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Sire de Sei, la Normandie en toute liberté!
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Sire de Sei, la Normandie en toute liberté!
8 janvier 2023

REVUE DE PRESSE NORMANDE au 8 janvier 2023

REVUE DE PRESSE NORMANDE au 8 janvier 2023

La carte de voeux de la région Normandie pour la nouvelle année 2023:

Capture d’écran du 2023-01-08 20-04-18

https://www.youtube.com/watch?v=aUTlPKZC8cw&feature=youtu.be


Il faut sauver la poule de Gournay: Hervé Morin notre président de région était présent le 6 janvier dernier sur l'exploitation de la ferme des cinq frères qui propose déjà un camembert fermier d'exception. Avec l'aide de la région, ils se sont lancés dans la production de poules de Gournay, l'une de nos races animales normandes qui bénéficient du soutien de la région pour éviter une extinction définitive...

https://www.linkedin.com/feed/update/urn:li:activity:7017225301403254784/

2023 démarre fort !
Notre nouvelle activité d’élevage de Poules de Gournay a été officiellement inaugurée aujourd’hui.

« Cette race, héritée de nos ancêtres vikings fait partie des 25 races patrimoniales normandes que la Région défend avec conviction et ambition » affirme, Hervé Morin, le Président de la Région Normandie, à nos côtés ce matin.

🐔 À la Ferme des cinq Frères, les Gournay ont pris leur envol. Côme, le numéro 4 de la fratrie, les élève avec patience: 170 jours de croissance, alimentées avec du blé macéré dans du lait pour une chair au goût exceptionnel. La Normandie a du goût !

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Rouen, capitale européenne de la culture en 2028...

Question impertinente: Est-ce que la promotion de la culture régionale normande fait partie des "droits culturels" à revendiquer?

https://www.linkedin.com/posts/metropole-rouen-normandie_droits-culturels-ugcPost-7017062951677214720-V9os/?utm_source=share&utm_medium=member_android

Les 4 et 5 janvier, un module intensif d'introduction aux droits culturels a été proposé aux acteurs du territoire au Centre Dramatique National de Normandie-Rouen.
Les droits culturels, rassemblés dans la déclaration de Fribourg, sont définis comme les "droits d'une personne, de choisir et d'exprimer son identité." Cette façon d'appréhender les personnes induit des changements de posture dans la manière de concevoir et de conduire les actions et d'être en relation avec les autres.
Elle est une des composantes du dossier de candidature Rouen Seine Normande 2028 déposé début janvier pour devenir Capitale Européenne de la Culture.


 

Rouen, toujours... Témoignage du temps où se retrouver enfermé à la prison "Bonne Nouvelle" était une... bonne nouvelle!

https://actu.fr/normandie/rouen_76540/rouen-il-raconte-la-prison-bonne-nouvelle-quand-elle-etait-ultramoderne-propre-et-saine_56348861.html

Rouen. Il raconte la prison Bonne-Nouvelle quand elle était "ultramoderne, propre et saine"

L'auteur Jean-Pierre Machain offre une plongée unique dans les méandres des coursives et les cellules de la maison d’arrêt Bonne-Nouvelle, à Rouen (Seine-Maritime)

À Rouen (Seine-Maritime), mais aussi dans les alentours, aussitôt que l’on prononce le nom Bonne-Nouvelle, on voit des murs en briques sinistres et plein de mystères de la prison. Pendant des générations, ce fut même une menace courante pour les enfants turbulents.


 

Les élus locaux veulent rendre la forêt d'Arques-la-Bataille plus attractive et suppléent aux défaillances de l'Office National des Forêt qui tout occupé à vendre un maximum de grumes françaises aux Chinois néglige l'entretien des forêts domaniales... Les élus locaux de l'intercommunalité de Dieppe veulent un droit de regard sur la gestion de l'ONF.

https://actu.fr/normandie/arques-la-bataille_76026/l-entretien-de-la-foret-d-arques-la-bataille-preoccupe-les-elus-de-l-agglo_56424520.html

L'entretien de la forêt d'Arques-la-Bataille préoccupe les élus de l'Agglo

Les élus de l’agglomération Dieppe-Maritime ont décidé de se pencher au chevet de la forêt d’Arques-la-Bataille, poumon vert du territoire, pour la rendre plus attractive.

