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Sire de Sei, la Normandie en toute liberté!
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15 mars 2023

REVUE DE PRESSE NORMANDE au 15 mars 2023: A Rouen, le "monde d'après" est déjà là... Hélas!

Revue de presse normande au 15 mars 2023:

Un nouveau panneau en langue normande du côté de Barneville-Carteret:

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Message de Jean-Philippe Joly, président de la FALE...

Bientôt 20 panneaux de noms de commune affichant la langue normande dans toute la Normandie.

Pour un néo Barnevillais comme moi ça compte double.

Ou depuis la réunion des deux communes la propension à écourter les mots a été encore plus forte.

Pour Cartré il n'y pas eu de débat. Fallait-il mettre un K ? le CA étant déjà dur...Pour Quettehou ce sera peut-être le cas.

Pour Barneville: oui, on sait que les "e " sont muets, mais pas les horsins. la bataille du "ILLE" a eu lieu. Le conseil municipal est décisionnaire en dernier lieu.

Pour rappel ceci est le fruit de réflexions entre linguistes, locuteurs locaux et membres du conseil municipal en plus des enquêtes sur le terrain auprès des habitants, anciens habitants ou résidents.

Le but est de rendre visible  la langue normande et sa prononciation locale. Ensuite, de proposer une charte à chaque commune pour mieux faire connaitre le "loceis".

Boujou pis du muus (nom du vignoble local à présent le Mûus)


 A Caen on parle aussi la langue normande:

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A Caen, de même, un stage important pour diffuser la langue normande:

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Enfin, rendez-vous sur Discord pour prêcher le loceis de tcheu nous!

café normand numérique 16 mars 2023


Dans les pages du quotidien Le Monde (13 mars 2023), on lira un article à charge contre le contournement autoroutier Est de Rouen et qui se garde bien de rappeler que l'actuel maire de Rouen opposé à ce projet le soutenait dans une autre vie lorsqu'il était président socialiste de l'ex région de Haute-Normandie...

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 SÉGRÉGATION SOCIALE ET SPATIALE: A Rouen, "le monde d'après" est déjà là. Et il ne donne vraiment pas envie du... monde d'après!

La ségrégation géographique de la population par le niveau de revenu ne fait que s'accélérer et les bonnes intentions progressistes pour le "monde d'Après" cher à Nicolas Mayer-Rossignol pavent un enfer, ici et maintenant.

A cela, il y aura des conséquences politiques importantes et non désirées par nos actuels dévots et tartuffes médiatiques...

Explications:

Le vote urbain dit "de gauche" n'est pas un vote populaire: c'est le vote d'une bourgeoisie progressiste minoritaire arqueboutée sur des valeurs sociétales qui n'intéresse qu'elle!

Elle garde, néanmoins, son pouvoir politique, social ou médiatique qu'à la faveur de l'abstention électorale des classes populaires et du désarroi de classes moyennes divisées en voie de paupérisation: la solution d'un retour à la souveraineté régionale ou nationale chemine, petit à petit, dans les esprits mais il faut emporter une bataille culturelle de plus en plus dure qui consiste à faire sauter le camouflage idéologique de la question sociale (Georges Sorel), qui reste la question la plus urgente et la plus importante, par des questions sociétales minoritaires ou exotiques qui encombrent, à dessein, l'espace médiatique et politique. 

Cette politique du divertissement permanent s'accélère au point d'en devenir hystérique sur certains sujets (le changement climatique ou la question du genre) dont l'immense majorité des gens se contrefichent! C'est la preuve que cela ne prend plus: ainsi, Macron nous annonce l'inscription de l'IVG dans la constitution en pleine crise sociale et politique sur les retraites: il est inaudible. Tant mieux!

En conséquence, le cadre médiatique dominant devient agressif: il sent qu'il est en train de perdre le peu de légitimité qui lui reste.

Les médias de grand chemin continuent de nous faire la leçon: les riches votent bien. Les pauvres ne votent plus et quand ils votent encore, ils votent mal sachant qu'il y a médiatiquement des bons pauvres et des mauvais selon le cadre idéologique autorisé et défini par la bourgeoisie progressiste métropolitaine qui contrôle encore le pouvoir symbolique, un contrôle qui lui est de plus en plus disputé...

