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Sire de Sei, la Normandie en toute liberté!
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5 février 2024

REVUE de PRESSE NORMANDE au 5 février 2024: Le Havre...de grâce! A Domfront, la Normandie médiévale semble être à l'arrêt...

REVUE de PRESSE NORMANDE au 5 février 2024:

IN MEMORIAM + Jean-Philippe JOLY

Président de la FALE et de la FSJN, amoureux de la Normandie, de sa langue et de sa culture.

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Les obsèques de Jean-Philippe Joly ont eu lieu ce jour à Clamart dans l'intimité amicale et familiale.


 Décentralisation, "millefeuille territorial": le sparadrap du capitaine Haddock puisque les départements ne veulent pas mourir. Puisqu'aucune collectivité territoriale ne veut se faire hara-kiri!

Décentralisation. « Millefeuille territorial » (ouest-france.fr)

Décentralisation. « Millefeuille territorial »

Courrier des lectrices et des lecteurs. « Le Président de la République a nommé Éric Woerth pour conduire une mission de six mois sur la décentralisation. Dans la lettre de mission, le Président lui demande de réfléchir à la « simplification de l’organisation territoriale en vue de réduire le nombre de strates décentralisées aujourd’hui trop nombreuses » ».

« Réforme de la décentralisation : mission impossible ? Le Président de la République a nommé Éric Woerth pour conduire une mission de six mois sur la décentralisation. Dans la lettre de mission, le Président lui demande de réfléchir à la « simplification de l’organisation territoriale en vue de réduire le nombre de strates décentralisées aujourd’hui trop nombreuses ».

D’emblée, le député a affirmé qu’il n’était pas question pour lui de s’attaquer au millefeuille territorial. De son côté, l’ancienne Première ministre Elisabeth Borne a assuré qu’il n’était pas question de supprimer les Départements, ni aucune collectivité territoriale.

Lire aussi. Faut-il supprimer les départements ?

Mission mal partie donc, qui conteste les orientations présidentielles, et fait la part belle aux lobbies des élus et groupes politiques (...), sans se soucier des défauts et carences du système.

Quelle «répartition des compétences» ?

C’est peu de dire que le citoyen de base a beaucoup de mal à s’y retrouver entre ces différentes strates. […] Fragilisées par les financements qui se tarissent, elles continuent de fonctionner avec des ressources humaines importantes et génèrent d’autres coûts, liés au fonctionnement des assemblées d’élus (indemnités, véhicules, secrétariats, collaborateurs des groupes politiques, communication…)

Il convient donc de rentrer dans le vif du sujet : la répartition des compétences, en regroupant ce qui peut l’être (la construction et le fonctionnement des collèges et des lycées répartis entre Départements et Régions, par exemple) ; prendre acte des carences en matière de gestion des Ehpad (soulignés dans le livre « Les fossoyeurs » par Victor Castanet en 2022) pour aller vers un opérateur unique. Ou bien encore mettre fin aux frais indus des services de secours provoqués par l’attente aux urgences, en redonnant à l’État cette compétence « sécurité ».

On pourra aussi se pencher sur l’empreinte carbone des collectivités locales, sachant par exemple que 85 % du parc immobilier scolaire est globalement en mauvais état et de faible efficacité énergétique. […]. »


 Ou l'on reparle encore de l'arlésienne bretonne:

La Loire-Atlantique renouvelle sa demande de rattachement à la Bretagne (lefigaro.fr)

La Loire-Atlantique renouvelle sa demande de rattachement à la Bretagne

 Dossier sur le projet touristique de Domfront dans les pages Normandie de ouest France:  ça patine nous dit-on...

Il y a peut être un manque de dynamisme local, un certain manque d'imagination et d'initiatives même si, depuis le temps qu'on en parle, de nombreux projets ont été proposés aux élus du conseil municipal de Domfront, à commencer par un musée et un parcours dédié à Henri 1er Beauclerc, le duc-roi de Normandie et d'Angleterre qui a succédé à Guillaume Le Conquérant et qui avait fait de Domfront sa résidence principale...

Mais une question taraude:

Vu que c'est un projet porté par la Région Normandie, pourquoi Monsieur Morin n'a t-il pas aiguillé des investisseurs ou porteurs de projets touristiques normands (notamment caennais ou rouennais) pour amener des idées à notre petite cité médiévale, qui à mon avis est un peu dépassée par tant d'honneur et d'ambition pour elle: on pensera par exemple à une proposition numérique immersive ou à une cinéscénie sur l'histoire médiévale normande avec les ruines du château ducal et royal comme décor.

