parfois faire pencher la balance. « Mais ce n’est pas automatique, explique le directeur. On regarde toujours le film comme une œuvre, on s’interroge, on se renseigne… » (sic!)

 

Une réalisation compliquée, du début à la fin

 

Cheyenne Carron ne l’entend pas de cette oreille. Sur les 250 cinémas qu’elle a contactés (on en recense plus de 2 000 en France), elle nous assure avoir réussi à diffuser dans « presque une centaine de salles ». Et à chaque avant-première, « c’était salle comble ou presque », poursuit-elle.

 

Elle regrette « le décalage entre l’accueil critique et l’accueil en salle ». Une énième contrariété dont elle se serait bien passée. Car avant la sortie officielle de son film, mercredi 24 avril 2024, la production a aussi été très compliquée.

 

Un film qui rend hommage, sans plus ?

 

L'idée de faire ce film est venu à Cheyenne Carron au lendemain de l'assassinat du prêtre. Elle s'est rendue sur place et a « beaucoup prié ». Avec le recul, elle le confie : « Heureusement que je n'ai pas fait ce film trop tôt. Sinon il n'aurait pas été bon et vengeur. En prenant le temps, je me suis apaisé et je pense avoir trouvé un angle juste ».



Un angle juste qui reste, selon les critiques les plus négatives, trop frileux. (sic!) Pour certains, le film se contente de développer, en deux parties distinctes, les derniers jours du Père Hamel et de l'un de ses assaillants, Adel Kermiche, sans vraiment pousser à la réflexion.



Le long-métrage a pourtant la prétention d'interroger sur la foi et le fanatisme mais n'est pas assez audacieux (sic!) au yeux de plusieurs critiques. Et c'est sûrement ce point qui a conduit au refus de cinémas de la région.

 

Du propre aveu de la réalisatrice, « le Centre national du cinéma, des comédiens et mon diffuseur m’ont laissé tomber ». Le tournage s’est avéré difficile également : « La Ville de Saint-Étienne-du-Rouvray n’a pas du tout aidé, j’ai eu beaucoup de difficultés à obtenir les accords de tournage, par exemple dans l’église. Parfois on me donnait un accord, puis on me le retirait ensuite. J’ai fini par tourner une partie du film dans une autre ville ».

 

Selon elle, les cinémas locaux et les pouvoirs publics « font l’autruche ». (SIC !!!)

 

Il y a quelque chose de pas très cicatrisé dans la région. Ce n'est pas sain.

Cheyenne Carron Réalisatrice de Que notre joie demeure

 

Mais elle se réjouit quand même de l’accueil très chaleureux du diocèse et de la sœur de Jacques Hamel, qui lui a permis de poser ses caméras dans la maison du prêtre.

 

Finalement, la meilleure option c’est encore de voir le film pour se faire son propre avis. Si tant est qu’il soit diffusé près de chez vous…

 


 

Après publication de notre article, Cheyenne Carron a souhaité faire paraître un droit de réponse. Le voici en l’état et ci-dessous, vous trouverez des éléments de précision de la rédaction : 

 

« Je me permets d’user de mon droit de réponse, en réaction à la publication de votre article du 27 avril qui titrait « Le film sur le père Hamel est-il boudé par les cinémas de Rouen ? ‘Il n’est pas très bon.’

 

D’après votre article, la mention ‘le film n’est pas très bon’ viendrait du directeur du cinéma L’Omnia à Rouen.

 

En début d’année, lorsque j’ai contacté le cinéma L’Omnia pour proposer le film, il m’a été répondu par mail par le cinéma la réponse suivante : « Merci pour votre proposition mais ma programmation est trop chargée en film et animations diverses, pas de place »

 

Ils ne m’ont même pas demandé de lien pour visionner le film et juger de la qualité.

 

Ce à quoi j’ai répondu par mail : « Un film en hommage à un prêtre assassiné dans son église célébrant la messe à quelques kilomètres de votre cinéma, pourrait mériter une  seule séance dans votre cinéma, non ?

 

L’échange c’était arrêté là. Bien entendu le cinéma est libre de ne pas vouloir mon film. 

