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Sire de Sei, la Normandie en toute liberté!
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Sire de Sei, la Normandie en toute liberté!
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1 décembre 2023

La Normandie industrielle c'est la Normandie que nous aimons!

Billet de Florestan:

Aurais-je déjà reçu mon cadeau de Noël la veille du premier dimanche de l'Avent?

Capture

En tout cas cela fait bien plaisir de prendre enfin des nouvelles de cette Normandie qu'ici nous aimons! La Normandie industrielle! Pour elle nous devrions tous avoir les yeux de Chimène...

Des Normands et des Normandes jeunes et vieux passionnés par leurs métiers et leurs savoir-faire souvent uniques et exceptionnels dans un réseau florissant d'entreprises de la plus petite planquée au fin fond du bocage à la plus grande posée sur les grands terrepleins industrialo-portuaires de notre région qui sont souvent leader mondial dans leur marchés respectifs.

Voilà donc une belle Normandie qui nous permet de garder l'espérance car l'espérance s'enracine dans tout ce qui ne saurait décevoir: la Normandie et son industrie font partie de cette rareté qui ne déçoit jamais!


 

La Normandie et l'industrie - Normandie Attractivité (choisirlanormandie.fr)

La Normandie, son cidre, son camembert… et ses moteurs électriques dernière génération, ses câbles de haute technicité, ses vaccins contre la grippe ou ses pales d’éolienne géantes. Reconnue pour sa diversité et sa vivacité, l’industrie normande reste un pilier de l’économie régionale. Avec elle, le Made in Normandy s’exporte dans le monde entier et prépare l’avenir.

L’industrie normande en chiffres

  • + de 200 000 emplois (17 % de l’emploi salarié en Normandie)
  • 14 000 entreprises, dont 45 de plus de 500 salariés
  • 10 Territoires d’industrie labellisés

Un secteur traditionnel qui pèse dans l’économie régionale

En Normandie, l’industrie ne compte pas pour du beurre ! Au-delà de sa production agroalimentaire, à laquelle elle est souvent associée, la région se distingue surtout par la pluralité de son industrie, qu’elle doit à son histoire et à sa géographie.

D’abord trustée par la production textile (laine, coton), l’industrie normande s’est diversifiée avec la révolution industrielle. Profitant des grandes infrastructures portuaires (Le Havre, Rouen) et de la proximité du bassin parisien, les usines se sont installées durablement en Normandie. Résultat : la région réunit encore aujourd’hui une grande variété d’activités industrielles (automobile, aéronautique, énergies, pharmacie, cosmétique), comme le souligne une étude de l’Observatoire Compétences Industries (nov. 2021).

La diversité est une des forces de l’industrie normande. Son organisation en filières, pour certaines transversales, aussi. La logistique ou la métallurgie, par exemple, contribuent directement au développement des grands acteurs du secteur.

Première région française pour la part de l’industrie dans son PIB

Face au mouvement de désindustrialisation, engagé en France depuis la fin des années 1970, la Normandie a résisté. La Manche, en particulier, a tiré son épingle du jeu grâce à son industrie nucléaire et son imposant tissu de PME et de PMI.

Aujourd’hui encore, la Normandie reste la région française où la part de l’industrie dans le PIB régional est la plus élevée, comme le souligne CCI France.

L’industrie représente 10 à 11 % du PIB au niveau national, mais s’élève à 19 % en Normandie, voire 21 % sur certains territoires comme Dieppe. De ce point de vue, la Normandie est bien la première région industrielle de France.

Les meilleurs soudeurs de France sont Normands!

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Regards croisés : le soudage - Normandie Attractivité (choisirlanormandie.fr)

Jayson, 20 ans, et Maël, 25 ans, sont tous deux nés à Cherbourg-en-Cotentin, dans la Manche. Ils ont quelques années d’écart mais une passion et une expérience communes : le soudage et les Worldskills. Le premier a obtenu la médaille d’or à la dernière compétition nationale des métiers, à Lyon, tandis que le second, 25 ans, l’a coaché patiemment les 10 mois précédents. Tous deux ont commencé en alternance et travaillent désormais en CDI chez CMN – les Constructions Mécaniques de Normandie, à Cherbourg. Regards croisés entre deux jeunes talents déjà bien confirmés, sur un métier industriel d’avenir.

