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Sire de Sei, la Normandie en toute liberté!
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5 novembre 2023

Desserte territoriale du port du Havre : quand un correspondant de Caen en parle...

     Un commentateur parmi d'autres des articles de Sire de Sei, que votre serviteur connaît personnellement, lui a signalé un article publié par un correspondant du journal Les Echos à Caen, relatif à la desserte territoriale du port du Havre et ses perspectives d'amélioration, par voies fluviale et ferroviaire. Voici une transposition dudit article :

Le rail et le fluvial, « talon d’Achille » tenace du port du Havre

Les Echos 3-4 avril 2023

Transports – Philippe Legueltel – correspondant à Caen

Quelques 85 % des millions de conteneurs du port transitent encore par la route.

Haropa Port cherche à favoriser la multimodalité, devenue un enjeu environnemental fort.

Premier port français à l'exportation, Le Havre accueille un millier d'entreprises sur 10 000 hectares. (Petit Francis/Abaca Via Reuters)

Il a été officiellement lancé en 2017. Mais le projet de chatière du port du Havre, très attendu par certains et vivement contesté par d’autres, va encore prendre du retard. Il y a quelques jours, un recours a été déposé contre la construction de cet aménagement destiné à faciliter l’accès des péniches aux terminaux à conteneurs de Port 2000, la partie la plus récente du port destinée aux grosses cargaisons. La chatière est la solution choisie par le port du Havre et sa structure gestionnaire, Haropa Port (née du regroupement des ports du Havre, de Rouen et de Paris en 2021), pour développer et optimiser le transport fluvial de marchandises via la Seine.

Le projet consiste en la création d’une digue de deux kilomètres, permettant de relier le port historique aux quais de Port 2000. Il offrira un chenal de navigation protégé des courants pour une flotte fluviale dont 90 % des bateaux ne peuvent accéder au port en eau profonde. « C’est la pire solution, la plus dégradante et la plus dommageable pour le milieu marin. La chatière entraînera trois millions de mètres cubes de sédiments à draguer », protestent le Comité régional des pêches de Normandie et les associations de protection de l’environnement, qui viennent d’attaquer en justice l’arrêté préfectoral de juin 2023 autorisant sa construction. Les travaux devaient démarrer dans les prochaines semaines pour une durée de deux ans.

Commentaire :

     Les pêcheurs ont une légitimité évidente pour exprimer une opposition au projet. Cela dit, pour récolter les coquilles Saint Jacques, ils draguent le fond marin... Ne s'agit-il pas là d'une dégradation du fond marin ?

     Quant aux protecteurs de l'environnement, ils sont a priori opposés à toute infrastructure... Sauf peut-être des éoliennes... Et encore pas n'importe où, pas de grande taille... Pas si elles assomment des oiseaux... Pas si elles sont visibles... etc...

« On peut clairement faire mieux »

« Cette connexion directe est attendue par les professionnels depuis des décennies. Cet investissement est nécessaire pour que le Havre garde son statut de port de premier ordre », plaide Hervé Morin, le président centriste de la Région Normandie, favorable à ce plan d’eau abrité d’un montant de 125 millions d’euros (financé aux deux tiers par la région). L’enjeu est de taille pour le premier port français à l’export, qui accueille un millier d’entreprises sur 10 000 hectares et qui, dans son projet stratégique 2020-2025, place la multimodalité au cœur de son développement. Plus de 2,5 millions de conteneurs (soit 40 % du trafic, le reste étant composé d’hydrocarbures et produits dérivés) doivent transiter par Le Havre cette année, contre 3 millions en 2022.

Commentaire :

     Ne serait-il pas fait allusion à une baisse prévue du trafic maritime de conteneurs du port du Havre entre 2022 et 2023 ? Mais pourquoi donc cette baisse prévue ?! Ah oui, je me souviens, c'est un effet collatéral des sanctions prises pour mettre l'économie de la Russie à genoux...

