Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Sire de Sei, la Normandie en toute liberté!
Sire de Sei, la Normandie en toute liberté!
Publicité
Archives
Visiteurs
Depuis la création 45 966
Derniers commentaires
Sire de Sei, la Normandie en toute liberté!
Pages
14 février 2024

La Normandie est réunifiée depuis 2015: mais c'est quoi ce cirque?

Billet de Florestan:

Hervé Morin préside aux destinées de l'évidence normande depuis le 1er janvier 2016, une évidence régionale millénaire mais qui est réunifiée en tant qu'exécutif politique depuis la réforme de 2015.

Hervé Morin est donc le représentant élu par la majorité des citoyens français de Normandie pour conduire des politiques publiques régionales au service de l'intérêt général de la Normandie et des Normands attachés à leur région et à son unité géographique et historique: des batteries de sondages plus que jamais éloquents documentent et confirment cet attachement des Normands à l'évidence normande.

Alors quand des professionnels d'eux-mêmes d'une certaine culture subventionnée largement par l'argent des contribuables normands persistent à refuser l'évidence de l'unité normande pour des raisons bassement boutiquières (avoir deux fromages normands où prospérer alors qu'un seul suffit depuis la réunification), avec de surcroît, le soutien du "château adultérin" de la DRAC et d'une métropole de Rouen présidée par l'oiseau félon que nous savons, on partagera sans peine la colère d'un Hervé Morin qui menace de retirer la subvention de l'argent des Normands à des gens qui refusent cette évidence: 

Répétons-le! 

La Normandie est réunifiée depuis 2015!

Mais c'est quoi ce cirque?

Débats houleux et vote serré pour la prochaine direction du Cirque-Théâtre d'Elbeuf | Le Journal d'Elbeuf (actu.fr)

Débats houleux et vote serré pour la prochaine direction du Cirque-Théâtre d'Elbeuf

61c296faf0c56138396faf0c5c4939v-960x640

Le conseil d'administration du Cirque-Théâtre d'Elbeuf, le jeudi 25 janvier 2024, a mis la succession de la directrice sur la table. Toute la direction est remise en question.

« Les candidat(e)s devront faire la preuve d’une expérience réussie de direction ou de direction-adjointe (artistique, administrative et une bonne capacité managériale) au sein d’un équipement culturel et d’une connaissance approfondie du domaine des arts du cirque (France, étranger). »

C’est par ces mots que commence la présentation du profil recherché, dans l’offre d’emploi qui circule depuis quelques jours sur les sites spécialisés. Oui, le Cirque-Théâtre d’Elbeuf est bel et bien à la recherche de son futur directeur ou de sa future directrice. Même si le calendrier s’est brutalement accéléré, le départ en retraite d’Yveline Rapeau, l’actuelle directrice depuis 2015, était bien dans l’air du temps.

Mais la refonte totale de la direction de la salle de spectacle elbeuvienne n’avait, elle, pas été prédite.

Revenir à une direction à temps plein

La réunion houleuse du dernier conseil d’administration de l’Établissement public de coopération culturelle (EPPC), le jeudi 25 janvier 2024, reflète bien l’incompréhension entre deux camps.

Le premier, mené par la Métropole et la Direction régionale des affaires culturelles (Drac), est arrivé avec la proposition de révolutionner le mode de gouvernance du Cirque-Théâtre. Le second, représenté par la Région, ne l’entendait pas de cette oreille.

À lire aussi:

Pour mieux comprendre les enjeux du changement annoncé, revenons un petit peu en arrière. Il y a plusieurs années, tout le conseil d’administration du Cirque-Théâtre et les institutions et collectivités qu’il représente ont vu d’un bon œil un rapprochement avec La Brèche, un autre établissement basé à Cherbourg.

Il y avait une vraie complémentarité. La Brèche est très bien équipée pour la création et le Cirque-Théâtre plus pour la diffusion. Ça semblait pouvoir offrir un accompagnement complet aux artistes.