La gestion de la forêt d’Arques-la-Bataille, près de Dieppe (Seine-Maritime) est depuis longtemps dénoncée par les élus et les promeneurs. Propriété de l’État, c’est l’ONF, l’Office national des forêts qui l’exploite. Néanmoins, sa vocation touristique n’est pas développée.

L’Agglo a donc décidé de mettre un pied dans la fourmilière : en 2023, un comité de forêt d’Arques sera créé, rassemblant les usagers comme les associations sportives, les élus, des entreprises, des chasseurs… L’objectif : faire de ce poumon vert, un lieu de sortie agréable et accessible à tous.

Rendre la forêt plus attractive

Plusieurs problématiques urgentes ont été identifiées : le piquetage régulier des déchets sur le site, le traitement d’un dépôt sauvage, le fauchage de la pelouse et le débroussaillage autour du mobilier en bois, le démoussage des mobiliers forestiers et la pose de panneaux sur les arbres remarquables comme la porteuse d’eau et le hêtre Montariol. Des actions de valorisation sont aussi prévues avec la mise en place de balades nature thématiques. Mais aussi des opérations de sensibilisation avec des ramassages de déchets citoyens.

De quoi donc rendre la forêt d’Arques plus attractive, pour un coût annuel de 22 935, 81 € dont 16 695, 21 € à la charge de l’Agglo. Une convention de gestion et de valorisation, qui débutera le 1er janvier, va être signée entre tous les partenaires. « Cette forêt est utile, souligne le maire de Dieppe, Nicolas Langlois, pour défendre la délibération proposée aux élus de Dieppe-Maritime, mardi 13 décembre. C’est un début, les sommes énoncées ne sont pas délirantes. On peut commencer à s’en occuper. Et plusieurs communes sont concernées ».

Mauvaise gestion

Les maires de Sainte-Marguerite-sur-Mer et d’Hautot-sur-Mer se sont étonnés de cette convention passée avec l’ONF. « Cela me surprend que l’État, propriétaire de cette forêt, ne finance pas ces opérations », s’étonne le premier, Olivier de Conihout. « La gestion de la forêt domaniale d’Arques est défectueuse voire calamiteuse, remarque le deuxième, Jean-Jacques Brument. C’est scandaleux, l’Agglo se retrouve à subventionner l’État, normalement c’est l’inverse. »

À lire aussi:

Le président de l’Agglo a qualifié ce site comme « le poumon vert du territoire ». D’une superficie de 1 000 ha, si la forêt d’Arques paraît petite à l’échelle du Département, elle est importante pour l’agglomération dieppoise. Un lieu d’exception pour la faune et la flore patrimoniales, qui domine les vallées de l’Eaulne, de la Varenne, le château d’Arques et l’Avenue verte.

Un droit de regard

« L’objectif est de créer un pôle d’attraction touristique complémentaire du littoral, notre poumon bleu », explique Frédéric Weisz, vice président en charge de la transition écologique, du développement durable et de la biodiversité.

Il complète : « L’Agglo a la compétence environnement et la gestion des déchets, nous sommes donc sollicités par l’ONF sur certains points. C’est vrai qu’aujourd’hui, on en demande de plus en plus aux collectivités mais en même temps, cette convention va nous permettre d’avoir un droit de regard sur les pratiques de l’ONF. »


 

Il aurait été totalement scandaleux de laisser péricliter une entreprise de chaudronnerie au coeur du Cotentin nucléaire! Fort heureusement, la région est intervenue...

https://actu.fr/normandie/digulleville_50163/cotentin-nouveau-souffle-pour-cette-entreprise-de-chaudronnerie-sauvee-in-extremis_56410266.html

Cotentin. Nouveau souffle pour cette entreprise de chaudronnerie, sauvée in extremis...

