OUEST-FRANCE un organe de presse à la dérive d'une mode écolo-woke venue de l'Ouest américain.

Billet de Florestan:

Notre grand robinet d'eau tiède qui arrose toutes les bonnes consciences du Grand Ouest l'est de moins en moins...

 

Ce journal autrefois catholique conservateur avant la Guerre (c'était la fermeture de l'Ouest-Eclair) ayant trempé dans la collaboration à l'air du temps de l'époque qui n'était pas celui d'une météo très humaniste, se racheta une virginité en devenant Ouest-France à la Libération tout en conservant un point de vue démocrate-chrétien jusqu'à l'orée des années 2000 tant que la pieuse famille Hutin put garder son influence sinon son magistère sur la direction des diverses rédactions. Puis, illustrant l'analyse féroce d'un Emmanuel Todd, Ouest-France devint l'organe officiel des "cathos zombis" du Grand Ouest français c'est-à-dire un humanisme consensuel post-chrétien tiède sur des questions sociales devenant de plus en plus sociétales dès lors que la gauche municipale et métropolitaine mit en oeuvre la recette de cuisine proposée par la fondation Terranova pour remplacer un peuple électoral qui vote de plus en plus mal par un autre...

 

Bref! Ouest-France est devenu un journal de l'extrême centre pour morts-vivants qui pensent d'abord à ne pas penser de peur de gêner quelqu'un avant de mettre un bulletin Macron dans l'urne. Une exception cependant qui échappe au cimetière intellectuel de Ouest-France: la Bretagne promue tous les jours en quatrième de couverture dans la rubrique en couleurs des gens heureux...

 

Mais depuis peu, on observe l'arrivée d'une ligne moins ectoplasmique qui est le symptome d'un certain formatage idéologique, à défaut d'une vraie culture générale, de la nouvelle génération de journalistes sortis frais émoulus de l'école type sciences-po... de chambre: grâce à Ouest-France, l'écologie cuisinée au Woke made in California débarque dans un Grand Ouest français encore relativement épargné et les "Bretons en cuisine" n'y sont, pour une fois, pour rien!

 

Exemple récent édifiant dans les rues de Caen avec des journalistes de Ouest-France embarqués volontairement dans une action militante illégale qualifiée de "désobéissance civique" menée par l'organisation Extinction Rébellion que le ministère de l'Intérieur n'a toujours réussi à dissoudre malgré le recours régulier de cette organisation à la violence sur la voie publique: peut-être parce qu'il faut, dorénavant, du courage pour trouver l'extincteur lorsque les pompiers pyromanes d'extinction rebellion passent à l'action.

 

Ici ils s'attaquent à la publicité, il est vrai, envahissante sur les panneaux des abris bus du centre-ville de Caen: on pourrait presque leur donner raison. Le problème c'est que l'éco-terrorisme commence ainsi et se termine avec de véritables scènes de guérilla contre les forces de l'ordre républicain.

 

"Fort avec les faibles, faible avec les forts" dit la célèbre maxime... Sauf que les forts ne sont plus ceux que l'on croit... 

 

Les Normands sont légitimistes et n'aiment pas que l'on se moque ainsi des lois.

EN IMAGES. En plein samedi après-midi avant Noël, ils ont remplacé des affiches de pubs à Caen (ouest-france.fr)

EN IMAGES. En plein samedi après-midi avant Noël, ils ont remplacé des affiches de pubs à Caen

Dans un centre-ville caennais (Calvados) gorgé de badauds et d’acheteurs, en plein samedi après-midi d’avant Noël, une petite dizaine de militants d’Extinction rébellion ont remplacé les affiches publicitaires par des messages appelant à responsabiliser sa consommation. Ouest-France les a suivis durant leur action pacifique, ce 16 décembre 2023.

Affiches personnalisées sous le bras, clé à 6 pans dans la poche, une dizaine de militants d’Extinction rébellion ont parcouru l’avenue du 6-Juin et le centre-ville de Caen, samedi à partir de 15 h. Dans leur viseur : les panneaux vitrés qui constellent arrêts de tram et placettes.

« On retire des affiches publicitaires et on en profite, tout simplement, pour lutter contre la surconsommation, commente Victor (pseudonyme), 33 ans, alors qu’il glisse une nouvelle affiche « Consommons moins, partageons plus » sous la vitre. On sait que les gens consomment beaucoup, parfois, alors qu’ils n’ont pas de réels besoins. C’est pour faire plaisir mais il y a plein d’autres moments pour faire plaisir à Noël. »

Le panneau, débloqué sans être abîmé, grâce à un outil trouvable dans le commerce, est rabattu. « On se dit que le meilleur cadeau qu’on peut laisser à nos enfants, c’est une planète avec un climat agréable, moins de tensions politiques », sourit le trentenaire.

Une vingtaine de panneaux ont ainsi été ciblés par les militants à visage découvert, ce qui déclenche parfois une discussion avec des passants, plutôt favorables à leur démarche. Les panneaux à led ont également eu droit à leur customisation, avec des affichettes collées dessus, rappelant : « Notre regard n’est pas à vendre. »