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Sire de Sei, la Normandie en toute liberté!
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15 mars 2022

Guerre et paix : La contribution de Paris-Normandie au bourrage de crâne, dès l'enfance...

     Le thème évoqué aujourd'hui par votre serviteur ne fait pas partie de son domaine d'intervention habituel. Il est devenu un sujet de prédilection, pour ne pas écrire de préoccupation, après le constat d'un développement excessif de la bienpensance...

     Dans son édition du dimanche 13 mars dernier, la rédaction de Paris-Normandie, soucieuse de ne pas laisser les enfants à la merci de mauvaises influences, a publié un article sur mesure leur permettant de comprendre ce qui se passe en Ukraine...

     La version papier étant difficile à récupérer avec une bonne lisibilité à partir d'extraits scannés complétés par des copier-coller, et l'article semblant ne pas être proposé en version numérique, j'ai transcrit le texte en format Word ; le voici, avec des commentaires intercalés :

(Le "coin des enfants" publié dans l'édition dominicale de Paris-Normandie, le 13 mars 2022. On notera, en passant, les erreurs par ommission de l'infographie lorsqu'il faut colorier la carte du camp occidental.)

Le coin des enfants

Mieux comprendre la guerre en Ukraine

Paris-Normandie publié le 13 mars 2022 en page 41

L’Ukraine est située sur le continent européen. Ce pays est attaqué par l’armée russe. 1jour1actu t’aide à comprendre les raisons de cette guerre, dénoncée par une très grande partie du Monde.

Que se passe-t-il en Ukraine ?

. Le 24 février, la Russie a attaqué l’Ukraine. Depuis, l’armée russe a envahi plusieurs villes.

. Mais l’armée ukrainienne et une partie de la population résistent. L’avancée de l’armée russe est plus difficile que prévue.


 Commentaire :

"... une partie de la population ..." ; pas de trace de milices ultranationalistes formées en régiments dès avant le déclenchement de l'attaque russe...

"... L’avancée de l’armée russe est plus difficile que prévue." ; pas d'hypothèse explicative reposant sur l'éventualité que l'armée russe aurait reçu la consigne d'éviter les victimes civiles...

. Plus de 2 millions d’Ukrainiens ont quitté le pays pour se mettre à l’abri. Plusieurs pays, dont la France, les accueillent.


 Commentaire :

     Est-ce que les 2 millions d'Ukrainiens ayant quitté le pays comportent ceux qui se sont enfuis... en Russie ? Bien-sûr, ils ne comptabilisent pas ceux que les milices ultranationalistes empêchent de s'enfuir pour servir de boucliers humains et/ou augmenter le nombre de victimes civiles de l'armée russe...


 Pourquoi Vladimir Poutine a-t-il déclaré la guerre à l’Ukraine ?

Parce que, pour lui, l’Ukraine doit faire partie de la Russie

Pendant presque 70 ans, l’Ukraine et la Russie ont fait partie d’un même pays, appelé l’URSS (l’Union des républiques socialistes soviétiques). Mais en 1991, cet immense pays a cessé d’exister et l’Ukraine est devenue indépendante. Vladimir Poutine l’accepte mal.


Commentaire :

     Mieux vaut ne pas s'attarder sur les conditions dans lesquelles l'Ukraine est devenue indépendante ; ni sur les conditions dans lesquelles s'est produit le changement de gouvernement en 2014 ; c'est trop compliqué pour des enfants...


 Parce qu’il refuse que l’Ukraine s’allie avec l’Occident


 Commentaire :

     Un caprice, sans doute... Le fait que l'Ukraine soit peuplée majoritairement de Slaves, comme la Russie, n'entre pas en ligne de compte, sans doute !...


 L’Ukraine est située entre deux camps rivaux :

L’Occident à l’Ouest (la partie ouest de l’Europe et l’Amérique du Nord) et la Russie à l’est.


 Commentaire :

     Pour le camp rival de la Russie, restons dans la généralité... gardons-nous de mentionner qu'il comporte la première puissance mondiale...


 Depuis quelques années, l’Ukraine se rapproche du camp occidental. Elle aimerait faire partie de l’Union européenne, un groupe de pays européens. Elle a même demandé à adhérer à l’Otan, une alliance militaire entre des pays occidentaux. Mais la Russie y est totalement opposée.


 Commentaire :

     Pour l'Otan, comme pour le camp rival de la Russie, restons dans la généralité... gardons-nous à nouveau de mentionner qu'il comporte la première puissance mondiale...


 Parce qu’il veut aussi profiter des forces et des richesses de l’Ukraine


 Commentaire :

     Admettons, mais si ça n'est pas Poutine et la Russie qui en profitent, à qui cela profitera-t-il en définitive ?... N'y a-t-il pas d'autres puissances qui lorgnent sur les forces et les ressources de l'Ukraine ?... Et sur sa position géographique par rapport à celle de la Russie...