Sur les dix dernières années en moyenne, 85 % des conteneurs qui arrivent ou partent du Havre transitent par la route, mais seulement 10 % par le fleuve et 5 % par le rail. « C’est notre talon d’Achille. On peut clairement faire mieux et la multimodalité représente un gros enjeu pour nous, à la fois fluvial et ferroviaire », concède Florian Weyer, directeur général délégué d’Haropa Port, en charge de la direction territoriale du Havre.

Améliorer la connexion ferroviaire

Même si la route garde un avantage compétitif, près de 4000 trains de marchandises circulent chaque année depuis le Havre. D’autres ports européens font mieux, comme Hambourg, en Allemagne, qui atteint les 50 % de conteneurs sur rails.

Commentaire :

     ..."depuis"... : Je suppose que l'auteur de l'article a voulu dire "entre Le Havre et l'intérieur du territoire"...

     4000 trains par an, cela fait en moyenne 11 trains par jour, environ 1 train toutes les deux heures ; information plausible, trafic a priori compatible avec le trafic de trains de voyageurs sur le même axe ferroviaire...

Confirmation en base année 2018 (Source : https://latitude-cartagene.com/wp-content/uploads/2019/03/atlas-cartographique-sncf-trafic-fret-latitude-cartagene-pw.pdf)

En 2018, depuis et vers Le Havre, on relève 12 trains de fret par jour, entre Rouen et Paris, 13, et en Basse Normandie, depuis et vers Cherbourg, 3.

Coûts, disponibilités, fréquences : les handicaps français rencontrés par les chargeurs sont nombreux : « Dans une première étape, nous avons engagé 15 millions d’euros à l’automne 2022 pour disposer d’un réseau ferré portuaire efficace, créer et former plus de trains. Une première tranche d’études pour remettre à jour les besoins des entreprises, et de travaux, pour améliorer la connexion ferroviaire de nos terminaux, va commencer sur notre réseau », plaide Florian Weyer.

Clairement affichée - la multimodalité est devenue un enjeu environnemental fort -, la volonté d’Haropa Port est de passer à 12 % la part du fluvial et à 8 % celle du rail d’ici deux ans. L’objectif, sur la période 2025-2030, est de tripler le volume transporté, en passant de 75 000 à 225 000 conteneurs mis sur les trains, et d’atteindre les 1600 trains par an. Pour séduire davantage les industriels et logisticiens de la zone portuaire, SNCF Réseau et Haropa Port ont justement décidé, en juin dernier, d’unir leurs efforts afin d’améliorer la performance ferroviaire. « L’augmentation du report du transport terrestre de marchandises vers les modes dits massifiés (fluvial et ferroviaire) est un enjeu de développement majeur sur le plan économique, écologique et sociétal », indiquent les deux structures.

Commentaire :

     Problème : s'il faut, selon une information figurant au cinquième paragraphe, 4000 trains pour acheminer 75 000 conteneurs, il en faudrait, proportionnellement... 12 000 pour acheminer 225 000 conteneurs ! Et non pas 1600 (coquille ?). Soit en moyenne 33 trains par jour, environ entre 1 et 2 par heure. Trafic a priori compatible avec le trafic de trains de voyageurs sur le même axe ferroviaire...

Une équation compliquée à résoudre

Sans attendre, Naviland Cargo, filiale de la SNCF qui a repris à l’été 2022 l’exploitation du terminal de Tours (Saint-Pierre-des-Corps), investit sur le réseau havrais dans la régénération de trois voies existantes (d’environ 200 mètres chacune). « A la demande de plusieurs clients, nous proposons, depuis le 1er août, trois allers-retours par semaine entre Le Havre et Tours puis Bordeaux », explique Laurence Loisel, directrice adjointe du centre national des opérations de la compagnie.

L’équation est d’autant plus compliquée qu’une nouvelle dynamique de projets est en route le long de la Seine et sur les quais du port du Havre. Sur ce dernier, le plus important émane de l’armateur italo-suisse MSC, numéro un mondial pour la capacité de transport de conteneurs. En juillet 2022, sa filiale portuaire Terminal Investment Limited a annoncé un investissement de près d’un milliard dans les portiques et outillages sur Port 2000. Sans report modal performant, le risque est donc, pour Le Havre, de crouler d’ici peu sous les camions.

