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Sire de Sei, la Normandie en toute liberté!
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Sire de Sei, la Normandie en toute liberté!
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23 mars 2024

FRAC: Avec l'argent des cons tribuables normands...

Nous reprenons volontiers cet article paru récemment dans Causeur (22 mars 2024) de notre amie Nicole Esterolle contemptrice à juste titre de cet art dit con-temporain qui transforme les FRAC en débarras d'objets disparates qu'il ne faut surtout pas prendre pour des brocantes placées sous le saint patronage de l'abbé Pierre car dans ces vide-greniers le moindre bidule vaut une fortune sur le marché de l'art et du cochon.

Marcel Duchamp était un Normand quelque peu plaisantin. Le problème c'est qu'il est pris encore aujourd'hui officiellement au sérieux...

La friandise art contemporain du jour - Causeur

La friandise art contemporain du jour

Depuis Marcel Duchamp et sa "fontaine", l'art est de plus en plus con-temporain

La dernière exposition de Jessica Stockholder s’est terminée fin janvier au Frac Normandie, à Sotteville-lès-Rouen (76), mais ses créations sont visibles, hélas, un peu partout.  

L’artiste, une plasticienne de 65 ans d’origine canado-américaine, est surtout connue en Europe, où, depuis trente ans, elle écume les lieux d’art contemporain institutionnels, particulièrement en France, où elle est la coqueluche des FRAC qui se l’arrachent les uns après les autres et collectionnent amoureusement ses bidules colorés qu’elle appelle « Assists » (aides à vivre).

Son travail in situ consiste à ramasser toutes sortes d’objets qu’elle peut trouver aux alentours de son lieu d’intervention : déchetteries, brocantes, supermarchés, Kiloutou, quincailleries etc. pour en faire des assemblages très ludiques et printaniers, plaisant aux enfants, aux vieux encore facétieux et aux insoumis de toutes obédiences politiques, religieuses ou sexuelles…

Aucune idéologie, aucun message politique ou sociétalo-questionnatoire dans ce travail. Aucune trace de wokisme. Aucune dimension métaphorique. Aucun sens particulier. De l’inepte pur et totalement délirant, comme on peut le diagnostiquer à la lecture de cet extrait du texte qui accompagne ses « Assists ».

« Dans tous les cas, les Assists ne tiennent pas debout tout seuls. Pour tenir debout, l’Assist doit être attachée à autre chose, à d’autres objets autonomes choisis par leurs propriétaires, les conservateurs ou l’artiste. Il peut s’agir de meubles, d’appareils électroménagers ou d’autres sculptures. Comme les peintures qui sortent de l’atelier de l’artiste doivent être dotées d’un mur dans leurs nouveaux lieux, les Assists doivent recevoir un nouvel objet leur permettant de se tenir debout. » Il fallait y penser.

Et les choses se corsent encore plus lorsque Jessica Stockholder nous explique que « les Assists explorent davantage les questions de frontière, de dépendance et de réponse au paysage des choses créées par l’homme qui ont été soulevées par [son] travail depuis de nombreuses années. »

« L’espace évocateur incarné dans mes œuvres communique quelque chose de l’intériorité de l’expérience humaine, érodant la solitude essentielle de l’expérience humaine. Les Assists occupent l’espace entre toutes ces jonctions, tout comme les charnières occupent l’espace entre une porte et son montant. »

Les amateurs qui auront compris cette prose peuvent courir à la galerie Nathalie Obadia, à Paris, où les œuvres de Jessica sont exposées en permanence.


Galerie Nathalie Obadia 3, rue du Cloître Saint-Merri 75004 Paris

L’art n’a jamais été aussi con-temporain qu’aujourd’hui, de Nicole Esterolle, éd. Jean-Cyrille Godefroy, 2024

Commentaire de Florestan:

On précisera que le FRAC Normandie a reçu plus d'un million d'euros de la Région Normandie pour son fonctionnement et sa politique d'achat digne d'une ressourcerie militante pour intégristes de l'économie circulaire...

L'Etat est endetté jusqu'au cou (3000 milliards d'euros) et va devoir faire 50 milliards d'économies d'ici 2027. Dame Dati de Valois a dit qu'il faut fermer quelques écoles d'art où l'on n'apprend plus vraiment grand chose. On pourrait aussi fermer les FRAC.

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