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Quelles conclusions tirer des élections législatives de juin 2022 en France et en Normandie?
Billet de Florestan:
Le 19 juin 2022 avaient lieu le second tour des élections législatives et les citoyens électeurs français, dumoins, une petite moitié d'entre eux, ont choisi d'en faire le 4ème tour de l'élection présidentielle avec, visiblement, la volonté collective de lier les mains d'un Prince-président qui a trop aimé, cinq ans durant, le pouvoir solitaire quitte à gouverner contre son peuple par l'entremise d'une majorité parlementaire aux ordres.
C'est clair: les Français ont refusé de donner à l'enfant Macron trépignant sur un tarmac avant de s'envoler vers la Roumanie et la guerre d'Ukraine dans une vaine tentative d'instrumentalisation culpabilisante, la nouvelle boîte de Playmobil qu'il désirait...
Quelles conclusions tirer de cette élection?
AU NIVEAU NATIONAL
1) La confirmation de l'absentention avec 54%: un record absolu pour des élections législatives depuis le début de la 5ème République.
On peut désormais parler d'une crise de régime puisque notre régime politique est celui d'une démocratie représentative parlementaire qui ne représente même plus la moitié du corps électoral. Le jacobinisme centralisateur épuise la démocratie française a fortiori lorsque la classe politique professionnelle gouvernementale parisienne considère que la souveraineté populaire démocratique est un aléa, une incertitude qui trouble la bonne gestion raisonnable d'un gouvernement des choses mondialisées qui prétend remplacer le gouvernement des hommes de la nation française.
La normalisation de la parole publique et des comportements, le politiquement correct, la surveillance numérique et la tentation chinoise du crédit social, le refus d'un débat public politique authentique pratiqué par des macronistes technos inspirés par les idées saint-simoniennes a fait fuir vers l'abstention une partie du corps électoral tout en radicalisant l'autre partie tant à gauche qu'à droite: il faudrait donc moins parler de l'extrême droite ou de l'extrême gauche pour constater qu'il existe, aussi, un "extrême centre" qui n'a pas hésité à s'en prendre à nos libertés les plus fondamentales au nom de l'intérêt général.
Une partie de ce peuple retiré sur l'Aventin de l'abstention rêve d'une démocratie à la suisse: plus de décentralisation et plus démocratie directe via les diverses modalités du référendum. C'est le peuple des Gilets Jaunes qui suscite tant de haine et de mépris chez les électeurs légitimistes soutenant la République "En Marche" qui oublient qu'il s'agit aussi et surtout d'un vote de classe, le vote pour Macron étant directement lié au niveau d'études et de salaire.
2) Une Assemblée Nationale, paradoxalement, plus représentative des blocs idéologiques en présence mais au risque de rendre la République française ingouvernable:
Le peuple français est donc coupé en quatre blocs à peu près équivalents: un bloc central légitimiste, progressiste élitaire europhile et mondialisé. Un bloc de gauche populaire plutôt urbain radicalisé dans le progressisme diversitaire au risque du communautarisme (islamo-gauchisme). Un bloc de droite populaire lui aussi mais plus rural, conservateur dans ses valeurs et patriotique dans son inquiétude pour l'avenir du pays face aux deux autres blocs qui ont en commun une idéologie progressiste internationale.
Le bloc abstentionniste refusant, par principe, la représentation, c'est donc les trois autres blocs qui vont peupler les bancs d'une Assemblée Nationale qui va donc redevenir vivante politiquement parlant avec le retour de vrais débats parlementaires de fond, de véritables discussions, un véritable contrôle de l'exécutif mais au risque d'une sérieuse difficulté à gouverner le pays puisque, pour la seconde fois depuis 1958, un président sortant réélu ne dispose pas d'une majorité parlementaire absolue pour gouverner à sa guise...