Commentaire conclusif :

     A l'horizon 2030, il est donc envisagé de faire circuler sur un axe à deux voies partagé avec des trains de voyageurs interrégionaux, dont des Paris-Le Havre, en moyenne 33 trains transportant des conteneurs par jour + d'autres trains transportant des marchandises non conteneurisées.

     Il vaudra mieux, plus que jamais, qu'il ne se produise alors aucun incident susceptible de paralyser le trafic pendant plusieurs jours, semaines, mois... Parce qu'entre Le Havre et Motteville, on ne trouve pas de voie ferrée parallèle de substitution...

Sapeur de fond s/c Florestan

Commentaire de Florestan:

Raison de plus de penser sérieusement à l'idée d'un désenclavement ferroviaire du premier port français par la rive Sud de l'estuaire de la Seine afin de consolider ce qui reste encore de l'hinterland français d'un grand port normand...

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L
Haropa Port : le feu vert du tribunal pour le chantier de la chatière <br /> Ports et corridors 9 avril 2024 Hervé Deiss <br /> https://portsetcorridors.com/2024/haropa-port-le-feu-vert-du-tribunal-pour-le-chantier-de-la-chatiere/<br /> <br /> Le 29 mars, le tribunal administratif de Rouen a rejeté le référé en suspension des travaux du chantier de la chatière au Havre. Pour Haropa Port, cette décision donne le feu vert pour poursuivre les opérations préparatoires de cette digue d’accès à Port 2000.<br /> Le feu est au vert pour poursuivre les opérations préparatoires à la chatière de Port 2000. Il s’agit d’une digue qui permet aux unités fluviales de relier sans risques les quais de Port 2000 au port historique. L’ouvrage vise aussi à créer un chenal fluvial d’une longueur de 1800 mètres.<br /> <br /> Pas de doutes sur la légalité de l’arrêté<br /> La procédure engagée devant le tribunal administratif de Rouen vise l’arrêté autorisant le démarrage des travaux de la chatière. Des associations de défense de l’environnement ont lancé une procédure en référé pour suspendre les travaux. Or, le tribunal n’a pas suivi la partie requérante. En effet, dans son ordonnance, il précise qu’« en l’état de l’instruction, aucun des moyens invoqués [par les requérants] n’est de nature à faire naître un doute sérieux quant à la légalité de l’arrêté attaqué. Par suite, les conclusions aux fins de suspension de l’exécution de l’arrêté attaqué doivent être rejetées, sans qu’il y ait lieu de se prononcer sur la condition d’urgence ».<br /> <br /> Une décision qui ne préjuge pas des actions au fond<br /> Pour le tribunal administratif de Rouen, la suspension de l’exécution de l’arrêté ne se justifie pas. Il n’existe pas de condition d’urgence, précise le tribunal. Pour le président du directoire de Haropa Port, Stéphane Raison, cette décision donne le feu vert. « Elle nous permet de poursuivre les travaux que nous avons engagés pour la création d’un accès fluvial direct à Port 2000. Une excellente nouvelle pour la place portuaire havraise et tous les acteurs de l’axe Seine. »<br /> <br /> Les travaux de la chatière limitent les impacts sur l’environnement<br /> Pour le préfet de la Région Normandie et de la Seine maritime, Jean-Benoît Albertini, le projet est respectueux de l’environnement. « Les moyens et méthodes retenus pour la réalisation des opérations projetées ont été choisis afin de limiter les impacts sur le milieu naturel. De plus, la massification du trafic fluvial constitue un levier pour abaisser les émissions de CO2. » Des éléments qui plaident en faveur de cet ouvrage comme s’intégrant dans la stratégie environnementale.