Placée en liquidation judiciaire, puis rachetée le 25 mai 2021 par Fives Nordon, l’entreprise ACPP, basée à Digulleville (La Hague, Manche), présente un avenir plus serein.

« Bienvenu dans le groupe Fives Nordon ! » Voilà près d’un an et demi que la presse n’avait pas mis les pieds dans l’entreprise de chaudronnerie ACPP à Digulleville, commune déléguée de La Hague (Manche), aujourd’hui entrée dans le groupe Fives Nordon. Et depuis ce temps, le climat a bien changé.

Toute de rose vêtue

Plus de cercueils, de panneaux annonçant la mort d’ACPP sur le parvis de l’entreprise. Dès l’entrée, les panneaux roses aux couleurs de l’entreprise, spécialiste de la tuyauterie et de la chaudronnerie industrielle, indiquent le changement de propriétaire.

Aujourd’hui, dans la cour de l’usine ou dans les hangars, les sourires remplacent souvent les larmes qui roulaient sur le visage des salariés au printemps 2021 alors que l’entreprise était placée en redressement judiciaire.

Un choc encore dans toutes les têtes

Il y a des épreuves dont on ne se remet pas… La liquidation judiciaire de l’entreprise ACPP, les mois d’angoisse pour trouver d’éventuels repreneurs, le chômage pour certains… en font partie.

Alors que les présidents Fives et Fives Nordon naviguent entre les salariés, que les politiques suivent, admirant le savoir-faire des uns et des autres, les visages des nombreuses vestes Fives Nordon ACPP n’affichent pas un air si serein.

« Nous vivons au jour le jour !, explique Arnaud Dumont, représentant du personnel CGT. Et parfois, le travail se fait attendre et les carnets de commandes ne semblent pas remplis. » Une situation inquiétante mais qu’il relativise.

« On le savait, la direction nous avait prévenus. Tout ne peut pas se résoudre en un claquement de doigts et des temps difficiles étaient annoncés pendant un an et demi ».

Alors, les salariés se montrent prudents même s’ils perçoivent des signaux au vert.

« L’achat du terrain, les investissements déjà pratiqués, les beaux projets annoncés… Le groupe est solide et c’est clairement une force, notamment pour les partenaires », sourit Arnaud Dumont. Alors il veut croire en un avenir meilleur… comme nombreux autres salariés.

Dans un atelier, on retrouve par exemple Camille. Il était de toutes les manifestations pour alerter l’opinion publique de la situation en 2021. À 57 ans, et salarié d’ACPP depuis ses 19 ans, il faisait partie de ces 57 salariés qui n’étaient pas repris lors du rachat de l’entreprise.

« J’ai pris le CSP, j’ai eu un maintien de salaire et passé neuf mois au chômage, explique-t-il. Finalement, ils m’ont rappelé pour me redonner mon travail ! » Camille a sauté sur l’occasion. Il est aujourd’hui toujours dans l’atelier de Digulleville, et « heureux ! »

Comme lui de nombreux salariés licenciés sont de retour sur le marché de l’emploi. « Nous avons eu un taux de reclassement très élevé », résume Arnaud Dumont.

« C’est un plaisir de venir ici pour parler avenir, développement, création d’emploi », réagit Hervé Morin, président de la Région Normandie. Au cours de la matinée de ce jeudi 5 janvier 2023, il était en « guest » (SIC !!!!) dans les locaux de l’entreprise de la commune déléguée de Digulleville.

« C’est grâce à ce coup de fil de la Région et à son coup de pouce financier que nous nous sommes décidés à investir dans ACPP », réagissent de leurs côtés Jean-Jacques Depuydt, président de Fives Nordon, et Frédéric Sanchez, président de Fives, du Medef International et de l’Alliance Industrie du Futur.

