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REVUE DE PRESSE NORMANDE au 19 octobre 2023: Une cité immersive dédiée à l'histoire Viking va ouvrir à Rouen...
REVUE DE PRESSE NORMANDE au 19 octobre 2023
Sur le front des éoliennes terrestres, le déni du réel des autorités publiques qui ont partie liée avec des intérêts privés, puissants et opportunistes pour capter la manne financière publique déversée pour faire exister une aberration industrielle et technique, remet en cause le fonctionnement même de notre démocratie et de notre état de droit...
Voir aussi: l'industrie du vent, mais à quel prix et pour quels résultats?
Le président d'Echauffour environnement invité au Parlement européen. (sendibm1.com)
Le philosophe et politologue d'origine normande Marcel Gauchet vient récemment de nous alerter :
La Guerre d'Algérie a fait crever la 4ème République. Il se pourrait qu'un état de droit instrumentalisé par des intérêts privés puissants au point de paralyser l'état régalien tout en parasitant l'intérêt général du pays, ne fasse périr une 5ème République fondée sur le principe de la souveraineté populaire démocratique.
Des démocraties dans l'impasse - Marcel gauchet - YouTube
Energie encore...
Pendant que les éoliennes brassent de l'air pour quelques KWH produits, l'EPR de Flamanville, prototype présenté comme le réacteur nucléaire civil le plus puissant du monde, n'est toujours pas branché au réseau: avec une exigence de certification proche du zéro défaut absolu, l'EPR de Flamanville n'est pas prêt de démarrer après 12 ans de retard et un surcoût de plus de... 15 milliards en raison d'une coopération industrielle franco-allemande fondée sur la... mauvaise volonté allemande. Les anti-nucléaires allemands et leurs idiots utiles perroquets écolos français, face au désastre industriel, technique et environnemental (pollution de l'atmosphère au charbon) de l'éolien, n'attendent que cela!
Nouveaux nuages sur le démarrage de l’EPR de Flamanville (ouest-france.fr)
L’IRSN et l’ASN, les autorités de contrôle du nucléaire, épinglent EDF sur le « reste à faire important en amont de la mise en service » de l’EPR de Flamanville, prévue en 2024, et mettent en garde sur un risque d’explosion dans un système.
On savait que l’EPR de Flamanville connaîtrait une mise en route en mode dégradé mais toléré, ses couvercles de réacteur et fond de cuve ne répondant pas aux canons de fabrication requis. Ce n’est pas tout. Les experts techniques de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN, avis du 4 septembre 2023) et les inspecteurs de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN, courrier du 25 septembre 2023) épinglent aussi EDF sur plusieurs points cruciaux pour la conduite des essais préalables au démarrage, comme l’a relevé le Canard Enchaîné .
Ce qui éclaire les propos d’Alain Morvan, directeur du projet EPR, tenus lors de la Commission locale d’information (CLI) du 28 septembre. Interrogé sur le calendrier d’entrée en service, prévue désormais en 2024 après 12 ans de retard et un surcoût de 15,5 milliards d’euros (estimation en 2020 de la Cour des comptes), il déclarait évasivement : « Nous avançons jour après jour, restons très prudents, et sommes de plus en plus proches du chargement. »
Lors de cette réunion, il n’a pas été question des nouveaux problèmes détectés : un risque potentiel d’explosion dans le système de traitement des effluents gazeux (destiné à limiter la concentration en hydrogène) issus du cœur du réacteur, et la limite de validité « au cours des essais de requalification d’ensemble » de certains capteurs nécessaires aux tests de démarrage… L’ASN s’inquiète d’un « reste à faire important en amont de la mise en service » et prévient que « cette situation fragilise la phase de requalification d’ensemble en privant […] l’installation de certaines redondances matérielles indispensables à la conduite des essais » en cas d’incidents. Contacté, EDF n’a pas donné suite.
Hervé MORIN part en croisade contre l'aberration de l'agro-photovoltaïsme qui consiste à poser des panneaux solaires dans la partie la moins rentable du foncier agricole:
Le bocage normand est directement menacé. Le président normand a donc bien raison de se battre contre cette erreur ou cette horreur mais on aurait aimé qu'il partît aussi en croisade contre l'autre horreur qui détruit pour pas grand chose nos campagnes et nos bocages, à savoir les éoliennes...
