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Sire de Sei, la Normandie en toute liberté!
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12 janvier 2024

Trafic maritime du Nord de l'Europe en 2023 : Anvers-Bruges vs Haropa Port parmi d'autres...

     Les informations relatives au trafic maritime des ports du nord de l'Europe occidentale en 2023 ont commencé à paraître.

     Bizarrement, celles concernant le port belge d'Anvers-Bruges, dont le trafic est équivalent à celui de l'ensemble des grands ports maritimes français, sont prêtes avant celles de ces derniers ; faut-il y voir un indice d'une meilleure efficacité de gestion ou un embarras de certains ports français à faire état de leurs résultats pour l'année 2023, ou les deux ?

. Source d'information principale :

Au dernier trimestre 2023, le trafic dans le port d’Anvers-Zeebrugge a baissé de -3,8%

Informare 10 Janvier 2024 – Article traduit automatiquement puis corrigé

https://www.informare.it/news/gennews/2024/20240040-porto-Anversa-Zeebrugge-traffico-4Q-2023fr.asp

Sur l’ensemble de l’année, la baisse est de -5,5%

La tendance à la baisse du volume du trafic de marchandises du port d’Anvers-Zeebrugge a commencé à l’été de l’année 2022 et s’est poursuivie au cours du dernier trimestre de cette année au cours duquel le trafic total s’est élevé à 66,9 millions, soit -3,8% par rapport au quatrième trimestre 2022. À l’exception des cargaisons de vrac liquide qui, avec 22,5 millions de tonnes, sont demeurées stables, tous les autres types de cargaisons ont diminué. Dans le secteur des conteneurs, le trafic est 34,1 millions de tonnes (-2,5 %) et a été réalisé avec une manutention d’environ trois millions d’EVP (-8,7%). Dans le secteur des biens divers, 5,0 millions de tonnes de matériel roulant ont été manutentionnées (-6,9 %) et 2,2 millions de tonnes de marchandises conventionnelles (-19,4 %). Les vracs secs se sont élevés à 3,6 millions de tonnes (-28,6 %).

Sur l’ensemble de l’année 2023, le volume total de marchandises a atteint 271,3 millions de tonnes, soit une baisse de -5,5 % par rapport à l’année précédente. Dans le segment des biens divers, 137,2 millions de tonnes de marchandises conteneurisées ont été manutentionnées (-6,3%) avec 12,5 millions d’EVP (-7,2 %), 21,0 millions de tonnes de matériel roulant (-2,1 %) et 10,0 millions de tonnes de marchandises conventionnelles (-18,8 %). Le nombre de voitures d’usine neuves ayant transité s’est élevé à près de 3,6 millions de véhicules (+9,0 %). Les vracs liquides ont totalisé 88,7 millions de tonnes (-2,1 %) et les vracs secs 14,8 millions de tonnes (-13,9 %).

 

Source d'information complémentaire :

Baisse généralisée des trafics pour Anvers-Bruges en 2023

Le Journal de la Marine Marchande Publié le : 11.01.2024 Dernière Mise à jour : 11.01.2024 Par : Étienne Berrier

https://www.actu-transport-logistique.fr/journal-de-la-marine-marchande/port/baisse-generalisee-des-trafics-pour-anvers-bruges-en-2023-884227.php

Un an et demi après la fusion entre Anvers et Zeebrugge, la chute des trafics a concerné toutes les catégories de marchandises l'an dernier, a fortiori le conteneur. Conjoncture économique, inflation, géopolitique en mer Noire et mer Rouge... chacun de ces paramètres a apporté sa pierre à la perte de tonnages. La part de marché du port sur le range nord-européen a toutefois augmenté.

Jacques Vandermeiren, directeur général du port d'Anvers-Bruges lors de la présentation des trafics annuels le 10 janvier. Crédit photo ©DR

Avec un total de 271,3 Mt manutentionnées en 2023, le port d’Anvers-Bruges a perdu 15,6 Mt par rapport à 2022, soit une baisse bien plus marquée (- 5,4 %) qu'il y a un an, où l’établissement portuaire Anvers-Bruges, issu de la fusion entre le premier port belge avec le port roulier voisin, était en léger repli (- 0,7 %) et essentiellement du fait de la contre-performance du conteneur (-5 % en volume et -9 % en tonnage).

« On attendait un retour à la normale en 2022 [après la crise Covid, NDLR], mais il y a eu la …/…

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Question :

     Si une baisse du trafic maritime du port d'Anvers-Bruges a quand-même permis une augmentation de la part de marché de celui-ci sur le range nord-européen, aux dépens de quels ports cette augmentation s'est-elle produite ?