Car si demain on fait appelle à des gens extérieurs à notre région nul doute que les ambitieux d'Outre-Couesnon vont flairer la bonne affaire...

https://www.ouest-france.fr/normandie/domfront-capitale-medievale-de-la-normandie-six-ans-apres-lannonce-de-la-region-le-projet-patine-e6187b64-ba30-11ee-afe8-d81ceac7fa4c

Domfront, capitale médiévale de la Normandie? Six ans après l’annonce de la Région, le projet patine

Domfront-en-Poiraie (Orne) est au cœur de la stratégie touristique portée par la Région Normandie. En 2018, Hervé Morin, président de Région, annonçait un plan à plusieurs millions d’euros pour transformer la petite bourgade en « destination médiévale » de premier plan. Mais six ans après l’annonce, le projet peine à prendre forme. L’opacité de l’utilisation des fonds publics et le manque d’implication de certains acteurs locaux font grincer des dents.

Voilà six ans que l’annonce a été faite par la Région : Domfront-en-Poiraie, petite ville ornaise d’un peu plus de 4 000 habitants, allait devenir la capitale médiévale de la Normandie. L’épicentre d’un « projet global et ambitieux en lien avec le patrimoine ». La ville n’a pas été choisie au hasard : les ruines de son donjon du XIe siècle qui surplombe la vallée, sa ville haute au charme moyenâgeux, ses maisons à colombages et son église romane de 1020 font de Domfront un joyau patrimonial. Sa proximité avec Bagnoles-de-l’Orne, unique station thermale de l’Ouest, a aussi pesé dans la balance.

Le budget annoncé en 2018 est à la hauteur des ambitions : entre 15 et 20 millions d’euros devront transformer la petite bourgade (dont l’office de tourisme voit aujourd’hui défiler 17 000 personnes par an) en véritable cité touristique. Du pain bénit pour la belle endormie.

La machine est lancée, les études démarrent. Le cabinet d’études In Extenso est désigné et propose, à la fin 2018, d’articuler le projet autour de trois axes. Un « monument parc » autour du château, un « circuit narratif et poétique » dans la cité médiévale et une halle gourmande qui mettrait à l’honneur les produits du terroir. Entre 2018 et 2023, le conseil municipal vote pour plus d’un million d’euros d’études et travaux. Une somme colossale pour la mairie, supportée en grande partie par les subventions régionales (1). Le cabinet estime le potentiel touristique à entre 150 000 et 200 000 visiteurs annuels.

Les critiques se multiplient

C’est en mai 2021 que les premiers grincements de dents se font entendre. « Ça serait bien de prendre en compte l’avis des spécialistes locaux », regrette une association ayant pour objet la sauvegarde du patrimoine local. Entre-temps, une œuvre littéraire est commandée à un auteur pour près de 80 000 € (dont 48 000 € de la Région), qui doit ancrer son roman à Domfront. Le marché public, publié dans Ouest-France en date du 7 juillet 2020, s’achève le 31 juillet suivant.

Citoyens, opposition municipale… Les mois passent, les subventions défilent et les critiques envers la façon dont la municipalité gère cet argent prennent de l’ampleur. Si la colonne vertébrale du projet est connue, les contours tardent à se définir. Au moins trois associations regrettent de ne pas être associées au projet et de ne pas savoir exactement ce qui est prévu, en dehors de ce qui a été annoncé en 2018 et 2021. « L’utilisation des fonds est opaque, affirme Cécile Rousselet, dans la minorité municipale. La halle gourmande devrait être bientôt inaugurée, mais quels touristes iront dedans alors que le reste du projet médiéval n’a pas encore abouti ? »

« Depuis six ans, les Domfrontais observent avec effarement le bourgeonnement continu de bureaux d’études ou autres prétendus spécialistes. Tous sont très coûteux », dénonce Pierre-Paul Fourcade, président de Domfront-Patrimoine au carré, dans une lettre ouverte au maire il y a quelques jours.

