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Sire de Sei, la Normandie en toute liberté!
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30 juillet 2023

Trafic maritime d'Haropa Port : l'optimisme est de rigueur, avant la confrontation à la réalité...

     Par un communiqué de presse publié hier, les "autorités" portuaires d'Haropa Port nous informent de l'évolution du trafic au cours du premier semestre 2023. En voici la transposition :

Trafics HAROPA PORT premier semestre 2023

Haropa Port – Le Havre, Rouen, Paris – Communiqué de presse publié le 27 juillet 2023

https://www.haropaport.com/sites/default/files/media/files/Bilan_semestriel_des_trafics.pdf

La reprise s’amorce, portée par une campagne céréalière de référence

Dans un contexte de baisse générale du trafic de conteneurs maritimes, impacté par le mouvement social national lié à la réforme des retraites, la reprise du trafic pour HAROPA PORT se dessine progressivement, accompagnée par une bonne campagne céréalière (*) avec 8,5 Mt de céréales exportées en 2022-2023 et un trafic passager en croissance. La part de marché de HAROPA PORT se maintient sur le premier trimestre dans un contexte baissier de plus de 12% en Europe sur les premiers mois sur le trafic conteneur.

Le trafic maritime atteint 38,59 Mt de marchandises à fin juin 2023 soit -8,3% par rapport à 2022. La baisse des trafic des vracs liquides (-4,6 %) s’est accompagné d’une hausse conséquente du trafic des produits raffinés de +5,5%.

Le trafic de vracs solides affiche une hausse de 0,3% marqué par une dynamique positive sur le segment des céréales avec une campagne 2022-2023 à 8,27 Mt (+12,9%) et le trafic d’agrégats à destination du marché de la construction qui est en forte progression à près de 11,5% soit +104 kt à fin juin 2023.

Le trafic de conteneurs maritimes représente 1,25 MEVP soit 11,77 Mt. Il accuse une baisse de 16,7% en tonnage. Le trafic inland de pleins est à -8,6% au global ; -6,8% à l’import et -12,4% à l’export. A noter une bonne performance des trafics fluviaux de conteneurs de 12 834 EVP réalisés, avec une augmentation de 19 % du trafic manutentionné par Paris Terminal SA à Gennevilliers à juin 2023 par rapport à 2022.

Le trafic du ferry reste en négatif à fin juin 2023 avec un trafic sur les véhicules de fret à -45%, mais positif sur les passagers à +125%. Le trafic maritime des véhicules du terminal roulier est discontinu avec des mois de pics d’activités et des mois en baisse. Il est globalement stable par rapport à 2022 avec 130 0000 véhicules mentionnés.

La croisière poursuit son rebond après les années de crise sanitaire. A fin juin 2023, 79 escales sont enregistrées, soit +3,9% par rapport à l'année dernière avec une progression plus marquée sur le nombre de passagers (182 955), soit +87%.

Un démarrage de campagne céréalière très dynamique

Il s’agit de la 3è meilleure campagne d’exportation maritime réalisée par le port de Rouen depuis le début des années 1990. Le chiffre final des exportations est en hausse de + 10,4% par rapport à la précédente campagne. Avec 8,5 Mt, HAROPA PORT totalise 52% des exportations maritimes de céréales françaises sur la campagne 2022-2023. A noter qu’avec 3,5 Mt, le Maghreb demeure la première zone d’exportation des céréales françaises depuis Rouen. Le Maroc totalise 1,9 Mt et l’Algérie 1,4 Mt.

Les pays d’Afrique de l’Ouest font un retour remarquable avec 0,98 Mt soit plus du double de la précédente campagne qui avait été pénalisée par une qualité moindre du blé français.

Dans ce contexte difficile, HAROPA PORT maintient sa position de hub logistique et industriel et renforce son attractivité avec la poursuite d’investissements majeurs sur l’axe Seine à l’instar de celui de MSC-TiL dont le montant est passé de 700 millions d’euros à 900 millions d’euros. En 2023, HAROPA PORT a terminé ses travaux et livré les 700 mètres de quai supplémentaires sur les postes 11 et 12 de Port 2000 pour un montant d’investissement de 152 millions d’euros.

Par ailleurs, à travers la conclusion de titres domaniaux, HAROPA PORT attribue à ENGIE, 24 hectares de terrain pour le développement d’une plateforme de référence des nouvelles filières industrielles de carburants alternatifs. Les projets combinés SALAMANDRE et France KerEAUzen produiront d’une part du méthane de synthèse à destination du transport maritime en substitution de carburant fossile à partir de biomasse et de déchets locaux non recyclables et d’autre part de l’e-kérosène comme carburant de synthèse pour l’aviation à partir de la combinaison d’hydrogène renouvelable et de CO₂. L’investissement projeté de plus d’un milliard d’euros permettra la création de plusieurs centaines d’emplois directs et indirects.