"Fâchés mais pas fachos!" (Mélenchon en 2017). "Fâchés et Fachos!" (Mélenchon en 2022)

En effet, les mauvais pauvres ont le malheur de vouloir faire encore trop partie d'un peuple français historique qui n'a pas envie d'être remplacé. Les bons pauvres proviennent de minorités étrangères par les moeurs, la langue, la culture ou la religion au pays d'accueil, des minorités qui le sont de moins en moins par leur croissance démographique liée à des flux migratoires non maîtrisés mais aussi par un refus de plus en plus assumé de s'intégrer ou de s'assimiler à un cadre français symboliquement saboté par la gauche progressiste et dont les votes permettent à cette "gauche" progressiste bourgeoise métropolitaine de garder son pouvoir politique (selon la triangulation électorale théorisée par la fameuse note de la fondation "Terra Nova" proche du parti socialiste)...

On rappelle que Gérard Collomb, l'ancien maire et président socialiste de la métropole de Lyon avait eu le courage et la lucidité de dire publiquement que le monde d'après chanté aujourd'hui à tue-tête par notre Rossignol de Rouen risque d'être un enfer:

"Aujourd'hui nous vivons côte à côte. Demain ce sera face à face"... lorsque les Frères Musulmans, en vrais trotskistes du fascisme vert, auront décidé du moment politique opportun de ne plus avoir besoin de leurs idiots utiles préférés: les trotskistes d'une gauche progressiste bourgeoise et urbaine suicidaire célébrant les fiertés minoritaires des LGBTQXYZ...

A moins que les classes populaires et moyennes ne décident, enfin, à unir politiquement leurs forces en ayant le courage de ne plus tenir compte du terrorisme moral et intellectuel qui continue de s'abattre sur elles pour imposer à toutes ces minorités délétères la force de l'évidence majoritaire d'un "peuple central" (Jérôme Sainte-Marie): nous y sommes presque et l'actuel conflit social et politique sur le projet de réforme des retraites est l'occasion pour beaucoup, dans la classe moyenne, d'une prise de conscience politique sur les réalités du pouvoir macroniste ou de la bourgeoisie progressiste urbaine, conscience qui existe déjà dans les classes populaires depuis le violent épisode des Gilets Jaunes.

Illustration par la géographie urbaine à Rouen:

https://actu.fr/normandie/rouen_76540/carte-a-rouen-pourquoi-riches-et-pauvres-vivent-ils-de-plus-en-plus-separes_57761781.html

CARTE. À Rouen, riches et pauvres vivent de plus en plus séparés : voici pourquoi

D'après une étude de l'Insee sortie en janvier 2023, Rouen fait partie des grandes villes les moins mixtes. La séparation entre riches et pauvres est de plus en plus marquée.

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À Rouen (Seine-Maritime), ces derniers temps, on s’enorgueillit facilement des classements établis par des acteurs privés qui placent la capitale normande sur le podium des villes les plus écoresponsables ou des plus attractives pour l’emploi et le logement. Mais voici une étude de l’Insee (PDF en fin d’article), publiée le 11 janvier 2023, beaucoup moins propice à l’autocongratulation...

En effet, d’après l’institut national de la statistique, Rouen fait partie des grandes villes françaises les moins mixtes, où les populations riches et pauvres vivent de plus en plus séparées, dans des quartiers de plus en plus « spécialisés » selon le niveau de revenu.

À lire aussi:

Faible mixité et ségrégation en hausse à Rouen

Pour cette enquête, l’Insee a divisé la population de chacun des 50 pôles urbains considérés en cinq groupes de revenus de taille équivalente, des 20 % les plus modestes aux 20 % les plus riches. Puis il a regardé si les habitants de chaque catégorie vivaient ou non dans les mêmes quartiers.

L’utilisation de l’indice de Theil, dont l’Insee détaille la méthodologie dans son étude, permet ensuite de mesurer un degré de ségrégation. « On calcule l’écart par rapport à une situation de mixité parfaite où, dans chaque quartier, 20 % des habitants appartiendraient à chacun des cinq groupes de revenus », cadre Mathilde Gerardin du département de l’action régionale à la direction générale de l’Insee, jointe par 76actu.