 L’Ukraine possède des ports sur la mer Noire.

Cette mer lui permet de faire du commerce avec les autres pays, car elle est reliée à la Méditerranée. En 2014, la Russie a déjà pris le contrôle de la Crimée, une région ukrainienne au bord de la mer Noire.


 Commentaire :

     Dans quelles circonstances l'Ukraine était-elle devenue Ukrainienne alors qu'elle était et reste majoritairement peuplée de Russes ?


 Le sol ukrainien est riche en charbon, fer, gaz, pétrole…

L’Ukraine en vend une partie à l’Europe et à d’autres pays du monde. Ces ressources sont indispensables pour se chauffer, faire rouler les voitures…

L’Ukraine a beaucoup de terres agricoles.

Elle cultive le blé, le maïs, le tournesol, la pomme de terre, le colza… Ces produits sont très importants pour de nombreux pays, dont la France.


 Commentaire :

     Et alors ?! La Russie exporte elle-aussi certains produits...


 Ainsi, avec cette guerre, Vladimir Poutine veut, par tous les moyens, rendre la Russie plus puissante.


Commentaire :

     N'est-ce pas, ou cela ne devrait-il pas être la préoccupation de tout chef d'Etat qui se respecte pour conserver la souveraineté de son pays ?...


Que font les pays du Monde pour arrêter la guerre ?

Ils condamnent

Les pays du monde se sont réunis à l’ONU (l’Organisation des Nations Unies), une organisation mondiale chargée de faire respecter la paix sur la planète. Le 2 mars, une grande majorité de pays a voté pour dénoncer l’attaque russe et a exigé que l’armée russe quitte l’Ukraine.


 Commentaire :

     Mieux vaut ne pas évoquer les luttes d'influence au sein des Nations Unies ; c'est trop compliqué pour les enfants...


 Ils discutent

Plusieurs chefs d’Etat parlent avec Vladimir Poutine : ils lui demandent d’arrêter la guerre. Ils poursuivent les discussions, même si le président russe ne veut rien entendre pour l’instant. Emmanuel Macron, le président français, est régulièrement en contact avec lui.


Commentaire :

     Bien-sûr, il ne fallait surtout pas oublier d'évoquer le rôle éminent du président de la République Française, grand diplomate pacifiste devant l'éternel tout en ayant proposé des armes à l'Ukraine, qui parle d'égal à égal avec le président d'un pays qui est la deuxième puissance nucléaire mondiale... tout en faisant son petit cinéma narcissique et indécent sur les réseaux sociaux.


 Ils sanctionnent

L’Europe, les Etats-Unis, et d’autres pays imposent des sanctions à la Russie. Ils empêchent, par exemple, des banques russes de faire des échanges avec des banques étrangères. Ces punitions ont pour but de priver la Russie d’argent et de pousser son président à stopper la guerre.


Commentaire :

    Tiens ! On a failli oublier de mentionner les Etats-Unis dans cette histoire...

     Ne vont-ils pas être vexés de n'être cités qu'une seule fois, et après l'Europe ? A moins que ça les arrange qu'on dissimule ou qu'on minimise leur rôle avant le déclenchement d'une injustifiable agression russe...