 

Mais ce qui me dérange un peu c’est lorsque ces mêmes personnes dénigrent la qualité de mon travail pour justifier après-coup leur refus. Je tenais donc rétablir la vérité de nos échanges.

 

Le film a reçu de belles critiques dans Telerama, Critique Film.fr, Il était une fois le cinéma, Transfuge et bien d’autres. Je renvoie le lecteur à la revue de presse du film qui figure sur mon site cheyennecarron.com

 

J’ai effectivement de grandes difficultés à trouver un cinéma qui programmerait le film, car j’ai le sentiment que le sujet du film inquiète (sic!). Le film prône pourtant le dialogue et délivre un message d’espérance.

 

Je peux comprendre que le sujet soit encore à vif pour certains, mais en tant que cinéaste il est juste que je m’empare de sujet de mon temps.

 

J’invite vos lecteurs à venir découvrir ce film lors de la seule projection à venir qui se donnera au cinéma Kinepolis le 5 mai à 15H30.

 

Un grand merci !

 

Cheyenne-Marie Carron »

 

Suite à ce droit de réponse, nous souhaitons apporter quelques précisions. 

 

  • « D’après votre article, la mention ‘le film n’est pas très bon’ viendrait du directeur du cinéma L’Omnia à Rouen », écrit la réalisatrice. La rédaction maintient que cette citation provient bien de la direction de l’Omnia.

 

  • Elle évoque aussi les échanges avec l’Omnia, dont nous ne pouvions avoir connaissance avant qu’elle nous en révèle la teneur. Quoiqu’il en soit, ces propos relèvent de la responsabilité du cinéma qui est tout à fait libre de se justifier comme il l’entend.

 

  • « Le film a reçu de belles critiques dans Télérama, Critique Film.fr, Il était une fois le cinéma, Transfuge et bien d’autres », poursuit Cheyenne Carron. Ce qu’elle évoque déjà dans la version initiale de cet article. À noter que le film n’a pas reçu que des éloges, mais c’est le jeu de la promotion que de se focaliser sur les critiques positives.

 

  • En somme, la quasi-totalité du propos de ce droit de réponse rejoint déjà ce qui a été dit dans notre article. Notre journaliste a travaillé consciencieusement sur son article dont l’angle était de savoir si le film de Cheyenne Carron était boudé par les salles rouennaises, en interrogeant la réalisatrice et l’un des cinémas visés. Il a retranscrit fidèlement les propos qui lui ont été tenus par l’un et par l’autre a écrit son article sans parti pris et sans volonté de dénigrer ni le cinéma, ni le travail de Cheyenne Carron. 

Commentaire de Florestan:

 

RAS-LE-BOL DE LA NOUVELLE INQUISITION... DE GAUCHE ET LAÏCARDE !

 

Pour les journalistes et pour l'ensemble de ce nouveau clergé qui a remplacé l'ancien dont ce film a le malheur de parler, il semble qu'il soit plus simple de parler d'Islam lorsqu'il s'agit d'évoquer la religion au cinéma en France en 2024: le christianisme, a fortiori le catholicisme est devenu une terra incognita mystérieuse sinon inquiétante.

 

Mais s'il s'agit, en plus, d'évoquer un martyr chrétien en plein XXIe siècle sur notre terre normande et française assassiné pour la foi chrétienne par la barbarie islamiste, on peut dire tout simplement: mission impossible!

 

Pourquoi? Parce que les nouveaux damnés de la Terre que veut tant admirer la gauche cultureuse gauchiste sont formatés par l'idéologie islamiste: l'islamo-gauchisme qui s'arme d'un couteau pour égorger un prêtre et deux profs voilà pourtant un bon sujet de film pour nos tartuffes de gauche adeptes de l'examen de conscience pour tout le monde mais pas pour eux-mêmes.

 

Cheyenne Carron n'en a que plus de courage et de mérite: son film aura donc le même destin que "Vaincre ou mourir" le film qui racontait l'héroïsme de De Charette le chef de la chouannerie s'opposant à la tyrannie sanguinaire de Robespierre, un film produit par le Puy-du-Fou et, en conséquence,  honni et persécuté par tout le réseau des salles de cinéma d'art et d'essai d'une gauche intolérante et sectaire mais qui a trouvé son public (500000 entrées) grâce au seul bouche à oreille.

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