C'est une gifle cinglante pour Jupiter qui osa, non sans mépris et cynisme, enjamber les législatives comme il avait pu enjamber les présidentielles en instrumentalisant les urgences internationales. Il y a même un petit parfum de dégagisme: Castaner, Ferrand et quelques autres n'ont pas été élus. Quatre ministres de l'actuel gouvernement Borne vont devoir démissionner. Et même pour la parachutée Première ministre dans notre bocage normand (6ème circonscription du Calvados), la victoire fut courte. On peut donc parler d'une défaite politique pour Macron et c'est bien normal puisque nous sommes encore en démocratie...
En effet, la coalition présidentielle "Ensemble" n'obtient que 245 sièges de députés (dont 170 pour l'ex LREM) soit bien loin des 290 requis pour la majorité absolue: Emmanuel Macron qui adule le modèle parlementaire allemand va devoir expérimenter pour lui-même les vertus d'une vraie discussion politique et de vrais compromis démocratiques. Il lui faudra donc abandonner la culture du pouvoir en solitaire pour adopter, celle plus collective, du pouvoir en coalition.
Alors, avec qui gouverner?
La droite "LR" et ses associés de l'UDI qui sauve sa représentativité à l'Assemblée Nationale avec un groupe de 74 députés, pourrait prêter sa joue au baiser de la mort macroniste: Nicolas Sarkozy y travaille sournoisement tout comme Edouard Philippe qui ne pense qu'au boulot qu'il aurait en 2027. Mais d'autres s'y refusent: Christian Jacob, le taulier de la droite parlementaire annonce que le groupe LR siègera clairement dans l'opposition. Une opposition "constructive". Christian Jacob sait pouvoir compter sur le ferme soutien de Gérard Larcher le président du Sénat, numéro 2 de notre régime politique et, à travers lui, sur un réseau encore important et enraciné d'élus locaux car il en va de la survie de cette droite parlementaire de gouvernement plus que jamais tiraillée entre la tentation opportuniste du pouvoir avec les macronistes (Jean-François Copé) et le désir de rester fidèle à ses convictions voire à les retrouver dans un bloc conservateur patriotique avec le Rassemblement National (Eric Ciotti).
Macron va donc devoir apprendre à louvoyer, voire à trouver sur chaque texte présenté par le gouvernement, une majorité de circonstance sur les franges de la Nupès, à gauche, ou du groupe LR, à droite et si ce sport démocratique devenait par trop lassant pour celui qui reste Jupiter, à n'en pas douter, ce dernier aura le machiavélisme suffisant pour faire tomber les deux grandes oppositions de l'Assemblée Nationale dans le piège d'une motion de censure du gouvernement et donc, d'une dissolution de la chambre des députés mais il ne pourra pas le faire avant un an. De même, il ne pourra pas abuser du fameux article 49 alinéa 3 qui permet de forcer le vote de l'Assemblée en la menaçant de la dissolution puisque depuis la réforme de 2008, l'usage du 49-3 est, désormais, essentiellement limité au vote de la loi de finances. Enfin, un nouveau gouvernement n'est pas obligé de demander à l'Assemblée de voter la confiance et d'une manière générale, en l'état actuel du rapport des forces, personne n'a intérêt à une dissolution de l'Assemblée Nationale.
A gauche, le génie politique de Jean-Luc Mélenchon qui a su monter, en moins d'un mois, un cartel électoral qui va ressusciter sur les bancs de l'Assemblée nationale des socialistes, des communistes et des écologistes électoralement moribonds, permet la constitution du vaste inter-groupe de la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale (NUPES) qui devrait dépasser les 131 sièges avec l'intégration d'une partie des députés socialistes et ultra-marins indépendants ou dissidents. Mélenchon a eu l'intelligence de promettre à chaque force de gauche la constitution d'un groupe parlementaire autonome mais La France Insoumise qui obtient un groupe pléthorique de 79 députés risque de dicter sa loi aux socialistes, aux écolos et aux communistes qui avec 12 députés n'auront même plus de groupe parlementaire propre.