(*) Les campagnes céréalières se déroulent du 1er juillet d’une année au 30 juin de l’année suivante.

A propos de HAROPA PORT

Les ports du Havre, Rouen et Paris constituent le « Grand port fluvio-maritime de l’axe Seine ». Quatrième port nord-européen, HAROPA PORT est connecté à tous les continents grâce à une offre maritime internationale de premier plan (près de 600 ports touchés). Il dessert un vaste hinterland dont le cœur se situe sur la vallée de la Seine et la région parisienne qui forment le plus grand bassin de consommation français. Du Havre jusqu’à Paris, l’ensemble portuaire affiche 2,5 millions de m² d’entrepôts logistiques en service. HAROPA PORT constitue aujourd’hui en France un système de transport et de logistique en mesure de proposer une offre de service globale et décarbonée de bout en bout. Il génère une activité maritime et fluviale annuelle de plus de 110 millions de tonnes qui représente environ 160 000 emplois.

Contact presse :

Cécile Denis - 06 07 29 73 68 - cecile.denis@haropaport.com

Soleil Levant L'océan Pacifique | Photo Gratuite

     Comme d'habitude, appliquant la formule "il faut savoir positiver", les "autorités" portuaires tentent de donner une bonne impression. Evoquant une prétendue reprise qui s'annonce et attribuant à nouveau la baisse du trafic de conteneurs maritimes constatée au cours du premier semestre à un mouvement social national, lié cette fois-ci à la réforme des retraites, ces "autorités" portuaires nous font part, notamment, des chiffres suivants :

"Le trafic maritime atteint 38,59 Mt de marchandises à fin juin 2023 soit -8,3% par rapport à 2022."

     Il est vrai que pour qu'une reprise s'amorce, c'est plus facile quand il vient d'y avoir une baisse...

     A propos de la campagne céréalière courant du 1er juillet 2022 au 30 juin 2023, on n'est pas sûr de l'information suivante : " ... une bonne campagne céréalière avec 8,5 Mt de céréales exportées en 2022-2023 ... " puisque, quelques lignes plus loin, on peut lire : " ... une dynamique positive sur le segment des céréales avec une campagne 2022-2023 à 8,27 Mt (+12,9%) ... "

     A propos du trafic maritime de conteneurs, qui " représente 1,25 MEVP soit 11,77 Mt. Il accuse une baisse de 16,7% en tonnage. " Dans ce domaine, il faut espérer que la reprise qui s'annonce ne sera pas prétendue...

     Mais, bonne nouvelle, " La croisière poursuit son rebond après les années de crise sanitaire. A fin juin 2023, 79 escales sont enregistrées, soit +3,9% par rapport à l'année dernière avec une progression plus marquée sur le nombre de passagers (182 955), soit +87%. " C'est en phase avec l'économie de services supposée pallier au déclin de l'économie industrielle, ou s'y substituer...

     Mais explorons ensemble une autre présentation des chiffres :

. Sur le trafic maritime global : avec 38,59 MT constatées au cours du premier semestre 2023, ça nous donne en glissement annuel env. 81,6 MT soit une baisse de -4,8%...

. sur le trafic maritime de conteneurs : avec 1,25 Millions d'EVP manutentionnés au cours du premier semestre 2023, ça nous donne en glissement annuel env. 2,87 millions d'EVP soit une baisse de -6,2% ; au passage, l'objectif annuel revu à la baisse - 3 millions d'EVP - par rapport à d'anciennes prévisions est, encore, compromis...

. Sur le trafic de céréales réalisé par le Grand Port fluvio Maritime de Rouen : un graphique suffira pour pondérer les déclarations triomphalistes...

     Nous reviendrons dans un prochain billet sur les performances portuaires des principaux ports de la Rangée nord de l'Europe comparées à celles d'un pays subissant des sanctions impitoyables...