<br /> <br /> La chatière, un élément du corridor vert<br /> Le projet bénéficie d’un soutien de la Région Normandie à hauteur de 82,7 M€. De plus, l’État participe à hauteur de 23,6 M€ et des fonds européens entrent pour 11 M€. Pour la direction de Haropa Port, « cet investissement est stratégique. Il doit favoriser le développement de la multimodalité à l’échelle de l’axe Seine ». La chatière est aussi perçue comme la pierre angulaire du corridor vert pour décarboner nos chaînes logistiques. Les travaux ont démarré en début d’année. Ils doivent s’étaler sur deux ans.<br /> <br /> Commentaire :<br /> Les associations de défense de l'environnement sont tellement obsédées par la contestation de la moindre création d'infrastructure qu'elles s'empêtrent dans les contradictions, contradictions que le préfet de la Région Normandie a su récapituler : « Les moyens et méthodes retenus pour la réalisation des opérations projetées ont été choisis afin de limiter les impacts sur le milieu naturel. De plus, la massification du trafic fluvial constitue un levier pour abaisser les émissions de CO2. »<br /> Cela me rappelle une inscription dans un programme électoral d'Europe Écologie Les Verts, dans le cadre des élections régionales 2010, d'un engagement à réaliser le 3ème franchissement ferroviaire de la Seine après que deux associations écologistes aient attaqué devant le Tribunal Administratif l'esquisse d'un semblable franchissement dans le Schéma de Cohérence Territoriale Le Havre Pointe de Caux Estuaire approuvé le 28 janvier 2008, et obtenu l'annulation de la version du SCoT concernée par la Cour Administrative d'Appel de Douai le 19 avril 2012...
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V
Fret ferroviaire : une année sans pour le combiné rail-route<br /> Actu, Transport, Logistique – L’Antenne Publié le : 20.03.2024 Par : Olivier Constant<br /> https://www.actu-transport-logistique.fr/archives/ferroviaire/fret-ferroviaire-une-annee-sans-pour-le-combine-rail-route-896890.php<br /> <br /> Les secondes statistiques annuelles du combiné rail-route viennent d’être publiées. Établi par l’Observatoire du transport combiné, ce rapport prend acte du report au-delà de 2030 de l’atteinte de l’objectif de triplement de l’activité.<br /> .../...
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L
Fret ferroviaire : 13è journée OFP : un report modal amplifié encore retardé ?<br /> <br /> Actu, Transport, Logistique Publié le : 23.11.2023 Dernière Mise à jour : 23.11.2023 Par : Olivier Constant <br /> <br /> https://www.actu-transport-logistique.fr/archives/ferroviaire/fret-ferroviaire-13-journee-ofp-un-report-modal-amplifie-encore-retarde-873062.php<br /> <br /> <br /> <br /> Alors que l’environnement économique se dégrade, le fret ferroviaire entend prendre toute sa part dans un report modal amplifié, ce dernier tardant cependant à se concrétiser. La prochaine journée Fret ferroviaire du Futur et OFP (Opérateurs Ferroviaires de Proximité) qui aura lieu à Paris le 28 novembre 2023 devrait, une fois de plus, examiner toutes les conditions devant lui permettre d’atteindre un objectif particulièrement ambitieux, celui du doublement du trafic d’ici à 2030.<br /> <br /> L’ennuyeux avec le fret ferroviaire, c’est qu’il ne dispose pas de statistiques suffisamment récentes pour attester de sa situation. Les résultats d’activité du secteur pour l’année 2022 n’ont été dévoilés que mi-novembre 2023, et encore ne l’ont-ils été que sous une forme très partielle. Cet état de fait n’empêchera pas toutefois la treizième édition de la Journée Fret Ferroviaire du Futur et OFP de faire salle comble le 28 novembre prochain. Car le programme est assurément à la hauteur des attentes des clients de ce mode de transport qui ne parvient toujours pas à décoller, avec ses 10,7 % de parts de marché.