Sapeur de fond s/c Sire de Sei

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Commentaires
B
Question écrite n° 23223 de Mme Nathalie Goulet (Orne - UC)<br /> <br /> publiée dans le JO Sénat du 10/06/2021 - page 3635<br /> <br /> <br /> <br /> "Mme Nathalie Goulet interroge M. le ministre de l'Europe et des affaires étrangères sur la situation en Ukraine.<br /> <br /> En effet, les partis néonazis développent des activités de plus en plus visibles, y compris au centre de Kiev, avec des stands de tir, des pratiques de montage et de démontage de kalachnikovs, et des bureaux d'embrigadement de jeunes dans des milices qui se revendiquent clairement de l'idéologie nazie.<br /> <br /> Des papiers d'identité de soldats nazis morts pendant la guerre, dont des membres des sonderkommandos, sont en vente libre sur la descente Saint-André.<br /> <br /> Ces activités sont conjointes à l'entraînement de miliciens de suprématie blanche qui fomentent des attentats dans toute l'Europe, au nom du tristement célèbre régiment Azov.<br /> <br /> Ces activités sont extrêmement préoccupantes et elle souhaite savoir quelle est la position du Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères sur ce sujet et quelles mesures il compte prendre pour éviter la contagion de cette idéologie mortifère."<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Réponse du Ministère de l'Europe et des affaires étrangères<br /> <br /> publiée dans le JO Sénat du 22/07/2021 - page 4604<br /> <br /> <br /> <br /> "S'il existe des groupes néonazis en Ukraine, leur popularité et leur influence ne sont pas plus importantes que dans d'autres pays européens. Ils n'ont aucune représentation à la Rada et aucun poids au sein du gouvernement ukrainien. Au printemps 2019, les Ukrainiens ont porté M. Volodymyr Zelensky au pouvoir avec plus de 73% des voix, ce qui témoigne de la vigueur du sentiment démocratique dans le pays. Les activités des organisations néonazies en Ukraine ne reflètent donc aucunement une tendance globale du pays. Le conflit dans l'Est de l'Ukraine a effectivement mobilisé certains groupuscules extrémistes violents, mais la plupart ont, depuis, disparu. Les actes antisémites y sont moins fréquents que dans d'autres pays européens. Néanmoins, la France continue d'exercer la plus grande vigilance sur ce sujet. C'est pourquoi notre ambassade à Kiev s'associe aux actions mémorielles importantes. Ainsi, une attention toute particulière sera portée aux commémorations des 80 ans du massacre de Babyn Yar, en septembre prochain." <br /> <br /> <br /> <br /> Quand on connaît l’incompétence totale de Le Drian, on peut s’interroger sur son équipe qui n’a semble t’il pas vu ou voulu voir ce phénomène. Les nazis, c’est comme les islamistes : ils sont tous méchants mais des fois, ils deviennent presque sympathiques quand ils peuvent servir nos intérêts...
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V
Ne pas voir, ne rien dire<br /> <br /> Le Monde diplomatique par Pierre Rimbert – Mars 2022<br /> <br /> https://www.monde-diplomatique.fr/2022/03/RIMBERT/64441<br /> <br /> <br /> <br /> Un oubli entache le soutien qu’apportent depuis 2014 les grands médias occidentaux aux dirigeants ukrainiens dans leur face-à-face avec Moscou : la promotion par Kiev de politiques mémorielles révisionnistes et l’indulgence des autorités vis-à-vis des néonazis qui s’affichent dans l’espace public.<br /> <br /> <br /> <br /> Intervenue après l’impression de ce numéro, l’attaque de l’armée russe contre l’Ukraine ouvre un nouveau chapitre particulièrement dangereux des relations internationales (lire « Jusqu’où ira l’escalade militaire ? »).<br /> <br /> <br /> <br /> Après la révolte du Maïdan, le début de la guerre civile au Donbass et l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014, le président ukrainien Petro Porochenko promulgue, en mai 2015, les « lois de décommunisation (1) ». Elles punissent la promotion des idées communistes, interdisent les symboles soviétiques et élèvent au rang de « combattants pour l’indépendance » des groupes antisémites ayant collaboré avec les nazis : l’Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN), dont les milices participèrent à l’extermination des Juifs, et sa branche militaire, l’Armée insurrectionnelle ukrainienne (UPA), responsable entre autres du massacre de cent mille Polonais. L’une et l’autre bénéficient désormais d’un hommage national, le 14 octobre. Et chaque 1er janvier, à Kiev, une marche aux flambeaux honore la mémoire de Stepan Bandera, dirigeant de ces deux organisations et collaborateur du IIIè Reich. Ce sympathique tableau serait incomplet sans mentionner l’intégration à l’armée, en mai 2014, du bataillon Azov, une milice néonazie qui emprunte son emblème à la division SS Das Reich.