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Sire de Sei, la Normandie en toute liberté!
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9 janvier 2023

LNPN: Nicolas Mayer-Rossignol se plaint de la présence d'un "serpent de mer" sur la rive droite de la Seine à Rouen...

Mais quel saint thaumaturge invoquer pour chasser la bête féroce?

Saint Sever? Saint Ouen ou Saint Romain?

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Décrivons-là en effet: un tunnel de base plutôt profond serait à creuser sur 7km de longueur au minimum pour faire passer la future ligne de chemin de fer de la LNPN de la rive gauche à la rive droite de la Seine à la hauteur de Rouen. Le coût? Au moins un milliard d'euros... 

On sait qu'une autre solution existe et on en a déjà ici parlé...

LNPN et nouvelle gare à Rouen : Nicolas Mayer-Rossignol n'est « pas optimiste » mais... | 76actu

LNPN et nouvelle gare à Rouen : Nicolas Mayer-Rossignol n'est « pas optimiste » mais...

Véritables serpents de mer parmi les grands projets rouennais, la Ligne nouvelle Paris-Normandie et la nouvelle gare Saint-Sever se font attendre, au grand dam du maire de Rouen.

« La nouvelle gare, si elle se fait un jour… » La petite phrase, lâchée par Nicolas Mayer-Rossignol au détour de sa conférence de presse de début d’année 2023 n’exprime pas un profond optimisme quant au projet de gare dans le quartier Saint-Sever, à Rouen (Seine-Maritime).

À lire aussi

« On ne peut pas être optimiste sur la LNPN »

Et pour cause, la nouvelle gare, corollaire de la Ligne nouvelle Paris-Normandie (LNPN) se font désespérément attendre. 2030, 2035… Les délais s’allongent et les concrétisations semblent lointaines.

Au point que pour le maire et président de la métropole de Rouen, « on ne peut pas être optimiste sur la LNPN, mais on peut être entêté et obstiné ».

Nicolas Mayer-Rossignol l’assure, il fait tout « pour remettre le dossier en haut de la pile » du gouvernement. Et il dit pouvoir compter sur le soutien de ses homologues du Havre et de ParisÉdouard Philippe et Anne Hidalgo. « Il faut travailler ensemble pour que la LNPN redevienne une priorité. Mais il faut aussi qu’on arrive à travailler avec Valérie Pécresse [présidente de la Région Île-de-France, ndlr]. »

Et le RER métropolitain ?

Pour Nicolas Mayer-Rossignol, la métropole rouennaise est « tout à fait éligible » à accueillir un RER métropolitain selon les critères vaguement dessinés par Emmanuel Macron fin novembre 2022.

Mais le président de la Métropole tempère les ardeurs des défenseurs du Service express métropolitain. « On n'en est pas là et il faut avoir en tête que, même si on a les infrastructures, pour un RER, il faut compter 10 ans minimum. »

Mais le maire rouennais affiche quand même une lueur d’espoir. Selon lui, le ministre des Transports Christophe Béchu se montre « très à l’écoute » sur le dossier. Fin décembre, le ministre avait dit être « à quelques semaines de pouvoir présenter ce que seront nos ambitions ferroviaires. Il va de soi que la LNPN doit en faire partie et qu’elle doit être en haute pile. Il faut qu’en 2023, on accélère de manière décisive sur ces tracés ».

S’agissant de la LNPN, l’heure est pour le moment (encore) à la concertationavec une nouvelle phase qui s’est ouverte en décembre dernier. 

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Rouen Saint-Sever : 14 voies sinon rien ?<br /> <br /> Transportrail 20 février 2023 à 09:38 Redaction TRUP<br /> <br /> http://transportrail.canalblog.com/archives/2023/02/20/39820267.html<br /> <br /> <br /> <br /> La moitié de la gare Saint-Lazare, rien que ça ! Le comité de pilotage réunissant tous les acteurs institutionnels du projet LNPN a donc acté le 8 février dernier les grands principes de la future gare de Rouen Saint-Sever, confirmant qu'elle sera bien traversante (mais il y a toujours débat sur le débouché à l'ouest de Rouen) et dans sa configuration maximale à 14 voies à quai.<br /> <br /> Il y a quand même de quoi être perplexe, car même si la nouvelle gare sera établie à l'air libre, le coût d'un tel projet s'annonce tout de même particulièrement élevé et semble quelque peu démesuré par rapport à la réalité des trafics qu'on peut escompter : avec un nombre de trains sans commune mesure, la future gare centrale souterraine de Stuttgart ne comprend après tout que 6 voies à quai.<br /> <br /> Le scénario retenu mise donc sur le report d'un maximum de circulations desservant actuellement la gare Rive Droite, qui ne serait plus utilisée que par des dessertes locales (un éventuel RER rouennais) et vraisemblablement uniquement des missions traversantes (pas de terminus).<br /> <br /> Cependant, la configuration du projet implique toujours la création d'une ligne nouvelle entre Saint-Sever et l'axe Paris - Le Havre, en tunnel, passant notamment sous la Seine, pour un nombre de trains très limité (2 à 3 par heure).<br /> <br /> A ce stade, il n'a pas été envisagé une seconde émergence à l'ouest : l'une assurément entre le tunnel de Pissy-Pôville et le viaduc de Barentin, en direction du Havre, et l'autre sur la ligne de Dieppe, toujours en aval de la bifurcation de Malaunay, ce qui doublerait le nombre de circulations sur cette nouvelle section. Ceci constituerait le scénario E pouvant compléter notre chapitre du dossier LNPN consacré à la répartition des trafics entre les gares actuelle et future de Rouen.<br /> <br /> Reste que le report en rive gauche de la majorité des dessertes supposera un renforcement significatif des transports en commun rouennais. Enfin, on restera toujours prudent sur les modalités de report vers la nouvelle gare des trains venant de l'axe Amiens - Rouen, compte tenu des caractéristiques très sévères du triangle de Darnétal.<br /> <br /> <br /> <br /> Faut-il un commentaire supplémentaire ?
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