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Sire de Sei, la Normandie en toute liberté!
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20 août 2022

L'humeur d'Eric Valin: le pavoisement technocratique de la préfecture de région ne correspond pas à la Normandie du réel...

L'humeur d'Eric Valin:

AFFICHAGE CONTESTABLE MAIS INSPIRANT.

Capture

 Il ne s'agit pas de l'affichage des panneaux publicitaires anti-vaccination contre le covid à Toulouse mais des drapeaux vus à l'entrée de la Préfecture de Région à Rouen.

Pendant les vacances estivales, le temps disponible est parfois utilisé pour jouer à chercher des erreurs dans un dessin ; la photo ci-jointe donne l'occasion de le faire pour trouver trois erreurs.

D'abord, il n'y en  pas un de trop mais plutôt un qui manque. Cependant, autour du 9 mai, il y avait un drapeau français et deux de l'UE ; celle-ci est suffisamment invasive pour que le représentant de l'État français n'affiche pas exagérément la soumission à une doxa perverse car dans ce cas, il y en avait manifestement un, voire deux, de trop.

Ensuite, il en manque un,  il est écrit que l'on se trouve à l'entrée de la préfecture de la Normandie mais sans que son drapeau y figure.

Enfin, on lit que le préfet de Seine Maritime est aussi celui de la Normandie ; ou l'inverse. Ce cumul de fonction pose problème, d'une part quatre départements sont en droit d'être jaloux, d'autre part cette économie de bout de chandelle par le cumul des fonctions sur une tête révèle un défaut majeur de stratégie territoriale.

Un préfet de région devrait être un entrepreneur stratégique des territoires, gérant des Directives Territoriales d'Aménagement, ou n'importe quoi du même genre dont les métropoles ou EPCI, laissant aux préfets  départementaux le soin, non négligeable, de la mise en œuvre des mesures d'administration voulues par le gouvernement.

Le préfet de région serait prioritairement en interface du président de région, gérant son statut schizophrène de relais d'un gouvernement jacobin et de défenseur des intérêts et des potentiels locaux auprès du dit gouvernement. Cela supposerait une déconcentration et une décentralisation accrues pour articuler au plus haut degré d'intensité les stratégies de développement nationale et régionales ; ces dernières ayant du mal à être prises en considération dans les Contrats de Plan État-Région.

Pour viser à un optimum plus ambitieux il faudrait la fin du cumul évoqué supra et que la rotation des postes soit allongée. Une prise de fonction de quatre à six ans permettrait un minimum d'attachement du fonctionnaire, au delà de la conscience professionnelle, à son lieu de travail et qu'il soit jugé sur ses résultats dans la durée.

Les résultats à prendre en considération ne seraient pas seulement ceux de la juteuse répression des excès de vitesse, de l'apparente mise aux normes des banlieues, du contrôle toujours discret de la vie politique au profit du gouvernement du jour (cf le chantage aux subventions, connu de longue date mais rendu plus difficile avec 89 témoins potentiels, en cas d'élection d'un "extrême").

Pour avoir abordé le sujet en parlant de l'Intelligence Économique Territoriale avec le regretté Préfet Rémy Pautrat, entre autres, je sais que la grille des critères d'évaluation n'est pas gravée dans le marbre.

Conclusion, pour que les assises de la refondation annoncées ne relèvent pas du bonneteau politicien  ou d'un tour à la Pinnochio-Majax obtenons cette vraie réforme pour commencer ; ensuite on abordera la suppression des conseils départementaux pour gagner en efficacité et coûts de gestion.

 

Eric Valin

 

PS1 : Tant pis pour les régions dont le drapeau est un logo ressemblant plutôt à un rébus concocté par un consultant qu'à un signe d'histoire, d'identité et de culture comme dernièrement  le bretzel pour la Communauté Européenne d'Alsace.

PS2 : Certaines Mairies refusent de pavoiser normand "au nom des règlements" mais affichent un drapeau ukrainien ; il n'y en a peut-être pas un de trop mais, sûrement, il y en a un qui manque.


 

Autre humeur...

Une définition du technocrate.

Au Vatican à l'élection d'un pape il est de coutume d'envoyer une fumée blanche en prononçant "habemus papam". En France on dit que le président est élu avec 58,54% des voix et on envoie une fumée noire qui assombrit l'horizon : formation d'un gouvernement au caractère technocratique pour l'essentiel.

Gouvernement des choses plutôt que des gens ou plus exactement des gens par les choses ce qui est une forme tatuffesque de la dictature car ceux qui suivent cette doctrine de Saint-Simon n'ont même pas la franchise de se dire illibéral. La société de consommation, l'État providence ont de beaux jours devant eux.

Disparition de la Politique et de ses enjeux de civilisation, de culture nationale et identité ; cynisme à tous les niveaux avec des élus parfois actifs mais à la marge, tels des figurants, le plus souvent.

 

Le technocrate, qui n'a pas toujours l'ENA pour origine (cf.  les gnomes du cabinet Mac Kinsey), est un serpent venimeux.

Il se faufile et ondule au gré des circonstances.

Il agite sa langue avant de mordre et manque de carrure au- delà de la menace qu'il représente.

Il a certainement un cerveau mais ayant des préoccupations terre à terre il n'est pas configuré pour avoir une hauteur de vue.

Les plus gros vous embobinent avant de vous absorber, les plus petits disparaissent après vous avoir mordu.

Il vit caché, irresponsable, tapi dans son trou, visible uniquement pendant ses moments de chasse.

Leur reproduction est bizarre, selon les espèces : ovipare, ovovivipare, parthénogénèse et certains mâles ont deux pénis vraisemblablement un pour la droite et un pour la gauche.

 

Ce n'est pas parce qu'il figure, pour des raisons historico-culturelles, sur un caducée qu'il faut le considérer comme un remède, tout juste on se bornera d'en faire un expédient.

Conclusion : un technicien oui, un technocrate non. Des conseillers? Oui. Mais surtout des élus qui décident.

 

Eric Valin

 

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Commentaires
C
et pourtant aux USA ils n'hésitent pas a nommer des avenue "de Normandie " comme à Washington ou même une rue et un quartier comme a Jacksonville par exemple et c'est la seule région française qui a cet honneur .
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B
Avant hier tous Charly Hebdo, hier tous Samuel Paty, aujourd'hui tous ukrainiens et demain tous LGBTQ+ avant d'être tous zoophiles ou dégenrés ? <br /> <br /> <br /> <br /> Il est de bon ton de s'afficher "compatissant" avec tout et n'importe quoi. cela libère de toute réflexion, il suffit de suivre l'émotion du moment et le dictat du pouvoir. Le drapeau ukrainien n'a rien à faire aux frontons des mairies, ce pays n'est pas dans l'union européenne à ce que je sache. Sinon, ils faut mettre les drapeaux de tous les pays subissant une guerre actuellement. Ce n'est que de la propagande malsaine. <br /> <br /> Paradoxe: on s'empresse d'afficher le drapeau ukrainien alors qu'on oublie le sien... pas assez mondialiste le drapeau aux deux cats et ça pue les régionalisme, le repli sur sur soi, intolérance... bref c'est caca.
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