Lire aussi : Projet touristique médiéval de Domfront. Dans une lettre ouverte, il dénonce l’opacité de la Ville

« On aimerait que ça aille plus vite »

« C’est un projet ambitieux mais compliqué à tout point de vue », défend Nathalie Porte. La vice-présidente de la Région chargée du tourisme et de l’attractivité se défend : « Qu’on dise que le projet soit opaque, je peux le comprendre. Il y a eu deux ans et demi de Covid, ça n’excuse pas tout mais il faut en tenir compte. » Et continue d’énumérer les causes du retard : « Il y a eu d’autres aléas : on ne peut pas appréhender un monument comme le château comme un autre. De nombreuses études sont nécessaires pour définir le projet, dont certaines très techniques. »

Étude structurelle du pont, relevé topographique du château, étude iconographique, fouilles archéologiques… ont en effet été nécessaires. Côté calendrier, le projet a pris un an de retard. Côté financier, depuis 2018, l’enveloppe a été revue à la hausse : entre 17 et 20 millions d’euros, dont 20 % supportés par la municipalité, « comme le prévoit la loi ».

Nathalie Porte l’admet : « On aimerait que ça aille plus vite. Pour autant, il s’agit du projet de la commune, porté par les élus locaux. La Région les accompagne dans la mise en œuvre du projet, techniquement et financièrement. » Quant au manque d’implication des acteurs locaux dans la construction du projet, la vice-présidente renvoie la balle à la mairie.

Le circuit narratif et poétique doit être inauguré en 2026, la halle gourmande en 2027. Le livre d’Arnaud Delalande, l’auteur choisi, doit sortir ce printemps. L’occasion d’un moment fort à Domfront pour lancer le projet « avec des animations, des tours de table, des professionnels dont les gens qui ont participé aux fouilles sur le site du château, des professionnels qui sont investis sur la sauvegarde du patrimoine du château depuis quatre décennies », promet le maire de Domfront, Bernard Soul. Une chose est sûre : six ans après l’annonce initiale, la présentation de la future capitale médiévale, dont les contours sont encore bien flous, sera scrutée et regardée de très près.

(1) Dans le détail, la commune a engagé à ce jour plus d’1,6 million d’euros d’investissements, et a reçu des subventions de la Région à hauteur de 590 797 € et 141 287 € sur fonds Feder (Fonds européen de développement régional). Soit plus de 2 millions d’euros engagés à ce jour. Concernant les investissements de la commune, la Région précise cependant « qu’il s’agit d’estimation au moment du dépôt de la demande et que le coût réel s’est parfois avéré moindre ».

Commentaire de Florestan:

Comme d'habitude, les projets institutionnels gavés d'argent public peuvent générer bien des désillusions car la conduite du projet peut manquer de responsabilité et de motivation. On touche là aux limites d'un certain volontarisme politique venu d'en haut, fut-il pour la bonne cause...


 Aménagement de la vallée de la Seine: le piège de la géographie "fonctionnaliste" se réferme sur ceux qui n'ont pas la culture générale d'un Fernand Braudel...

Un projet aussi séduisant soit-il ne fait pas pour autant un territoire car un territoire n'est pas qu'un périmètre!

C'est aussi une "géo-histoire" qu'une approche de géographie humaine permet de rendre compte ou de ressentir: un espace vécu, aurait dit Armand Frémont.

Pour comprendre la fatalité qui s'abat sur les aménageurs de territoire, on pourra utiliser la notion de "néo-institutionalisme" évoquée par le géographe Arnaud Brennetot lors d'une récente conférence publique à Rouen au sujet des décisions prises dans les années 60 (Paul Delouvrier, Olivier Guichard, Pierre Chaussade) qui ont généré le SDAU de la Basse-Seine engendrant lui-même "Seine métropole",  cette rêverie lunaire proposée par Antoine Grumbach à la demande de Nicolas Sarkozy et d'Antoine Rufenacht.

Il s'agit de s'apercevoir que les décisions institutionnelles passées constituent le carcan des situations et décisons actuelles. On caricature à peine: les géographes et autres décideurs institutionnels viennent de relire Braudel et donc de renouer avec l'histoire.

Par exemple, la création d'un espace géographique commun autour de la présence des écrivains sur les rives de la Seine entre Paris et Le Havre: cet espace n'existe que dans la tête des chercheurs qui pensent l'avoir trouvé...

Escale Littéraire en Seine (univ-lehavre.fr)

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 A Caen, la place de la République est maudite... Faute d'en comprendre l'esprit des lieux!

L'idée d'implanter dans le centre-ville de Caen une "halle gourmande" dédiée aux produits et à la gastronomie de la Normandie est excellente.