<br /> <br /> Issu d’une famille juive, le président Volodymyr Zelensky se tient à distance de cette fureur à laquelle on ne saurait résumer la vie politique ukrainienne. Mais tout de même : le 28 avril dernier, des centaines de personnes défilaient dans la capitale pour célébrer la division SS Galicie, formée de volontaires ukrainiens (2). Les médias français n’en ont soufflé mot — auraient-ils fait le même choix si le Kremlin avait autorisé un rassemblement néonazi sur la place Rouge ?<br /> <br /> Aux États-Unis, l’observatoire du journalisme Fairness and Accuracy in Reporting (FAIR) a effectué un comptage éclairant : entre le 6 décembre 2021 et le 6 janvier 2022, le New York Times a publié 228 articles mentionnant l’Ukraine ; 9 comportaient le mot « nazi » sous une forme ou une autre ; et aucun ne faisait état du révisionnisme officiel, de la tolérance des autorités envers les mobilisations fascistes ou la présence de néonazis au sein des forces armées. Dans les colonnes du Washington Post, les chiffres étaient respectivement de 201, 6 et zéro. Or, notait FAIR, ces éléments « auraient sûrement un impact sur la formation de l’opinion publique américaine — du moins si le public en était informé ». Bien entendu, précisait l’association, « cela ne donne pas à la Russie le droit d’attaquer l’Ukraine, mais les médias américains devraient informer les Américains sur ce pays qu’arme l’argent de leurs impôts » (3).<br /> <br /> Qu’en est-il en France ? Entre le 1er janvier et le 15 février 2022, sur les 152 articles mentionnant l’Ukraine parus dans Le Monde (dont 14 sans lien avec le conflit actuel), 5 comportaient le mot « nazi ». Deux évoquent le penchant fascisant de certains nationalistes, mais seulement pour signaler que Moscou instrumentalise la situation (8 et 11 février 2022). Un autre relatait la participation des milices ukrainiennes au génocide des Juifs, mais il s’agit… d’une recension d’un ouvrage sur l’histoire de la seconde guerre mondiale (21 janvier 2022). L’inventaire des colonnes du Figaro aboutit au même résultat : 171 articles mentionnent l’Ukraine (18 sans rapport avec la situation internationale), dont 8 comportent le mot « nazi ». L’un rend compte d’un livre sur l’extermination des Juifs en Europe et cite bien entendu l’Ukraine. Aucun n’informe sur des faits d’ordinaire jugés intolérables par la presse. Mais qui, parce qu’ils se déroulent dans un pays allié des Occidentaux contre la Russie, passent cette fois sans encombre le tamis moral des journalistes.<br /> <br /> <br /> <br /> Pierre Rimbert<br /> <br /> <br /> <br /> (1) Lire Laurent Geslin et Sébastien Gobert, « Ukraine, jeux de miroirs pour héros troubles », Le Monde diplomatique, décembre 2016.<br /> <br /> (2) Lev Golinkin, « Secretary Blinken faces a big test in Ukraine, where nazis and their sympathizers are glorified », The Nation, New York, 6 mai 2021.<br /> <br /> (3) Gregory Shupak, « Hawkish pundits downplay threat of war, Ukraine’s nazi ties », FAIR, 15 janvier 2022.
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L
Romain Bessonnet : "Emmanuel Macron rêvait depuis longtemps d'une fermeture de RT France !"<br /> <br /> 65 480 vues<br /> <br /> Diffusée en direct le 13 mars 2022<br /> <br /> https://www.youtube.com/watch?v=xpljX3Ouvh8<br /> <br /> Les Incorrectibles<br /> <br /> 119 k abonnés<br /> <br /> <br /> <br /> Commentaire :<br /> <br /> Deux heures instructives "mal-pensantes"...
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V
voir Bulletin n° 73 du 17 mars 2022 : Macron, fauteur de guerre, chaudrons dans le Donbass, ...<br /> <br /> sur Strapol, par Xavier Moreau<br /> <br /> https://stratpol.com/<br /> <br /> <br /> <br /> et, éventuellement, bulletins antérieurs
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L
Relevé au hasard parmi d'autres titres du même acabit :<br /> <br /> Ukraine : «Poutine est le plus grand criminel de guerre du moment»<br /> <br /> Le Parisien Par Pascale Égré Le 14 mars 2022 à 06h16<br /> <br /> https://www.leparisien.fr/international/ukraine-poutine-est-le-plus-grand-criminel-de-guerre-du-moment-14-03-2022-WOZYO5WV2VGATOJEMVK5CHEX7U.php<br /> <br /> Pour Patrick Baudouin, avocat et président d’honneur de la Fédération internationale des droits de l’Homme, on peut dire avec certitude aujourd’hui que des crimes de guerre sont commis par la Russie en Ukraine.<br /> <br /> .../...