« J'ai toujours voulu être soudeur – toute ma famille est dans ce métier-là… J’ai commencé à l’âge de 12 ans – je me souviens c’était à l’électrode enrobée ! » Jayson

Qu’est-ce qui vous plaît dans votre métier ?

Jayson : « Plein de choses ! J’aime le fait d’être minutieux, appliqué, autonome… Être en équipe mais aussi concentré seul sur mon travail, dans ma bulle. Et puis j’aime beaucoup travailler dans le naval : on part de zéro, d’une tôle, qui deviendra, au fur et à mesure sous nos yeux un élément qui va former un bateau. »

Maël : « Oui, travailler dans le naval est plus intéressant que de simplement faire une pièce dont on ne sait pas à quoi elle va servir… Ce ne sont jamais les mêmes pièces, un jour ne fait pas l’autre, il y a une vraie variété des missions. On va avoir de la préfabrication, de l’assemblage de petites pièces avant montage ; du 2D avec les morceaux de bateaux qui sont assemblés dans l’atelier et du 3D, lorsque le bateau est totalement construit. »

Quelles sont les qualités indispensables pour l’exercer ?

Maël : « Il faut être patient, rigoureux, il faut aimer ce que l’on fait parce que c’est un métier assez physique et savoir travailler en équipe. Il faut de la volonté et de la patience, mais c’est aussi un métier où l’on en apprend tous les jours. Il s’adresse aux femmes comme aux hommes, il y a une bonne ambiance. »

 Jayson : « Et il faut être à l’écoute et respectueux des gens qualifiés dans le domaine… avoir un certain coup de patte aussi, mais pas forcément de force. »

On voit vraiment le bateau grandir sous nos yeux : on voit des tôles arriver, les pièces sont montées au fur et à mesure, les blocs, puis le bateau, la peinture, l’intérieur… et on le voit à l’eau.

CMN, Constructions Mécaniques de Normandie

Situé à Cherbourg, le chantier naval fondé en 1956 par Félix AMIOT, a bâti sa renommée avec la construction de bâtiments militaires types patrouilleurs et vedettes à destination des Marines (françaises et étrangères).

Après plus de 60 ans d’existence, la société désormais rattachée au groupe PRIVINVEST est un acteur majeur de la construction navale, mondialement reconnue (notamment auprès des Marines étrangères), positionnée à ce jour sur les navires de combat, navires de pêche ainsi que sur les Énergies Renouvelables (hydroliennes marines et fluviales).

Comment se sont passées l’épreuve et la préparation ?

Jayson : « L’épreuve était composée de quatre modules. J’avais 19h pour tout faire : avec Maël, qui me coachait, on a convenu qu’il fallait les épreuves au mieux dans le temps imparti. Sans vouloir aller plus vite. Et ça a marché ! »

L’expérience au national c’était un truc de malade – le site, au parc-expo de Lyon, était impressionnant ! Le monde qu’il y avait, l’ambiance… c’était fou !

Maël : « L’entreprise nous a dégagé 10 semaines d’entraînement jusqu’à l’épreuve nationale, avec des semaines à l’école de soudure, à l’HEFAIS, et au CFA. C’était une bonne préparation aux épreuves… On a fait un melting pot des années précédentes, pour une préparation complète. C’était un peu dur sur la fin, pas physiquement, mais mentalement. C’est quasiment un an à s’entraîner, à faire les mêmes gestes. »

Les épreuves

Jayson devait réaliser trois éprouvettes, c’est-à-dire trois échantillons de soudure qui partaient ensuite en radiographie, afin de vérifier l’intérieur de la soudure.

