Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Sire de Sei, la Normandie en toute liberté!
Sire de Sei, la Normandie en toute liberté!
Publicité
Archives
Visiteurs
Depuis la création 45 800
Derniers commentaires
Sire de Sei, la Normandie en toute liberté!
Pages
2 février 2023

Projet "Hommage aux Héros" à Carentan: Il faut gagner la bataille culturelle...

Et lutter contre le terrorisme intellectuel et moral de la gauche écolo-bien pensante...

Voltaire le disait déjà: "Ils sont dévots de peur de n'être rien". La position d'indignation morale n'est souvent qu'une posture derrière laquelle se cache bien des impostures: la soumission à une idéologie partisane ou à une écurie politicienne.

Relire Gramsci!

Face à cette gauche faussement militante qui n'a aux lèvres que la bave de l'invective, de la condamnation, face au déchaînement parfois haineux, sectaire, voire fanatique de ces nouveaux curés, inquisiteurs, sacristains, ces nouveaux intégristes de la sainte église de l'écologisme, ces nouveaux Cathares universitaires qui promettent l'Enfer à leurs contradicteurs, il faut tenir ferme et entamer le combat culturel, un combat méta-politique qu'ils savent déjà perdu d'avance sur le moyen terme: c'est pourquoi ils sont si agressifs...

En effet, les propositions de transmettre le savoir historique ou mémoriel par les solutions innovantes de l'histoire publique (spectacles immersifs; réalités virtuelles augmentées; reconstitutions de l'archéologie expérimentale...) se développent de plus plus: en témoignent le triomphe du parc du Puy-du-Fou ou l'ouverture de la Cité de l'Histoire à l'arche de la Défense à l'initiative de la société française Amaclio devenue le leader mondial spécialisé dans le spectacle historique immersif.

Le grand public aime à retrouver une histoire qui se raconte, qui fait aimer, qui émeut comme elle peut aussi faire réfléchir sans que cela ne soit ce catéchisme culpabilisateur infantilisant et déconstructeur infligé à des publics scolaires captifs sur des scènes subventionnées qui se croient d'avant-garde alors qu'elles sont, plutôt, d'arrière-garde!

Face au fascisme intellectuel de la gauche de la moraline culturelle qui domine encore les institutions publiques subventionnées fréquentées par un public en stagnation ou en régression et qui, dans ce cas précis, fait parler les morts jusqu'à l'indécence, l'avenir est donc à toutes ces initiatives innovantes qui viennent de la société civile.

Plus que jamais, le vieux slogan de mai 1968 est d'actualité quand on a observé dans les réunions publiques organisées l'automne dernier sur ce projet, quelques vieilles têtes militantes et chenues:

"Cours camarade! le vieux monde est derrière toi!"


 

https://actu.fr/normandie/saint-hilaire-petitville_50485/face-aux-nombreuses-oppositions-le-projet-hommage-aux-heros-peut-il-quitter-la-manche_57071014.html

Face aux nombreuses oppositions, le projet Hommage aux héros peut-il quitter la Manche?

10138-230131175838665-25775549314573162154-960x640

Les initiateurs du projet Hommage aux héros, prévu à Carentan-les-Marais (Manche), ne ferment pas la voie à une relocalisation.

Les oppositions au projet du futur site touristique Hommage aux héros à Saint-Hilaire-Petitville (Manche) sont nombreuses. Et elles le font savoir régulièrement. C’est notamment le cas du Comité citoyen de Ver pour la défense de notre patrimoine, du Comité contre le D-Day-land de Bayeux, de Cotentin nature qualité de vie, entre autres.

Dans un communiqué rédigé à la suite d’un article paru chez nos confrères d’Ouest-France, ces associations ont souligné, selon elles, les éléments négatifs d’un tel projet.

Pour rappel, Hommage aux héros c’est 600 000 visiteurs par an attendus par les quatre cofondateurs pour assister à un spectacle immersif sur le Débarquement et la Bataille de Normandie, le tout sur une plateforme de 400 mètres de long, plus de 100 mètres de large et composée de 1 000 places. Son coût ? 90 millions d’euros.

À lire aussi:

Un projet et ses détracteurs

L’idée, lancée depuis deux ans environ, a bien souvent déclenché la colère de ses opposants.

Ce projet, « qui verra le jour quoiqu’il advienne », assure Régis Lefebvre, l’un des fondateurs, se veut « à la pointe de la conception ». Ces affirmations ne semblent pas être toujours entendues par ses détracteurs.