C'est donc pour celui qui a fait croire qu'il pouvait squatter l'hôtel de Matignon, une belle victoire en trompe l'oeil car, abstention massive aidant, la gauche en nombre de voix n'a pas beaucoup progressé. Par ailleurs, que restera-t-il de l'intergroupe Nupès si les forces politiques qui y participent ne sont d'accord sur rien ou presque sur la plupart des grandes questions d'intérêt national? Politiquement, les macronistes ne manqueront pas d'exploiter cette fragilité intrinsèque de la Nupès sur des sujets tels que l'avenir de la filière nucléaire par exemple au point que l'on peut se demander si, finalement, Macron ne trouvera pas davantage sa véritable opposition dans le granit de Madame Le Pen que dans le calcaire de Monsieur Mélenchon qui, d'ailleurs, ne siègera plus à l'Assemblée Nationale: la voix du dernier grand rhéteur de notre République va donc manquer pour garantir, par son autorité dans l'hémicycle, la solidité de cette alliance de la carpe et du lapin.
A droite, Marine Le Pen a donc réussi, de façon inespérée, son opération de longue haleine de dédiabolisation:
Le front dit "républicain" contre le Front National devenu Rassemblement National cyniquement mis en oeuvre depuis les années Mitterrand pour casser la droite en deux, a cédé.
Marine Le Pen apparaît comme la petite mère d'un peuple en souffrance, en "sous France", devrait-on dire puisqu'il s'agit de ce peuple central majoritaire mais médiatiquement invisible trop riche pour être considéré comme pauvre ou trop pauvre pour être considéré comme riche qui habite la France "périphérique" des petites villes rurales qui subit une certaine forme de déclassement social et économique tout en s'inquiétant d'une "défrancisation" des repères culturels et idéologiques du pays.
C'est donc un triomphe inattendu pour le Rassemblement National qui fait entrer 89 députés à l'Assemblée Nationale sans manipulation machiavélique mitterrandienne du mode de scrutin comme en 1986: cela permet au parti fondé il y a 50 ans par Jean-Marie Le Pen de créer le second groupe de l'assemblée après les macronistes (la LFI de Mélenchon en sera le 3ème...) avec le pouvoir de déposer des projets de lois, de déposer une motion de censure du gouvernement ou d'interjeter auprès du conseil constitutionnel ou... de prendre la présidence de la commission des finances qui est, traditionnellement, réservée au premier groupe parlementaire de l'opposition! C'est d'ailleurs la raison pour laquelle Mélenchon a proposé à la coalition Nupès de ne constituer qu'un seul groupe parlementaire...
Alors va se poser une question tout à faire redoutable: que faire? (Lénine). Que faire, en effet, d'une si belle victoire si l'on n'a pas l'idée d'en faire politiquement quelque chose d'utile et d'efficace pour la défense de la souveraineté nationale qui a désormais, les moyens politiques de sortir du splendide isolement de la boutique... Le Pen?
N'oublions pas, en effet, que l'élection d'un député rapporte 37000€ au parti politique qui l'a fait élire et qu'une voix rapporte 1,64€ à chaque élection avec des frais de campagne remboursés par l'Etat au delà de 5% des suffrages exprimés: la boutique Le Pen va donc pouvoir honorer son emprunt russe et ses finances sont enfin rétablies.
Mais après? On peut se poser légitimement la question car le bilan politique des élus du FN ou du RN partout où ces élus ont siégé ou siègent encore n'est pas fameux. D'ou ce procès fait régulièrement à Marine Le Pen de ne s'intéresser sérieusement tous les cinq qu'à sa boutique des présidentielles ou à ses chats, en permanence, avec pour conséquence, la fuite de toutes les têtes pensantes d'un renouveau de la droite nationale patriotique chez la Reconquête d'Eric Zemmour qui n'a aucun élu mais qui est, actuellement, le premier parti de France pour le nombre de militants avec 130000 adhérents à jour de cotisation et qui prépare la plus grande université d'été de la rentrée de septembre prochain, quel paradoxe!