À lire aussi:

Résultat : « En 2019, […] la répartition des habitants est [la] plus homogène à Cannes, Annecy, Bayonne, Nice ou Lens ; elle est la plus hétérogène à Limoges, Rouen, Avignon ou Lille », observe l’Insee.

Et Mathilde Gerardin de compléter : « Sur la cinquantaine de villes étudiées, la ségrégation a augmenté dans plus de 30 d’entre elles entre 2004 et 2019. Rouen en fait partie. »

Malgré des inégalités moindres

La ségrégation spatiale entre riches et pauvres est donc plus marquée dans la cité normande et s’aggrave dans le temps. Mais comment l’expliquer ?

De manière générale, l’Insee note que « les villes où les inégalités de revenus sont plus fortes sont en général moins homogènes ». Rouen fait pourtant exception, avec un écart de revenus « relativement faible » entre les 20 % les plus aisés et les 20 % les plus modestes.

À lire aussi:

« Il n’y a pas de lien automatique entre inégalités et ségrégation, commente Mathilde Gerardin. Même sans avoir de grands écarts de revenus, il se peut très bien que les habitants se répartissent dans des quartiers très spécifiques. »

Le traditionnel clivage rive droite/rive gauche

Cette remarque semble se vérifier à la lecture de la carte de l’Insee ci-dessous. Elle représente le degré de ségrégation et le niveau de revenu des différents quartiers de Rouen et des communes proches :

Pour la réaliser, l’Insee a découpé le secteur en carreaux de 200 mètres de côté comptant plus de 20 ménages. Plus une barre est haute, moins il y a de mixité dans le quartier considéré. Les quartiers sont classés en cinq groupes de même taille selon la valeur médiane des revenus déclarés par unité de consommation des habitants (la moitié de la population du quartier est au-dessus, l’autre moitié est en-dessous) : modeste, modeste-intermédiaire, moyen, aisé-intermédiaire, aisé.

Cette carte fait d’abord apparaître la traditionnel clivage entre la rive droite plutôt aisée (à l’exception des Hauts-de-Rouen, de Canteleu et de la vallée du Cailly) et la rive gauche plus modeste.

Une ségrégation « très ancienne » à Rouen

Selon Elise Palomares, socio-anthropologue et maîtresse de conférences à l’université de Rouen, cette réalité s’inscrit dans l’histoire du développement urbain local. « La ségrégation est très ancienne à Rouen. Son moteur, ce sont les classes supérieures de toutes les époques », souligne-t-elle en s’appuyant sur les travaux de Jean-Pierre Chaline, spécialiste de l’histoire normande.

« Historiquement, la bourgeoisie a cherché à se mettre à l’écart des crues du fleuve, des quartiers insalubres et de la pollution industrielle, retrace Elise Palomares. Le peuple ouvrier que drainait le port [rive gauche, NDLR] a aussi fait fonction de repoussoir pour la bourgeoisie. »

D’après la socio-anthropologue, cette « auto-ségrégation des classes supérieures » perdure aujourd’hui. « Elles sont dans la recherche de l’entre-soi », avance-t-elle en faisant référence aux enquêtes sociologiques des Pinçon-Charlot sur la bourgeoisie.

Commentaire de Florestan:

La recherche de l'entre-soi est la passion politique qui dévore nos sociétés occidentales américanisées jusqu'à les rendre folles (wokisme, néo-féminisme, écologisme...). Politiquement, la vieille passion bourgeoise de l'entre-soi fusionne dans la gauche progressiste avec de nouvelles passions minoritaires de l'entre-soi au nom d'un idéal multi-culturel communautaire qui n'existe pas mais dont les réalités existent, hélas, de plus en plus. Cette coccigrue politique est tout sauf durable.

Quartiers de riches et quartiers de pauvres

« Les quartiers résidentiels aisés sont le marqueur de l’importante ségrégation des habitants ayant les plus hauts revenus », confirme l’Insee qui relève également « la forte ségrégation des habitants les plus modestes […] notamment dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville qui, par construction, sont des quartiers concentrant des personnes à faibles revenus ».

Les personnes dont les revenus se situent aux extrêmes de la distribution sont ceux qui vivent les plus concentrés spatialement.

