Au début du XXe siècle on chantait un hymne normand sur l'air du God save the king...

6 avril 2024

Billet de Florestan:

Voici une curiosité historique dénichée par "Nun Pyids" nos amis de la langue normande sur la Toile...

Il s'agit d'un extrait d'un article d'un journal danois daté de 1902 au sujet d'un hymne normand créé et chanté par les fondateurs du Souvenir Normand lors du couronnement d'Édouard VII, roi d'Angleterre et duc de Normandie.

Citation:

The King's Melodi, og som åpnes med Normannernes hærskrift Diex aïe (Gud Hjælpe). Sangen konkluderer med, at :

Fils du sang généreux

des Vikings glorieux,

donnons la Paix à tous pays,

Normands Unis !

"Lat os, de forenede Normanner, ætlinger av de gamle vikinger, gi fred til alle lande", en sang som foreningens præsident og vicepræsident har sunget for Dronning Alexandra på Buckingham Palace.

Ce chant est une parodie sur l'air du "God Save the King" et il s'ouvre sur le cri de guerre des chevaliers normands: " Diex Aïe! " qui signifie "Dieu aide!"

L'hymne se termine ainsi :

Fils du sang généreux

des Vikings glorieux,

donnons la Paix à tous pays,

Normands Unis !

"Nous, Normands unis, descendants des anciens vikings, allons donner à paix à tous pays", un chant que le président et le vice-président de l'association du Souvenir Normand ont chanté pour la reine Alexandra de Danemark à Buckingham Palace.

Et si l'on a pu se permettre cette belle licence poétique de chanter un hymne normand sur l'air d'un "Dieu sauve le roi" en anglais c'est que nous le devons à Guillaume 1er Roi d'Angleterre ou Guillaume II duc de Normandie dont on s'apprête ces temps-ci à reconstruire à l'identique "la MORA" le bateau amiral qui le porta de Normandie en Angleterre l'an 1066.

La coque de cette belle réplique réalisée dans toutes les règles de l'art d'autrefois, c'est-à-dire sans jamais avoir recours à la scie avec taillage du bois à la hache dans le sens des fibres naturelles, devrait être mise à l'eau à Honfleur en l'an 2027, année du Millénaire de la naissance de Celui que l'on nomme désormais le Conquérant...