Une aide exceptionnelle à l’économie à hauteur de 300 000 € et un prêt à taux zéro de 3 millions d’euros avaient en effet été accordés par la Région à l’entreprise.

Un avenir plus serein

« Un choix qu’on ne regrette pas aujourd’hui, assure Hervé Morin, au vu de l’avenir qui s’annonce radieux ! » Lors de la visite, il a pu constater plusieurs projets en cours de réalisation. Ici, un prototype de pièce pour la future piscine EDF.

C'est une pièce que nous avons réalisée pour répondre à la demande. Nous devons par exemple pouvoir faire les radios des soudures, le transporter et nous allons voir comment il se comporte. Nous verrons ensuite si nous avons le chantier, rien n'est encore joué.

Philippe Leconte Responsable du bureau d'études

« Fives Nordon est une entreprise française. Nous avons pu avoir de nouvelles opportunités dans ce secteur pour ACPP par rapport au passé avec des actionnaires chinois », souligne Jean-Jacques Depuydt.

Progressivement, l’entreprise reconquiert des partenaires et se projette dans l’avenir grâce à des perspectives commerciales, notamment dans les secteurs de la défense, et de l’industrie (contrat-cadre avec Naval Group, projets dans l’hydrogène…) et le nucléaire (programme des EPR 2, liner des piscines EPR…).

Depuis 2021 et le rachat de l’entreprise, Fives Nordon s’est engagé auprès d’ACPP. D’abord en achetant le foncier. « C’est désormais notre terrain depuis décembre », souriait Jean-Jacques Depuydt, président de Fives Nordon.

Le groupe pense alors déjà à de nouveaux investissements, notamment pour la construction d’un bâtiment supplémentaire. Déjà, lors du rachat, Fives Nordon pointait un manque de modernité des équipements. Il s’est donc engagé dans des premiers travaux de rénovation telle que la remise en conformité électrique, la modernisation du parc informatique, l’installation de la fibre de vidéoconférence…

« Ce sont un peu moins de 2 millions d’euros qui ont déjà été engagés », détaille Jean-Jacques Depuydt.

L’entreprise s’est aussi assurée de garantir une stabilisation des effectifs. « Après la reprise, la priorité a été le maintien dans l’emploi des 162 collaborateurs. Pour pallier les mouvements de personnel, Fives Nordon ACPP a notamment réalisé 40 recrutements en 2022 (CDI, CDD, apprentis) et compte aujourd’hui 156 collaborateurs », rappelle le service communication.

Des heures de formation et de développement des compétences ont aussi été dispensées auprès des salariés. « Ce sont près de 10 000 heures de formation qui ont été effectuées sur l’année 2022 », assure le groupe.

Enfin, des « accords avec nos clients pour recontractualiser afin d’assurer une charge immédiate pour les équipes et garantir l’exécution des projets pour nos clients » ont été signés.

L’entreprise pourrait même compter 250 collaborateurs d’ici 2025.

« J’y crois !, sourit Frédéric Sanchez. La décarbonisation, le nucléaire et la digitalisation sont nos domaines de prédilections. Je suis très optimiste pour l’avenir. »

Une bonne nouvelle pour les salariés et tout le Cotentin !

Commentaire de Florestan:

Corrigeons: c'est une bonne nouvelle pour toute la Normandie et la France!