Insee dans "En 15 ans, les disparités entre quartiers, mesurées selon le revenu, se sont accentuées dans la plupart des grandes villes"

À Rouen et ses alentours, cela se vérifie par la faible mixité de Mont-Saint-Aignan, Bois-Guillaume ou du Plateau Est qui comptent parmi les territoires les plus riches de la métropole. Mais aussi par le haut degré de ségrégation des Hauts-de-Rouen ou de Château-Blanc (Saint-Etienne-du-Rouvray), deux quartiers prioritaires parmi les plus pauvres de France métropolitaine, selon l’Insee.

Le poids des prix du logement

« Si les gens ne se mélangent pas, ce n’est pas uniquement parce que les riches ne veulent pas vivre avec les pauvres », indique pour sa part Christian Camesella. Le directeur adjoint de l’Insee Normandie évoque aussi « l’effet prix des loyers et du foncier », la concentration de l’offre de logements sociaux, plus abordables, dans les quartiers les plus modestes.

Pour le géographe Arnaud Brennetot qui enseigne à l’université de Rouen, « l’accroissement de la ségrégation est un phénomène déjà identifié dans le dernier plan local de l’habitat de la Métropole de Rouen datant de 2019 ».

À lire aussi:

Ce document constate ainsi « un creusement des écarts » : « D’une part, les territoires les plus pauvres (cœurs d’agglomération (Rouen et Elbeuf), Rive Gauche, Vallée du Cailly), qui concentrent les emplois ouvriers et le parc social, s’appauvrissent et accueillent de plus en plus les ménages modestes ; d’autre part, les territoires au sein desquels les populations étaient déjà plus aisées sont de plus en plus attractifs pour les revenus supérieurs (Plateaux Nord et Est). »

« C’est sans doute lié aux ségrégations induites par l’accroissement des prix dans le parc privé que les efforts de dispersion spatiale des logements sociaux ne suffisent pas à compenser à l’échelle de l’agglomération (sans compter les municipalités aisées qui ont longtemps rechigné à accueillir des logements sociaux comme Bois-Guillaume) », analyse Arnaud Brennetot.

Une question d’image, d’éloignement et de transports

« Quant à savoir pourquoi le degré de ségrégation reste particulièrement élevé dans les quartiers de grands ensembles périphériques (Hauts-de-Rouen, Château-Blanc, Canteleu), les opérations de renouvellement urbain ne suffisent pas à rendre ces quartiers attractifs pour le secteur privé », poursuit le géographe.

« À l’image dépréciée, s’ajoutent aussi l’éloignement du centre-ville et la mauvaise desserte, énumère-t-il. On constate que le degré de ségrégation est beaucoup moins fort dans des secteurs historiquement pauvres mais mieux desservis et plus près du centre (Grammont, Sotteville, Le Petit-Quevilly, la vallée du Cailly par exemple). »

Commentaire de Florestan:

La Normandie est réunifiée depuis 2016 mais la métropole de Rouen ne l'est toujours pas. Avec la cécité sur l'évidence normande, une évidence civilisationnelle européenne, la montée de la ségrégation spatiale et sociale dans la métropole est l'autre angle mort conceptuel du projet de candidature de Rouen à la capitale européenne de la culture en 2028: Au boulot!

Pour lire l'intégralité de la note de l'INSEE sur la ségrégation sociale dans les métropoles françaises:

https://static.actu.fr/uploads/2023/03/ia79.pdf


HAROPA communique sur le thème des solutions à apporter aux deux principaux défauts de la logistique terrestre associé au grand port maritime du Havre:

1) l'absence de communication directe entre la darse de Port 2000 et le trafic fluvial de la Seine: le projet de "chatière" doit y remédier et on en est sûr!

Nouvelle étape pour la « chatière » du Havre

https://www.haropaport.com/fr/newsletter-haropa-port-mars-2023#M-focus

Un avis favorable au projet de chatière - assorti de deux réserves - vient d’être remis au préfet de la Seine-Maritime par la commission en charge de l’enquête publique. Il appartient désormais au préfet de prendre un arrêté autorisant la réalisation et l'exploitation du projet. Les autorisations de travaux, qui pourraient être délivrées dans la foulée, permettraient une mise en service de l'infrastructure dès 2024. Pour mémoire, cette digue de 2 km viserait à développer le trafic de conteneurs en créant un accès fluvial protégé entre le port « historique » du Havre et Port 2000.

