/https%3A%2F%2Fprofilepics.canalblog.com%2Fprofilepics%2F1%2F7%2F1799921.jpg)
REVUE DE PRESSE NORMANDE au 25 octobre 2023: Nous sommes tous des Gérald Le Conquérant!
REVUE DE PRESSE NORMANDE au 25 octobre 2023:
Fierté normande:
Nous sommes tous des "Gérald Le Conquérant"!
Il fallait oser! Mais Fabrice Eboué va le faire... Un film comique sur l'histoire d'un Normand fier de sa Normandie qui veut redonner ses lettres de noblesse à la Normandie en imaginant le "projet d'un parc d'attractions un peu fou" nous précise l'article de Ouest-France ci-dessous.
Le sujet est très original voire sensible car on pourrait sombrer très vite dans une moquerie malveillante dans le style bien pensant qui fait rire de moins en moins à la sauce France Inter lorsqu'il s'agit de railler le Puy-du-Fou ou le fou du Puy qui a démontré de façon extraordinaire que lorsqu'on cesse de mépriser tout un territoire provincial, un peuple et son histoire parfois douloureuse mais toujours glorieuse, on peut alors faire des choses formidables et faire réussir de façon exceptionnelle une économie locale de la fierté territoriale...
(Ouest-France, 24 octobre 2023)
Ce dernier week-end avait lieu l'édition annuelle du Festival de l'Excellence Normande ou "Fêno" qui était à Rouen puisque l'an passé cette manifestation qui met en valeur l'excellence des savoir-faire normands avait eu lieu à Caen...
Une 4ème édition réussie pour FÊNO en 2023 !
Près de 31 000 visiteurs ont arpenté les allées du parc des expositions de Rouen du 20 au 22 octobre ! 400 exposants ont présenté leur savoir-faire et leurs créations dans tous les domaines qui font de la Normandie une région d’excellence.
RDV à Caen pour la prochaine édition, du 18 au 20 octobre 2024.
https://www.youtube.com/watch?v=_u5bA8dr_bs&feature=youtu.be
Commentaire de Florestan:
La 1ère édition du FENO qui avait eu lieu à Caen avait attiré environ 25000 visiteurs sur trois jours. L'évenement progresse dans sa fréquentation. Mais il faudrait faire plus pour dynamiser ce rendez-vous: si le FENO était la conclusion d'une semaine de la Normandie dans toute la Normandie à l'occasion de la fête des Normands autour de la date de la Saint Michel (29 septembre), il y aurait probablement bien plus de monde. Le festival de l'excellence normande ne doit plus ignorer la fête des Normands!
Le drapeau normand pour les NULS...
https://www.youtube.com/watch?v=mVs6i0g0RSA
Commentaire de Florestan:
Contrairement à ce qui est dit dans cette vidéo, l'emblème à deux léopards pour symboliser la Normandie continentale française remonte au XIIIe siècle et n'a jamais été oublié avant le XIXe siècle qui l'a, effectivement, remis pleinement à l'honneur.
En janvier 2016, alors que la Normandie venait d'être officiellement réunifiée, une commission d'experts présidée par les regrettés Didier Patte et Roger Jouet et à laquelle nous eûmes l'honneur de participer, a conseillé le président Hervé Morin et son conseil en communication avec l'idée de proposer un logo aussi proche que possible du blason historique normand, de ses meubles (les deux léopards passant et gardant posés en fasce) et de ses couleurs héraldiques fondamentales (de gueules et d'or): ce qui fut fait avec l'excellente idée de placer cette reprise modernisée et stylisée du blason historique normand connu de tous et attesté depuis 800 ans, dans le cadre d'une voile de navire évoquant une esnèque Viking.
L'objectif était aussi de nous épargner la peine de payer 300000 euros à un cabinet de gribouillage professionnel de la région parisienne alors que l'évidence normande se présentait à nous...
Ce logo est une vraie réussite (contrairement à d'autres passablement catastrophiques, on pensera, hélas, à celui du département de l'Orne) et il est apprécié par tous les Normands.
Le CESER de Normandie vient de rendre public une étude sur la question sensible de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique en Normandie, étude assortie de recommandations tant pour l'Etat en région que pour l'exécutif régional.