Laurence Renou, vice-présidente en charge de la Culture à la Métropole et présidente du conseil d’administration du Cirque-Théâtre

C’est ainsi qu’Yveline Rapeau, sommité de ce milieu circassien, a pris la direction des deux sites à la fois, réunis dans une sorte de « Pôle régional du cirque ». (ndlr: un pôle normand) Une position qui a aussi permis des rapprochements pour développer le Festival Spring, temps fort de la programmation des deux équipements chaque année.

Mais à l’heure de remplacer Yveline Rapeau, poussée par la loi à prendre sa retraite, l’élue estime qu’un tel profil ne se représentera pas : « Diriger un EPCC, c’est forcément avoir cette vision artistique, mais aussi être manager, gestionnaire, gérer les partenariats avec les acteurs locaux… Yveline l’a fait remarquablement, mais à quel prix ? Elle a dédié sa vie au cirque ! Aujourd’hui, travailler 80 heures par semaine et être constamment sur la route entre Elbeuf et Cherbourg pour coordonner les deux, il n’y a pas 1 000 personnes pour faire ça ! » 

Commentaire de Florestan: 

Les vieux militants de l'unité normande connaissent par coeur cet argument faisandé du localisme des opposants à la réunification normande considérant qu'elle était impossible sous prétexte que telle ou telle ville normande sera toujours trop loin. Par contre, les localistes de la clique qui sévit jusqu'en 2026 à la tête de la mairie et de la métropole de Rouen n'ont aucun problème à faire des aller-retours parfois quotidiens à Paris car la Normandie a toujours été loin de leur coeur!

Des pour et des contre

Surtout, Laurence Renou affirme qu’un blocage juridique de taille a depuis été relevé. « Chacun des deux cirques est un EPCC à part entière. Pour le recrutement, c’est retoquable de faire deux mi-temps dans les deux. Chacun doit mener son recrutement indépendamment », assure-t-elle.

Un argument que balaie Laurent Bonnaterre. Le maire de Caudebec-lès-Elbeuf a participé à ce conseil d’administration sous sa casquette de conseiller régional.

Si ça a été fait comme ça, avec une seule directrice, pendant sept ans, on peut imaginer que c’était légal.

Laurent Bonnaterre

Comme Richard Patry, le patron des cinémas NOE, qui a lui aussi voix au chapitre au conseil d’administration, le maire de Caudebec s’est offusqué « du fond et de la méthode ». « C’était visionnaire de fusionner les directions en un pôle régional et là ça peut être perçu comme un retour en arrière (sic!), au vu des problèmes financiers cela permettait de mutualiser les dépenses de direction, il y a une concurrence qui s’installe pour les bons candidats », liste-t-il, pour le fond.

En ce qui concerne la forme, les élus de la Région reprochent surtout « à la Métropole et à la Drac de s’être mis d’accord dans leur coin ». « Si on n’avait pas été mis au courant en off juste avant, on aurait découvert la délibération sur table, s’offusque l’élu. D’ailleurs, c’est ce qui est arrivé pour les représentants du personnel, qui se sont abstenus, car ils n’ont pas pu s’appuyer sur l’avis des salariés pour voter ! » (re-sic!)

Commentaire de Florestan:

La félonie est manifeste. Guillaume Le Conquérant aurait dit de Monsieur Mayer-Rossignol que c'est un baron félon qui tente de construire un "château adultérin" contre l'intérêt général de l'unité de la duché...

Laurence Renou affirme, à l’inverse, qu’il « y a eu de très nombreuses réunions de préparation ». En revanche, la vice-présidente de la Métropole reconnaît que « ce n’était pas le CA le plus consensuel ». « Il y a eu quelques votes contre. Je le comprends, mais je le regrette », glisse-t-elle.

Commentaire de Florestan:

La mauvaise foi permet de tout justifier...