<br /> <br /> <br /> <br /> Des besoins importants en matière de formation <br /> <br /> Une première table ronde posera ainsi la question : comment développer des services nouveaux ? Le développement de l’intermodalité fer/fleuve/route dans les ports de Saône et le traitement innovant de nouveaux flux pour un acteur majeur de la distribution constitueront, sur ce point, des exemples probants. <br /> <br /> Une seconde table ronde traitera des infrastructures territoriales. L’intervention de Paul Mazataud, directeur de programme Fret Ferroviaire à SNCF Réseau, sur un retour d’expérience sur les lignes capillaires fret, sera particulièrement attendue. Mais c’est surtout la troisième table ronde qui devrait susciter une attention encore plus grande. Elle portera sur la formation, alors même que les besoins de recrutement du ferroviaire sont estimés à 10 000 personnes par an. Carole Grandjean, ministre de la formation professionnelle, évoquera à cette occasion les actions menées par l’Etat dans ce domaine.<br /> <br /> <br /> <br /> Messages à faire passer<br /> <br /> La seconde partie de la Journée, en la présence attendue du ministre de tutelle, Clément Beaune, fera le point sur la Stratégie Nationale de Développement du fret ferroviaire. Ce dossier avance puisque 54 % de ses actions avaient été enclenchés fin octobre 2023. <br /> <br /> Les deux dernières tables rondes seront consacrées aux conditions opérationnelles indispensables au succès et à la sécurisation de l’apport du fret ferroviaire dans la durée pour atteindre les objectifs environnementaux. Cette Rencontre devrait sans doute permettre de passer des messages aux décideurs. Celui ayant trait à la durée des travaux de remise en état de la Ligne de la Maurienne pourrait à cet égard figurer en tête de gondole, l’interruption de la plus importante porte d’entrée ferroviaire vers l’Italie risquant de durer jusqu’à la fin de l’année 2024. Plus généralement, "si on ne change pas de rythme, la filière est de plus en plus dubitative quant à l’atteinte de l’objectif assigné, à savoir le doublement du trafic fret d’ici à 2030", prévient André Thinières, délégué général de l’association Objectif OFP.<br /> <br /> <br /> <br /> Commentaire :<br /> <br /> Eh oui ! Quand le fret ferroviaire parviendra-t-il à décoller avec ses 10,7% de parts de marché ? Car " si on ne change pas de rythme, la filière est de plus en plus dubitative quant à l’atteinte de l’objectif assigné, à savoir le doublement du trafic fret d’ici à 2030 ". Surtout si le trafic maritime de conteneurs des ports français s'installe dans la morosité...
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L
Pendant ce temps-là :<br /> <br /> Deux régions pour une coopération dans les infrastructures multimodales<br /> <br /> Navigation, ports et intermodalité - Publié le : 21.11.2023 Dernière Mise à jour : 21.11.2023 Par : Clotilde Martin <br /> <br /> https://www.actu-transport-logistique.fr/npi-magazine/thematiques/acteurs/deux-regions-pour-une-cooperation-dans-les-infrastructures-multimodales-873014.php<br /> <br /> <br /> <br /> Le Ceser des Hauts-de-France et celui du Grand Est ont adopté un avis commun dans lequel ils déclarent vouloir travailler à l’amélioration des connexions fluviales et ferroviaires entre les deux régions. Des pistes de coopérations sont détaillées.<br /> <br /> .../...<br /> <br /> Étendre les hinterlands. Dans le domaine ferroviaire, c’est l’axe Dunkerque-Metz-Strasbourg qui est vu comme prioritaire et doit être remis aux normes à l’horizon 2030, notamment dans l’objectif d’étendre l’hinterland de Dunkerque vers la région Grand Est ou, vu de Strasbourg, de faciliter le débouché vers un port maritime supplémentaire.<br /> <br /> Toujours dans l’objectif de liaisons intermodales et d’élargissement d’hinterland, l’avis commun aux deux Ceser préconise aussi de « réfléchir à l’intérêt et la faisabilité d’un projet fluvial Est-Ouest » pour « permettre une connexion directe des réseaux à grand gabarit ».<br /> <br /> <br /> <br /> Commentaire :<br /> <br /> N'allons-nous pas assister, dans les années qui viennent, à un empiétement de l'hinterland du port de Dunkerque sur celui du port du Havre ?