Mais le maire de Caen s'obstine à l'implanter sur le plus mauvais des sites qui soit, entre une préfecture, une poste et un siège administratif: pour que ce type de projet puisse fonctionner, il faut l'établir au coeur de la densité commerciale déjà existante et dans les murs d'une architecture qui existe aussi déjà pour créer l'ambiance nécessaire: ce lieu existe déjà, c'est l'immeuble de style Art déco de l'ancienne brasserie, café-concert du "Chandivert", datant des années 1935 qui a eu le bon goût de survivre aux bombes de 1944 et qui fut le fleuron de la gastronomie et de l'élégance caennaise jusqu'en 1951.

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Cet immeuble aujourd'hui défiguré et promis à une démolition prochaine a pourtant vu passer la revue de Joséphine Baker et la présence régulière de Georges Simenon devant un superbe plat de tripes à la mode de Caen... 

Une autre époque moins consternante que la nôtre!

Halle gourmande à Caen : pourquoi le projet prend-il autant de temps ? | Liberté Caen (actu.fr)

Halle gourmande à Caen : pourquoi le projet prend-il autant de temps ?

L'implantation d'une halle gourmande sur la place de la République entre dans une phase décisive à Caen. Les liens des promoteurs avec la Ville et les futurs recours interrogent.

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 De grâce, par pitié... Une nouvelle série sur Arté utilise le port et la ville du Havre comme fond de décor pour évoquer un sujet tabou: le trafic de drogue venue d'Amérique latine entre deux conteneurs.

On a vu « De Grâce », série sur le port du Havre : voici ce qu'on en pense | 76actu

On a vu « De Grâce », série sur le port du Havre : voici ce qu'on en pense

La série « De Grâce », avec pour toile de fond Le Havre et l’univers des dockers, sera diffusée les 8 et 15 février 2024 sur Arte. La rédaction a pu visionner les six épisodes.

« Je n’ai jamais quitté Le Havre. C’est là que je suis né. Avec du pétrole et du sel dans le sang. C’est grâce au port que je suis devenu quelqu’un. »

C’est par ces mots fort de Pierre Leprieur et la voix puissante de son interprète l’acteur Olivier Gourmet, que débute le premier épisode de De Grâce, le tout sur fond de belles images du port et de la ville du Havre (Seine-Maritime).

Six épisodes avec Le Havre et les dockers en toile de fond

Une série, qui nous plonge dans l’univers des dockers, créée par Maxime Crupaux et Baptiste Fillon et réalisée par Vincent Maël Cardona.

Chez les dockers du Havre, Pierre Leprieur est un syndicaliste respecté. Le soir de son soixantième anniversaire, lorsqu’il apprend que son fils cadet Simon (interprété par Panayotis Pascot) est mis en garde à vue dans une affaire de cocaïne, sa vie bascule.

La rédaction de 76actu a pu visionner l’intégralité de cette mini-série de six épisodes de 52 minutes en avant-première. Voici ce que nous en avons pensé.

Rebondissements, personnages troubles et sombres…

Dès le premier épisode, le ton de la série est donné. Le spectateur est rapidement plongé dans un univers dur, violent, où la drogue est monnaie courante, dépeint par des images sombres, un ciel havrais plombé…

Quand la fiction rejoint la réalité

Au fil des six épisodes à l’aspect théâtral, on se laisse facilement emporter par l’intrigue ponctuée de multiples rebondissements et cette famille qui se déchire sur fond de trafic de drogues et de secrets enfouis.

Portée par un casting brillant avec une mention spéciale à Olivier Gourmet (Pierre Leprieur), qui crève l’écran, et Margot Bancilhon (Emma, sa fille avocate), De Grâce pourrait bien être l’une des surprises 2024 en matière de séries.

S’agissant du Havre, difficile d’ignorer les ressemblances entre la réalité et la fiction : le port, les relations familiales et la drogue qui y transite depuis plusieurs années sont autant de sujets qui réunissent la cité océane et De Grâce.

Le premier épisode, qui se solde par l’assassinat d’un des protagonistes de la série, n’est pas, en effet, sans rappeler la mort d’un docker en juin 2020 au Havre.