Pas de temps à perdre

Malgré ces débats agités, ces abstentions et ces votes contre, la majorité l’a emporté et la décision a été validée. Bientôt, le Cirque-Théâtre aura une personne à plein temps à sa tête. Et du côté du calendrier, le temps presse déjà.

Sur l’offre d’emploi déjà parue, la date limite des candidatures est annoncée pour le 25 février 2024. Ce qui laisse peu de temps aux potentiels candidats et illustre l’urgence de la situation.

Portrait robot du candidat idéal

Une fois que toutes les candidatures seront rassemblées, une présélection sera effectuée. Puis, « les candidats seront reçus collégialement par un jury », précise Laurence Renou. Un jury de six personnes où chaque financeur sera représenté à parts égales : deux membres de la Métropole Rouen Normandie, deux de la Drac et deux de la Région.
Selon la présidente du conseil d’administration, il faudra que le candidat idéal « soit un fin connaisseur de l’univers du cirque, mais aussi qu’il ait des qualités humaines pour être capable de trouver sa place dans ce schéma particulier. Il ne faut pas n’être qu’un directeur artistique, mais aussi un directeur de plein exercice, attentif au climat social dans le cirque ».

« Yveline Rapeau a déjà quitté La Brèche et quittera son poste à Elbeuf en mai, resitue Laurence Renou. L’objectif, pour nous, c’est que la nouvelle direction s’installe au plus tard en octobre. »

Dans l’intermède, l’actuel directeur adjoint pourra assurer l’intérim… en partie, puisque lui aussi quittera ses fonctions et la région à la fin du mois d’août !

Après, on pourra trouver des solutions pour faire « la soudure », si besoin.

Laurence Renou

Maintenant que le bouleversement est acté, ceux qui l’ont initié vont croiser les doigts pour trouver la perle rare au plus vite et s’éviter une période de stress, voire pire, une vacance du pouvoir à la tête du Cirque-Théâtre. Si cela venait à arriver, ceux qui s’y sont opposés seront bien là pour le rappeler !

Commentaire de Florestan:

Mais quel cirque!

Un cirque qui démontre clairement la totale divergence d'intérêts entre une authentique culture régionale normande pilotée par la région et qui tient compte des projets des acteurs et associations de la société civile normande et certaines structures professionnelles subventionnées relevant surtout de la logique de prescription culturelle officielle de l'Etat et qui n'a qu'un rapport vulgairement opportuniste à l'institution régionale considérée comme un simple robinet à subventions.


 Dans Télérama et sur une même double page identique, s'étale toute l'absurdité de la situation, en un bel exercice de "et en même temps" qui justifie le coup de gueule du président de l'unité normande qui a bien raison de menacer de ne plus financer un Etablissement Public de Coopération Culturel (EPCC) qui persiste à vouloir financer deux postes de direction au lieu d'un seul au moment même où la Région Normandie s'apprête à recruter un délégué général pour célébrer en 2027 le millénaire de la naissance de Guillaume Le Conquérant fondateur de l'unité normande.

Cherchez l'erreur!

-867340380017869493

Publicité
Publicité
Commentaires
G
Les guéguerres politicardes au travers d'établissements publics, c'est pas ma tasse de thé, j'étais assidu au cirque Théâtre d'elbeuf 4 à 5 spectackes à chaque saison jusqu'à l'éviction de l'ancienne direction de m Le Roux par la coterie locale de Mérabet soutenue par Mme Pellerin pour faire d'elbeuf une espèce de dépendance de Cherbourg et don "festival" calamiteux auquelElbeufdevaitdonnerun peu de rentabilité, avec une programmation en nette baisse et orientée plus danse légèrement acrobatique et spectacle intellichiant à message que cirque, avec beaucoup de "créations originales" .<br /> <br /> Depuis 2016, plus d'abonnement pour nous et un spectacle par an parfois aucun, d'ailleurs, nous ne devons pas être les seuls car il reste toujours des places si on n'a pas réservé.
Répondre
Publicité