Derrière l'irénisme chrétien poussé jusqu'à l'héroïsme du martyre du Père Hamel et de ses proches qui espèrent la demande de pardon des coupables, se cache une double réalité humaine abjecte:
1) La lâcheté des gardiens du temple médiatique et de sa liturgie du politiquement correct craignant on ne sait quelle alchimie noire d'amalgame lorsqu'on a le courage de critiquer la religion musulmane et les liens troubles qu'elle continue d'entretenir avec la violence religieuse et le fanatisme.
2) La haine joyeuse d'une partie de nos concitoyens français de confession musulmane habitant les "quartiers" périphériques de l'agglomération rouennaise à l'annonce de la terrible nouvelle de l'égorgement d'un prêtre chrétien dans son église au nom de Dieu et de son prophète.
Voilà la réalité que nos tartuffes munichois et nos censeurs médiatiques refusent de voir!
Ceux qui critiquent aujourd'hui ces réalités terribles, qui nous les mettent sous le nez, qui nous obligent à ne pas détourner du regard ne sont pas des "islamophobes" d'extrême droite racistes, fascistes, nazis (la guirlande de la reductio ad Hitlerum est longue, on s'arrêtera là) mais ce sont de véritables... lanceurs d'alerte qui doivent, d'ailleurs, être protégés comme tels avec une vie privée bouleversée et sacrifiée pour éviter, à la fois, la mise au pilori par le terrorisme intellectuel des "islamo-gauchistes" (Pierre-André Taguieff) et la peine de mort par "fatwa" numérique prononcée par tel ou tel hiérarque de l'islamisme radical.
Nicole Klein, ancienne préfète de région de Normandie, en poste à Rouen au moment des faits et qui avait, avec beaucoup d'utilité et d'efficacité, su gérer localement les tristes conséquences de ce terrible événement, a témoigné au procès des assassins du Père Hamel:
Son témoignage devant la cour spéciale d'assises de Paris est courageux mais glaçant! Car Nicole Klein, ancienne préfète de région de Normandie nous a dit, tout simplement, la vérité toute nue...
A lire ci-après (Le Figaro, 16 février 2022)
https://www.lefigaro.fr/actualite-france/pere-hamel-le-temoignage-choc-d-une-prefete-20220216
Père Hamel: le témoignage choc d’une préfète
COMPTE RENDU D’AUDIENCE - Au procès de l’attentat contre le prêtre, Nicole Klein, en poste au moment des faits, a livré sa vérité.
L’expression est sans doute galvaudée mais c’est bien un témoignage exceptionnel que la cour d’assises a entendu mercredi, au troisième jour du procès de l’attentat de Saint-Étienne-du-Rouvray, le 26 juillet 2016. Nicole Klein, préfète de la région Normandie au moment des faits, est venue à la barre, en personne et sans protection, à la demande de Mgr Lebrun, archevêque de Rouen et partie civile.
La haut fonctionnaire revit d’abord cette matinée du 26 juillet. Presque arrivés sur les lieux de l’attentat, les policiers l’avertissent que les terroristes très déterminés sont sortis de l’église et qu’ils semblent dotés de ceintures d’explosifs. «Ils m’ont demandé: faut-il tirer? J’ai répondu: oui, vous tirez. Il n’y avait pas d’alternative.»
« Je me souviens des klaxons de réjouissance le soir de l'attentat. »
Lire, ci-après, le texte intégral de l'article paru dans Le Figaro:
Procès
L’expression est sans doute galvaudée mais c’est bien un témoignage exceptionnel que la cour d’assises a entendu mercredi au 3ème jour du procès de l’attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray, le 26 juillet 2016. Nicole Klein, préfète de la région Normandie au moment des faits est venue à la barre en personne et sans protection, à la demande de Mgr Lebrun archevêque de Rouen et partie civile. Le haut-fonctionnaire revit d’abord cette matinée du 26 juillet. Presque arrivés sur les lieux de l’attentat, les policiers l’avertissent que les terroristes très déterminés sont sortis de l’église et qu’ils semblent dotés de ceintures d’explosifs. « Ils m’ont demandé : faut-il tirer ? J’ai répondu : oui, vous tirez. Il n’y avait pas d’alternative. » Le président demande à l’énarque si elle avait connaissance d’Abdel-Malik Petit-Jean ou d’Abdel Kermiche : « j’entendais parler de Kermiche et de sa dangerosité toutes les semaines lors de la réunion sécurité (à laquelle participaient les services de renseignement et la police judiciaire). Pas une réunion sans qu’on parle de lui mais on ne pouvait rien faire à partir du moment ou une juge d’instruction l’avait remis en liberté (en mars 2016) sous contrôle judiciaire avec obligation de porter un bracelet électronique ».
« Des klaxons de réjouissance »
En réponse à une question de l’avocate générale, elle précise : « en réunion de sécurité, quand on a appris que le juge pensait que Kermiche était, si je puis dire, sur la voie de la rédemption, on n’y a pas cru une seconde. » « Vous dites que vous ne pouviez rien faire. Pour la République, n’est-ce pas un sentiment d’échec ou d’impuissance ? » interroge l’avocat de l’une des familles des victimes. La réponse est claire : « Oui, maître, on connaissait sa dangerosité, ses problèmes psychologiques, on a été rassuré un moment quand il était en prison. Je me pose la même question que vous (sur sa remise en liberté). L’avocat de l’association française des victimes du séparatisme demande : « Abdel Kermiche faisait-il l’objet d’une surveillance ? » « Rapprochée ?, je ne le crois pas ». Et d’ajouter en réponse à une seconde question : « je n’ai reçu aucun appel des services centraux concernant Kermiche . » L’avocate du diocèse de Rouen interroge à son tour le témoin sur la pertinence de la note du 26 juillet 2016 du service d’insertion et de probation qui précisait (que le discours) de Kermiche ne démontrait pas une idéologie extrémiste. Même franchise : « Ce service n’était pas sous ma responsabilité et on peut le regretter ». Enfin, la préfète honoraire lâche : « je me souviens aussi des klaxons de réjouissance le soir de l’attentat à Saint-Etienne. Suffisamment limités pour que certains disent que cela n’a pas existé. Mais, très minoritaire, c’est une réalité. » Interrogée enfin par l’avocate générale sur les faits nouveaux et tangibles ayant pu alerter sur Kermiche, la préfète conclut : « Nous savions qu’il appartenait à un groupe de salafistes que l’imam de la mosquée avait du mal à contrôler et qu’il voulait se rendre en Syrie. Moi, j’appelle ça des faits. »
PS la photo de l'article ne permet pas de lire le texte dans la plupart des colonnes.