<br /> <br /> <br /> <br /> Oui, mais, relevé au hasard parmi d'autres titres du même acabit :<br /> <br /> Jusqu’à la fin, Donald Rumsfeld n’aura jamais eu à répondre de ses crimes<br /> <br /> 24 juillet 2021 // Les Crises<br /> <br /> https://www.les-crises.fr/jusqu-a-la-fin-donald-rumsfeld-n-aura-jamais-eu-a-repondre-de-ses-crimes/<br /> <br /> <br /> <br /> Commentaire :<br /> <br /> Les chefs de gouvernement allemand (auteur du plus grand bobard politique du XXè siècle) et des États-Unis (leader des pays de l'Otan) ont-ils été accusés de crime de guerre lorsqu'il ont fait bombarder massivement Belgrade lors de la guerre des Balkans sur la base de faux documents accusant la Serbie de génocide ?<br /> <br /> Pour un observateur attentif et objectif de l'après-IIè guerre mondiale, il y a de quoi s'étonner qu'aucun dirigeant des États-Unis n'a fait l'objet d'accusation de crime de guerre avec convocation devant une cour de justice alors que les conflits que les États-Unis ont provoqué ont tué des millions de personnes, en ont blessé au moins autant d'autres, en majorité civiles ! Sans parler des millions de morts de famine dans les pays déstabilisés ! Mieux vaut être juge et partie en tant que première puissance mondiale placée par soi-même dans le camp du Bien !
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F
Quelle cochonnerie la guerre !<br /> <br /> <br /> <br /> https://www.20minutes.fr/monde/3254263-20220317-guerre-ukraine-theatre-bombarde-russie-signale-presence-enfants-lettres-geantes<br /> <br /> <br /> <br /> En juin-juillet 1944, à Caen, les aviateurs anglo-américains avaient réussi à épargner de leurs bombes les îlots sanitaires de l'hôpital du Bon Sauveur et du lycée Malherbe établi dans l'ancienne abbaye aux Hommes. Ces îlots sanitaires où s'étaient réfugiés plusieurs milliers de civils avaient été signalés par de grandes croix rouges faites avec du sang humain badigeonnant des draps d'hôpitaux qui furent placées sur le toit de l'abbatiale Saint-Etienne et sur celui de l'hôpital. Les aviateurs ont fait leur devoir et la ville de Caen et les Caennais furent sauvés d'un anéantissement total. <br /> <br /> Alors qu'en Ukraine, en ce moment...
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V
Rétrospective, suite :<br /> <br /> Quand la Russie rêvait d’Europe<br /> <br /> « L’OTAN ne s’étendra pas d’un pouce vers l’est »<br /> <br /> Le Monde diplomatique par Philippe Descamps – Septembre 2018<br /> <br /> https://www.monde-diplomatique.fr/2018/09/DESCAMPS/59053<br /> <br /> <br /> <br /> « Ils nous ont menti à plusieurs reprises, ils ont pris des décisions dans notre dos, ils nous ont mis devant le fait accompli. Cela s’est produit avec l’expansion de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord [OTAN] vers l’est, ainsi qu’avec le déploiement d’infrastructures militaires à nos frontières. » Dans son discours justifiant l’annexion de la Crimée par la Fédération de Russie, le 18 mars 2014, le président Vladimir Poutine étale sa rancœur envers les dirigeants occidentaux.<br /> <br /> .../...
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V
Rétrospective :<br /> <br /> <br /> <br /> Des promesses non tenues qui ont créé un sentiment d’humiliation<br /> <br /> Quand la Russie rêvait d’Europe<br /> <br /> Le Monde diplomatique par Hélène Richard – Septembre 2018<br /> <br /> https://www.monde-diplomatique.fr/2018/09/RICHARD/59048<br /> <br /> <br /> <br /> Au sortir de la guerre froide, les Russes voyaient leur avenir dans une Europe réconciliée et dotée de mécanismes de sécurité communs. En portant le glaive de l’Alliance atlantique jusqu’à leur porte, les Occidentaux ont pris le risque d’une réaction nationaliste.<br /> <br /> .../...
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C
Les caniches de Poutine sont bien là ...<br /> <br /> Fascinant
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V
Relire ou lire l'article ci-dessous daté d'il y a un an :<br /> <br /> <br /> <br /> Tribune libre <br /> <br /> OTAN 2030 : “Il faut stopper ce train fou avant qu’il ne soit trop tard !”<br /> <br /> Capital Publié le 11/03/2021 à 19h25 & mis à jour le 11/03/2021 à 22h59 OTAN (1)<br /> <br /> https://www.capital.fr/economie-politique/otan-2030-il-faut-stopper-ce-train-fou-avant-quil-ne-soit-trop-tard-1396756<br /> <br /> <br /> <br /> Dans une lettre ouverte à Jens Stoltenberg, secrétaire général de l’OTAN, plusieurs hauts gradés de l’Armée regroupés au sein du Cercle de Réflexion Interarmées s’insurgent contre le projet OTAN 2030 qui affaiblit la souveraineté de la France selon eux. Nous la reproduisons ici.<br /> <br /> <br /> <br /> Le jeudi 18 février 2021 l’étude "OTAN 2030", produite à votre demande, vous a été présentée. Elle indique ce que doivent être les missions de l’OTAN pour les dix prochaines années. D’entrée, il apparaît que toute l’orientation de l’OTAN repose sur le paradigme d’une double menace, l’une russe, présentée comme à l’œuvre aujourd’hui, l’autre chinoise, potentielle et à venir. Deux lignes de force majeures se dégagent de cette étude.