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LNPN: L'Etat central montre son impatience... Enfin!
Billet de Florestan:
Dilemmes et contradictions, localisme borné de type "nimbyste" contre l'intérêt général, c'est dur la politique! Il va falloir pourtant trancher depuis le temps que l'on parle de LNPN (depuis 2009 au moins) dans des salons, des réunions, des assemblées plénières, des assises, des colloques, des symposiums, des débats publics, des enquêtes publiques, des concertations, des études, etc, etc...
L'Etat macroniste ne veut pas être accusé de n'avoir fait sur ce dossier que du sur place depuis 2017: il est donc impératif que la LNPN soit un coup parti avant 2027 comme a pu l'être le Canal Seine Nord Europe grâce à un lobby nordiste semble-t-il plus efficace que le lobby normand, pour la simple et bonne raison que ce dernier n'existe pas ou que seul Hervé Morin s'en charge.
Mais dans le cas de la LNPN qui est la nouvelle infrastructure qui justifie un Axe Seine Le Havre- Rouen-Paris beaucoup plus politique pour l'avenir de Fantômas 2027 alias Edouard Philippe ancien Premier ministre, maire du Havre et candidat putatif post-Macron (actuellement en plein brouillard judiciaire), il y a, encore plus urgence:
Il ne faudrait pas, en effet, que le train pour l'Elysée arrive en retard au printemps 2027 en gare Saint Lazare.
A lire dans Les Echos, mercredi 4 avril 2024:
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Et en attendant que l'Etat accélère son train de sénateur:
Depuis Vernon, le train cristallise la colère des Normands contre Valérie Pécresse - Le Parisien
Ils n’ont pas apprécié les déclarations de la présidente de la région Ile-de-France qui pose ses conditions pour la réalisation de la ligne à grande vitesse Paris-Normandie depuis la gare Saint-Lazare, avec des arrêts dans les Yvelines.
Le ton montre entre Valérie Pécresse et ses voisins normands. Le maire (DVD) de Vernon (Eure) François Ouzilleau n’a pas goûté les récentes déclarations de la présidente (LR) de la région Ile-de-France à propos de la ligne à grande vitesse Paris-Normandie, depuis la gare Saint-Lazare. Pour faire simple, cette ligne, baptisée LNPN, doit relier Paris aux grandes villes normandes d’ici à 2040. Et pour résumer, les Normands la désirent ardemment, tandis que les Franciliens – essentiellement dans les Yvelines – traînent des pieds.
Jusqu’à présent opposée à cette nouvelle desserte, Valérie Pécresse vient de faire marche arrière… mais en posant ses conditions. « Il n’est pas possible d’entendre que les trains normands ne s’arrêteront plus à l’avenir à Mantes-la-Jolie, Bonnières-sur-Seine ou Rosny-sur-Seine », avait-elle souligné au Parisien le 22 mars dernier.
« Je les ai vues ses conditions. Si elle n’en veut pas, qu’elle le dise ! Pour moi, elle veut tuer le projet avec des exigences impossibles à tenir », fulmine François Ouzilleau. Enterrer une partie de la ligne dans les Yvelines, comme le réclame la Francilienne ? « Financièrement, c’est pharaonique ! »
Des bénéfices attendus pour les Franciliens
Maintenir des trains directs entre la Normandie et Paris avec des arrêts à Mantes-la-Jolie ? « Ce sera possible sur quelques-uns, mais pas pour tous, reprend le maire vernonnais. Madame Pécresse a obtenu le RER E, les Normands ont bien le droit de vouloir gagner du temps pour leurs trajets vers Paris sans avoir à s’arrêter dans les Yvelines. »
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