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D
Bjr,<br /> <br /> <br /> <br /> à noter effectivement que le fait que ce soit le Correspondant Local à Caen du quotidien économique des Echos (3 et 4 Novembre 2023), et non son homologue du Havre, qui traite d'HAROPA est bien, nous semble-t-il, pour un régionaliste mais aussi pour tout un chacun, une preuve de l'esprit nouveau de "Normandie Unifiée" (et prenons-le comme tel à tout le moins !)!<br /> <br /> <br /> <br /> De même, prenons l'exemple de la réalisation du projet LNPN et, là, à cet égard cf. les deux derniers webinaires de concertation de ce début d'été 2023, son phasage est tel qu'il n'est pas trop tard "pour remettre cent fois sur le métier...." et en conséquence : rediscutons* des meilleures solutions maintenant adaptées à l'IMPERATIF CATEGORIQUE qu'est devenue la TRANSITION ECOLOGIQUE !<br /> <br /> <br /> <br /> La résultante : à travers le point des ECHOS des 3 et 4 Novembre 2023, posant clairement les ouvertures toujours possibles pour nous positionner du mieux possible dans l'avenir, c'est que le scénario "C" (i.e. "l'innervation", "l'irrigation" complète ferroviairement de la Normandie et au-delà**)est vraisemblablement toujours d'actualité !<br /> <br /> <br /> <br /> Alors, "profitons" de ce moment, offert par l'article des Echos, pour, de nouveau, réagir !<br /> <br /> <br /> <br /> Bien cdlt. <br /> <br /> <br /> <br /> * originairement : le débat public remonte à 2011 !<br /> <br /> <br /> <br /> ** y compris à travers le Cahier d'Acteurs conjoint avec "le groupe des 15 Géographes normands" i.e. le lien ferroviaire particulier à établir entre l'Estuaire de la Seine à hauteur du Havre et Honfleur, par caissons immergés.
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D
Bjr,<br /> <br /> <br /> <br /> à noter effectivement que le fait que ce soit le Correspondant Local à Caen du quotidien économique des Echos (3 et 4 Novembre 2023), et non son homologue du Havre, qui traite d'HAROPA est bien, nous semble-t-il, pour un régionaliste mais aussi pour tout un chacun, une preuve de l'esprit nouveau de "Normandie Unifiée" (et prenons-le comme tel à tout le moins !)!<br /> <br /> <br /> <br /> De même, prenons l'exemple de la réalisation du projet LNPN et, là, à cet égard cf. les deux derniers webinaires de concertation de ce début d'été 2023, son phasage est tel qu'il n'est pas trop tard "pour remettre cent fois sur le métier...." et en conséquence : rediscutons* des meilleures solutions maintenant adaptées à l'IMPERATIF CATEGORIQUE qu'est devenue la TRANSITION ECOLOGIQUE !<br /> <br /> <br /> <br /> La résultante : à travers le point des ECHOS des 3 et 4 Novembre 2023, posant clairement les ouvertures toujours possibles pour nous positionner du mieux possible dans l'avenir, c'est que le scénario "C" (i.e. "l'innervation", "l'irrigation" complète ferroviairement de la Normandie et au-delà**)est vraisemblablement toujours d'actualité !<br /> <br /> <br /> <br /> Alors, "profitons" de ce moment, offert par l'article des Echos, pour, de nouveau, réagir !<br /> <br /> <br /> <br /> Bien cdlt. <br /> <br /> <br /> <br /> * originairement : le débat public remonte à 2011 !<br /> <br /> <br /> <br /> ** y compris à travers le Cahier d'Acteurs conjoint avec "le groupe des 15 Géographes normands" i.e. le lien ferroviaire particulier à établir entre l'Estuaire de la Seine à hauteur du Havre et Honfleur, par caissons immergés.