Il faut donc acter l'échec cuisant d'Eric Zemmour dans sa volonté d'éliminer politiquement Marine Le Pen: il n'en reste pas moins que la droite française doit être politiquement refondée sur ses bases nationales et patriotiques comme elle le fut par le Général de Gaulle, le fondateur de la 5ème république et le restaurateur de notre liberté nationale et démocratique en 1944. Ce vaste chantier est encore devant nous et il serait judicieux sinon urgent qu'il soit démarré dès maintenant car la crise de régime est bel et bien là: pour stopper la déconstruction progressiste en cours ou éviter la provincialisation d'une France déclinante dans l'Union européenne ou la mondialisation, on ne pourra pas attendre 2027 car la cocotte minute française est bien là... Selon un récent sondage, près de 35% des Français admettent avoir des difficultés pour boucler la fin du mois.
AU NIVEAU REGIONAL NORMAND:
1) La Normandie, plus que jamais, une France électorale en miniature:
Dans sa sociologie électorale, nous l'avons déjà dit ici, les 28 circonscriptions normandes reflètent parfaitement, à l'échelle régionale, toute la diversité de la sociologie électorale nationale: les Normands ne sont ni des macronistes forcenés comme les Bretons ni des mélenchonistes furieux comme les urbains de la région parisienne et n'ont pas voté massivement pour Marine Le Pen. De même, les Normands abstentionnistes se sont abstenus en respectant la moyenne nationale...
En terme de géographie électorale, la Normandie ne présente aucune spécialisation électorale à l'échelle régionale mais l'on trouve clairement dans la peau de léopard normand toutes les tendances idéologiques nationale clairement représentées selon un zonage géographique et sociologique précis:
Les grandes villes normandes et leurs périphéries urbaines (Rouen, Caen, Le Havre et Cherbourg) ont voté pour la Nupès ou pour la Macronie avec des matchs très serrés, notamment à Caen (Fabrice Levigoureux pour la Macronie) ou à Cherbourg (Anna Pic pour la Nupès).
Dans ce contexte, comment être de gauche en dehors de la dynamique politique de la Nupès? Cette question redoutable se pose à Nicolas Mayer-Rossignol, le maire et président de la métropole de Rouen qui a fait le pari perdant de soutenir au premier tour des candidatures socialistes dissidentes et qui ont toutes été balayées! Il ne faudrait donc pas renforcer l'isolement politique de Rouen en Normandie car il s'agit, de notre métropole régionale... à ce que l'on dit!
La Normandie bocaine de l'Ouest dominée par un électorat de retraités légitimistes a reconduit tous les députés sortants qu'ils soient du gouvernement en place ou ceux issus de la droite parlementaire dite "classique" (Philippe Gosselin dans la 1ère circonscription de la Manche et les trois circonscriptions de l'Orne): dans ce contexte, Elisabeth Borne, la Première ministre provisoire de Macron, a réussi son parachutage dans la 6ème circonscription du Calvados mais au prix d'une victoire très courte face au jeune challenger de la Nupès...
Dans l'Est de la région (Pays de Caux et de Bray) où la sociologie populaire est plus ouvrière, urbaine ou industrielle que dans la Normandie rurale de l'Ouest, les députés sortants qu'ils soient macronistes ou de la gauche parlementaire (PS ou PCF) ont tous été réélus avec, souvent, un candidat du Rassemblement National en embuscade.
La maire de Fécamp et vice-présidente du conseil régional Marie-Agnès Poussier-Winsback a réussi son pari de se faire élire députée en suivant l'horizon d'Edouard Philippe dans la 9ème circonscription de la Seine-maritime: elle devra rendre tous ses mandats locaux y compris son mandat régional pour ne se consacrer qu'à son mandat national de députée... Que de précieux sang ainsi perdu!
Mais le fait politique majeur pour la Normandie c'est qu'à l'occasion de ces élections législatives, quatre circonscriptions sur les cinq que comporte le département de l'Eure, ont élu et plutôt bien élu des candidats du Rassemblement National: autrement dit, des urnes du coeur de la Normandie, cette Normandie rurale des petites villes du Lieuvin, du Pays d'Ouche ou du Roumois située à quelques dizaines de kilomètres des grandes agglomérations urbaines de la vallée de la Seine (Le Havre, Rouen et la région parisienne), est sorti ce bloc "Rural National" de résistance aux excès du progressisme métropolitain mondialisé qui caractérise la France périphérique si bien décrite par le géographe sociologue Christophe Guilluy.