La cour régionale des comptes de Normandie pointe un conflit d'intérêts plutôt douteux du côté de Caen-la-Mer...

https://www.lepoulpe.info/a-caen-un-conflit-d-interets-patent-autour-d-un-marche-public-chez-un-satellite-economique-de-la-communaute-urbaine

À Caen, un conflit d’intérêts patent autour d’un marché public chez un satellite de la communauté urbaine

La chambre régionale des comptes de Normandie épingle l'opérateur Normandie Aménagement sis au sein de la communauté urbaine de Caen, présidée par le LR Joël Bruneau. Dans le viseur des magistrats, un conflit d'intérêts autour de prestations d'expertise comptable. A lire dans le rapport des magistrats: "La chambre a établi que le conseil d'administration du cabinet d'expertises comptable (qui vérifie les comptes de la Société d'économie mixte (SEM) "Normandie Aménagement" dont le capital est contrôlé à 70% par la communauté urbaine de Caen) est présidé par la... soeur de l'actuelle directrice générale de la SEM "Normandie Aménagement."

Commentaire de Florestan: on a toujours fait de bonnes affaires en famille!


La Normandie est la première région française de production d'huîtres mais personne ne le sait... Y compris en Normandie!

https://www.normandie.fr/huitres-de-normandie-5-crus-de-qualite-de-gouville-veules-les-roses

Huîtres de Normandie : 5 crus de qualité de Gouville à Veules-les-Roses

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Première région conchylicole de France, la Normandie veut donner à ses huîtres, encore méconnues par rapport à celles d'autres régions, la place qu’elles méritent sur le marché. Fruit d'une dizaine d’années de travail, un label de qualité européen leur donnera bientôt une meilleure reconnaissance et contribuera à la modernisation de toute la filière.  

27 000 tonnes d’huîtres par an, environ un quart de la production française. Comme la coquille Saint-Jacques, l’huître fait partie des spécialités normandes particulièrement appréciées. Mais il est difficile de connaître la provenance exacte des produits, le terroir d’origine étant souvent absent des étiquettes des bourriches comme des étals de poissonniers. Grâce au label européen en cours d'obtention, les ostréiculteurs normands espèrent obtenir l’année prochaine l’autorisation de commercialiser leurs produits avec le logo jaune et bleu de l’IGP, l’indication géographique protégée.

Une IGP pour l’huître de Normandie : à quoi ça sert ?

“Les naissains d’huîtres viennent en grande partie de l’Atlantique, car il faut des courants chauds pour la reproduction”, explique Jean-Marc Jacquette, le président du Comité régional de conchyliculture de Normandie-Mer du Nord. “Mais les éléments les plus importants pour le goût et le caractère de l’huître, ce sont l’élevage et le terroir, autrement dit la patte de chaque producteur, et les caractéristiques de nos bassins de production, comme par exemple nos typiques pentes douces sur l’estran. Ces spécificités de Normandie méritent un label : c’est là que l’IGP entre en jeu.”

600 km de côtes, 5 bassins de productions et des goûts marqués

Ouest Manche : de Gouville à Barneville-Carteret, le plus vaste des bassins regroupe un tiers des concessions normandes, avec 480 hectares de parcs ostréicoles. Il est l’origine d’une huître de gros caractère, très tonique, iodée, “brassée aux embruns et au grand large”.

Est Manche : le bassin historique de Saint-Vaast-la-Hougue s’est élargi et couvre aujourd’hui 250 hectares de l’est du Cotentin. Il produit une huître équilibrée, assez fine, douce. L’huitre de Saint-Vaast est réputée pour son goût de noisette caractéristique.

Baie des Veys (Calvados) : ce secteur autour d’Isigny-sur-Mer, dans le Calvados, produit environ 5 000 tonnes d’huîtres par an. Elles sont charnues et assez douces, puisqu’elles bénéficient des mouvements d’eau des marais proches.

Asnelles-Meuvaines (Calvados) : c’est un petit bassin avec une surface de parcs de 55 hectares et une production de 1 000 tonnes d’huîtres par an. Dans cet environnement, l’huître a tendance à se coffrer : elle est donc plutôt charnue.

Veules-les-Roses (Seine-Maritime) : le tout dernier cru en date et la plus petite production avec seulement 10 hectares de parc ! L’huître spéciale de Veules-les-Roses est une huître haut-de-gamme, très charnue, croquante et légèrement douce.