<br /> <br /> La première, c’est l’embrigadement des Européens contre une entreprise de domination planétaire de la Chine, en échange de la protection américaine de l’Europe contre la menace russe qui pèserait sur elle.<br /> <br /> La deuxième, c’est le contournement de la règle du consensus, de plusieurs manières : opérations en coalitions de volontaires ; mise en œuvre des décisions ne requérant plus de consensus ; et surtout la délégation d’autorité au SACEUR (Commandant Suprême des Forces Alliées en Europe, officier général américain) au motif de l’efficacité et de l’accélération de la prise de décision.<br /> <br /> <br /> <br /> À lire aussi<br /> <br /> “Il faut se libérer de l’emprise américaine et se rapprocher de Moscou”, clament des hauts gradés de l’armée<br /> <br /> <br /> <br /> Mais la lecture de ce projet « OTAN 2030 » fait clairement ressortir un monument de paisible mauvaise foi, de tranquille désinformation et d'instrumentalisation de cette "menace Russe", « menace » patiemment créée puis entretenue, de façon à « mettre au pas » les alliés européens derrière les États-Unis, en vue de la lutte qui s'annonce avec la Chine pour l’hégémonie mondiale.<br /> <br /> C’est pourquoi, Monsieur le Secrétaire général, avant toute autre considération sur l’avenir tel qu’il est proposé dans le projet OTAN 2030, il est important de faire le point sur les causes et la réalité de cette menace russe, par les quelques rappels historiques ci-dessous.<br /> <br /> En effet, l’histoire ne commence pas en 2014, et c’est faire preuve d'une inébranlable mauvaise foi historique concernant les relations euro et américano-russes, que de passer en une seule phrase (au tout début du paragraphe "Russie") directement du "partenariat constructif" lancé par l'Otan au début des années 90 à l'annexion de la Crimée par la Russie en 2014, comme s’il ne s’était rien passé entre 1991 et 2014, entre « la gentille Russie » de l’époque, et le méchant « Ours russe » d’aujourd’hui.<br /> <br /> C’est bien l’OTAN qui, dès les années 1990, s’est lancée à marche forcée dans son élargissement vers l’est, certes à la demande des pays concernés, mais malgré les assurances données à la Russie en 1991 lors de la signature du traité de Moscou (2), et qui d’année en année a rapproché ses armées des frontières de la Russie, profitant de la décomposition de l’ex URSS.<br /> <br /> C’est bien l’OTAN qui , sans aucun mandat de l’ONU, a bombardé la Serbie (3) pendant 78 jours, avec plus de 58 000 sorties aériennes, et ceci sur la base d’une vaste opération de manipulation et d’intoxication de certains services secrets de membres importants de l’Alliance, (le prétendu plan serbe « Potkova » et l’affaire de Racak), initiant ainsi, contre toute légitimité internationale, la création d’un Kosovo indépendant en arrachant une partie de son territoire à un état souverain, au nom du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, humiliant ainsi la Russie à travers son allié serbe.<br /> <br /> <br /> <br /> À lire aussi<br /> <br /> “Vers une stratégie française utile à l’Europe”. Des hauts gradés de l’armée publient leur manifeste<br /> <br /> <br /> <br /> Ce principe serait-il à géométrie variable, lorsqu’il s’agit de la Crimée composée à plus de 90% de Russes, et rejoignant la Russie sans un coup de feu ?<br /> <br /> C’est bien l’OTAN qui, en 2008, forte de sa dynamique « conquête de l’est », refusa la main tendue par la Russie pour un nouveau « Pacte de sécurité européen » qui visait à régler les conflits non résolus à l’est de l’Europe (Transnistrie, Abkhazie, Ossétie du Sud), en échange d’une certaine neutralité de la Géorgie, de l’Ukraine, de la Moldavie - c’est à dire de l’immédiat « hinterland » russe - vis-à-vis de l’OTAN.<br /> <br /> Et c’est toujours avec ce même esprit conquérant, perçu comme un réel étranglement par la Russie, qu’il a été choisi, en 2010, d’encourager les graves troubles de l’« Euromaïdan », véritable coup d’état qui a abouti à l’élimination du président ukrainien légalement élu, jugé trop pro-russe, en vue de continuer la politique de rapprochement de l’Ukraine avec l’OTAN.<br /> <br /> On connaît la suite, avec les sécessions de la Crimée et du Donbass.<br /> <br /> C’est bien l’OTAN qui au début des années 2000, après avoir associé la Russie à une défense anti-missiles de théâtre censée « protéger les États-Unis et ses alliés, dont la Russie », d'une attaque de missiles tirés par des « États voyous » , notamment l'Iran et la Corée du Nord (sic), transforma de facto en 2010 lors du sommet de Lisbonne, ce système en une architecture globale de défense antimissile balistique en Europe (BMDE), non plus de théâtre, mais en un véritable bouclier tourné cette fois-ci contre la Russie et non pas la protégeant.