Hervé Morin part en croisade contre l’agrivoltaïsme (latribune.fr)
Le solaire de plein champ ? « Not in my backyard » ou pas dans mon jardin comme disent les anglo-saxons. Le président de la Région Normandie pourrait faire sienne la formule. Hervé Morin semble, en effet, bien décidé à mener une véritable croisade contre l'agrivoltaïsme : cette pratique émergente consistant à faire cohabiter sur un même espace une production agricole (maraîchage, élevage ou vigne) et une production d'électricité par des panneaux photovoltaïques.
Commentaire de Florestan:
Des panneaux solaires sur les toits des hangars agricoles ou sur les immenses surfaces des hangars commerciaux et industriels qui ont déjà détruit nos paysages à l'orée de nos villes, c'est possible. Mais pas en plein champ!
A Rouen, on réfléchit sur les risques industriels et leurs conséquences: mais le pire des risques ne serait-il pas le maire de Rouen lui-même?
Risques industriels, inondations… Comment Rouen se prépare aux crises ? | 76actu
Le CESER de Normandie vient de faire paraître une nouvelle étude sur les pratiques culturelles des Normands après la crise sanitaire des années 2020-2021:
Pratiques culturelles des Normands : quelles évolutions après la crise sanitaire ? | Ceser Normandie
Pratiques culturelles des Normands : quelles évolutions depuis la crise sanitaire ?
Les Normands sont-ils toujours aussi friands de culture depuis le Covid-19 et ses confinements ? Le CESER s’est emparé de la question afin de voir si les pratiques et la relation public/culture avaient ou non évolué depuis la crise sanitaire, à l’heure où le pouvoir d’achat est en baisse et où les crédits publics se font plus rares. Si d’un côté, les façons de consommer la culture se sont individualisées – « où je veux quand je veux » – la question de la convivialité, de l’expérience collective et du partage est plus que jamais au cœur des envies.
Commentaire de Florestan:
Les radars du CESER auront-ils été capables de détecter la présence des pratiques culturelles enracinées et authentiquement dédiées à la culture régionale normande? Poser la question c'est hélas y répondre...
L'Agence Régionale de la Santé en Normandie lance un consultation publique autour du futur projet régional de Santé (2023-2028):
Le Projet régional de santé (PRS) définit tous les cinq ans les objectifs pluriannuels de la politique de santé pilotée avec tous ses partenaires par l’Agence régionale de santé Normandie. Il offre un cadre d’action collectif pour améliorer l’état de santé de la population, faciliter l’accès aux soins et lutter contre les inégalités sociales et territoriales de santé.
On peut consulter sous le lien suivant la maquette publiée de ce projet régional de santé normand pour 2023-2028:
Microsoft Word - test - Copie2.docx (sante.fr)
On lira l'éditorial que nous propose le directeur régional de l'ARS:
Les défis qui attendent la Normandie en matière de santé dans les cinq ans qui viennent sont majeurs, tant en termes de démographie médicale, de vieillissement de la population que de transition écologique.
En matière d’accès aux soins, aux accompagnements et à la prévention, notre région peut toutefois s’appuyer sur une culture du partenariat très ancrée, qui est un atout déterminant pour maîtriser les impacts des grandes transformations à l’œuvre.
Ainsi, la Normandie se classe parmi les régions les plus avancées en matière de développement des maisons et pôles de santé, grâce à la charte partenariale d’accès aux soins qui nous fédère tous – Etat, collectivités, professionnels, usagers – dans le soutien à l’exercice coordonné des médecins et de toutes les professions de santé.
Et le résultat de ce soutien est tangible pour la population, puisque le travail en équipe permet aux médecins généralistes de Normandie de compenser la faible densité médicale régionale en traitant chacun en moyenne un nombre de patients très élevé – nous sommes dans le premier tiers des populations les mieux couvertes en médecin traitant.
Autre illustration de cette dynamique partenariale, il n’y a qu’en Normandie que l’effort d’investissement dans les hôpitaux et les EHPAD impulsé par le Ségur de la santé a donné lieu à un tel niveau de cofinancement de la Région, des départements et de certaines intercommunalités pour accompagner des projets d’envergure pour nos établissements de santé et médico-sociaux.
En matière de virage préventif, la Normandie s’illustre également par la grande adhésion de sa population aux campagnes de dépistage et de vaccination, atteignant des taux records face à la récente pandémie de COVID-19 mais aussi pour la vaccination HPV chez les collégiens, débutée depuis 2019 en région. Ces réussites, très précieuses dans le contexte difficile que nous connaissons, ne doivent rien au hasard.