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L
Tant qu'à annoncer un objectif (" ... passer à 12 % la part du fluvial et à 8 % celle du rail d’ici deux ans. L’objectif, sur la période 2025-2030, est de tripler le volume transporté, en passant de 75 000 à 225 000 conteneurs mis sur les trains ... "), mieux vaut le faire en pourcentage de volume qu'en volume, parce que :<br /> <br /> <br /> <br /> Journée du Transport Combiné : une année 2023 à oublier très vite<br /> <br /> Actu, Transport, Logistique Publié le : 06.11.2023 Dernière Mise à jour : 06.11.2023 Par : Olivier Constant <br /> <br /> https://www.actu-transport-logistique.fr/archives/ferroviaire/journee-du-transport-combine-une-annee-2023-a-oublier-tres-vite-849624.php<br /> <br /> Si la traditionnelle Journée du Transport Combiné a connu un record de fréquentation, il n’en a pas été de même pour le trafic, qui a plongé au cours du premier semestre 2023. L’objectif de triplement de l’activité rail-route d’ici à 2030 s’éloigne encore un peu plus.<br /> <br /> .../...<br /> <br /> Une baisse semestrielle de 22 %<br /> <br /> Les mouvements sociaux liés à la réforme des retraites et, à un degré moindre, l’impact du ralentissement économique, ont en effet fait chuter le trafic du combiné rail-route de 22 % au cours du premier semestre 2023. C’est donc un sévère coût d’arrêt qu’a subi la filière, cette dernière ayant vu ses trafics – exprimés en tonnes/km transportées – progresser de 9,4 % en 2022. L’objectif de triplement du trafic d’ici à 2030 semble donc inatteignable à présent.<br /> <br /> Et si cela ne suffisait pas encore, l’augmentation du coût de l’énergie électrique et l’éboulement survenu sur la ligne de la Maurienne le 27 août 2023 ont contribué à détériorer encore plus la situation financière des opérateurs concernés. Aucun chiffre n’a, pour l’heure, été communiqué quant aux montants des pertes endurées. Surtout, certains trafics sont repassés à la route, un report modal inversé qui cadre mal avec les objectifs de la RSE.<br /> <br /> Le combiné fleuve-route a, dans le même temps, subi une baisse moins marquée de 12 %.<br /> <br /> .../...
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B
une solution pour améliorer le trafic mais pas miraculeuse: ERTMS <br /> <br /> https://www.sncf-reseau.com/fr/entreprise/newsroom/actualite/31-millions-euros-installer-ertms-bord-trains-circulant-sur-reseau-ferroviaire-francais<br /> <br /> exemple sur le projet Paris-Nantes: <br /> <br /> La solution, que souhaite faire avancer la SNCF, consisterait à transformer radicalement le système d'espacement des trains, garant de la sécurité, en adaptant la signalisation au standard européen ERTMS, pour Système européen de gestion du trafic ferroviaire. Souvent désigné par une autre abréviation ETCS, Système européen de contrôle des trains). <br /> <br /> Actuellement le système de cantonnement physique des trains, et la longueur de ces cantons (des espaces d'environ 1800 mètres dans lesquels ne peut se trouver qu'un seul train à la fois) limite le nombre des trains pouvant passer chaque heure. <br /> <br /> Avec la signalisation ETCS de niveau 3 on pourra doubler le nombre des trains. Les cantons, qui séparent toujours les trains, deviennent très courts, et sont "virtualisés" par le système, qui calcule, via les réseaux GSM et les satellites, les vitesses et les distances de freinage pour optimiser la distance de sécurité entre les convois. <br /> <br /> Un tel projet permettra de faire cohabiter des trains de marchandises lents mais réguliers à 100 km/h, avec des TER rapides à 160 km/h mais qui eux, s'arrêtent souvent, avec des TER aux arrêts limités à 200km/h et bien sûr des TGV à 220 km/h.
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