Sapeur de fond s/c Sire de sei

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S
Au troisième trimestre 2023, le trafic de fret dans les ports de l’UE a diminué de -6,5 %<br /> Informare 26 Avril 2024 – Article traduit automatiquement puis corrigé<br /> https://www.informare.it/news/gennews/2024/20240602-porti-UE-traffico-3Q-2023fr.asp<br /> <br /> Les cargaisons au débarquement et à l’embarquement ont baissé respectivement de -7,2% et -5,4%<br /> <br /> Au troisième trimestre 2023, les ports de l’Union européenne ont manutentionné 806,9 millions de tonnes de marchandises, soit une baisse de -6,5% par rapport à la période correspondante de l’année précédente. Il s’agit d’une cinquième baisse trimestrielle consécutive. La réduction des volumes au cours de la période juillet-septembre de l’année dernière couvrait tous les principaux segments de produits : liquides, avec 304,7 millions de tonnes, qui ont subi une baisse de -5,1 % ; vracs secs, avec 172,8 millions de tonnes (-14,0%) ; conteneurs, avec 190,7 millions de tonnes traitées (-2,8 %), et matériel roulant avec 96,7 millions de tonnes. Les autres biens se sont élevés à 41,9 millions de tonnes (-7,3 %).<br /> Eurostat a annoncé qu’au troisième trimestre 2023, le fret débarqué dans les ports de l’UE s’est élevé à 500,1 millions de tonnes, avec une baisse de -7,2 % par rapport à la même période en 2022. Il s’agit d’une troisième baisse trimestrielle consécutive, tandis que le fret embarqué s’est élevé à 306,9 millions de tonnes, soit une baisse de -5,4 %, ce qui représente la huitième baisse trimestrielle consécutive.<br /> Au cours du troisième trimestre de l’année dernière, les pays de l’Union européenne dont les ports ont traité plus de 100 millions de tonnes de marchandises sont les Pays-Bas, l’Espagne et l’Italie, dont les ports d’escale ont respectivement enregistré un trafic de 132,9 millions de tonnes (-11,5 %), 115,6 millions de tonnes (-5,3 %) et 103,0 millions de tonnes (-12,5 %).<br /> Toujours au troisième trimestre 2023, Rotterdam a été le port de l’UE qui a traité le plus grand trafic de fret avec 99,1 (109,2) millions de tonnes (-8,2%), suivi par les ports d’Anvers-Zeebrugge avec 58,2 (65,4) millions de tonnes (-5,8%) et Hambourg avec 24,5 (28,4) millions de tonnes (-6,4%). En ce qui concerne le trafic conteneurisé uniquement, le classement trimestriel est toujours mené par le port de Rotterdam avec un trafic de 13,2 (3,5) millions d’EVP (-7,8%), suivi par les ports d’Anvers-Zeebrugge avec 11,7 (3,1) millions d’EVP (-6,0%), Hambourg avec 7,8 (2,0) millions d’EVP (-9,7%) et le Pirée avec 4,8 millions d’EVP (+8,9%). Le premier des ports italiens est Gioia Tauro avec 3,2 millions d’EVP (-6,8%).<br /> <br /> Rectification<br /> En raison d’une extrapolation incorrecte des données d’Eurostat, Le paragraphe barré contient des données incorrectes. Le paragraphe correct est le suivant :<br /> « Ne serait-ce qu’en ce qui concerne le trafic de conteneurs, le classement est toujours dominé par le port de Rotterdam avec 3,4 millions d’EVP (-6,6%), suivi par les ports d’Anvers-Zeebrugge avec 2,8 millions d’EVP (-9,0%), Hambourg avec 2,0 millions d’EVP (-0,4%) et Le Pirée avec 1,2 million d’EVP (+5,0%). Le premier des ports italiens est Gioia Tauro avec 794 milliers EVP (-14,3%). »<br /> <br /> Nous nous excusons auprès de nos lecteurs <br /> <br /> Commentaire :<br /> La rectification est consécutive à un signalement de votre serviteur.<br /> Heureusement, il y a au moins un francophone à la Rédaction d'Informare : Bruno Bellio<br /> Malheureusement, l'article confirme, à travers le trafic des ports européens, les répercutions du régime de sanctions anti-russes sur l'économie des pays qui appliquent ce régime...
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L
