REVUE DE PRESSE NORMANDE au 16 avril 2024: Grâce soit rendue au Sénégal de sauver la bibliothèque de notre plus grand poète NORMAND !

REVUE DE PRESSE NORMANDE au 16 avril 2024:

Logistique: "c'est loin la Normandie! "Dixit un armateur breton...

La remorque sera-t-elle le conteneur de l’intra-européen ?

Le Journal de la Marine Marchande Publié le : 15.04.2024 Dernière Mise à jour : 12.04.2024 Par : Adeline Descamps

https://www.actu-transport-logistique.fr/journal-de-la-marine-marchande/logistique/la-remorque-sera-t-elle-le-conteneur-de-lintra-europeen-900554.php

La France n'est pas un grand pays d'intermodalité, a-t-on pu entendre dans le cadre de l'Espace Encan à la Rochelle où s'est tenue la deuxième édition du Shipping Day, un nouveau rendez-vous professionnel dédié au transport maritime et au breakbulk. L'autoroute ferroviaire, cette version rail du ferry, a-t-elle un avenir ? Certains y croient. Les ports de Sète, Calais et Cherbourg ont investi ce « business ». DFDS et Brittany Ferries ont bien saisi les enjeux.
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Brittany Ferries : extension ferroviaire de ses ferries

Et relier l’Espagne à l’Irlande via Cherbourg en mer-rail, avec un transit time compétitif, relève du pari à haut risque pour un transporteur maritime s’aventurant dans le métier d’opérateur ferroviaire ?

Comme pour le Sète-Calais, le Cherbourg-Bayonne/Mouguerre de Brittany Ferries fait partie des trois premières autoroutes ferroviaires ayant bénéficié du plan de relance français (la dernière étant Rungis–Perpignan).

« Pour faire du non-accompagné, il faut des lignes directes, un trafic régulier, une flotte conséquente de remorques et des conducteurs de chaque côté, un marché pour de gros opérateurs », explique David Mercier, directeur des ventes Fret France et Benelux pour Brittany Ferries.

« En Europe du Nord, il y a des fonds de cales apportés par les industriels automobiles, les papetiers, les sidérurgistes, qui permettent d’avoir des trafics à forte densité, laissant les marchés méditerranéens ou atlantiques au routier ». La question de fond de cale est capitale, à fortiori pour le roulier, dont l’équilibre économique repose des taux de remplissage denses et dans les deux sens.

Pour autant, Brittany Ferries semble croire à l’extension ferroviaire via le réseau ferroviaire français (Cherbourg-Bayonne) de ses traversées maritimes entre l’Espagne et les îles britanniques.
« Notre expérience acquise avec nos ferries sur l’axe entre l'Espagne et le Royaume-Unis nous a permis de démontrer que l'axe est à fort potentiel. Or, ni le Golfe de Gascogne ni la mer d’Irlande ne sont des mers faciles. On peut avoir des annulations et il est souvent difficile de reporter les trafics. C'est ce qui nous a amené à avoir cette réflexion », justifie le dirigeant commercial.

Travaux lancés à Cherbourg

Le port de Cherbourg, où est basé l'armateur breton, a lancé en septembre dernier les travaux du terminal ferroviaire, d’un investissement de 13 M€ (financé par les collectives locales de la région normande *) et prévus pour durer un an.

L’exploitation de ce terminal avait fait l’objet, en 2019, d’un appel à manifestation d’intérêt émis par Ports de Normandie que la compagnie bretonne de ferries avait emporté en proposant précisément un service ferroviaire pour un trafic de remorques non-accompagnées « fournies » par les ferries de la compagnie opérant sur les lignes entre Poole et Portsmouth (Royaume-Uni), Rosslare (Irlande) et Cherbourg.

À son démarrage, d’ici le premier trimestre 2025, l’autoroute ferroviaire ne disposera pas de son itinéraire définitif, le temps des aménagements nécessaires sur les quelque 950 km, rappelle David Mercier. Il faudra attendre 2027-2028 pour remonter le plus droit possible. En attendant, il passera par Niort et Saintes avant de transiter via Angoulême.

Le gestionnaire français des infrastructures ferroviaires SNCF Réseau s’est engagé, moyennant 30 M€ d’investissements, à adapter d’ici 2027 le parcours jalonné par des ponts (qui n’offrent pas une hauteur libre suffisante pour le passage des remorques sur wagons Lohr, technologie choisie par Brittany Ferries) et quatre tunnels entre Poitiers et Bordeaux notamment.

Sillons et autres complexités

« C’est loin la Normandie », abonde le représentant de Brittany Ferries. Il faut réserver des sillons longtemps à l’avance et ils doivent aussi être adaptés pour être en correspondance avec les horaires des ferries « tout en évitant les mouvements de navettes à l’arrivée ou au départ de Cherbourg aux périodes de pointe du trafic routier ». Un casse-tête.

Le plan de transport comprendra des rames de 21 wagons Lohr « permettant de transporter 42 remorques chargées et déchargées par roulage avec les mêmes outils de manutention horizontale que dans les ports », précise Davier Mercier. Sans devoir être soulevés donc.