Amélioration de l'accès fluvial à port 2000

2) l'organisation géographiquement absurde de la gestion logistique des marchandises déchargés au Havre avec des conteneurs ouverts à Orléans ou dans l'Est parisien au-lieu d'un traitement logistique au plus près des quais du grand port maritime normand: le projet ferroviaire des "Aubrais" près d'Orléans doit y remédier... On en est moins sûr!

Ferroviaire : Le Havre relie Orléans

Le 8 février a été dévoilé le projet de chantier de transport combiné, aux Aubrais (Orléans). L'objectif est de transborder jusqu’à 150 conteneurs par jour à destination du port du Havre, ce qui permettra à HAROPA PORT de développer son hinterland ferroviaire. Le secteur d’Orléans présente en effet un potentiel de marché significatif en termes de report modal. Les travaux de cet équipement majeur au service du développement durable devraient démarrer à l’été 2023 pour une mise en service du terminal en 2025.

Le chantier de transport combiné des Aubrais


 

La Normandie est probablement la région de France la plus optimisée pour accueillir les grands projets industriels financés par l'étranger qui continueront à donner un avenir à la puissance industrielle française. En tête des investisseurs étrangers en terre normande? Les Américains... La vallée de la Seine normande concentre les projets les plus importants.

Bertrand Tierce dans la dernière édition de sa Chronique de Normandie (n°785) s'en félicite et donne deux explications à cette attractivité industrielle normande exceptionnelle:

Une culture de travail collectif entre les services de l'Etat et ceux de la Région qui ont intégré les démarches de l'intelligence économique avec une attitude positive d'Hervé Morin pour l'industrie et son développement et la position géostratégique exceptionnelle de la Normandie avec la vallée de la Seine.

A ce double constat nous en ajouterons un troisième, évident: la Normandie est la première région française pour la production électro-nucléaire. En Normandie l'électricité est abondante et pas chère: quand un investisseur étranger veut construire une grosse usine, il regarde d'abord sa facture d'électricité. Nos "amis" Allemands le savent tellement d'ailleurs qu'ils ont tenté de démanteler EDF avec le concours d'idiots utiles de couleur verte...

Cependant, nous nous permettrons un bémol au satisfecit proposé par Bertrand Tierce: l'industrie normande était déjà la plus "décapitée" de toutes les régions de France avec un emploi industriel normand sur deux ayant son donneur d'ordres situé à l'extérieur de la région. Cette tendance risque de s'aggraver dangereusement: pas sûr qu'un tel résultat soit conforme aux objectifs d'une vraie politique d'intelligence économique...

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Intéressant à lire: le bilan des campagnes d'influence et de promotion de la destination normande dans les médias pour l'année 2022, bilan proposé par l'Office régional de tourisme:

https://pronormandietourisme.fr/2023/03/13/bilan-experiences-normandes-presse-influence/?utm_source=newsletter-ctn&utm_medium=email&utm_campaign=20230315-CTN

Autre sujet: l'intégration de la destination normande dans le projet d'une route européenne de la Liberté dédié au tourisme de la Mémoire de la Seconde Guerre mondiale. Une réunion s'est tenue récemment à Florence sur ce thème...

https://pronormandietourisme.fr/2023/03/10/destination-tourisme-memoire-normandie-forum-lre/?utm_source=newsletter-ctn&utm_medium=email&utm_campaign=20230315-CTN


 

Pour finir et pour une fois, on finira par une page sportive:

Paris-Normandie, le 12 mars 2023

https://www.paris-normandie.fr/id395717/article/2023-03-12/hockey-sur-glace-ligue-magnus-les-dragons-de-rouen-sont-en-demi-finale?

Hockey sur glace - Ligue Magnus : renversants, les Dragons de Rouen sont en demi-finales

Vainqueurs hier d’un match fou, remporté 4-3 après avoir été mené 3-0 par les Gothiques, les Dragons de Rouen ont validé à Amiens leur billet pour les demi-finales.

Les clubs de foot normands sont en pleine forme mais en... Ligue 2:

Les Havrais, Caennais et Rouennais sont dans le peloton de tête...

Le Havre Atlhétic Club, est même en tête de la Ligue 2 avec une exceptionnelle série de 25 matchs sans avoir encaissé le moindre but!