L'embrouille commence avec la présentation du bilan de trafic 2023 du Grand Port Maritime de Marseille... :<br /> <br /> Marseille Fos : aucun trafic épargné par la détérioration des volumes<br /> <br /> Le Journal de la Marine Marchande Publié le : 19.01.2024 Dernière Mise à jour : 19.01.2024 Par : Adeline Descamps <br /> <br /> https://www.actu-transport-logistique.fr/journal-de-la-marine-marchande/port/marseille-fos-aucun-trafic-epargne-par-la-deterioration-des-volumes-885799.php<br /> <br /> <br /> <br /> Le port de Marseille Fos a absorbé les coups et contre coups du monde où les crises se sont stratifiées en 2023. La conjoncture économique, les tensions géopolitiques, les mouvements sociaux de début d'année... ont tiré l'ensemble des filières vers le bas, excepté le passager. Le trafic global du deuxième port français est en repli de 7 %, dépassant à peine les 70 Mt. <br /> <br /> <br /> <br /> Dans un contexte bouleversé, depuis la déclaration de guerre de la Russie à son voisin ukrainien jusqu’aux derniers événements en mer Rouge, où les Houthis canardent les navires marchands, le Grand port de Marseille n’échappe pas à la sanction géopolitique.<br /> <br /> « Vertiges mondiaux » d’un côté, selon l’expression de Christophe Castaner, le président du conseil de surveillance du port de Marseille Fos, et mouvements sociaux sur le plan local de l’autre, n’ont pas fait les affaires du port méditerranéen, qui a enregistré un trafic global en repli de 7 %, à 71,9 Mt. Une sous-performance qui concerne l’ensemble des filières.<br /> <br /> .../...<br /> <br /> Conteneur : la sanction géopolitique (- 13 %)<br /> <br /> À Marseille, la boîte, trafic étalon pour un grand port maritime, a enregistré une baisse significative, de 11 % en tonnage et de 13 % en EVP, bien en dessous des 1,5 MEVP donc. Le marché chinois, première destination à l’import, a coûté cher aux terminaux de Fos. Un sort qui devrait être commun à l’ensemble des ports européens. Anvers a d'ailleurs ouvert le cahier des doléances mais sa sous-performance est tout de même moindre (- 5 % en volume et - 9 % en tonnage).<br /> <br /> <br /> <br /> Commentaire :<br /> <br /> ... " baisse significative ... de 13 % en EVP, bien en dessous des 1,5 MEVP " ...<br /> <br /> Pour ceux qui auraient la flemme de faire le calcul, ça représente environ 1,33 MEVP soit environ 198 000 EVP de moins en 2023 qu'en 2022...<br /> <br /> Bien entendu, la gouvernance portuaire et les pouvoirs publics (notamment un certain Lemaire du palais), ne sont responsables...
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S
North Sea Port : 11 % de manutention en moins en 2023<br /> <br /> Transport média 16/01/2024 Michiel Leen<br /> <br /> https://transportmedia.be/fr/2024/01/north-sea-port-11-de-manutention-en-moins-dici-a-2023/<br /> <br /> <br /> <br /> En 2023, les entreprises du port de fusion flamand-néerlandais North Sea Port ont enregistré un trafic maritime de 65,9 millions de tonnes, soit une baisse de 11 % ou de 7,8 millions de tonnes. À l’instar de ses homologues anversois, North Sea Port désigne les tensions géopolitiques comme le principal facteur de perturbation.<br /> <br /> <br /> <br /> Alors que le port d’Anvers a déjà annoncé une baisse de 5,5 % de son débit de marchandises la semaine dernière, les chiffres annuels de North Sea Port pour 2023 font également état d’un solide déclin. L’autorité portuaire souligne toutefois que 2022 a été une année record. À l’époque, la crise énergétique et le conflit ukrainien avaient entraîné une augmentation des stocks et du trafic. En 2023, c’est surtout le revers de la médaille qui s’est produit à Gand.<br /> <br /> Chez North Sea Port, les performances du segment du vrac en particulier sont un indicateur de succès. La part du vrac sec et du vrac liquide diminue de 1 %.<br /> <br /> Le vrac sec occupe toujours plus de la moitié de la manutention des marchandises : 53% (35,2 millions de tonnes, -12% par rapport à 2022). Le déclin concerne principalement le charbon (-27 %), bien que le tableau soit faussé par les débarquements importants de charbon en 2022 en réponse aux sanctions de l’UE contre la Russie. Le minerai de fer, le gypse, le ciment, les granulés de bois et les engrais naturels ont également diminué.<br /> <br /> Le vrac liquide a représenté une part de 23% (15,1 millions de tonnes, -14%). Les carburants liquides à base de pétrole (biodiesel et diesel) et le naphta ont notamment diminué.<br /> <br /> Les marchandises diverses ont représenté 15 % (9,6 millions de tonnes, -5 %). Le transbordement de cellulose a particulièrement diminué.<br /> <br /> La part des conteneurs dans le total de la manutention reste statu quo à 3% (2,2 millions de tonnes, -6%) depuis 2019. Le segment ro/ro connaît une légère augmentation et représente 6% du transbordement maritime total (3,8 millions de tonnes, +1%).<br /> <br /> .../...<br /> <br /> <br /> <br /> Commentaire :<br /> <br /> Le trafic maritime global de North Sea Port est du même ordre de grandeur que celui du port du Havre...