En effet, l’opposition tente d’enterrer cette ambition en mettant en avant l’empreinte écologique néfaste, l’avis contraire de certaines associations d’anciens vétérans ou encore l’actualité inquiétante de la guerre en Ukraine.

La politique locale nous soutient et le terrain est déjà fléché. Si ce n'est pas nous, ce sera une autre entreprise qui s'installera. On veut apporter à la vie locale un développement économique notable.

Régis Lefebvre Porteur du projet

Même si Régis Lefebvre admet que ce projet n’est pas soutenu par tout le monde, comme certaines figures politiques régionales, « de gauche ou écologiste », il assure en revanche que l’American Battle Monuments Commission (ABMC), une agence chargée de l’entretien des monuments et cimetières militaires américains, « prend publiquement position pour ».

Malheureusement, les opposants ne cherchent pas à améliorer le projet, mais sont simplement contre l'idée.

Régis Lefebvre Porteur du projet

Les réunions de la concertation préalable passées, non sans mal « mais chaque étape est passée avec succès pour l’instant », la demande de permis de construire a été déposée le 18 novembre 2022 : « C’est tout l’enjeu pour nous », le promoteur.

« Abandonner le projet initial est toujours possible »

Un parcours sans réelle embûche, mais qui pourrait en laisser apparaître à l’avenir.

« On est conscient des risques liés aux oppositions. » En scrutant les risques juridiques, les quatre associés regardent « tout ce qui peut limiter les risques ».

Même si pour eux « Carentan reste la meilleure solution » et que la confiance est d’actualité, les recours des diverses associations d’opposants et des écologistes doivent être pris en compte.

Devoir abandonner le projet initial est toujours possible. « Dans trois mois, je dirai peut-être que cela devient trop compliqué. Je ne dis pas que nous ne sommes pas inquiets. »


 

Commentaire de Florestan:

Il y a un autre paramètre dont ne parle pas l'article de la Presse de la Manche et qui doit aussi nourrir l'inquiétude des porteurs du projet c'est que le patron du Mémorial de Caen vient de changer depuis le 1er janvier 2023.

Autant le précédent avait fait preuve de bienveillance pour le projet "Hommage aux Héros" au point d'être de bon conseil... Autant le nouveau qui vient d'arriver, un certain Kleber Arhoul que les défenseurs du patrimoine normand endurèrent déjà en tant que dernier DRAC de la Basse-Normandie, peut laisser craindre le pire!

Publicité
Publicité
Commentaires
F
Avis aux lecteurs de la part de la rédaction de "Sire de sei":<br /> <br /> <br /> <br /> La rédaction de "Sire de sei" garantit ici une liberté d'expression et d'opinion très large. <br /> <br /> <br /> <br /> Cependant, les opinions diffusées n'engagent que leurs auteurs, pas la rédaction de "Sire de sei" et sa modération sauf s'il y a insulte manifeste, diffamation ou dénigrement répété contre tel ou tel... Dans ce cas, le message n'est pas publié.<br /> <br /> <br /> <br /> Bien entendu, nous tolérons des opinions parfois totalement opposées aux nôtres puisque nous ne sommes pas neutres: en effet, nous assumons ici un régionalisme normand non séparatiste, républicain, au service de l'intérêt général de la Normandie et de la France et de sa souveraineté nationale sinon de son indépendance face au reste du monde.<br /> <br /> <br /> <br /> En conséquence, ledit Caennais a totalement le droit d'exposer son point de vue quitte à le développer davantage au-delà de quelques épithètes malvenues.
Répondre
B
Je ne suis pas de gauche et pourtant je ne vois pas l'intérêt, à travers ce parc, de glorifier un peuple suprématiste et belliciste qui est à l'origine de la 3eme guerre mondiale qui nous arrive droit dessus.<br /> <br /> On ferait mieux de mettre toute nos forces sur une cité de l'histoire normande !
Répondre
G
C'est loin de chez moi, je ne le verrai pas et ne supporterai pas les nuisances, je n'y mettrais les pieds, je déteste la foule et les fêtes à neuneus, même avec prétexte historique. L'essentiel, c'est qu'il n'y ait pas un centime d'argent public dans ce machin et que ceux qui artificialiseront des terrains pour ça, soient tenus de remettre les terrains dans l'état originel en cas d'arrêt, pas besoin d'un nouveau Mirapolis. Quand on est réduit à fermer l'opéra plusieurs semaines, le contribuable n'a pas à financer un parc d'attraction.
Répondre
Publicité