L'islamisme n'a rien à faire en Normandie! La leçon du martyre du Père Hamel a-t-elle enfin été tirée?

Billet de Florestan:

Faute de pouvoir et de vouloir organiser un "Islam de France" car il faudrait envisager une solution de type concordataire que le cadre actuel de la loi de 1905 de séparation des églises et de l'Etat n'autorise pas puisque cette loi fut écrite à une époque où l'Islam n'existait pas dans la société française, nous subissons un "Islam en France" de type consulaire, c'est-à-dire importé depuis des puissances étrangères  dont certaines ne sont pas très soucieuses de nos intérêts nationaux ni même très sympathiques dès lors que les réalités islamiques sont plus politiques que spirituelles ou simplement religieuses avec un effet "cinquième colonne" de militants islamistes formés à l'idéologie des Frères Musulmans:

Pour reprendre une célèbre formule d'une grande figure de notre Histoire de France qui ne souhaitait pas, par ailleurs, que deux églises de la rase campagne champenoise ne devinssent des mosquées, "l'Islam de grand-papa" n'existe quasiment plus, balayé par un néo-islam fondamentaliste "deux- point-zéro" où Coran, Sunna et Charia tendent à se confondre dans les cerveaux de plus en plus jeunes de la 3ème génération de citoyens français ayant des origines culturelles ou religieuses musulmanes ou qui, parfois même, n'en ont pas: pensons à certains jeunes internautes convertis à la soi-disant religion du Prophète faute d'avoir reçu la transmission suffisante en qualité et en quantité des héritages civilisationnels du peuple historique français, dans sa variante normande, en ce qui concerne le cas plutôt pathétique du jeune normand du Roumois Maxime Hauchard mort en bourreau en Syrie sous le noir étendard du soi-disant "Etat islamique".

La leçon du martyre du Père Jacques Hamel qui, à l'instar de Saint Charles de Foucauld au milieu des Touaregs du Sahara, pratiquait une parfaite charité de témoignage chrétien à l'égard de la communauté musulmane de Saint-Etienne-du-Rouvray, voisine de sa paroisse, a-t-elle été tirée par nos autorités publiques?

Poser la question, c'est, hélas y répondre et, pourtant, depuis le terrible égorgement du bienheureux prêtre en juillet 2016 dans son église à l'heure de sa messe matinale, que de sang et de larmes ont coulé!

Car après la gorge d'un prêtre, la lame du couteau islamiste a depuis tranché celle de deux professeurs de la Sainte église laïque de l'Education nationale tandis qu'un attentat islamiste est déjoué par nos services de sécurité tous les quarante jours...

Mais après plus de 300 morts sur notre terre de France, sans compter les blessés, depuis la barbarie antisémite répandue en 2012 dans une école juive de Toulouse, tous les bien-pensants de gauche et de droite culpabilisés par ceux de gauche en étaient et en sont encore à nous faire durement la leçon s'il fallait tirer le moindre début de commencement de leçon politique à cette suite triste et fatale de faits divers tragiques qui n'en sont plus pour tous ceux de plus en plus nombreux qui ont assez de lumière pour voir ce qu'il y a vraiment à voir:

"Pas d'amalgames" nous dit-on... "Vous n'aurez pas ma haine", clame-t-on avec courage tout en écrasant une larme devant une bougie, un nounours en peluche ou des roses jetées sur le trottoir à la fin d'une énième "marche blanche". Et si vous avez le malheur d'insister, un article poisseux de moraline de Ouest-France, de Paris-Normandie ou de tout autre robinet d'eau tiède médiatique central, vous accusera de pratiquer une odieuse et indécente récupération politique du deuil en cours alors que dans la masse populaire majoritaire qui se tait encore, tout le monde sait que la vraie indécence est, précisément, de prolonger le délai de décence jusqu'à la prochaine rencontre tragique avec un couteau ou une kalachnikov d'obédience islamiste.

Sauf que, depuis peu, prochaines échéances électorales européennes obligent, l'animal à sang froid qui niche tout là-haut à l'Elysée commence à prendre peur: il devient désormais dangereux de continuer à anesthésier la douleur des conséquences sans traiter enfin les causes... Car trop de sang aurait-il coulé?  Car trop de larmes auraitent-elles été versées? Car trop de deuils seraient-ils à vivre?

Que nenni!

De nos malheurs Monsieur Macron n'a cure. En revanche, Monsieur Macron a désormais peur. Peur de nous car il sait que nous sommes majoritairement en colère et que le thermomètre des sondages montre que la fièvre Bardella a dépassé les 35%!

Alors, il faut bien envoyer à ce peuple français en hiver quelques petits signes du printemps des solutions, prémices équivoques et insincères tant il est difficile d'avoir à dire et à faire à l'exact inverse de ce qu'on est ou de ce que l'on croit vrai ou bon:

Macron a oublié comme tant d'autres irresponsables politiques avant lui que la vérité la plus révolutionnaire qui soit c'est la réalité.