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V
Gouvernement : le transport oublié <br /> <br /> Ports et corridors Hervé Deiss 12 janvier 2024<br /> <br /> https://portsetcorridors.com/2024/gouvernement-le-transport-oublie/<br /> <br /> <br /> <br /> La nomination du gouvernement de Gabriel Attal le 11 janvier se compose de 14 ministres. Aucun portefeuille n’est consacré aux transports.<br /> <br /> <br /> <br /> Le gouvernement de Gabriel Attal, dont la composition a été dévoilée le 11 janvier, se compose de 14 ministres et ministres délégués. Une équipe resserrée qui consacre la parité hommes/femmes.<br /> <br /> <br /> <br /> Des personnalités conservent leur poste<br /> <br /> Ce gouvernement n’apporte pas de grands changements des personnalités des précédents gouvernements du quinquennat d’Emmanuel Macron. Bruno Lemaire conserve son poste de ministre de l’Économie, des Finances et de la souveraineté industrielle et numérique. Gérald Darmanin conserve son poste de ministre de l’Intérieur et des Outre-mer. Il en est de même pour Éric Dupont-Moretti et Sébastien Lecornu.<br /> <br /> <br /> <br /> L’absence d’un ministère des Transports<br /> <br /> Néanmoins, si le premier Ministre a souhaité une équipe moins nombreuse, le grand absent de ce gouvernement demeure les transports. En effet, aucun ministre n’a, dans l’intitulé de son ministère, les transports. Alors, les professionnels du secteur imaginent que cette filière revient dans le giron du ministère de Christophe Béchu. Pour mémoire, ce dernier conserve son poste de ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires. Dans le précédent gouvernement, dirigé par Elizabeth Borne, Hervé Berville, ministre délégué à la mer, et Clément Beaune, ministre chargé des Transports, étaient rattachés à ce ministère.<br /> <br /> <br /> <br /> Une absence inquiétante<br /> <br /> Au lendemain de la nomination de ce gouvernement, deux thèses s’opposent en France. La première s’inquiète de cette absence. « Un portefeuille dédié aux transports permet d’orienter une politique pour cette filière. Il représente aussi le poids que joue ce secteur dans la politique économique du gouvernement. » Et pour reprendre une citation de Cyril Poirier-Coutançais lors de son intervention à l’assemblée générale de Sénalia : « la France a perdu le virage de la mondialisation sur la logistique. »<br /> <br /> <br /> <br /> Les ports à Bercy ?<br /> <br /> Et pour aller plus loin, la France doit-elle disposer d’un ministère de la logistique comme il en existe au Maroc ou dans d’autres pays ? Effectivement, pour une partie des professionnels, disposer d’un ministère dédié aux transports n’est pas nécessaire. « Les aéroports ont été privatisés à ADP, les autoroutes sont entre les mains de grands groupes, les routes sont gérées par les régions. Il reste les ports », souligne un responsable transport. Alors, si la création d’un ministère des transports doit avoir un champ d’application limité, « autant donner la gestion de ces établissements à la direction des entreprises du ministère de l’Économie. »<br /> <br /> <br /> <br /> La régionalisation des ports<br /> <br /> Une analyse partagée par plusieurs responsables économiques du transport. « Clément Beaune et Hervé Berville ne laissent pas un souvenir impérissable pour notre secteur. Autant réfléchir dès aujourd’hui à dupliquer un modèle où les ports reviendront dans la sphère des régions. Ces dernières sont, parfois, les principales sources d’investissement dans les ports », nous ont confié des responsables opérationnels.
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