En début d’année 2023, Brittany Ferries a passé commande auprès de l’alsacien Lohr de 47 wagons de la série « Modalohr New » (livrés en 2023 et 2024). « C’est une technologie française et c’est le système français le plus rapide, en chargement/déchargement. Il fait en outre l’économie des reachstacker », justifie le directeur commercial.

D’ici le premier trimestre 2025, une rotation par jour sera assurée six jours sur sept avec un transit-time de trois jours : en jour A au départ de Mouguerre à Bayonne pour arriver à Cherbourg puis à Poole en jour B avant d'être en Irlande en jour C. Cette autoroute ferroviaire vise les 20 000 remorques par an depuis/vers le port de Cherbourg, le fret retour sera un point d’attention particulier.

« Je pense que le non-accompagné est le transport de l’avenir mais les dossiers sont très longs à préparer, ne serait-ce que pour la réservation des sillons. Quoi qu’il en soit, avec la pénurie de conducteurs et surtout leur non-remplacement [moins de 10 % à l’heure actuelle, NDLR], il va falloir trouver des solutions pour tracter ces remorques sur de longue distance à l'aide de systèmes différents que ceux utilisés aujourd’hui », semble-t-il convaincu.

* Région Normandie (1,7 M€), département de la Manche (850 K€), agglomération du Cotentin (285 K€), autofinancement de Ports de Normandie (8,7 M€). L'UE intervient à hauteur de 1,4 M€ (inclus aux 13 M€), Cherbourg Port, de 4 M€ (non inclus). La Commission européenne a approuvé le 11 décembre l'aide de 19 M€ du gouvernement français à Brittany Ferries.
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Effondrement de la natalité en Seine-maritime dans un contexte d'hiver démographique normand...

Seine-Maritime. Le nombre de naissances chute fortement (lecourriercauchois.fr)

Seine-Maritime. Le nombre de naissances chute fortement

Société. Dans notre département, comme dans l'ensemble de la Normandie, la natalité décroît plus rapidement qu'au niveau national.

Le 9 avril dernier, l'Insee a détaillé les chiffres de la population normande en 2023 (voir encadré). Une chose frappe à la lecture de cette étude, c'est la forte chute des naissances, dans la région comme dans notre département. "En Normandie, en 2023, la natalité décroît plus rapidement qu'en moyenne nationale", confirment ainsi les services de l'Institut national de la statistique. "Hormis le léger rebond successif à la pandémie de Covid-19, le nombre de naissances décroît continûment depuis 2010 en Normandie."

"La baisse du nombre de
naissances affecte tous les
départements normands"

Le chiffre s'établit à 30 322 nouveau-nés en 2023. C'est une descente de 8% par rapport à 2022 et de 25% par rapport à 2010. "La baisse du nombre de naissances affecte tous les départements normands, mais à des degrés divers", explique encore l'Insee. Et dans ce cadre, la Seine-Maritime connaît un fort recul, avec une baisse de 10,3%. A titre de comparaison, la baisse est dans l'Eure de 9,2% et dans la Manche de 8,7%. Le recul de la natalité est plus modéré dans le Calvados (-4,1%) et l'Orne (-3,2%). Au niveau national, le nombre de naissances décroît également depuis 2010. En 2023, 639 000 bébés sont nés en France métropolitaine. Ce qui représente un recul de 7% par rapport à 2022 et de 20% par rapport à 2010.

Fécondité : historiquement basse

En Normandie, l'âge moyen des mères à la naissance s'élève à 31 ans en 2023, contre 30 ans dans l'Hexagone. "Au niveau national, comme au niveau régional, cet indicateur est en hausse continue depuis 1974", soulignent les rédacteurs de l'étude. "En 50 ans, l'âge moyen des mères à la naissance progresse de 4 ans en France métropolitaine et de 5 ans dans la région normande."

Autre enseignement à retenir, "hormis un léger rebond en 2021, le nombre moyen d'enfants par femme décroît depuis 2011 en Normandie". D'après l'Insee, cette baisse s'accélère en 2023, "avec un indicateur conjoncturel de fécondité historiquement bas de 1,68 enfant par femme contre 1,82 en 2022". Cet indicateur conjoncturel normand reste toutefois supérieur à celui observé au niveau national, qui s'établit à 1,64 enfant par femme. La Seine-Maritime suit la tendance régionale et recule nettement pour s'établir à 1,66. L'Eure et la Manche connaissent les mêmes trajectoires, respectivement à 1,83 et 1,69. "La chute de la fécondité est plus modérée dans l'Orne qui devient le département de la région dont l'indicateur conjoncturel de fécondité est le plus élevé en 2023 (1,89)", remarque l'enquête. "L'indicateur conjoncturel de fécondité du Calvados reste le plus faible de la région, et le 21^e plus bas de France métropolitaine, à un niveau de 1,55."