 OUEST-FRANCE ORGANE OFFICIEL DE LA BRETAGNE DANS TOUT LE "GRAND OUEST":

VIDÉO. « Je suis amoureux de la Bretagne depuis toujours » : notre interview avec Julian Bugier (ouest-france.fr)

La Normandie, même réunifiée, reste une terre de mission pour une religion bretonne qui reste toujours aussi conquérante:

On peine à imaginer qu'il puisse se trouver une salle de cinéma du côté de Carhaix qui pousse aussi loin la curiosité culturelle jusqu'à programmer une séance avec un documentaire sur le pélerinage du Mont-Saint-Michel, la tapisserie de Bayeux, la cathédrale de Rouen, Sainte Thérèse de Lisieux ou la peinture d'Eugène Boudin...

Ciné-conférence au Neubourg : Le tro breizh de Félix, voyage initiatique en Bretagne | Le Courrier de l'Eure (actu.fr)

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 Attention! ce n'est pas la fin des péages sur la "Sangsue aux Normands":

Fin des barrières de péage sur l’A13 en Normandie : des travaux en février, des déviations prévues (ouest-france.fr)

Fin des barrières de péage sur l’A13 en Normandie : des travaux en février, des déviations prévues

La modernisation de l’autoroute A13 se poursuit. De nouveaux portiques de détection, qui remplaceront les anciennes barrières de péage, vont être installés sur le site d’Incarville (Eure), au sud de Rouen, dans les nuits du 6 au 8 février 2024. Des itinéraires de déviation seront en place.


 

 Attention! des travaux à prévoir sur l'un des ponts permettant de passer de l'autre côté de l'eau...

Travaux sur le pont mobile du Havre sur l'A29 : la circulation modifiée | 76actu

Travaux sur le pont mobile du Havre sur l'A29 : la circulation modifiée

Pendant trois mois et à compter du lundi 5 février 2024, des travaux vont avoir lieu sur le pont mobile du Havre (Seine-Maritime), sur l'autoroute A29. Précisions.


 Les agriculteurs normands comme les autres semblent, provisoirement satisfaits des mesures d'accompagnement proposées par le gouvernement après un mouvement social historique de par son ampleur européenne: le salon de l'Agriculture de Paris est dans moins d'un mois et les JO de Paris auront lieu juste après les grands travaux agricoles de l'été. En juin prochain auront lieu des élections européennes qui s'annoncent capitales pour l'avenir de la ligne politique et idéologique responsable du saccage de l'agriculture normande, française et européenne. Il serait donc bienvenu de ne point danser sur ce volcan éruptif calmé provisoirement avec un doliprane en cherchant à gagner du temps!

Agriculteurs en colère. Des barrages levés en Normandie, un blocage nocturne sur l’A150 vers Rouen (ouest-france.fr)

Agriculteurs en colère. Des barrages levés en Normandie, un blocage nocturne sur l’A150 vers Rouen

Voici dix jours que les agriculteurs normands ont commencé leurs actions. Ils sont toujours aussi nombreux à réclamer une meilleure rémunération, un allègement des charges… Nous faisons le point sur les blocages, les barrages filtrants, les routes et les supermarchés bloqués en Normandie, ce jeudi 1er février 2024. Au sud d’Avranches, l’A84 est rouverte dans les deux sens depuis 16 h 15.


 

Bien vu Chaunu!

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 Face au double dumping de prix venant de l'intérieur de l'UE (lait polonais) ou de l'extérieur (poudre de lait néo-zélandaise), on peut s'interroger sur la pertinence économique du modèle agri-industriel français: en l'état, les usines à lait dans les bocages normands ce n'est financièrement plus viable. A moins de...

Faire trimer quelques sans-papiers venus du Sahel devant le robot de traite ou aux cul des pisseuses de lait dans la fraîcheur du petit matin.

En effet, les Thénardier qui nous gouvernent avec leurs "petits hommes gris" ont trouvé l'idée de génie pour faire baisser drastiquement le coût du travail dans les fermes françaises afin de les rendre plus compétitives face à une concurrence aussi mondiale que déloyale:

Inscrire les professions agricoles parmi les "métiers sous tension" et diriger vers les campagnes, l'armée de réserve de prolétaires migrants clandestins ou autres qui hantent nos villes!

"...de la Prim’Holstein pour le lait. En tout, il a 250 bêtes à l’abri."

https://actu.fr/normandie/bernay_27056/temoignage-patrick-agriculteur-les-distributeurs-ne-payent-pas-assez-cher-nos-produits_60644603.html


https://actu.fr/normandie/l-aigle_61214/dans-le-pays-de-laigle-aussi-les-normes-compliquent-la-vie-des-agriculteurs_60651082.html

Les témoignages ne manquent pas dans les hebdomadaires locaux pour expliquer la crise agricole. Sans surprise, les plus touchés, élèvent de la vache "usine à lait" passant sa (triste) vie sous stabulation à bouffer de la merde avec un clandestin malien au bout de la fourque?