<br /> <br /> C’est encore l’OTAN qui donna l’assurance à la Russie que les sites de lancement des missiles antimissiles balistiques (ABM) ainsi déployés devant sa porte ne pourraient jamais être retournés en sites offensifs contre son territoire tout proche, « oubliant de préciser » qu’en réalité ces lanceurs (MK 41) de missiles ABM pouvaient tout aussi bien servir à tirer des missiles offensifs Tomahawk contre son territoire (nucléaires ou conventionnels de portées supérieures à 2000 km selon les versions) en contradiction flagrante avec le traité INF toujours en vigueur à l’époque de leur déploiement ; on dépassait là, et de loin, la question de savoir si le 9M729 russe portait à 480 km ou à 520 !<br /> <br /> La menace potentielle ainsi exercée sur la capacité de frappe en second de la Russie, base de sa dissuasion nucléaire, a sérieusement remis en cause l’équilibre stratégique américano-russe, poussant alors la Russie à suspendre toute coopération au sein du COR (Conseil OTAN-Russie) fin 2013, donc dès avant l’affaire de la Crimée de 2014, laquelle sera ensuite utilisée par l’OTAN pour justifier – a posteriori – la protection BMDE de l’Europe face à la nouvelle « menace russe » !<br /> <br /> Alors oui, Monsieur le Secrétaire général, au terme de ces vingt années d’efforts soutenus de la part de l’OTAN pour recréer « l’ennemi russe », indispensable à la survie d’une organisation théoriquement purement défensive, oui, la Russie a fini par se raidir, et par chercher à l’Est la coopération que l’Ouest lui refusait.<br /> <br /> L’entreprise de séparation de la Russie d’avec l’Europe, patiemment menée au fil des années, par vos prédécesseurs et par vous-même sous l’autorité constante des États-Unis, est aujourd’hui en bonne voie, puisque la Russie, enfin redevenue « la menace russe », justifie les exercices les plus provocateurs comme Defender 2020 reporté à 2021, de plus en plus proches de ses frontières, de même que les nouveaux concepts d’emploi mini-nucléaires les plus fous sur le théâtre européen sous l’autorité de… l’allié américain qui seul en possède la clef.<br /> <br /> Mais non, Monsieur le Secrétaire général, aujourd’hui, et malgré tous vos efforts, la Russie avec son budget militaire de 70 Md€ (à peine le double de celui de la France), ne constitue pas une menace pour l’OTAN avec ses 1000 Md€, dont 250 pour l’ensemble des pays européens de l’Alliance ! Mais là n’est pas votre souci car ce qui est visé désormais à travers ce nouveau concept OTAN 2030, est un projet beaucoup plus vaste : à savoir impliquer l’Alliance atlantique dans la lutte pour l’hégémonie mondiale qui s’annonce entre la Chine et les États-Unis.<br /> <br /> La vraie menace, elle réelle, est celle du terrorisme. L’étude y consacre bien un développement, mais sans jamais se départir du mot « terrorisme », ni en caractériser les sources, les ressorts, les fondements idéologiques et politiques.<br /> <br /> Autrement dit, on n’aurait comme menace, en l’occurrence, qu’un mode d’action, puisque telle est la nature du « terrorisme ». On élude donc une réalité dérangeante, celle de l’islamisme radical et de son messianisme qui n’a rien à envier à celui du communisme d’antan. Le problème est que ce même messianisme est alimenté par l’immense chaos généré par les initiatives américaines post Guerre Froide, et qu’il est même porté au plan idéologique tant par la Turquie d’Erdogan, membre de l’Otan, que par l’Arabie Saoudite, allié indéfectible des États-Unis.<br /> <br /> Comme on pouvait s’y attendre, il apparaît dès les premières lignes que ce document n'augure rien de bon pour l’indépendance stratégique de l’Europe, son but étant clairement de reprendre en mains les alliés européens qui auraient seulement pu imaginer avoir une once d'un début d'éveil à une autonomie européenne.<br /> <br /> Ce n’est pas tout, car non seulement vous projetez de transformer l’OTAN, initialement alliance défensive bâtie pour protéger l’Europe face à un ennemi qui n’existe plus, en une alliance offensive contre un ennemi qui n’existe pas pour l’Europe, (même si nous ne sommes pas dupes des ambitions territoriales de la Chine, de l’impact de sa puissance économique et du caractère totalitaire de son régime), mais ce rapport va plus loin, carrément vers une organisation à vocation politique mondiale, ayant barre sur toute autre organisation internationale.<br /> <br /> Ainsi, selon ce rapport :<br /> <br /> - L’OTAN devrait instaurer une pratique de concertation entre Alliés avant les réunions d'autres organisations internationales (ONU, G20, etc..), ce qui signifie en clair « venir prendre les instructions la veille » pour les imposer le lendemain massivement en plénière !