Sapeur de fond s/c Sire de Sei

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L
En lien avec le trafic phare du port de Rouen :<br /> <br /> <br /> <br /> Blé : quand l’Afrique deviendra auto-suffisante<br /> <br /> Ports et corridors - Hervé Deiss - 6 décembre 2023<br /> <br /> https://portsetcorridors.com/2023/ble-quand-lafrique-deviendra-auto-suffisante/<br /> <br /> <br /> <br /> Un rapport publié en novembre par l’agence de presse Ecofin met en lumière l’importance des importations de blé sur le continent africain. Cette dépendance au blé interroge en raison des perturbations du marché international liées au conflit entre la Russie et l’Ukraine.<br /> <br /> <br /> <br /> Les importations de blé dans les différents pays africains n’ont eu de cesse de croître au cours des dernières années. Ainsi, un rapport établi par Ecofin Pro rappelle que le blé est devenu la deuxième céréale la plus consommée sur le continent après le maïs. En effet, la progression annuelle de la consommation de blé progresse de 2% entre 2013 et 202?, souligne le rapport d’Ecofin. Or, la consommation mondiale de blé progresse pour sa part de 1,6% en moyenne sur la même période.<br /> <br /> L’Afrique importe 80 Mt de blé<br /> <br /> Dans ces conditions, l’Afrique importe de plus en plus de blé. Des 69 Mt acheminées en 2013 vers le continent, ce sont aujourd’hui 80 Mt de blé qui sont transportées. Et le rapport d’Ecofin indique que l’Afrique englobe 10% de la consommation mondiale de blé. Cette consommation grandissante n’est pas identique dans les 54 pays qui composent le continent. Ceux d’Afrique du Nord tirent les importations de blé. Et parmi ces pays l’Égypte, le Maroc et l’Algérie absorbent 47% des besoins de blé du continent.<br /> <br /> Une facture de 11,6 Md$ par an<br /> <br /> Cependant, si l’Afrique du Nord emporte une grande partie des besoins de blé du continent, d’autres, à l’image du Kenya, de l’Éthiopie et de l’Afrique du Sud enregistrent une croissance de leurs besoins. Le blé talonne aujourd’hui le maïs, première céréale consommée dans ces pays. En Afrique de l’Ouest, le blé entre aussi parmi les premières céréales consommées. Finalement, l’Afrique s’impose comme le premier importateur mondial de blé. Selon le rapport d’Ecofin, chaque année, le continent débourse 11,6 Md$ pour l’achat de blé. Et ses terrains de prédilection pour l’achat des céréales se retrouvent parmi les principaux producteurs mondiaux : l’Europe, les pays de mer Noire, les États-Unis et le Canada.<br /> <br /> La fin des corridors humanitaires en mer Noire<br /> <br /> Or, avec le conflit entre l’Ukraine et la Russie, les pays africains ont craint pour leur approvisionnement. Pour mémoire, en 2021, le Ghana et le Bénin s’approvisionnent à 100% sur les marchés de mer Noire. Le déclenchement du conflit a été une source d’attention pour ces deux pays. De plus, lors de la mise en place des corridors humanitaires pour exporter les céréales ukrainiennes, la Russie a accepté l’accord, à condition que les céréales partent vers les pays les plus défavorisés. Face aux chiffres des exportations ukrainiennes, la Russie a refusé, en juillet, de signer cet accord. Son argument tient principalement à l’absence de pays africains dans le haut de la liste de ces expéditions.<br /> <br /> Une option pour augmenter la production locale<br /> <br /> La géopolitique du blé est devenue un élément essentiel à prendre en considération. Alors, pour réduire la dépendance africaine au blé des pays du nord, Ecofin propose deux options. La première vise à augmenter la production locale de blé. Une idée qui peut paraître naturelle mais que la géographie contrecarre. En effet, si en Afrique du Nord, la production de blé demeure, « peu de pays situés au sud du Sahara disposent des attributs biophysiques (climat et sol) nécessaires pour produire du blé à un prix compétitif », indique le rapport de Ecofin.<br /> <br /> Les contraintes naturelles<br /> <br /> Alors, pour parvenir à devenir producteur de blé, les pays doivent s’engager dans des investissements massifs pour augmenter les terres arables et disposer d’une productivité attractive. « Ce scénario reste cependant très optimiste, en raison du faible potentiel d’augmentation de la production en Afrique subsaharienne découlant de contraintes naturelles et de facteurs structurels, comme les investissements publics limités dans la filière », note Ecofin.