Elles sont le fruit d’une culture du partenariat et de la confiance que nous avons construite ensemble, et qui est désormais notre principal atout pour aborder les grands enjeux d’aujourd’hui et de demain pour la santé des Normands. Le projet régional de santé 2023-2028 dont vous vous apprêtez à prendre connaissance se veut donc l’expression de cette force du collectif qui caractérise la santé en Normandie.
La construction très participative de ce document fondateur, avec l’implication forte des conseils territoriaux de santé s’inscrit dans la dynamique du conseil national de la refondation en santé en région, qui se poursuivra dans chaque territoire avec les citoyens, professionnels et élus.
Face au défi du vieillissement de la population, il faudra se mobiliser collectivement pour que le maintien à domicile dans le grand âge devienne la norme, avec des soins et des accompagnements de haute qualité au plus près de chez soi. Face au défi de la rareté du temps médical et des autres professions de santé, c’est aussi la force du collectif nous permettra de mieux mailler l’offre dans les bassins de vie, avec un investissement de tous les acteurs dans la formation et l’attractivité des métiers, avec de l’exercice coordonné majoritaire, avec des équipes hospitalières de territoire systématiques dans les activités soumises à la permanence des soins, avec un investissement collectif dans le diagnostic et la médecine en proximité, avec aussi le rapprochement du public et du privé chaque fois qu’il en va de l’intérêt général d’un territoire.
Face au défi de l’inclusion des personnes touchées par le handicap, seule la mobilisation totale et simultanée de tous les acteurs en faveur du continuum des étapes de la vie (école, habitat, travail) permettra d’apporter toutes les réponses légitimement attendues.
Face, enfin, au défi du virage de la prévention pour lutter à la racine contre les grandes pathologies (maladies cardiovasculaires, obésité, cancers, risque suicidaire) et facteurs de risques (conduites addictives) qui affectent plus particulièrement les femmes et les hommes de notre région, le succès reposera sur l’élan collectif de tous ceux qui, du professionnel de santé à la collectivité territoriale, ont un rôle à jouer.
Pour les cinq ans à venir et au-delà, la Normandie pourra compter sur cette mobilisation partenariale de tous ceux qui s’engagent pour la santé, avec la lucidité et l’efficacité de l’expérience acquise tous ensemble.
Thomas DEROCHE, Directeur général de l’ARS Normandie
Commentaire de Florestan:
Le directeur de l'ARS a bien de la chance d'avoir des Normands solidaires, coopératifs, bienveillants, disciplinés sinon légitimistes car ils font le boulot à sa place et font face aux conséquences concrètes des décisions des tableaux Excel d'une ARS qui ferme à tour de bras des lits d'hôpitaux ou des maternités notamment dans les petites villes de la ruralité normande...
A Cherbourg après le viol barbare de Mégane par un certain Omar N. la justice politique des tartuffes de la bien pensance voudrait passer. Et, pour paraphraser le célèbre fabuliste, on dira: "que vous soyez de gauche ou de droite, les jugements de cour vous feront blanc ou noir..."
Viol barbare à Cherbourg. Manifestation devant le domicile du suspect : douze membres d'Argos devant le tribunal
En sera-t-il de même aussi pour ceci?
Fierté normande et transmission de l'héritage normand: une cité immersive dédiée aux Vikings va ouvrir à Rouen.
Comme d'habitude, les institutions publiques de la culture officielle subventionnée étant aux abonnés absents, c'est la société civile qui s'organise en lançant des initiatives privées.
Par exemple, ce projet d'une cité immersive numérique sur le thème de la Normandie des Vikings qui va ouvrir prochainement à Rouen, rive gauche dans le hangar 105, sur le modèle de celle déjà ouverte à l'arche de la Défense sur le thème de l'Histoire de France avec le concours technique de la société Amaclio après que le parc du Puy-du-Fou a ouvert, non sans un certain courage idéologique, la voie à l'histoire publique et populaire dans ce pays littéralement méprisé par ses élites officielles!
Avec le parc Ornavik d'Hérouville-Saint-Clair près de Caen, c'est autour de la métropole de Rouen de s'équiper d'un lieu à la fois ludique et éducatif dédié à la transmission des héritages historiques et culturels normands vers le grand public populaire. Il était temps et ça risque de mieux marcher que les grands bidules et animations débiles programmés dans le cadre officiel de la candidature de Rouen à la capitale européenne de la culture en 2028...