Une reconnaissance qui bénéficiera aux professionnels qui décideront de répondre au cahier des charges, rigoureux, de l’IGP. Probablement la plus grande partie des 340 concessionnaires ostréicoles de Normandie. Car une nouvelle génération est en train de prendre la relève et œuvre à mieux faire connaître ses produits, en France comme à l’étranger.

Les ostréiculteurs, producteurs devenus commerçants

Dans l’ouest du Cotentin, une page se tourne bientôt chez les Verneuil. Le papa, Didier, s’apprête à partir en retraite, plus de 40 ans après s’être lancé dans cette aventure. À Gouville,“c’était le tout début de l’huître”, se souvient le précurseur. Une époque où “les fêtes de fin d’année pesaient pour 80% du chiffre d’affaires annuel”, et où l’ostréiculteur se “contentait” d’élever ses huîtres que d’autres vendaient. “Aujourd’hui, note Jean-Marc Jacquette, les ostréiculteurs sont à la fois producteurs et commerçants : ils veulent désormais suivre leur produit de A à Z et maîtriser les coûts.”

Quelques années après s’être associé à son père, en 2007, Romain Verneuil a racheté avec sa femme et sa sœur l’entreprise Viking Marée afin de la dédier à l’expédition des huîtres de la famille. L’occasion de moderniser toute la communication de l’entreprise : “On ressentait un vrai déficit d’image sur la partie commercialisation : avant, les consommateurs ne savaient pas que les huîtres qu’ils mangeaient venaient d’ici... À Paris, les huîtres de Normandie n’avaient pas leur place !”

Quand une toute nouvelle concession s'ouvre en 2007 dans le splendide secteur de Veules-les-Roses, en Seine-Maritime, Romain Verneuil saute sur l’occasion. Quatre producteurs sont sélectionnés, les Huîtres Verneuil obtiennent deux hectares de parcs. “Une nouvelle aventure a commencé, raconte le fils. Car cette huître spéciale, c’est-à-dire haut de gamme, a très vite séduit la clientèle parisienne, au palais souvent exigeant. Les conditions d’élevage la rendent plus charnue, plus croquante, légèrement sucrée...” L’huître de Veules-les-Roses dispose en effet d’un environnement unique : situés au ras des falaises rocheuses, au milieu d’un brassage d’eau puissant, les parcs ne sont accessibles qu’en période de grandes marées...

Servie sur les grandes tables parisiennes et récompensée au Salon de l'agriculture, l’huître de Veules-les-Roses a un autre atout : l’écrin dans lequel elle s’épanouit. Distinguée comme l'un des plus beaux villages de France, la bourgade profite de sa notoriété pour rayonner encore davantage. “Depuis deux ans, nous n’avons plus besoin d’aller chercher des nouveaux clients : ils viennent à nous”, se réjouit Romain Verneuil.

Une clientèle plus jeune, qui mange des huîtres toute l’année
Demain, l’IGP gravera dans le marbre toutes ces caractéristiques, et attestera du savoir-faire de la filière ostréicole normande. De quoi communiquer à d’autres clientèles, notamment étrangères, les qualités d’une ressource qui ne s’est jamais aussi bien portée. Les consommateurs d'aujourd'hui sont plus jeunes et plus sensibles au terroir des produits qu’ils achètent. Autre évolution positive : on consomme désormais des huîtres toute l’année et les fêtes de Noël ne représentent plus... que le quart du chiffre d’affaires annuel.
A noter que cinq distributeurs automatiques ont été installés par La Calvadosienne à Caen, Asnelles, Lisieux, Canapville et Douvres-la-Délivrande pour des huîtres 24 heures sur 24.