Le sujet est important car la Normandie malgré des pépites d'excellence et d'intérêt de niveau mondial (comme par exemple, le GANIL de Caen), n'a toujours pas l'armature en matière d'enseignement supérieur et de recherche qui pourrait correspondre à son importance stratégique nationale dans l'industrie et la production énergétique: un retard considérable a été pris depuis les années 1960-1970 et surtout dans les trente dernières années époque d'une cornérisation d'une Normandie coupée en deux qui a raté le virage de la métropolisation régionale.
Caen qui avait été pourtant programmée au début des années 1970 pour être la "Grenoble de l'Ouest", n'a pas totalement réussie à être aussi la capitale de la jeunesse de l'Ouest: Rennes et Nantes sont passés devant la cité de Guillaume Le Conquérant... Quant à Rouen, l'ancienne "seconde ville du royaume" a perdu son temps en se préparant à capituler devant la capitale parisienne dans le but de n'être qu'une seconde Mantes-la-Jolie en aval de la première.
Depuis une dizaine d'années on sent, cependant, une volonté des grands élus normands au réveil pour éviter que cette stagnation de la matière grise ne se transforme en déclin régional et que le déclin régional ne provoque un hiver démographique par la fuite des jeunes normands les plus ambitieux hors de Normandie: la prise de conscience d'une bataille de l'attractivité et de l'intelligence économique mettant au coeur de ses préoccupations la question de l'enseignement supérieur et de la recherche en Normandie, s'est généralisée ces derniers temps car on commence à voir les redoutables effets de ce passif de la division normande des années 1960-2010.
Mais les réponses apportées par les collectivités territoriales normandes ou par l'Etat ne sont pas encore à la hauteur des défis et du rattrapage normand à réaliser. Pourquoi? Parce que ces réponses sont encore trop limitées ou encore trop... localistes.
Lire le message du président du CESER de Normandie:
Madame, Monsieur,
J’ai le plaisir de vous informer que le CESER de Normandie a publié son avis sur « Le rayonnement de la recherche et de l’innovation normandes » adopté en Assemblée plénière du CESER du 21 septembre 2023. Cet avis, assorti de son rapport, est accessible sur le site internet du CESER de Normandie: Le rayonnement de la recherche et de l'innovation normandes | Ceser Normandie.
Ce travail conduit par la commission « Recherche-Innovation-Coopération » du CESER avait pour principal objectif d’examiner les freins à lever et les atouts à mobiliser pour que la Recherche et l’Innovation normandes influent au niveau national et international.
Au regard de l’importance de la R&I pour apporter des réponses aux crises et défis sociétaux mais également comme outil de développement économique, de rayonnement et d’attractivité des territoires, il est nécessaire d’en faire des domaines prioritaires pour la Région Normandie.
Au-delà du constat, le CESER a formulé un certain nombre de préconisations que vous trouverez dans le document joint pour que, à l’aide de la mobilisation de l’ensemble des acteurs, au niveau national ou régional, l’écosystème normand de la recherche et de l’innovation permette au territoire de rayonner sur la scène nationale et internationale.
Si vous aviez des questions ou observations à formuler a propos de cette étude, je vous invite à prendre directement l’attache d’Elisabeth TOULISSE (elisabeth.toulisse@ceser.normandie.fr), chargée d’études qui a contribué à la rédaction du rapport.
Je vous prie de croire à l’assurance de mes sentiments distingués.
Le président du CESER de Normandie,
Jean-Luc LÉGER
Démocratie Populaire de la Métropole de Rouen: si le ridicule tuait, le siège de la métropole de Rouen serait classée en zone SEVESO interdite à toute visite humaine... Comme la Corée du Nord où l'on constate régulièrement que 100% des sondés sont satisfaits ou très satisfaits de l'action du Camarade suprême!
Ce mois de septembre 2023, la Métropole de Rouen a présenté son baromètre sur la notoriété de la collectivité. Problème pour l'opposition, celui-ci serait très incomplet.
Il a été présenté à grand renfort de communication par la Métropole de Rouen (Seine-Maritime). « Il », c’est le baromètre de notoriété, d’image et de satisfaction des habitants à l’égard de la Métropole Rouen Normandie. Un impressionnant document qui détaille la vision des habitants de la Métropole à propos de la collectivité. Des données issues d’un sondage Ifop (voir plus bas) réalisé au début de l’été 2023.
