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Sire de Sei, la Normandie en toute liberté!
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Sire de Sei, la Normandie en toute liberté!
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21 juin 2023

"C'est mon dreit et j'y ti" Le testament politique de Charlotte CORDAY doit être conservé en Normandie à Caen!

Nous revenons sur l'affaire de l'achat du testament politique de Charlotte Corday par les collectivités territoriales normandes à l'occasion d'une vente aux enchères à Versailles la semaine passée: face à l'incurie et à l'opportunisme de mauvaise foi de l'Etat central, les élus normands concernés Hervé Morin en tête se sont montrés très fermes allant jusqu'à la menace, typiquement normande, d'ester en justice selon l'adage bien de tcheu nous: "c'est mon dreit et j'y ti".

Mais pour en avoir discuté vendredi dernier avec Patrick Nicolle, l'adjoint au maire de Caen en charge de la culture et qui a suivi cette affaire de très près, il est probable que nous allions vers un compromis qui pourra arranger toutes les parties afin de nous épargner une nouvelle tension entre Jacobins parisiens et Girondins normands:

L'idée serait que ce précieux témoignage de notre patrimoine politique normand d'intérêt national soit, effectivement, propriété de la Nation puisque notre Charlotte s'adresse une dernière fois au peuple Français avant de commettre son courageux tyrannicide mais sa conservation et sa présentation se feraient à Caen sous la conduite scientifique des archives départementales du Calvados.

Il faut espérer cette solution intelligente et nous réjouir de voir prochainement exposé ce précieux document là où Charlotte Corday s'est forgée son puissant caractère sinon sa sagesse politique, à savoir:

Le pensionnat de jeunes filles nobles autrefois administré par les religieuses de l'abbaye royale de la très sainte Trinité de Caen, jadis fondée par la duchesse de Normandie et reine d'Angleterre Mathilde de Flandre et qui est, aujourd'hui, le siège du conseil régional de Normandie.

sxpra


 Manuscrit de Charlotte Corday : les élus normands menacent d'attaquer l'État

https://www.lefigaro.fr/culture/encheres/le-testament-politique-de-charlotte-corday-provoque-une-crise-entre-les-elus-normands-et-l-etat-20230615

Capture d’écran du 2023-06-21 01-30-01

 

La «lettre testamentaire politique» de Charlotte Corday reste pour le moment sous séquestre en attendant de recevoir la demande officielle en «revendication» du ministère de la Culture. BERTRAND GUAY / AFP

Acquises par des collectivités normandes lors d'une vente aux enchères, ces trois pages sont revendiquées par le ministère de la Culture.

Rodolphe Geisler, correspondant à Caen.

Deux cent trente ans après l'assassinat à Paris le 13 juillet 1793 du chef montagnard Jean-Paul Marat dans sa baignoire par la Normande Charlotte Corday, jacobins parisiens et girondins provinciaux ne semblent toujours pas avoir trouvé le chemin de la paix. Dernière illustration en date de cette querelle entre centralisateurs et décentralisateurs qui divise la classe politique depuis la Révolution française : ce qui est désormais convenu d'appeler « l'affaire du testament politique de Charlotte Corday ».

Acquis par la région Normandie, le département du Calvados et la ville de Caen pour la somme de 215.000 euros dimanche dernier lors d'une vente aux enchères qui s'est tenue à Versailles, ce manuscrit de trois pages est aujourd'hui revendiqué par le ministère de la Culture qui souhaite l'intégrer aux Archives nationales. Alors que la vente du 11 juin était publique, l'État, suite à une réunion interministérielle qui s'est tenue en début de semaine, soit après les enchères, a finalement fait savoir sa décision de « revendiquer » ce document mercredi soir. Créant aussitôt, selon les mots d'Hervé Morin, le président (Nouveau Centre) du conseil régional, « interrogation et consternation »… voire de « la colère » !

« Document imprescriptible »

Vendredi matin, en présence de Jean-Léonce Dupont, président (UDI) du conseil départemental du Calvados, et de Joël Bruneau, maire (LR) de Caen, Hervé Morin a donc confirmé que les trois collectivités allaient déposer un recours devant le juge administratif, voire le Conseil d'État, pour contester cette « revendication ». « Nous sommes déterminés », ont-ils martelé lors d'une conférence de presse commune organisée en urgence dans une salle de l'Abbaye aux Dames de Caen, où, pour le symbole, Charlotte Corday fut pensionnaire.

Selon leurs premières observations, l'État aurait déjà commis « un vice de forme » en n'adressant pas une lettre recommandée au propriétaire du testament avant la vente publique. Autre motif d'espoir pour les Normands : un code de bonne conduite, datant de 2016, concernant « les revendications de documents par l'État ». Ce texte interministériel de plusieurs dizaines de pages, brandi devant les caméras par Hervé Morin, stipule qu'un document qui a déjà fait l'objet d'une vente publique ne peut plus être revendiqué par l'État comme étant un bien imprescriptible. Or, depuis deux siècles, le testament Corday aurait fait l'objet d'au moins sept ventes, la dernière remontant à novembre 2022, sans que l'État ne se manifeste. Enfin, la notion même de « document imprescriptible » revendiqué aujourd'hui par le ministère est sujette à caution : le manuscrit de Charlotte Corday fut soustrait au dossier d'accusation lors de son procès car… n'allant pas dans le sens du tribunal révolutionnaire de l'époque. Il n'a donc jamais fait partie des scellés. On retrouve même la trace d'une première vente publique remontant à 1832.

«Mépris de Paris pour la province»

Passé « l'incompréhension », les trois élus s'interrogent sur « le sens politique à donner à cette affaire ». Hervé Morin y voit « le mépris de Paris pour la province ». Jean-Léonce Dupont, qui fut sénateur du Calvados une vingtaine d'années, abonde. Et s'interroge sur «l'attitude du gouvernement et l'équilibre entre l'État jacobin et les territoires d'aujourd'hui… » De son côté, Joël Bruneau, a rappelé que « Caen, qui a toujours été une ville modérée, était devenue en 1793 une terre de refuge pour les députés girondins qui étaient effrayés par la tournure que prenait la Révolution sous la Terreur… »

« Le plus triste dans cette affaire, c'est que nous l'avons acquis pour en faire un élément du patrimoine normand pour l'exposer au public et en le rendant accessible aux chercheurs. Avec l'attitude du ministère de la Culture, la seule chose de sûre aujourd'hui, est qu'il va rester des années dans un coffre… », grince encore Hervé Morin..

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Commentaires
L
Mais qu'attendent donc les "provinciaux" pour mettre à genoux ce foutu Paris et sa banlieue en voie d'islamisation ?? C'est pourtant du domaine du possible !<br /> <br /> <br /> <br /> https://grandparisdurable.org/2020/05/14/approvisionnement-energetique-lultra-dependance-du-grand-paris/
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