En toute logique électorale en retrouve là aussi cette Normandie qui avait été la plus engagée dans la jacquerie des Gilets Jaunes de l'automne et de l'hiver 2018...
La 4ème circonscription de l'Eure (Vernon et Vexin) qui est la seule des cinq circonscriptions euroises à ne pas tomber dans l'escarcelle de Marine Le Pen, tombe dans celle de Mélenchon: c'est un échec personnel pour Sébastien Lecornu, l'ancien maire de Vernon et ancien président du conseil départemental de l'Eure qui était parti à la soupe gouvernementale macroniste au printemps 2017 en compagnie de Bruno Lemaire, ancien député LR d'Evreux et d'Edouard Philippe le maire LR du Havre malgré les sages avertissements d'Antoine Rufenacht...
2) Comment représenter l'intérêt général normand à l'Assemblée Nationale?
Franchement, de notre point de vue de régionaliste normand, c'est la seule question qui vaille désormais...
Là encore, il faut acter un autre échec électoral cuisant, celui d'Hervé Morin qui avait eu la bonne et intelligente idée de reprendre l'idée de Mélenchon de monter un cartel électoral rassemblant des candidats de la droite et du centre sous la bannière régionale de la "Normandie conquérante" dans l'espoir de constituer un collectif de députés normands ayant le souci tout particulier de notre région dans le débat national à l'instar de ce que font les Bretons, les Alsaciens ou les Corses.
Le problème c'est qu'une bonne idée pour qu'elle le demeure dans sa réalisation doit être anticipée et préparée avec sérieux: visiblement, il aura peut-être manqué le temps et les moyens médiatiques nécessaires à Hervé Morin, le président de la Normandie, pour faire connaître cette solution politique originale et normande aux électeurs de notre région avec, de plus, la difficulté de faire la pédagogie des réalités régionales à des cerveaux lessivés par le jacobinisme. Visiblement, Hervé Morin a perdu son temps et celui des Normands en faisant un petit tour en galère avec une certaine Valérie Pécresse...
Et de la vingtaine de candidats présentés par Hervé Morin sous la bannière de nos chers léopards, seuls trois ont été élus, à savoir les trois députés LR sortants de l'Orne ou de la Manche qui sont plus localistes que Normands...
Il ne faut pas, cependant, abandonner cette excellente idée d'un collectif des députés normands sur les bancs de l'Assemblée Nationale car ce qui a échoué c'est l'idée d'un collectif de députés normands qui pouvait apparaître d'abord comme au service des intérêts politiques d'Hervé Morin même s'il est légitime sinon nécessaire voire urgent sur certains dossiers prioritaires de relayer à l'Assemblée Nationale l'action du conseil régional:
On pensera, par exemple, au développement logistique et à la reconversion industrielle et énergétique de l'Axe Seine, à la lutte contre la fuite des jeunes diplômés normands et pour l'attractivité universitaire de notre région, à la lutte contre les déserts médicaux, la future LNPN, l'avenir du modèle agro-alimentaire normand ou de l'industrie automobile, la relance du nucléaire dans la région et la résolution de la question éolienne, la défense du patrimoine culturel et historique normand, etc...
Tous ces grandes urgences normandes devraient figurer dans les financements d'un contrat de plan à signer entre la région normande et l'Etat: il faut donc les relais parlementaires efficaces nécessaires.
En conséquence, ce collectif de députés normands de défense de l'intérêt général de la Normandie ne peut être que transpartisan:
Les députés communistes de la Seine-maritime Jean-Paul Lecoq ou Sébastien Jumel élus sous l'étiquette de la Nupès, la toute nouvelle députée macroniste Marie-Agnès Poussier-Winsback élue dans la 9ème circonscription de la Seine-maritime ou encore Philippe Gosselin (LR) élu dans la 1ère de la Manche voire Véronique Louwagie (LR) élue dans la 3ème de l'Orne pourraient, a priori, être sensibles à cette idée...