 Pourquoi les agriculteurs français ne peuvent se passer de main d’oeuvre étrangère (bfmtv.com)


 ‌Sottises escrologiques, suite...

Poubelles et bois vont chauffer l'équivalent de 39 000 logements près de Caen d'ici 2031

À Caen, la biomasse sera utilisée à hauteur de 48%. Le bois provient des chutes non utilisées lors de l’entretien des forêts, travaux paysagers ou du bois en fin de vie. L’approvisionnement est réalisé dans un rayon de 150 km maximum autour de Caen. 

https://actu.fr/normandie/caen_14118/nos-poubelles-et-le-bois-vont-chauffer-lequivalent-de-39-000-logements-pres-de-caen-dici-2031_60645937.html

Conclusion, diverses solutions :

-ratiboiser nos haies

-ratiboiser nos forêts domaniales

-cultiver de la biomasse (ex : plantation de miscantus dans les zones humides type marais Vernier, marais du Cotentin)

Autres solutions pour ne pas avoir une France « lunaire » :

-acheter du bois hors de France

-ne plus avoir de logements;

-tuer la moitié de la population...


 Patrimoine musical normand:

La ville de Caen se positionne comme une ville cultivant le goût musical, la diffusion auprès du plus large public possible d'un héritage musical savant européen plutôt menacé et aussi par la transmission d'une collection exceptionnelle d'instruments anciens historiques datant des XVII et XVIIIe siècles suite à une donation: c'est une belle nouvelle pour tous les amoureux du patrimoine mais qui pose, cependant, une question redoutable:

Les institutions publiques (en l'occurrence, le musée municipal des beaux-arts de Caen) ont elles encore la capacité, l'envie ou tout simplement la compétence de protéger, de conserver, de valoriser et de transmettre ce type d'objets d'art?

Poser la question, c'est, hélas y répondre car ce patrimoine artistique est d'autant plus fragile et précieux qu'il est de moins en moins compris, en raison, il faut bien se l'avouer, d'une certaine baisse du niveau de la culture générale dans une époque où la seule différence, désormais, entre un riche et un pauvre, c'est l'argent...

Pourquoi Caen va hériter d’une des plus belles collections de clavecins du monde (ouest-france.fr)

Pourquoi Caen va hériter d’une des plus belles collections de clavecins du monde

Yannick Guillou, petit-fils de l’ancien maire de Caen (Calvados), a fait donation à la Ville de sa collection de clavecins et piano-forte. Ils rejoindront le musée des Beaux-Arts après son décès.

Yannick Guillou, petit-fils d’Yves Guillou, maire de Caen (Calvados) du 18 mai 1945 au 19 mars 1959, est un éditeur et collectionneur caennais. Éditeur d’Emil Cioran, de Milan Kundera ou de Marguerite Yourcenar, ce grand amateur de musique (notamment de musique française des XVIIe et XVIIIe  siècles), abrite dans sa demeure du Calvados « l’une des plus importantes collections privées mondiales de clavecins anciens, tous en état de jeu, dont la valeur est estimée à environ un million d’euros » , stipule la délibération soumise au vote des élus de Caen lors du dernier conseil municipal.

Sept clavecins et un piano-forte

En effet, l’éditeur-collectionneur a souhaité faire acte de donation à la Ville de Caen, sous réserve d’usufruit, de cet ensemble de sept clavecins et d’un piano-forte. Ils rejoindront les collections du musée des Beaux-Arts au décès du donateur.

La municipalité s’engage « à mettre en valeur la donation et la rendre accessible au public du musée, par le biais de l’exposition et/ou de la mise à disposition auprès de musiciens professionnels le cas échéant, dans le respect de l’intégrité patrimoniale de chacun des instruments ».

Voir aussi:

Dans son atelier près de Falaise, ce Normand fabrique des clavecins (ouest-france.fr)

Dans son atelier près de Falaise, ce Normand fabrique des clavecins

Installé aux Moutiers-en-Cinglais (Calvados), Guillaume Chardon fabrique des clavecins et les restaure. Celui qui est ingénieur de formation a pu compter sur le soutien d’un autre facteur de clavecin du département pour se former.

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