Après le psychodrame pathétique d'une énième loi en trompe-l'oeil pour reprendre l'immigration es mains régaliennes, loi dont la modeste audace sera aplanie par le conseil constitionnel au lâche soulagement de tous nos tartuffes officiels, voici que le ministre de l'Intérieur se met enfin au travail en débusquant non pas de faux supporters britanniques mais de vrais imams étrangers détachés en France pouvant être les vecteurs du poison islamiste.

La Normandie, comme le reste du territoire métropolitain français est concernée par le tissage par les discrètes et redoutables araignées militantes du salafo-frérisme d'une vaste et invisible toile tendue sur l'ensemble de notre territoire dans le but de prendre au piège toute mouche trop française qui ne serait pas assez musulmane...

Objectif de cette vaste reprise en mains des associations cultuelles et culturelles musulmanes d'un Islam jadis consulaire, maghrébin, plutôt de tradition spirituelle soufie et accomodant avec nos valeurs laïques ou judéo-chrétiennes?

La réinitialisation néo-islamique de masse de toute une jeunesse française culturellement musulmane à des fins évidemment politiques menée par les Frères musulmans, véritables troskystes de l'Islam, avec un Iznogoud Mélenchon à leurs trousses, qui croit tout comme ses alliés barbus mais néanmoins concurrents, que dans un avenir relativement proche, la loi de la gravité démographique fera pencher la balance de leur côté au risque du déclenchement d'une crise politique majeure qui pourrait mettre un terme à l'actuelle 5ème République tout comme la guerre d'Algérie avait mis un terme à la 4ème...

Nous en sommes pas encore là.

Mais en attendant que Monsieur Darmanin trouve le courage de dissoudre ceux qui doivent vraiment l'être, les Frères musulmans par exemple, on arrive ENFIN à débusquer ici ou là ces fameux imams à la sauce Iquioussen qui tourmentent les rares et courageux imams façon Chalghoumi...

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Une vingtaine d'imams "détachés" sont à relever dans les trois départements de l'ex-Basse-Normandie selon cet article bien-pensant de Ouest-France biaisé par le simple fait qu'il ne nous présente que le point-de-vue des imams ou des mosquées mis en cause par le gouvernement de la République française.

https://www.ouest-france.fr/normandie/dans-le-calvados-la-manche-et-lorne-une-vingtaine-dimams-sont-envoyes-par-dautres-pays-2c0c34d8-a728-11ee-beb0-a2616ceacbea

Dans le Calvados, la Manche et l’Orne, une vingtaine d’imams sont envoyés par d’autres pays

Sur les 24 associations gestionnaires de lieux de cultes musulmans dans le Calvados, la Manche et l’Orne, 80 % ont des imams dits « détachés », c’est-à-dire envoyés par d’autres pays.

L’interdiction des imams « détachés », c’est-à-dire envoyés par d’autres pays, annoncée vendredi 29 décembre 2023, était évoquée depuis 2020. « Ça fait trois ans que c’est dans les tuyaux », déclare le Flérien Orhan Vural, ancien président et actuel membre du Conseil régional du culte musulman (CRCM) de Basse-Normandie. Or, selon lui, sur les 24 associations gestionnaires de lieux de culte dans le Calvados, la Manche et l’Orne, 80 % ont encore des imams détachés.

Une échéance au 1^er avril

À partir du 1^er avril 2024, les pays étrangers – soit, en Normandie, la Turquie, le Maroc et l’Algérie – n’auront plus le droit de régler leurs salaires. « Ça va poser un problème de trésorerie, certaines grosses associations auront le budget pour financer le salaire d’un imam, d’autres pas, déclare Orhan Vural. Il faut s’attendre à une augmentation du tarif d’adhésion dans les associations et une baisse du nombre d’événements organisés. »

Cette interdiction, qui s’inscrit dans la lutte contre le « séparatisme islamiste » annoncée par la Président Emmanuel Macron, n’est « pas bonne pour la République », selon Orhan Vural. « Les imams qui sont envoyés par les pays étrangers sont formés et sont sous tutelle du consulat. Il y a un contrôle de l’État qui les envoie pour qu’ils transmettent un « bon » message religieux (sic!). C’était bénéfique pour la France. »

Commentaire de Florestan: bénéfique aussi et surtout pour la Turquie de Monsieur Erdogan... Puisque la mosquée de Flers est contrôlée par une association qui dépend du ministère turc des affaires religieuses. Quand on mélange religion et intérêts politiques étrangers sur le sol de France c'est le meilleur moyen d'allumer une guerre civile. La dernière fois c'était il y a 500 ans avec les Protestants accusés de faire le jeu de l'Angleterre tout comme les Catholiques avaient été accusés de servir les intérêts de l'Espagne...

Enfin, il va falloir que les mosquées arrivent à recruter des imams. "À Flers, par exemple, je ne vois personne pour assumer cette tâche."