Le seuil permettant le renouvellement des générations, soit 2,05 enfants par femme, n'a plus été atteint en Normandie depuis 2011. Il ne l'a jamais été atteint au cours des trente dernières années dans l'ensemble de notre pays, sans compter l'outre-mer. "Toutefois, en 2022, l'indicateur conjoncturel de fécondité restait, en France, nettement supérieur à celui de ses voisins européens comme la Belgique (1,53), l'Allemagne (1,46), l'Italie (1,24) ou l'Espagne (1,16). Avec un indicateur conjoncturel de fécondité qui était mesuré à 1,79, la France se maintenait à la première place des pays de l'Union européenne (avec un indicateur conjoncturel de fécondité moyen de 1,46)", tempère l'Institut national de la statistique. On se console comme on peut…

Commentaire de Florestan:

Si l'on devait décompter à part la fécondité des populations d'origine étrangère de la fécondité de la population générale française ou normande, on pourrait craindre d'avoir à constater un hiver démographique normande encore plus rude qu'il n'est ici présenté...

Une nouvelle campagne de fouilles archéologiques commence sur le site de l'ancienne abbaye de Jumièges:

Depuis le mois de juin dernier, deux tranches de fouilles ont été menées sur le site de l’abbaye de Jumièges et précisément dans l’Église Saint-Pierre. En amont de ces campagnes de fouilles, une prospection géophysique a été menée sur l’ensemble du site afin de guider les choix en matière d’archéologie et de travaux. Durant les deux premières phases de fouilles, de nombreuses découvertes ont été faites. Cette troisième et dernière tranche se déroulera en deux temps, du 2 avril au 27 avril puis du 30 septembre au 6 novembre 2024.

Communiqué de presse du département de la Seine-maritime:

RENDONS GRACE AU SENEGAL DE VEILLER A LA PLACE DE L'ETAT CENTRAL Français, A LA PLACE DU MINISTERE Français de la CULTURE, A LA PLACE DE LA DRAC Normandie, A LA PLACE de l'Institut de la Mémoire de l'Edition Contemporaine de l'Abbaye d'Ardenne, A LA PLACE DU CONSEIL REGIONAL de Normandie, A LA PLACE DE LA COMMUNE DE Verson sur le PATRIMOINE INTELLECTUEL DE NOTRE PLUS GRAND POETE NORMAND !

Héritage de Léopold Sédar Senghor : un trésor littéraire et patrimonial à sauver (lepoint.fr)

Héritage de Léopold Sédar Senghor : un trésor littéraire et patrimonial à sauver

REPORTAGE. Si la vente d’une partie de la bibliothèque du premier président sénégalais à Caen, en France, a été suspendue in extremis, la question des archives et de la préservation de sa mémoire au Sénégal est sérieusement posée.

Par notre correspondante à Dakar, Clémence Cluzel

Publié le 15/04/2024 à 14h00, mis à jour le 15/04/2024 à 23h06

Lien vers le site du groupe de recherche international Léopold Sédar Senghor:

http://www.item.ens.fr/senghor/#:~:text=Fond%C3%A9%20le%201er%20octobre,l

Voir aussi cette série de reportages sonores sur la complexité de Léopold Sédar Senghor:

Léopold Sédar Senghor, les ambivalences du président-poète (lefigaro.fr)

Sur l'urgence déjà ancienne de sauver le patrimoine Senghor à Verson en Normandie:

La vie de Léopold Sédar Senghor en Normandie. Urgence pour sauver ses archives | 14actu

Commentaire de Florestan:

Rappelons la triste évidence... Si les héritiers de Léopold Sédar Senghor ont pris la mort dans l'âme la triste décision de vider la maison de Verson de ses trésors c'est qu'ils doivent payer des droits de succession exhorbitants à l'Etat... français.

Une fois de plus! rendons grâce au Sénégal!

En 2024, la NORMANDIE de Senghor agrégé de grammaire n'est plus ce qu'elle était!

On ne parle pas de nos belles "vaches à lunettes" mais bien de nos petits humains...

Vire Normandie. Les Messageries laitières en lutte contre le décrochage scolaire | La Voix le Bocage (actu.fr)

Vire Normandie. Les Messageries laitières en lutte contre le décrochage scolaire

En octobre 2023, la sous-préfecture de l'arrondissement de Vire Normandie (Calvados) réunissait des entreprises locales et des associations cherchant des financements. 

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Ne vous inquiétez pas! La gare de péage de Dozulé s'en va... Mais le péage va demeurer!

Le péage de Dozulé en travaux pour l’installation des portiques de flux libre | Le Pays d'Auge (actu.fr)

D’ici quelques mois, les barrières de péages de Dozulé (Calvados) disparaîtront. Des portiques en flux libre vont être mis en place sur l’A13 afin de détecter et identifier automatiquement les véhicules. Une phase d’aménagement va se dérouler cette semaine, durant la nuit. « Afin de réaliser l’opération de pose des portiques dans les meilleures conditions de sécurité tout en limitant la gêne à la circulation, Sanef programme cette intervention de nuit, lorsque la circulation est moins dense », indique la société d’autoroutes dans un communiqué de presse.

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Foire de la Quasimodo à Caen: décès accidentel d'un forain.

Caen. Accident mortel à la Foire de Pâques : ce que l'on sait (tendanceouest.com)