Autre bonne nouvelle pour la jeunesse normande: l'ouverture d'une grande école d'ingénieurs spécialisés dans le BTP à Caen qui s'apprête à accueillir 1000 étudiants...
Un problème cependant, ladite s'appelle "Builders" (sic!) et c'est consternant!
Car peut-on bâtir vraiment quelque chose en faisant table rase aussi symboliquement de la langue française?
Builders, l'école d'ingénieurs de la construction à Caen (Calvados), a dévoilé son projet d'agrandissement à 15 M €. En 2026, l'ex-Esitc pourrait compter un millier d'élèves.
Le 80ème anniversaire du débarquement de 1944 en Normandie va-t-il rivaliser avec les Jeux Olympiques de Paris en 2024?
Juin 2024 marquera sans aucun doute l'ultime hommage aux vétérans du D-Day et de la Bataille de Normandie. La Région se prépare pour en faire un événement exceptionnel.
Le 80e anniversaire du Débarquement et de la bataille de Normandie, c’est dans un an tout juste. Mais c’est dès maintenant qu’il faut se préparer à faire de cet événement majeur un immense moment de liesse populaire et de souvenir.
Ce lundi 12 juin 2023, la Région Normandie annonce qu’elle organisera notamment, le 31 mai 2024, un spectacle grandiose et moderne qui fera appel à la 3D, à des drones, à des tableaux chorégraphiques, à du son et lumières, donné sur les cinq plages du D-Day : Sword, Juno, Gold, Omaha dans le Calvados et Utah dans la Manche.
« L’agilité de la Région lui permet d’avancer sans tarder… »
Cet anniversaire doit être exceptionnel car ce sera la dernière fois que les chefs d’État du monde entier pourront rendre hommage aux derniers vétérans de cet épisode majeur de l’histoire du monde au XXe siècle.
« La Région a besoin d’avancer sans tarder », témoigne Hervé Morin, Président du Conseil Régional de Normandie qui travaille d’ores et déjà en lien avec le comité du Débarquement présidé par Jean Quétier.
Les anniversaires décennaux du jour J revêtent une dimension internationale très forte… Nous souhaitons lancer dès maintenant la dynamique de ce grand anniversaire afin de permettre à tous ceux qui le souhaitent d’y prendre part. Nous avons l’ambition d’être LA destination internationale par excellence sur la Seconde Guerre Mondiale.
Hervé Morin, Président du Conseil Régional de Normandie
5 millions de visiteurs par an sur les sites de Mémoire
La Normandie qui reçoit chaque année 5 millions de touristes sur les lieux de mémoire, attend pour 2024 un million de visiteurs en plus.
À l’heure où le classement des plages par l’Unesco doit redevenir d’actualité, l’enjeu est fort pour la Région de se montrer à la planète.
Quant à savoir quel site sera retenu pour accueillir la cérémonie internationale, Hervé Morin rappelle que le choix appartient au Président de la République et à lui seul. « C’est toujours l’État qui décide pour les anniversaires décennaux. »
La Manche privée de cérémonie depuis 40 ans
Le département de la Manche, qui ne l’a pas reçue depuis 40 ans, pourrait faire figure de favori, mais in fine « c’est Emmanuel Macron qui seul va décider », concède Hervé Morin.
Jean Quétier et Jean Morin, Président du Conseil Départemental de la Manche, ont écrit au Président pour réclamer cette organisation. La visite d’Emmanuel Macron au Mont-Saint-Michel le 5 juin a encore été l’occasion de lui souffler le message à l’oreille.
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Jean Quétier espère que la décision sera prise et rendue publique dans le courant du mois de septembre. « Car après, il faut s’organiser… », souffle-t-il.
1,5 million d’euros de crédits voté à la Région
Si la Région Normandie n’a pas le pouvoir de décider pour Emmanuel Macron, elle a en revanche faculté à proposer un programme exceptionnel pour cet anniversaire qui ne le sera pas moins.
Une ligne de crédits de 1,5 million d’euros est déjà votée pour organiser un programme et accompagner les collectivités, les associations qui souhaiteront s’associer et proposer des cérémonies et animations.
Des financements seront dégagés dès lors que les propositions recevront le label du comité du Débarquement. « Car on a vu trop de dérives dans le passé », témoigne Jean Quetier qui n’entend pas associer l’image des vétérans et de l’Histoire à du folklore.