A Rouen, face à la déglingue financière et idéologique de l'université publique, le tout nouveau campus rouennais de l'université catholique de Paris, propose les formations nécessaires, la nature ayant horreur du vide...

https://actu.fr/normandie/rouen_76540/droit-art-economie-quatre-licences-proposees-sur-un-nouveau-campus-a-rouen_56364698.html

Droit, art, économie... Quatre licences proposées sur un nouveau campus à Rouen

Dès la rentrée 2023, l'Institut catholique de Paris proposera trois licences sur son tout nouveau campus de Rouen. Ces formations sont déjà ouvertes sur Parcoursup.

Pour suivre ces formations, il faudra mettre la main au portemonnaie. Dès la rentrée 2023, l’Institut catholique de Paris (ICP) proposera quatre licences sur son nouveau campus à Rouen. Elles sont déjà listées sur Parcoursup.

Quatre licences sur le nouveau campus de Rouen

Pour la prochaine rentrée, quatre licences vont donc ouvrir : droit, histoire de l’art, sciences de l’éducation et sciences sociales, économiques et politiques. « Ces cursus bénéficient d’une notoriété et de taux de réussite avérés depuis de nombreuses années sur le campus parisien de l’ICP », vante l’établissement qui précise que ces formations sont d’ores et déjà disponibles sur la plateforme d’orientation Parcoursup.

En mars dernier, on vous annonçait l’arrivée de l’ICP à Rouen, avec un campus de 5 000 m², route de Neufchâtel. Un projet ambitieux d’installation d’un établissement privé, soutenu par la Métropole de Rouen et la Région Normandie.

Pour cette première année, l’ICP pourra accueillir une centaine d’étudiants, avec un objectif affiché d’arriver à 1 000 dans les années qui viennent. 

Une formation coûteuse

Établissement privé oblige, la formation est plus coûteuse que dans le public, à partir de 3 000 euros l’année. Les tarifs sont modulés en fonction des revenus et peuvent se coupler à des bourses.

À noter que l’ICP sera présente au Salon de l’étudiant de Rouen les 6 et 7 janvier prochains pour présenter son offre de formation.


Prière de ne pas oublier alors que l'antisémitisme revient montrer son grouin... pas du côté où on pouvait l'attendre!

https://www.paris-normandie.fr/id375995/article/2023-01-05/au-havre-frania-97-ans-rescapee-des-camps-de-la-mort-raconte-son-calvaire-aux?utm_source=mailing&mgo_eu=b00E80C&mgo_l=f9ffb116-7d68-4722-b832-ae5745dc6f21.2.0&utm_campaign=mediego-matin&utm_medium=email

Capture d’écran du 2023-01-08 20-34-37

Au Havre, Frania, 97 ans, rescapée des camps de la mort, raconte son calvaire aux collégiens

Jeudi 5 janvier 2023, les troisièmes du collège des Ormeaux, au Havre, ont reçu la visite de Frania Eisenbach Haverland, ancienne déportée et unique survivante de sa famille. La rescapée a livré un pan de son histoire qui est aussi une part de la nôtre.

C’est l’une des dernières rescapées de la Shoah encore en vie. Frania Eisenbach Haverland, 97 ans, a livré aux élèves de troisième du collège des Ormeaux, au Havre, jeudi 5 janvier 2023, des souvenirs de sa vie dans les camps durant la Seconde Guerre mondiale. Une rencontre intergénérationnelle reliée au programme de français et d’histoire des 160 élèves, rassemblés dans la salle polyvalente de l’établissement.

Une poignée d’élèves s’est livrée au jeu des questions-réponses devant 160 collégiens attentifs. «  Est-ce que vous aviez parfois envie de vous échapper des camps  ? », demande un adolescent. «  Envie, on en a toujours, concède la survivante, mais ce n’était pas possible, les camps étaient entravés de fil barbelé électrifié  ».

«  Est-ce qu’il y a un moment heureux que vous avez vécu pendant votre enfermement  ? », interroge une camarade. «  Des moments comme cela, ça n’existe pas dans les camps  », répond celle qui en est un témoin vivant. Avec pédagogie, elle se saisit des questions, parfois naïve, jamais bête, pour aborder son vécu.

