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Sire de Sei, la Normandie en toute liberté!
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21 décembre 2023

Haropa Port, heureusement qu'il y a le potentiel pour positiver...

     Le média numérique Ports et corridors est à nouveau la source d'inspiration de votre serviteur dès lors qu'il s'agit d'évoquer l'actualité portuaire de l'axe Seine :

L’agroalimentaire conteneurisé : un potentiel de développement pour Haropa Port

Ports et corridors Hervé Deiss 20 décembre 2023

https://portsetcorridors.com/2023/lagroalimentaire-conteneurise-un-potentiel-de-developpement-pour-haropa-port/

Le 14 décembre, FranceAgriMer et Haropa Port ont organisé une conférence sur le fret agroalimentaire. Parallèlement aux vracs, comme les céréales, les flux agroalimentaires conteneurisés représentent un potentiel de croissance pour les ports de la vallée de la Seine.

Commentaire :

     Faute de pouvoir démontrer une quelconque performance durable, l'outil de communication de la gouvernance portuaire se contente à nouveau de se reposer sur une hypothèse de potentiel parmi d'autres... Par exemple, Port 2000 a une capacité d'accueil de 6 millions d'EVP (conteneurs Equivalents Vingt Pieds) par an, mais il peine à dépasser les 3 MEVP/an et, avec le concours de notre ministre des finances virtuose actuel, il ne devrait atteindre qu'environ 2,8 MEVP en 2023...

L’agroalimentaire : 20% des trafics d’Haropa Port

.../...

Ainsi, lors de la conférence organisée par FranceAgriMer et Haropa Port, Stéphane Raison, président du directoire de Haropa Port rappelle que cette filière de l’agroalimentaire pèse 20% des trafics du port. Une filière importante qui pèse 408 000 EVP par an. « Et ce trafic conteneurisé se réalise principalement à l’export », ajoute Stéphane Raison. Le fret agroalimentaire conteneurisé se compose de produits comme les vins et spiritueux, les produits laitiers ou encore les produits carnés.

Commentaire :

     Notons que, parmi la filière "prometteuse" en matière de potentiel de développement de trafic conteneurisé, il y a des denrées périssables...

.../...

Une filière complexe à l’export

Néanmoins, du point de vue des opérateurs de transport, la situation semble différente. Alors, Alain Hazarosoff, directeur produit Food et Reefer chez Bolloré Logistics, souligne que cette filière se complexifie sur l’export. « Nous devons travailler avec les compagnies maritimes pour disposer du bon équipement au bon endroit. » En effet, avec le changement climatique, certains produits doivent désormais être chargés dans des conteneurs reefers pour éviter une trop grande chaleur pendant le transport.

Le développement des trains avec du Genset

De plus, le manque de chauffeurs routiers oblige les opérateurs à devoir faire preuve d’une plus grande flexibilité. Enfin, l’offre multimodale fait défaut actuellement. Les solutions ferroviaires et fluviales manquent, notamment sur la Seine pour acheminer des conteneurs sous température dirigée. Pour le responsable Food et Reefer de Bolloré Logistics, une offre multimodale décarbonée peut se déployer. Pour cela, il faut développer des trains avec du Genset, optimiser les transports routiers et utiliser des carburants durables pendant le segment maritime.

Commentaire :

     Dommage que le potentiel de développement repose sur une filière complexe à l'export ; ça commence mal !

     Dommage aussi que les voies terrestres de pré- et post-acheminement posent aussi un problème...

.../...

La maîtrise logistique est importante

Depuis 2020, le groupe Lactalis constate une augmentation des pertes de produits de plus en plus importante. Effectivement, lors des exportations de produits, les retards peuvent entraîner des pertes de marché. Alors, « la maîtrise de la chaîne logistique dans sa globalité est extrêmement importante et le transport est une composante majeure de notre supply chain », confie Nathalie Zoïs. En effet, une fois fabriqués, les produits frais doivent pouvoir être exportés dans des délais raisonnables.

100 jours entre la production et la mise à la consommation

Et pour appuyer cette exigence, la directrice supply chain de Lactalis explique qu’un produit met environ 100 jours entre sa production et sa mise sur le marché. Or, de nombreux détaillants demandent une DLUO (date limite d’utilisation optimale) d’au moins 50%, voire 70% lors de leur mise en consommation. Face à ces défis pour conserver ou accroître ses parts de marché, la responsable logistique du groupe attend des différents acteurs de la chaîne logistique des efforts. « Nous avons besoin de visibilité, de fiabilité et de communication à chaque étape au port et durant le transit », continue Nathalie Zoïs.

.../...

Commentaire :

     Est-ce bien raisonnable de miser autant sur un trafic longue distance de denrées périssables ? Il est vrai que, du côté des produits manufacturés exportables, on est plutôt à court... Merci aux acteurs de la désindustrialisation de la France !

Sapeur de fond s/c Sire de sei

 

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