<br /> <br /> Remplacer le blé par des productions locales<br /> <br /> La seconde option vise à utiliser des céréales et légumineuses produites localement pour réaliser des farines. Ecofin propose de remplacer la production de farine par des « denrées locales comme les tubercules (manioc), les céréales dites indigènes (sorgho, mil, fonio etc.), les légumineuses (niébé) ou encore des fruits tels que la banane plantain. » Une solution qui prévoit malgré tout d’intégrer partiellement du blé. Si cette alternative semble intéressante en théorie, elle nécessite aussi l’importation ou la production locale de blé pour composer les farines.<br /> <br /> Produire suffisamment de céréales de bonne qualité<br /> <br /> Ces solutions sont confrontées à des défis importants à relever. En premier lieu, cette option doit s’accompagner d’une volonté politique. D’une part, les faibles taxes sur les importations ne plaident pas en faveur de cette alternative. D’autre part, les meuniers et les consommateurs locaux doivent accepter la modification de la production et des habitudes de consommation. De plus, pour que la seconde option soit viable sur le long terme, cela signifie que la production continentale des céréales soit suffisante. Et Ecofin de rappeler qu’en 1979, lorsque le gouvernement sénégalais a imposé d’intégrer du mil dans la fabrication du pain, le pays a rapidement été en pénurie.<br /> <br /> Des changements sur les flux<br /> <br /> Il ressort donc de cette étude que le remplacement du blé en Afrique ne sera pas chose facile. D’autant plus que les ports africains créent des terminaux spécialisés pour la réception de ces trafics, à l’image du Port autonome d’Abidjan. Qu’adviendra-t-il de cet outil ? Par ailleurs, la réduction d’achats de blé par l’Afrique sur les marchés internationaux aura une conséquence directe de réduction des prix du blé. Il sera alors plus rentable pour les pays d’importer une céréale moins chère que d’utiliser des produits locaux qui ne satisfont pas toujours aux qualités. Et enfin, que dire des lobbys céréaliers européens, américains et russes face à ces changements?
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L
Céréales : les exportations françaises estimées à 16,9 Mt pour la campagne <br /> <br /> Hervé Deiss 21 novembre 2023<br /> <br /> https://portsetcorridors.com/2023/cereales-les-exportations-francaises-estimees-a-169-mt-pour-la-campagne/<br /> <br /> <br /> <br /> Le 15 novembre, le conseil spécialisé Grandes cultures de FranceAgriMer a publié les prévisions pour la campagne actuelle. Les exportations de blé tendre français sont revus légèrement à la baisse par rapport au mois d’octobre. Elles s’établissent à 16,9 Mt. Un chiffre qui reste encore supérieur aux exportations réalisées au cours de la précédente campagne.<br /> <br /> .../...<br /> <br /> La concurrence avec l’Ukraine<br /> <br /> De leur côté, les exportations destinées aux pays de l’Union européenne sont revues à la baisse à 6,7 Mt. Elles perdent 535 000 t par rapport aux prévisions d’octobre. Cette diminution de trafic est liée à la concurrence avec l’Ukraine. En effet, l’Italie et l’Espagne s’approvisionnent traditionnellement sur le marché français en blé tendre. L’offre ukrainienne meilleure marché amènent les deux pays à se tourner vers cette origine.<br /> <br /> .../...<br /> <br /> Une baisse des exportations ukrainiennes<br /> <br /> Le bilan mensuel sur la campagne céréalière ne peut se faire sans analyser la situation en Ukraine. Après 20 mois de conflit, l’Ukraine maintient ses exportations de produits céréaliers. Au cours de la campagne actuelle, elle a expédié 15 Mt de produits, indique le ministère. Un chiffre en baisse de 28,5% par rapport à la même période en 2022. Il faut garder en mémoire qu’en 2022, les corridors humanitaires ont fonctionné à plein sur la période. Actuellement, l’Ukraine parvient à exporter une partie de ses marchandises par voie maritime par des routes maritimes plus ou moins sûres.<br /> <br /> La Russie dispose d’un potentiel exportable de 50 Mt<br /> <br /> <br /> <br /> Pour rester en mer Noire, la Russie connaît sur ce début de campagne une production en léger retrait par rapport au record de 2022. Néanmoins, avec des stocks importants, elle prévoit d’exporter 50 Mt au cours de cette campagne, soit 6,8% de plus que l’année passée. Quant au maïs, tant l’Ukraine que la Russie prévoient des baisses des exportations pour cette campagne. En Ukraine, la production de maïs a été meilleure mais les exportations se réduisent de 26% à 21 Mt. En Russie, les sorties de maïs sont en baisse de 21,3% à 4,8 Mt sur la campagne.
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L
