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A13 (La Sangsue Aux Pauvres Normands = SAPN): la vraie solution pour l'attractivité normande serait de supprimer les... péages!
Le bonimenteur Castex a encore causé et tout ce qu'il faudrait en penser est dans le titre de ce billet!
Cinq barrières de péages seront supprimées, au second semestre 2023, sur les autoroutes A13 et A14, entre Paris et la Normandie. Elles seront remplacées par des portiques et des applications, pour un système en « flux libre ». Objectif : fluidifier le trafic, économiser du carburant et réduire les accidents.
Le cabinet du Premier ministre Jean Castex, ce mercredi 22 décembre 2021, l’a annoncé dans un communiqué : « Les négociations avec la Société des autoroutes Paris-Normandie (SAPN) ont abouti autour d’un avenant prévoyant le passage en « flux libre » de l’axe A13-A14. »
270 000 usagers par jour
Concrètement, sur un trajet Paris-Caen, cinq barrières de péage, qui nécessitent chacune un arrêt, seront supprimées, au second semestre 2023. « Environ 270 000 usagers par jour bénéficieront du projet », calcule le cabinet du Premier ministre.
Il table aussi sur « un trafic plus fluide et une attractivité accrue des territoires traversés avec des gains de temps estimés à environ 1 400 000 heures/an (dont 1 100 000 heures/an pour les véhicules légers et 300 000 heures/an pour les poids lourds) ; plus de sécurité pour les clients et les intervenants de l’autoroute ; moins de pollution lumineuse (les barrières de péage sont éclairées, contrairement aux sections courantes des autoroutes) ». Les gains de carburant devraient s’élever à 9 500 000 l/an. La réduction des surfaces artificialisées (28 ha) et « la restauration écologique des surfaces libérées sont également envisagées ».
Des portiques et des applis
L’Autorité de régulation des transports avait donné son feu vert à l’été 2021 pour ce passage en « flux libre », rappelant qu’il s’agissait « du premier projet de développement à grande échelle de cette technologie nouvelle de péage en France ». Elle avançait également sur son site Internet : « L’opération devrait également se traduire par la suppression des accidents liés au franchissement des barrières de péage. »
Du côté du fonctionnement, des tests ont déjà eu lieu sur d’autres axes de l’Hexagone : les véhicules passent sous des portiques, qui reconnaissent les plaques d’immatriculation. Les automobilistes renseignent leur numéro de plaque et leurs coordonnées bancaires sur des applications mobiles, et les montants sont prélevés sur leur compte. Rien ne change pour celles et ceux qui disposent déjà d’un abonnement de télépéage.
Commentaire de Florestan:
La dictadouce numérique c'est tellement pratique! Mais quand il faudra, un jour, passer au péage de la démocrature...
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