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Commentaires
B
A Rouen, le "monde d'après" est déjà là... Hélas! et à Bordeaux le monde d'avant est encore là... chouette ! on se félicite d'avoir fait la rocade à 2X3voies la plus longue de France (45km) <br /> <br /> https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/gironde/bordeaux/a-bordeaux-la-rocade-2x3-voies-enfin-inauguree-2768154.html
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F
Arrêt de la raffinerie de Gonfreville-l'Orcher à partir de ce week-end: c'est la plus importante de France...<br /> <br /> <br /> <br /> https://www.francebleu.fr/infos/societe/retraites-la-raffinerie-totalenergies-de-normandie-arretee-des-ce-week-end-7697555
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F
Pour la mission Bern pour le patrimoine en 2023, la Normandie sera représentée par la Synagogue d'Elbeuf qui menace ruine...<br /> <br /> <br /> <br /> https://www.francebleu.fr/infos/culture-loisirs/loto-du-patrimoine-la-synagogue-d-elbeuf-retenue-par-la-mission-bern-6963100
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G
HOPIUM a ses vapeurs, la fameuse start up, pépite normande comme dirait Morin, a du retard à l'allumage, comme les difficultés financières ne sont pas résolues et que m Djebbari préfère se consacrer à d'autres projets, il a fallu remplacer le PDG et on a choisi m Alain Guillou (j'ai peur qu'il ne soit pas 100 % normand) qu'on a connu avant à la tête de Naval Group... <br /> <br /> https://www.h2-mobile.fr/actus/voiture-hydrogene-nouveau-patron-hopium/<br /> <br /> on n'a toujours pas de vrai plan pour fournir en quantité un hydrogène non carboné et encore moins un hydrogène vert.
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G
"À l’image dépréciée, s’ajoutent aussi l’éloignement du centre-ville et la mauvaise desserte, énumère-t-il. On constate que le degré de ségrégation est beaucoup moins fort dans des secteurs historiquement pauvres mais mieux desservis et plus près du centre (Grammont, Sotteville, Le Petit-Quevilly, la vallée du Cailly par exemple).»"<br /> <br /> je me demande où vit m Brennetot, le château blanc est relié au métro/tram qui relie le centre ville au pôle étudiant du Madrillet, juste sur la ligne. <br /> <br /> M Brennetot passe sous silence ce qu'est devenu le Château-Blanc en 30 ans, c'est tout simplement un entre-soi de porteuses de voile, abaya et autres costumes, y compris pour les hommes, les commerces sont assortis, autant dire que personne ne se bouscule pour y habiter, ceux qui ont acheté en périphérie de cette zone, sont champions en Vérisure et autres alarmes, beaucoup sont assez âgés car les jeunes n'ont pas spécialement envie de coller leurs enfants dans les écoles et collèges de REP+, et ce n'est pas moi qui leur jetterait la pierre. <br /> <br /> Quand m Brennetot nous parle de liaison rapides entre la vallée du Cailly et le centre ville, il n'a pas dû y goûter beaucoup, c'est du TEOR, autrement dit bus accordéon avec quelques portions en site propre mais souvent en voie unique, donc pas vraiment rapide et assez vite impacté par des problèmes de circulation, pour peu que les horaires conviennent et qu'on ne soit pas trop loin de la gare, le train est beaucoup plus rapide pour vous amener dans le centre. La vallée du Cailly présente une population plus mélangée mais il faut bien reconnaître que les catégories moyennes et supérieures scolarisent moins dans la ville d'origine dès la primaire et de plus en plus à partir du collège et du lycée, là encore, je me garderais bien de les fustiger. <br /> <br /> <br /> <br /> Je ne connais pas beaucoup de grandes villes un peu ancienne qui n'ait pas une ségrégation sociale et géographique, c'est le cas à Dieppe, à Vannes, à Vitré, à Toulouse à Angers.
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G
"l'actuel maire de Rouen opposé à ce projet le soutenait dans une autre vie lorsqu'il était président socialiste de l'ex région de Haute-Normandie..."<br /> <br /> comme disait un ex anti EPR, il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis, m Rossignol a donc son brevet d'intelligence... en revanche, on a toujours pas la maitrise du scanner chez sire de sei, pire, à voir le pli de page et le flou qui en résulte, je me demande s'il y a simplement un scanner, on croirait un truc photographié au téléphone... c'est pas le monde d'après...
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