L’exercice est démocratique, pourtant, on pourrait presque déceler un petit hic. Il manque des questions. Plus précisément, certaines questions posées aux personnes sondées n’ont pas donné lieu à une ligne dans le rapport détaillé et remis en toute transparence par la collectivité.
« On m’a demandé si je connaissais le président de la Métropole »
Joint par 76actu, Jean-Paul Camberlin, habitant de la Métropole depuis toujours et ancien élu à la ville de Rouen, fait partie des 805 sondés pour ce sondage. Il se souvient : « On m’a demandé si je connaissais le nom du président de la Métropole. Mais aussi si je considérais qu’il était bien entouré. » Ou encore, s’il était « sympathique » ou « moderne ».
Des questions totalement absentes du rapport rendu public en premier lieu. Il s’en est d’ailleurs étonné à la lecture de ce dernier. « On m’a demandé également si je connaissais le nom de l’intercommunalité. » Cette fois-ci, la donnée apparaît bien dans le rapport. Pour l’anecdote, 45 % des personnes sondées connaissaient la réponse.
Quel est ce pourcentage pour les deux autres questions citées par Jean-Paul Camberlain ? L’interrogation peut se poser. D’autant plus que la Ville et la Métropole affichent leur transparence comme un élément essentiel de leur communication.
« Le document a été caviardé »
Il n’en fallait pas plus pour que Marine Caron (SE) et Laurent Bonnaterre (Horizons), deux élus d’opposition, se saisissent de l’affaire et envoient un courrier au cabinet de la Métropole. « Il semblerait que ce rapport ait été volontairement allégé de questions auxquelles ont répondu les habitants sondés », accusent-ils à l’intérieur
« Nous apprenons que le document a été caviardé. Aussi, dans la mesure où cette enquête a été commandée et payée par la Métropole de Rouen, et donc au nom de tous ses habitants, nous souhaiterions avoir accès à l’entièreté de l’enquête », lancent les deux élus.
Une seconde version publiée un mois plus tard…
Pour la Métropole, il n’y a même pas de sujet. Et même, surprise, le sondage publié en septembre va être republié ce mardi 24 octobre 2023, mais en version « complète ». Et d’après eux, c’est bien ainsi que leur communication devait s’articuler. En tout cas, d’après la Métropole, il ne faut pas voir dans cette publication une réaction au courrier de l’opposition ou aux demandes de la presse.
Dans cette nouvelle version du baromètre, les données absentes de la première version sont bien présentes. « On a mis du temps, car il y avait de nombreux éléments à traiter« , assure-t-on du côté de la Métropole. Des éléments qui « n’avaient pas de rapport avec la première version ». Aucun rapport entre la renommée de la Métropole (visible dans la première version) et la renommée de son président (invisible dans la première version) ?
Dans cette nouvelle version, la vision des habitants de la Métropole de Rouen envers le président est tout simplement extraordinaire.
66% des sondés se déclarent satisfaits de son action. Le Président est qualifié notamment de travailleur (80%), compétent (74%), ayant un projet pour son territoire (73%), défendant les intérêts de l’intercommunalité (72%), bon gestionnaire (69%) et tenant ses engagements (64%). Mais ce n'est pas tout : il est également "à l'écoute", "présent sur le terrain" ou "proche des préoccupations des gens" selon une majorité de sondés. Et pour presque trois habitants de la métropole sur quatre, Nicolas Mayer-Rossignol est "honnête", "dynamique", "moderne", "sympathique"... À se demander pourquoi la Métropole a attendu presque deux mois pour dévoiler ces données.
Pour les plus curieux et pour tous les détails de l’enquête, le PDF est à retrouver ci-dessous. En attendant une troisième version ?
Afficher ou télécharger le fichier.
A Granville, les habitants choisissent de replanter le cours Jonville au coeur du centre-ville...
80ème anniversaire du Débarquement du 6 juin 1944 en Normandie: le département de la Manche va accueillir des cérémonies importantes faute d'accueillir la grande cérémonie internationale qui aura lieu sur la plage d'Omaha Beach...
Chaque jour, on en sait toujours un peu plus sur les préparatifs du 80e anniversaire du Débarquement de Normandie. Alors que la cérémonie internationale aura lieu le jeudi 6 juin 2024 à Omaha Beach dans le Calvados, plus exactement à Saint-Laurent-sur-Mer, des "cérémonies d'ampleur" seront aussi organisées dans la Manche, en présence également d'Emmanuel Macron, président de la République, et d'autres personnalités.