Qu'en est-il des quatre nouveaux députés du Rassemblement National élus dans l'Eure?
D'une façon ou d'une autre, les 28 députés de la représentation nationale issus des circonscriptions normandes doivent être contactés dans les meilleurs délais sur cette question essentielle tant par le président de la région s'il en a l'intelligence politique (on peut raisonnablement espérer) que par toutes les associations et collectifs de notre région qui ont la Normandie dans le coeur car renouer un lien direct avec les préoccupations de nos concitoyens sur nos enjeux locaux et régionaux est l'une des solutions possibles pour répondre à la crise actuelle de la démocratie représentative parlementaire.
LES RESULTATS DES ELECTIONS LEGISLATIVES DANS LES 28 CIRCONSCRIPTIONS NORMANDES:
Entre parenthèses, nous avons mis les noms des députés qui pourraient être sensibilisés, a priori, par les réalités normandes...
CALVADOS:
Elections législatives 2022 Résultats Calvados - 1ère circonscription - Calvados (tendanceouest.com) ENSEMBLE
Elections législatives 2022 Résultats Calvados - 2ème circonscription - Calvados (tendanceouest.com) NUPES
Elections législatives 2022 Résultats Calvados - 3ème circonscription - Calvados (tendanceouest.com) ENSEMBLE
Elections législatives 2022 Résultats Calvados - 4ème circonscription - Calvados (tendanceouest.com) ENSEMBLE
Elections législatives 2022 Résultats Calvados - 5ème circonscription - Calvados (tendanceouest.com) ENSEMBLE
Elections législatives 2022 Résultats Calvados - 6ème circonscription - Calvados (tendanceouest.com) ENSEMBLE (Suppléant d'Elisabeth Borne, Première ministre)
EURE:
Elections législatives 2022 Résultats Eure - 1ère circonscription - Eure (tendanceouest.com) RN
Elections législatives 2022 Résultats Eure - 2ème circonscription - Eure (tendanceouest.com) RN
Elections législatives 2022 Résultats Eure - 3ème circonscription - Eure (tendanceouest.com) RN
Elections législatives 2022 Résultats Eure - 4ème circonscription - Eure (tendanceouest.com) NUPES
Elections législatives 2022 Résultats Eure - 5ème circonscription - Eure (tendanceouest.com) RN (Timothée Houssin)
MANCHE
Elections législatives 2022 Résultats Manche - 1ère circonscription - Manche (tendanceouest.com) LR (Philippe Gosselin)
Elections législatives 2022 Résultats Manche - 2ème circonscription - Manche (tendanceouest.com) ENSEMBLE
Elections législatives 2022 Résultats Manche - 3ème circonscription - Manche (tendanceouest.com) ENSEMBLE
Elections législatives 2022 Résultats Manche - 4ème circonscription - Manche (tendanceouest.com) NUPES
ORNE
Elections législatives 2022 Résultats Orne - 1ère circonscription - Orne (tendanceouest.com) NUPES
Elections législatives 2022 Résultats Orne - 2ème circonscription - Orne (tendanceouest.com) LR (Véronique Louwagie)
Elections législatives 2022 Résultats Orne - 3ème circonscription - Orne (tendanceouest.com) LR
SEINE-MARITIME
Elections législatives 2022 Résultats Seine-Maritime - 6ème circonscription - Seine-Maritime (tendanceouest.com) NUPES (Sébastien Jumel)
Elections législatives 2022 Résultats Seine-Maritime - 8ème circonscription - Seine-Maritime (tendanceouest.com) NUPES (Jean-Paul Lecoq)
Elections législatives 2022 Résultats Seine-Maritime - 9ème circonscription - Seine-Maritime (tendanceouest.com) ENSEMBLE (Marie-Agnès Poussier-Winsback)
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