<br /> <br /> - L'OTAN doit avoir une forte dimension politique, qui soit à la mesure de son adaptation militaire. L’Organisation devrait envisager de renforcer les pouvoirs délégués au secrétaire général, pour que celui-ci puisse prendre des décisions concrètes concernant le personnel et certaines questions budgétaires.<br /> <br /> - L’OTAN devrait créer, au sein des structures existantes de l’Alliance, un mécanisme plus structuré pour la formation de coalitions. L'objectif serait que les Alliés puissent placer de nouvelles opérations sous la bannière OTAN même si tous ne souhaitaient pas participer à une éventuelle mission.<br /> <br /> - L’OTAN devrait réfléchir à l’opportunité de faire en sorte que le blocage d’un dossier par un unique pays ne soit possible qu’au niveau ministériel.<br /> <br /> - L’OTAN devrait approfondir les consultations et la coopération avec les partenaires de l’Indo-Pacifique : l’Australie, le Japon, la Nouvelle-Zélande et la République de Corée,<br /> <br /> - L’OTAN devrait commencer de réfléchir en interne, à la possibilité d’établir un partenariat avec l’Inde.<br /> <br /> Monsieur le Secrétaire général,<br /> <br /> C’est parce que cette organisation lorsqu’elle a perdu son ennemi, n’a eu de cesse que de se lancer à corps perdu dans la justification politique de la préservation de son outil militaire, en se reforgeant son nouvel ennemi russe, qu’elle tend aujourd’hui à devenir un danger pour l’Europe.<br /> <br /> Car, non contente d’avoir fait manquer à l’Europe l’occasion d’une véritable paix durable souhaitée par tous, y compris par la Russie, l’OTAN animée du seul souci de sa survie, et de sa justification par son extension, n’a fait que provoquer un vaste réarmement de part et d’autre des frontières de la Russie, de la Baltique à la Mer Noire, mettant en danger la paix dans cette Europe, qu’elle ne considère plus désormais que comme son futur champ de bataille,<br /> <br /> Et maintenant, à travers ce document OTAN 2030, et contre la logique la plus élémentaire qui veut que ce soit la mission qui justifie l’outil et non l’inverse - les Romains ne disaient-ils pas déjà « Cedant arma togae » ? - vous voudriez, pour l’avenir, justifier l’outil militaire de cette alliance en le transformant en un instrument politique, incontournable, de gestion de vastes coalitions internationales, au profit d’une véritable gouvernance planétaire, allant même jusqu’à passer outre les décisions de l’ONU et écrasant les souverainetés nationales !<br /> <br /> Alors non, Monsieur le Secrétaire général ! Il faut stopper ce train fou, avant qu’il ne soit trop tard ! La France, quant à elle, dans le droit fil des principes énoncés voici plus d’un demi-siècle par le général de Gaulle, ne saurait, sans faillir gravement, se prêter à cette entreprise d’une acceptation aventureuse de la tutelle américaine sur l’Europe.<br /> <br /> Pour le Cercle de Réflexion Interarmées (4), le Général de Brigade aérienne (2S) Grégoire Diamantidis<br /> <br /> <br /> <br /> Notes.<br /> <br /> <br /> <br /> 1- Organisation du Traité de l’Atlantique Nord, structure militaire de l’Alliance Atlantique.<br /> <br /> 2- Traité de Moscou : ou « traité deux plus quatre », signé le 12 septembre 1990 à Moscou, entre les représentants des deux Allemagnes et ceux des quatre puissances alliées de la Seconde Guerre Mondiale, c’est le « traité portant règlement définitif concernant l’Allemagne » qui a ouvert la voie à la réunification allemande et fixé le statut international de l’Allemagne unie.<br /> <br /> 3-Opération « Force Alliée ». Cette opération, décidée par l’OTAN, après l’échec des négociations entre les indépendantistes kosovars et la Serbie sous l’égide de l’OSCE (Conférence de Rambouillet 6 février-19 mars 1999), fut déclenchée sans mandat de l’ONU, le 24 mars sur la base d’une vaste campagne dans les médias occidentaux, concernant un plan d’épuration ethnique (plan Potkova) mené à grande échelle au Kosovo par la Serbie. Plan qui se révéla par la suite, avoir été fabriqué de toute pièce par les services secrets bulgares et allemands.<br /> <br /> 4- Le Cercle de Réflexion Interarmées (CRI), est un organisme indépendant des instances gouvernementales et de la hiérarchie militaire. Il regroupe des officiers généraux et supérieurs des trois armées ayant quitté le service et quelques civils et a pour objectif de mobiliser les énergies, afin de mieux se faire entendre des décideurs politiques, de l'opinion publique et contribuer ainsi à replacer l'Armée au cœur de la Nation dont elle est l'émanation.
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