FALAISE, 25 mars 2024: La DRAC veut lancer le printemps culturel de la ruralité en région. Mais le printemps sera-t-il normand?

Billet de Florestan:

La ville de Falaise vue du ciel se prépare à un nouveau bombardement, organisé par la DRAC celui-là...

Au second plan, on voit le toit vert du "forum" où doit se tenir la grand'messe prévue par la DRAC. Au premier plan, on peut observer la présence d'un "monument religieux"...

En effet, dans une salle publique de spectacles à Falaise, la cité de Guillaume Le Conquérant, un lundi après-midi à partir de 13h30, sur inscription uniquement, la Direction Régionale des Affaires Culturelles dite "de Normandie" convie citoyens, élus locaux, acteurs associatifs et professionnels à une réunion publique sur le thème des "pratiques culturelles sur le territoire et notamment le territoire rural."

Vu l'heure et les conditions d'accès, on peut craindre que ne viendront à ce pince-fesses officiel qui s'annonce lénifiant et guindé, que quelques retraités qui ont le loisir de bien occuper leurs loisirs. 

Car "France Travail", à cette heure, 13h30, fin de la pause méridienne... travaille!

Voici l'annonce officielle de cette énième Grand'messe prévue le 25 mars prochain, jour de la "Marchèque" comme on disait autrefois en Normandie pour parler de la fête de l'Annonciation, si cette référence à une culture régionale rurale, normande enracinée dans le christianisme parle encore aux petits marquis de la DRAC...

« Printemps de la ruralité » Concertation régionale sur la vie culturelle en territoire rural

Anticipant probablement l'absence massive à cette nouvelle assemblée eucharistique du populaire rural qui bosse , les petits hommes gris numériques de la DRAC ont prévu la possibilité de laisser son avis sous le lien suivant mais on sait d'avance ce qu'il peut advenir d'un cahier des doléances rurales sinon populaires !

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HABITANTS - 1/7 (sphinxonline.net)

La consultation en quelques mots

La ministre de la Culture a lancé, le 22 janvier 2024, le « Printemps de la ruralité », une concertation nationale sur la place de la culture dans les territoires ruraux.  

Aujourd’hui, 22 millions de personnes, soit un tiers de la population, résident dans une commune rurale. Les territoires ruraux représentent 88 % de l’ensemble des communes.

Cette concertation vise à mieux connaître vos pratiques et les obstacles que vous rencontrez. Il s’agit aussi de recueillir votre avis et vos propositions pour renforcer la participation de tous à la vie culturelle.

Ce questionnaire est composé de plusieurs questions ouvertes pour favoriser votre libre expression : sentez-vous libre de répondre aux questions qui vous inspirent le plus. Comptez entre 5 et 10 minutes pour finir le questionnaire.

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Dans le questionnaire individuel proposé (dirigiste et orienté) pour identifier le profil du consommateur de culturel en zone rurale (admirons la prose techno) on trouvera la sélection suivante:

En creux, on peut y lire la déconnexion sociale, idéologique et territoriale entre une soi-disant élite culturelle plutôt urbaine, progressiste pour ne pas dire plus et les réalités populaires rurales, pour ne pas dire normandes...

Nous avons donc eu la volonté de nous plier à l'exercice de remplir ce questionnaire jusqu' à la fin où nous est demandé de définir ce qui conviendrait de faire pour améliorer la politique culturelle de l'Etat pour les territoires ruraux.

Nous nous sommes permis de rappeler qu'il fallait, en priorité, accompagner et valoriser les pratiques artistiques des amateurs (lecture, musique, chant, danse, théâtre, arts plastiques) et de reconnaître, enfin, la culture régionale authentique et populaire souvent portée à bout de bras par les valeureux bénévoles des associations locales, bien loin de l'offre culturelle subventionnée officielle sur une prescription parisienne qui n'intéressera que quelques bobos de centre-ville.

Lire, par ailleurs:

 Le monde de la Culture contre l’identité française – Causeur

En attendant que l'hirondelle Dati fasse le printemps, la sortie de l'hiver dans la ruralité normande ressemble plutôt à cela:

A Briouze c'est le blues... non pas un nouveau festival mais là c'est du côté de la Mairie.

La politique de Macron et ses sbires fatigue tout le monde, jusqu'au maire.

https://actu.fr/normandie/briouze_61063/la-demission-seule-solution-pour-ce-maire-de-lorne-cest-ecoeurant_60816726.html‌

Fallait réfléchir en mai 2022, avant de reconduire l'irresponsable au pouvoir et d'élire des sénateurs qui votent comme un seul homme pour avaliser les caprices du petit Roi, quitte à nous appauvrir encore un peu plus.