Un spectacle populaire à la place de l’embrasement des plages
Fini l’embrasement des plages la veille du 6 juin. La série de feux d’artifice courant de plages en plages de Sword Beach jusqu’à Utah Beach sera remplacée par l’organisation de cinq grands spectacles donnés sur les cinq plages ayant marqué l’histoire.
Un directeur artistique est déjà trouvé, tout comme une société spécialisée dans le maniement des drones.
Les collectivités ou associations qui souhaiteraient également participer peuvent dès maintenant se manifester auprès de la Région et du Comité du Débarquement.
Finalement, le Jupiter élyséen a décidé: la cérémonie internationale du 80ème anniversaire du Jour-J aura lieu en... territoire américain!
Commentaire de Florestan:
Et puis il y a deux autres dossiers toujours pendants qu'il serait bienvenue d'avancer sinon de conclure avant le 6 juin 2024:
1) Le classement au patrimoine mondial de l'humanité de l'UNESCO des plages du Débarquement du 6 juin 1944 au péril des éoliennes marines.
2) La localisation définitive du projet de spectacle immersif "Normandy Mémory" ex "Hommage aux héros" furieusement combattu par l'armée d'occupation idéologique que vous savez...
Langue normande et langues régionales, les dernières nouvelles du front... viennent de Domfront!
Nouveau Café normand le 26 octobre à Domfront-en-Poiraie | Le Publicateur Libre (actu.fr)
Toujours dans l'esprit veillée au coin du feu (sans feu), un nouveau Café normand va se tenir jeudi 26 octobre 2023, à La Barrique à mousse, à Domfront-en-Poiraie (Orne).
Neuf intervenants vont se succéder au cours de la soirée Café normand le 26 octobre 2023, à La Barrique à mousse, à Domfront-en-Poiraie (Orne).
D’entrée de jeu, Bernard Desgrippes proposera un documentaire, noir et blanc, de 11 minutes qu’il a filmé en 1964 sur l’abattage d’un porc en ferme, à Saint-Mars-d’Égrenne.
Dans la foulée, en patois, Bernard Lecoq racontera la Fête à cochon chez ses parents à La Motte-Fouquet. Claudine Mansallier-Thévenet, ancienne élève du professeur René Lepelley va raconter des histoires en patois de chez nous. Aurélien Guérin évoquera en patois du Calvados des souvenirs évoqués par sa tante, Roger Leverrier chantera la fameuse chanson des Gars de Mantilleu (Mantilly), Jean-Philippe Joly s’accompagnera à la guitare et chantera six chansons en patois normand dont le célèbre hymne du Cotentin : » Su la mé « . Nathan Chevrier (21 ans) interviendra en patois pour la première fois en public.
Comme à l’habitude un quizz sera proposé. La soirée réhaussée par la participation des musiciens du Trou Normand, s’achèvera avec Claudine Le Digol qui racontera avec le talent que nous lui connaissons quelques bonnes histoires en patois normand du Domfrontais.
L’entrée à 20 h 30 étant gratuite et le nombre de places limité à 80, il est prudent de réserver auprès de Bernard Desgrippes au 02.33.38.53.47. Les personnes qui désirent bénéficier du repas (14 €) à 19 h (filet mignon au pommeau, fromage et fondant au chocolat) doivent s’inscrire directement auprès de Pierre, à La Barrique à Mousse au 06.45.98.62.22 (nombre de places également limité).
L'association Oû Pyid des Phares, en lien avec la famille de Louis Beuve, a réédité en octobre 2023 une œuvre phare du célèbre auteur normand, « Countes à la Mère Lalie ».
L’histoire est belle, même superbe, mais commençons par le début. Pour qui s’intéresse à la langue normande et à la Normandie, Louis Beuve est plus qu’un incontournable, c’est une référence qui a largement dépassé les limites de la minoterie de Quettreville-sur-Sienne (Manche), où il a vu le jour.
Dans un superbe livre, ô combien documenté et paru en 2017, Céline Guénolé avait offert à ses lecteurs « une iconographie d’une remarquable richesse ». Quelques années plus tard, c’est la famille du « roi des soupers vikings » qui a voulu remettre sur le devant de la scène une partie des écrits de Louis Beuve, les contes en l’occurrence.
Beaucoup de travail
Pour parvenir à ses fins et pour continuer le travail qui avait été entrepris par deux de ses petits-enfants (Olaf et Harold), aujourd’hui disparus, leurs épouses Anne et Liliane ont fait appel à l’association Oû Pyid des Phares.