Moscou : Des céréales russes pour certains pays africains <br /> <br /> Sahel Intelligence 17 novembre 2023Samuel Benshimon <br /> <br /> https://sahel-intelligence.com/32560-moscou-des-cereales-russes-pour-certains-pays-africains.html<br /> <br /> La Russie a entamé l’envoi de céréales gratuites promises par Vladimir Poutine à plusieurs pays africains, en commençant par la Somalie et le Burkina Faso, a indiqué vendredi le ministre russe de l’Agriculture.<br /> <br /> « Les deux premiers navires, 25 000 tonnes chacun, à destination de la Somalie et du Burkina Faso, sont déjà partis de ports russes, nous attendons leur arrivée fin novembre, début décembre », a déclaré Dmitri Patrouchev.<br /> <br /> « Des navires pour la Centrafrique, le Zimbabwe, le Mali et l’Érythrée chargés de blé seront envoyés vers ces pays prochainement, avant la fin de l’année », selon la même source.<br /> <br /> En tout, il a promis que Moscou enverrait gratuitement « jusqu’à 200 000 tonnes de blé russe » à des pays africains d’ici le Nouvel an.<br /> <br /> Le président russe Vladimir Poutine avait assuré que la Russie conservait un « potentiel très élevé » d’exportations de céréales malgré les sanctions occidentales prises pour punir l’attaque contre l’Ukraine de février 2022.<br /> <br /> (Telegram)
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L
Une rétrospective sur le trafic de la reine des céréales :<br /> <br /> Pays exportateurs de blé, farine de blé et de produits de blé dans le Monde 2014-2023 <br /> <br /> Publié par Statista Research Department, 12 avr. 2023 <br /> <br /> https://fr.statista.com/statistiques/550220/pays-exportateurs-de-ble-farine-de-ble-et-de-produits-de-ble-monde/<br /> <br /> .../...<br /> <br /> <br /> <br /> Commentaire :<br /> <br /> Dans le classement des principaux exportateurs de blé, farine de blé et produits de blé, la Russie et l'UE se disputent la première place...
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L
Une partie des céréales exportées par le port de Rouen ne proviendraient-elles pas d'Ukraine par voie terrestre ?<br /> <br /> <br /> <br /> Lire :<br /> <br /> Le monde n’est pas confronté à une crise du blé après la fin de l’accord avec l’Ukraine<br /> <br /> Réseau international par F. William Engdahl. 3 août 2023<br /> <br /> https://reseauinternational.net/le-monde-nest-pas-confronte-a-une-crise-du-ble-apres-la-fin-de-laccord-avec-lukraine/<br /> <br /> .../...<br /> <br /> Quelques faits concrets de l’USDA<br /> <br /> Alors que la plupart des statistiques du gouvernement américain ne valent plus grand-chose aujourd’hui, en raison de décennies de manipulations politiques, celles du département américain de l’Agriculture concernant la production mondiale de blé sont généralement considérées comme assez précises, car les cartels céréaliers mondiaux dépendent de ces données pour fixer le prix des céréales. Dans son rapport du 12 juillet, juste avant la fin du renouvellement russe de la mer Noire, le rapport de l’USDA, intitulé « Grain : Marchés et échanges mondiaux », note ce qui suit : « Alors que l’année commerciale 2022/23 touche à sa fin, la Russie a consolidé sa position de premier exportateur mondial de blé. » Le rapport indique que « la Russie devrait exporter 45,5 millions de tonnes en 2022/23. Ses principales destinations sont le Moyen-Orient, l’Afrique du Nord et l’Asie centrale… Les exportations de blé de la Russie devraient atteindre un nouveau record de 47,5 millions de tonnes en 2023/24 ».<br /> <br /> Le rapport de l’USDA poursuit, en ce qui concerne l’Ukraine, où les combats ont eu un impact sur les meilleures régions productrices de céréales : « La superficie plantée en Ukraine a diminué de manière significative en raison de la guerre avec la Russie. La production prévue pour 2023/24 est de 17,5 millions de tonnes, soit la plus petite récolte depuis plus d’une décennie. Avec des approvisionnements fortement réduits et l’incertitude entourant l’avenir de l’Initiative des céréales de la mer Noire, les exportations de blé de l’Ukraine en 2023/24 devraient être inférieures à 10,5 millions de tonnes, soit une baisse de plus de 40% par rapport à la moyenne d’avant la guerre. Bien que l’Initiative ait aidé l’Ukraine à exporter 16,8 millions de tonnes de blé en 2022/23, 39% du blé a été transporté en dehors du corridor céréalier (principalement par voie terrestre vers l’Europe de l’Est). »<br /> <br /> Si l’on soustrait les 6,6 millions de tonnes de blé qui ont été acheminées vers l’UE par voie terrestre, quelque 10,2 millions de tonnes de céréales ukrainiennes ne sont plus disponibles sur les marchés mondiaux via la mer Noire. Toutefois, ce chiffre correspond presque exactement au volume de blé ukrainien qui a inondé les marchés locaux de l’UE au cours de l’année écoulée.<br /> <br /> .../...
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