Rendez-vous les 5 et 7 juin 2024 dans la Manche
Selon Jean Morin, le président du Département de la Manche, Emmanuel Macron est notamment attendu le mercredi 5 juin au Haras national de Saint-Lô, capitale des ruines, pour une cérémonie en hommage aux victimes civiles. Le lendemain donc, il assistera à la cérémonie internationale dans le Calvados. Puis, vendredi 7 juin, le chef de l'Etat a prévu de revenir dans la Manche à l'occasion d'une cérémonie à proximité de la Cité de la Mer à Cherbourg.
Benoît Arrivé, maire de Cherbourg-en-Cotentin, a réagi lundi 23 octobre à la nouvelle : "La cérémonie reste à construire mais elle sera la reconnaissance du rôle historique de notre port." Ce lieu a été un point stratégique pour les alliés lors de la Libération. En effet, il a accueilli les navires accompagnés de soldats et de matériel arrivant directement des Etats-Unis.
Commentaire de Florestan:
Le maire de Cherbourg ne sait peut-être pas que le 27 juin 1944 date de la libération de Cherbourg et de son arsenal c'est aussi la mise en échec définitive du projet de mise sous tutelle administrative et financière des territoires français libérés par le service des affaires civiles de l'armée américaine, grâce à l'action des résistants normands du comité départemental de libération du Calvados et de la Manche de la France Libre et combattante du Général de Gaulle.
Brexit or not Brexit! Les mêmes causes produisent les mêmes effets...
De gros navires britanniques, qui n'ont pas les mêmes règles de pêche, ont été observés au large de la Normandie à l'ouverture de la saison de la coquille Saint-Jacques.
Le député Sébastien Jumel a envoyé un courrier à Hervé Berville, secrétaire d’État auprès de la Première ministre, chargé de la Mer, le 18 octobre 2023. Basé à Dieppe (Seine-Maritime), l’élu note qu’au « lendemain de l’ouverture de la pêche à la coquille Saint-Jacques (NDLR : dans la nuit du 1er au 2 octobre 2023) dans la bande des 12-20 milles en continuité de la baie de Seine, la présence en nombre de coquillards britanniques sur la zone pose de nouveau la question de la protection de notre pêche artisanale ».
Une concurrence déloyale
Mais ceux-ci ne sont pas soumis aux mêmes règles de pêche que les Français. Ils prélèvent donc bien plus de ressource que les navires normands et des Hauts-de-France. « Ces derniers jours, une trentaine de coquillards anglais et irlandais ont été observés dans ce secteur, indique-t-il. Il s’agit pour beaucoup de navires industriels de plus de 30 mètres qui travaillent H 24. Si des dates d’ouverture ont été imposées à nos voisins, force est de constater qu’en l’état, les Britanniques n’appliquent pas nos normes limitatives déterminantes en ce qui concerne la taille des anneaux, le nombre de dragues et les fermetures le week-end ».
« Un dumping environnemental »
Le député Sébastien Jumel parle même de « dumping environnemental » vis-à-vis « des pratiques responsables de nos professionnels qui restent à quai pour la gestion de la ressource quand les Britanniques sont en mer sans contrainte, fragilisent le milieu et mettent à mal les efforts ».
Il le sent, « le mécontentement est grandissant ».
Un nouvelle guerre de la coquille ?
Le député de la 6e circonscription de Seine-Maritime craint une nouvelle « guerre de la coquille », comme en 2018, faute de règles communes. « Il faut éviter le risque d’une nouvelle confrontation sur l’eau », lance Sébastien Jumel.
Il demande donc le soutien de l’État pour protéger la pêche artisanale. Tout comme les deux présidents des comités régionaux de pêche, Dimitri Rogoff pour la Normandie et Olivier Leprêtre pour les Hauts-de-France.
/image%2F0405592%2F20240411%2Fob_8b62cf_capture.PNG)
/image%2F0405592%2F20240408%2Fob_5641df_74f063088a06648f063088a064cf06v-960x64.jpg)
/image%2F0405592%2F20240406%2Fob_126688_434757952-2514656778705202-60581937870.jpg)
/image%2F0405592%2F20240402%2Fob_cee47b_salle-des-ruines-fumantes-c-cites-imme.png)