La Normandie industrielle c'est la Normandie que nous aimons!
Billet de Florestan:
Aurais-je déjà reçu mon cadeau de Noël la veille du premier dimanche de l'Avent?
En tout cas cela fait bien plaisir de prendre enfin des nouvelles de cette Normandie qu'ici nous aimons! La Normandie industrielle! Pour elle nous devrions tous avoir les yeux de Chimène...
Des Normands et des Normandes jeunes et vieux passionnés par leurs métiers et leurs savoir-faire souvent uniques et exceptionnels dans un réseau florissant d'entreprises de la plus petite planquée au fin fond du bocage à la plus grande posée sur les grands terrepleins industrialo-portuaires de notre région qui sont souvent leader mondial dans leur marchés respectifs.
Voilà donc une belle Normandie qui nous permet de garder l'espérance car l'espérance s'enracine dans tout ce qui ne saurait décevoir: la Normandie et son industrie font partie de cette rareté qui ne déçoit jamais!
La Normandie et l'industrie - Normandie Attractivité (choisirlanormandie.fr)
La Normandie, son cidre, son camembert… et ses moteurs électriques dernière génération, ses câbles de haute technicité, ses vaccins contre la grippe ou ses pales d’éolienne géantes. Reconnue pour sa diversité et sa vivacité, l’industrie normande reste un pilier de l’économie régionale. Avec elle, le Made in Normandy s’exporte dans le monde entier et prépare l’avenir.
L’industrie normande en chiffres
Un secteur traditionnel qui pèse dans l’économie régionale
En Normandie, l’industrie ne compte pas pour du beurre ! Au-delà de sa production agroalimentaire, à laquelle elle est souvent associée, la région se distingue surtout par la pluralité de son industrie, qu’elle doit à son histoire et à sa géographie.
D’abord trustée par la production textile (laine, coton), l’industrie normande s’est diversifiée avec la révolution industrielle. Profitant des grandes infrastructures portuaires (Le Havre, Rouen) et de la proximité du bassin parisien, les usines se sont installées durablement en Normandie. Résultat : la région réunit encore aujourd’hui une grande variété d’activités industrielles (automobile, aéronautique, énergies, pharmacie, cosmétique), comme le souligne une étude de l’Observatoire Compétences Industries (nov. 2021).
La diversité est une des forces de l’industrie normande. Son organisation en filières, pour certaines transversales, aussi. La logistique ou la métallurgie, par exemple, contribuent directement au développement des grands acteurs du secteur.
Face au mouvement de désindustrialisation, engagé en France depuis la fin des années 1970, la Normandie a résisté. La Manche, en particulier, a tiré son épingle du jeu grâce à son industrie nucléaire et son imposant tissu de PME et de PMI.
Aujourd’hui encore, la Normandie reste la région française où la part de l’industrie dans le PIB régional est la plus élevée, comme le souligne CCI France.
L’industrie représente 10 à 11 % du PIB au niveau national, mais s’élève à 19 % en Normandie, voire 21 % sur certains territoires comme Dieppe. De ce point de vue, la Normandie est bien la première région industrielle de France.
Les meilleurs soudeurs de France sont Normands!
Regards croisés : le soudage - Normandie Attractivité (choisirlanormandie.fr)
Jayson, 20 ans, et Maël, 25 ans, sont tous deux nés à Cherbourg-en-Cotentin, dans la Manche. Ils ont quelques années d’écart mais une passion et une expérience communes : le soudage et les Worldskills. Le premier a obtenu la médaille d’or à la dernière compétition nationale des métiers, à Lyon, tandis que le second, 25 ans, l’a coaché patiemment les 10 mois précédents. Tous deux ont commencé en alternance et travaillent désormais en CDI chez CMN – les Constructions Mécaniques de Normandie, à Cherbourg. Regards croisés entre deux jeunes talents déjà bien confirmés, sur un métier industriel d’avenir.
« J'ai toujours voulu être soudeur – toute ma famille est dans ce métier-là… J’ai commencé à l’âge de 12 ans – je me souviens c’était à l’électrode enrobée ! » Jayson
Qu’est-ce qui vous plaît dans votre métier ?
Jayson : « Plein de choses ! J’aime le fait d’être minutieux, appliqué, autonome… Être en équipe mais aussi concentré seul sur mon travail, dans ma bulle. Et puis j’aime beaucoup travailler dans le naval : on part de zéro, d’une tôle, qui deviendra, au fur et à mesure sous nos yeux un élément qui va former un bateau. »
Maël : « Oui, travailler dans le naval est plus intéressant que de simplement faire une pièce dont on ne sait pas à quoi elle va servir… Ce ne sont jamais les mêmes pièces, un jour ne fait pas l’autre, il y a une vraie variété des missions. On va avoir de la préfabrication, de l’assemblage de petites pièces avant montage ; du 2D avec les morceaux de bateaux qui sont assemblés dans l’atelier et du 3D, lorsque le bateau est totalement construit. »
Quelles sont les qualités indispensables pour l’exercer ?
Maël : « Il faut être patient, rigoureux, il faut aimer ce que l’on fait parce que c’est un métier assez physique et savoir travailler en équipe. Il faut de la volonté et de la patience, mais c’est aussi un métier où l’on en apprend tous les jours. Il s’adresse aux femmes comme aux hommes, il y a une bonne ambiance. »
Jayson : « Et il faut être à l’écoute et respectueux des gens qualifiés dans le domaine… avoir un certain coup de patte aussi, mais pas forcément de force. »
On voit vraiment le bateau grandir sous nos yeux : on voit des tôles arriver, les pièces sont montées au fur et à mesure, les blocs, puis le bateau, la peinture, l’intérieur… et on le voit à l’eau.
Situé à Cherbourg, le chantier naval fondé en 1956 par Félix AMIOT, a bâti sa renommée avec la construction de bâtiments militaires types patrouilleurs et vedettes à destination des Marines (françaises et étrangères).
Après plus de 60 ans d’existence, la société désormais rattachée au groupe PRIVINVEST est un acteur majeur de la construction navale, mondialement reconnue (notamment auprès des Marines étrangères), positionnée à ce jour sur les navires de combat, navires de pêche ainsi que sur les Énergies Renouvelables (hydroliennes marines et fluviales).
Comment se sont passées l’épreuve et la préparation ?
Jayson : « L’épreuve était composée de quatre modules. J’avais 19h pour tout faire : avec Maël, qui me coachait, on a convenu qu’il fallait les épreuves au mieux dans le temps imparti. Sans vouloir aller plus vite. Et ça a marché ! »
L’expérience au national c’était un truc de malade – le site, au parc-expo de Lyon, était impressionnant ! Le monde qu’il y avait, l’ambiance… c’était fou !
Maël : « L’entreprise nous a dégagé 10 semaines d’entraînement jusqu’à l’épreuve nationale, avec des semaines à l’école de soudure, à l’HEFAIS, et au CFA. C’était une bonne préparation aux épreuves… On a fait un melting pot des années précédentes, pour une préparation complète. C’était un peu dur sur la fin, pas physiquement, mais mentalement. C’est quasiment un an à s’entraîner, à faire les mêmes gestes. »