  • La première épreuve, c’était une tôle en angle.
  • La seconde, c’était une pièce pression, c’est-à-dire un bloc dessiné en plan. Ensuite cette pièce est mise sous pression d’eau et est soudée par différents procédés.
  • L’épreuve numéro trois était une pièce en alu au TIG : c’est le procédé le plus minutieux.
  • Et la dernière épreuve était une pièce inox, sous TIG également.

Jayson : « Il y avait une bonne ambiance aux Worldskills, tout le monde s’entendait bien et dès qu’il y avait un coup de mou, on avait des gens pour nous accompagner. Le plus dur, c’étaient les entraînements, et la répétition des gestes. Mais je ne regrette absolument pas l’expérience et j’espère pouvoir aller à l’épreuve internationale, retrouver d’autres Normands dans l’équipe française. »

« Je pensais être chaudronnier, et pendant ma formation, j'ai fait du soudage : ça a été un vrai coup de cœur »

Qu’est-ce que représente la Normandie pour vous, et votre métier ?

Maël : « C’est là où je suis né ! J’y tiens beaucoup. Côté travail, on est une terre du naval, du nucléaire… avec des métiers qui recrutent. La métallurgie évolue, on a aussi beaucoup d’entreprises et de facilités pour exercer notre métier. Ce sont des industries qui deviennent de plus en plus modernes, et la Région met également beaucoup de moyens dans les formations. »

Jayson : « La Normandie est à nos côtés ! Personnellement, au-delà de la soudure, j’aime aller pêcher à Saint-Marcouf, et j’aime bien bricoler. »

Le saviez-vous ?

HEFAÏS est une école industrielle de haut niveau située à Beaumont-Hague dans la Manche, née de la volonté de plusieurs industriels normands pour pallier les difficultés de recrutements : EDF, NAVAL Group, CMN, Orano. Leur ambition est de former les meilleurs soudeurs et soudeuses de France pour les filières nucléaire et navale.
Elle est destinée aussi bien aux personnes en recherche d’emploi qu’aux salariés en entreprise, débutants ou confirmés, hommes et femmes, de Normandie ou d’ailleurs.

Un dernier mot pour encourager à se former à votre métier ?

Jayson : « N’hésite pas, fonce ! C’est un métier intéressant, on ne fait jamais la même chose, et utile, parce qu’on voit à quoi il sert. »

Maël : « C’est un métier qui se modernise et qui offre des perspectives d’évolution. Chez CMN par exemple, on est soudeur, puis responsable d’une petite équipe, puis chef d’équipe… Et c’est un métier qui paie bien : un bon soudeur peut gagner 2500 euros. Pour se former, le mieux c’est de faire un bac pro, puis une mention complémentaire soudage. Et quand on exerce, plusieurs qualifications, selon les procédés, doivent être renouvelées en grande partie tous les deux ans. »

Installation électrique, solier, jardinier paysagiste, peinture et décoration… Du 14 septembre au 16 septembre à Lyon, plus de 800 participants ont relevé le défi des Worldskills, dans 69 métiers différents, allant des arts à la construction en passant par l’industrie. La région Normandie, emmenée par l’Agence régionale de l’Orientation et des Métiers, s’est particulièrement distinguée lors de cet événement, remportant un total de quinze médailles, dont sept en or, trois en argent et cinq en bronze, ainsi que neuf médailles d’excellence.

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Commentaires
L
C'est quoi ce signe sataniste arboré par l'un des soudeurs ?
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B
Worldskills aujourd'hui, à l’époque, ça s’appelait encore les Olympiades des Métiers... pas de commentaire du rédacteur ? <br /> <br /> <br /> <br /> Normandie attractivité n'aborde que le beau côté des choses.<br /> <br /> Quid des sièges sociaux et autres centres de décisions qui manquent cruellement dans la région ? l'exemple de l'entreprise Lemoine à Flers<br /> <br /> "ancrée en Normandie" et "très attachée à son territoire d'origine" mais qui a son siège à Boulogne Billancourt...
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