Depuis plusieurs années, la nonagénaire intervient régulièrement dans les établissements scolaires pour témoigner. «  Je dois raconter pour que ça n’arrive plus  », insiste-t-elle. Ce jeudi, comme souvent quand elle est en Normandie, elle s’associe à la compagnie rouennaise, Les mots à dire qui a conçu le spectacle « Fragments d’une vie déportée », à partir d’extraits de son livre Tant que je vivrai : Tarnów, Plaszów, Auschwitz-Birkenau et autres camps.

Cinq ans de captivité

La jeune polonaise a 13 ans – l’âge de la plupart des élèves – quand la guerre éclate. Son père disparaît «  quand il y a eu les premières fusillades dans les rues, se souvient-elle. J’ai cru un temps qu’il avait passé la frontière. On a su après la guerre qu’il était mort, sans savoir où et quand.  » Au moment de quitter le ghetto où elle a été placée avec le reste de sa famille, une sélection est opérée par les Allemands. L’un de ses frères lui sauve alors la vie en la tirant par le bras pour rejoindre la file destinée à relier le camp de travail forcé de Plaszów.

« Je n’ai jamais su si c’était moi ou elle qui avait lâché la première sa main »

L’autre groupe est envoyé par convoi vers les camps d’extermination. «  On nous battait, relate-t-elle. Ma mère me tenait fort. Je n’ai jamais su si c’était moi ou elle qui avait lâché la première sa main. C’est quelque chose qui m’empêche de dormir. » En tout, elle restera près de cinq ans en captivité.

Une soixantaine de personnes de sa famille ont perdu la vie durant la guerre. C’est l’unique survivante.

«  C’était très émouvant ce qu’elle nous a dit, réagit Jade, l’une des dernières à quitter la salle. J’ai voulu aller la voir en fin d’intervention. Quand j’ai regardé dans ses yeux, j’ai ressenti son histoire. Cela m’a mis les larmes aux yeux. C’est une femme très courageuse. »

À la fin de la rencontre, certains lui posent encore les questions qu’ils n’ont pas osé formuler quelques minutes plus tôt. D’autres s’approchent, intrigués, pour observer le numéro A 22 350 tatoué sur son bras gauche. Sans jamais exprimer une quelconque fatigue ou signe d’impatience, la nonagénaire approuve, le visage bienveillant : «  Si j’ai survécu, c’est bien pour quelque chose." 

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Commentaires
G
Le président de la ZFE de Normandie n'est pas optimiste pour la nouvelle gare we Rouen et par conséquent la LNPN <br /> <br /> https://actu.fr/normandie/rouen_76540/lnpn-et-nouvelle-gare-a-rouen-nicolas-mayer-rossignol-n-est-pas-optimiste-mais_56452660.html<br /> <br /> <br /> <br /> Rouen championne de France des ZFE <br /> <br /> https://actu.fr/normandie/rouen_76540/contrairement-a-rouen-ces-villes-permettent-aux-crit-air-4-et-5-de-circuler-dans-la-zfe_56389052.html
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F
En 2023: les gros chantiers d'équipements et grands projets dans le Calvados...<br /> <br /> https://www.ouest-france.fr/normandie/calvados/palais-des-sports-prison-aerogare-le-calvados-va-se-doter-de-nouveaux-equipements-en-2023-2ba2da36-8d22-11ed-8162-cc23f8f624e9
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F
A Bayeux, on retrouve la tapisserie de Guillaume le conquérant dans la frangipane de la galette des rois...<br /> <br /> <br /> <br /> https://www.ouest-france.fr/normandie/bayeux-14400/dans-ses-galettes-des-rois-cette-patisserie-glisse-des-feves-a-l-effigie-de-la-tapisserie-de-bayeux-857f7f3a-8ced-11ed-9ba0-9b23cc25cbd7
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