Assurément une belle récompense pour ces mordus de normand, qui n’ont pas tardé à donner leur accord et à se mettre au travail. Et du travail, il y en avait, car l’objectif était de parfaire ce qu’avait déjà commencé Fernand Lechanteur en publiant les Œuvres choisies de Louis Beuve en 1950. Il a fait école depuis, et la langue normande possède aujourd’hui dictionnaire et grammaire.
Une partie bilingue
Pour redonner une nouvelle jeunesse aux Contes de la Mère Lalie qui, soit dit en passant, n’était autre que la belle-mère de Louis Beuve, Louis Lefèvre et Thierry Férey ont œuvré, sous la houlette des descendants de ce chantre du normand, pour mettre au goût du jour tous ces petits bijoux de notre histoire, sans pour autant les dénaturer. Et cela donne un livre très complet quant au contenu.
La préface de Fernand Lechanteur concernant la partie contes a été reprise avec l’autorisation de ses descendants. La version de 1950 des contes y figure également dans son intégralité, elle est d’ailleurs la seule restante, puisque pour ce qui est de l’œuvre originale de Louis Beuve, elle n’existe plus, car il est fort probable qu’elle ait été détruite dans « la grande brûlerie de Saint-Lô » lors de la Seconde Guerre mondiale.
La troisième partie du livre est pour sa part bilingue, avec une version normande et une version française accolées. Assurément une belle manière de faire perdurer l’œuvre de Louis Beuve pour les générations futures.
Image et symbole, un autre logo de l'Orne est possible: par exemple à l'usine Bohin de Saint-Sulpice-sur-Risle près de l'Aigle...
C'est l'automne et la SNCF respecte nos traditions régionales normandes:
Du 9 octobre au 10 décembre 2023, il faudra compter 10 à 25 minutes de plus par trajet pour circuler sur la ligne Paris-Granville. La vitesse des trains est limitée à 120 km/h pour éviter les problèmes de patinage et d’enrayage dus aux feuilles mortes et à l’humidité.
Rejoindre la côte de la Manche depuis Paris est plus rapide au printemps qu’en l’automne. Du 9 octobre au 10 décembre 2023, en effet, la vitesse des trains Paris-Granville est abaissée, le trajet est donc plus long. Aucune notion touristique n’entre en jeu, la raison est à chercher du côté des arbres et de la météo. Chaque automne, les feuilles mortes et l’humidité sont à l’origine de perturbations sur les voies ferrées. Pour éviter ou du moins limiter les problèmes, les trains roulent donc moins vite. La SNCF explique : « La vitesse est limitée à 120 km/h, pour remédier au phénomène de patinage et d’enrayage.
Concrètement, il faut prévoir 10 à 25 minutes supplémentaires par trajet. Les allongements de temps de parcours sont pris en compte dans les fiches horaires disponibles en ligne.
Lire aussi : Deux quais au milieu des champs : dans l’Orne, la gare de Surdon est « vitale » pour rejoindre Paris
Nettoyage du réseau toutes les 48 heures maximum
D’autres précautions sont prises pour limiter l’impact de ces complications. Côté infrastructure, des campagnes d’élagage et d’abattage d’arbres à risque, et de débroussaillage ont été menées à Argentan et Granville, en janvier et février, et « des opérations sont programmées jusqu’à la fin d’année en dehors de la période d’interdiction d’abattage ».
Le plan de nettoyage du réseau, lui, a été « optimisé et intensifié afin d’éviter la formation de zones glissantes sur le rail ». Toutes les portions de la ligne doivent être nettoyées toutes les 48 heures maximum. Et enfin, les conducteurs ont reçu une formation spécifique afin d’adapter leur conduite en cas de faible adhérence.
Diocèse de Coutances: Mgr Cador est le nouvel évêque de Coutances et d'Avranches. Il a reçu le Saint-Chrême des mains de Mgr Lebrun, archevêque de Rouen et Primat de Normandie.
Il a connu la spiritualité vivante voire exubérante des catholiques d'Afrique... Avec les Normands, ça risque d'être un peu différent! On espère surtout que le nouvel évêque va confirmer le soutien de son prédecesseur au projet ambitieux de développer un grand centre spirituel et culturel dans l'ancienne abbaye prémontré de la Lucerne.
VIDÉO. Monseigneur Cador devient officiellement évêque de Coutances et Avranches (ouest-france.fr)
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