REVUE DE PRESSE NORMANDE au 6 janvier 2024: ZFE; contournement Est; Chapelle Darblay et nature du peuple breton ou normand...

REVUE DE PRESSE NORMANDE au 6 janvier 2024:

Année décisive pour la ZFE qui consiste surtout à emmerder les automobilistes rouennais et normands qui n'ont pas les moyens d'acheter le dernier véhicule électrique à la mode!

Mise officiellement en application en mars dernier, la ZFE de Rouen n’a pas fini de faire parler. En effet, l’année 2024 sera décisive : si l’amélioration de la qualité de l’air se poursuit, alors les véhicules Crit’Air 3 (25% du parc automobile français) ne seront pas interdits de circuler en 2025.

Enjeu important, qu’il faudra suivre en guettant les journées de dépassement de seuils de pollution.

Par ailleurs, des nouveautés viendront compléter la ZFE déjà existante. En juin 2024, un certain nombre de véhicules ne bénéficieront plus de la dérogation qui leur été accordée jusque là (cf. document ci-dessous).

Enfin, la Métropole espère mettre en place cette année un « pass ZFE » permettant aux véhicules interdits de circuler et de stationner exceptionnellement 24 jours par an dans les 13 communes de la zone.

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Quelques nouvelles de la Chapelle- Darblay: l'ancienne usine à papier doit devenir une usine de fabrication de cartons d'emballage à partir du papier usé...

https://www-rouennormandyinvest-com.cdn.ampproject.org/c/s/www.rouennormandyinvest.com/actualites/reconversion-industrielle-de-la-chapelle-darblay-pres-de-rouen-280-millions-deuros-dinvestissement-a-venir/?amp=1

Le projet de transformation écologique du site papetier de Grand-Couronne (76), anciennement Chapelle-Darblay, franchit une nouvelle étape de sa réalisation avec la prise en main de la gestion opérationnelle du site par Fibre Excellence. Veolia, partenaire majeur du projet, s’engage à assurer l’approvisionnement en papiers et cartons recyclés de la papeterie, dans une dynamique d’économie locale et circulaire.

Depuis l’acquisition du site auprès de la Métropole Rouen Normandie en mai 2022, Veolia a tenu à assurer le relais pour rendre possible le projet de repositionnement stratégique de l’usine de papier journal en site de production de carton.
Fibre Excellence, seul producteur français spécialiste de la pâte à papier marchande, reprend aujourd’hui le leadership du projet pour consolider la modernisation de la papeterie. Veolia, producteur de matières premières recyclées, s’engage à assurer les approvisionnements en papiers et cartons recyclés pendant une durée initiale de dix ans.

A compter de ce jour, Veolia met également le site de la Chapelle-Darblay à disposition de Fibre Excellence à travers un bail qui durera jusqu’à fin 2024, afin de permettre à Fibre Excellence de développer un plan de financement et de finaliser les démarches administratives nécessaires.

« Il s’agit d’une étape importante pour le succès du projet – les approvisionnements sont un enjeu stratégique pour la conversion de l’usine et leur sécurisation apporte des garanties essentielles pour obtenir les financements nécessaires. Je tiens à remercier Veolia, mais aussi l’ensemble des acteurs impliqués et engagés dans ce projet : la Métropole Rouen-Normandie et son Président Nicolas Mayer-Rossignol, qui soutient activement le projet depuis les premiers jours, les services de l’Etat et notamment le ministère de l’Industrie, ainsi que les représentants des anciens salariés Cyril, Arnaud, Julien, et les dirigeants nationaux de la CGT. Nous nous tournons à présent vers la prochaine phase du projet : la recherche de financements. Celle-ci représente dans le contexte actuel un véritable défi, mais nous avons confiance à la fois dans la poursuite de l’engagement de toutes les parties prenantes, indispensable pour faire aboutir le projet, et dans la solidité économique de notre plan pour le site de Grand-Couronne », a déclaré Jean-François Guillot, Président de Fibre Excellence.

“Veolia maintient son engagement dans le projet de relance de la Chapelle-Darblay en mettant à disposition de Fibre Excellence le site papetier pendant un an et en lui garantissant un approvisionnement en papiers et cartons pour les dix prochaines années. Grâce à cet accord issu d’un partenariat stratégique et solide, Fibre Excellence peut consolider le projet de papeterie dans sa partie opérationnelle avec la reprise de l’activité et la sécurisation de l’approvisionnement du site industriel créant ainsi un environnement propice à la recherche de financements. Cet accord représente une étape significative dans l’avenir de ce site industriel normand et illustre l’engagement de long terme de Veolia, leader mondial de la transformation écologique, en matière de durabilité et d’économie circulaire.” a déclaré Jean-François Nogrette, Directeur général de Veolia France.

Le projet en résumé

• Une reconversion industrielle vers le papier pour ondulé (PPO), qui sert à produire des emballages carton pour lesquels les besoins et le marché sont en croissance structurelle
• 280 millions d’euros d’investissement, dont 30 millions d’euros de fonds propres de Fibre Excellence et 30 millions d’euros de soutien public via divers dispositifs
• Environ 3 ans nécessaires pour finaliser le projet et mettre en oeuvre la reconversion du site avant démarrage de la production
• 450 000 tonnes de papiers et cartons recyclés utilisées chaque année à terme, dont au moins 225 000 tonnes apportées par Veolia pendant les 10 premières années
• 400 000 tonnes de papier pour ondulé produites chaque année à terme
• Production d’énergie verte à partir de biomasse
• 200 millions d’euros injectés à terme chaque année dans l’économie locale

A propos de Fibre Excellence
Implanté dans le sud de la France, Fibre Excellence compte 650 collaborateurs. Fibre Excellence opère deux usines de production de pâte à papier, Fibre Excellence Provence à Tarascon (Bouches-du-Rhône) et Fibre Excellence Saint-Gaudens (Occitanie). Fibre Excellence est également engagé dans l’amont de la filière forêt-bois française : elle dispose en effet de deux sociétés forestières, SEBSO, qui récolte durablement la ressource forestière auprès des propriétaires forestiers dans le Sud de la France, et Enviroforesterie, qui conseille les forestiers privés pour valoriser leurs forêts en les engageant dans une dynamique de gestion durable.
Seul industriel français dédié à la production de pâte à papier marchande, le groupe Fibre Excellence a une capacité de production de 560 000 tonnes par an de pâte à papier, écrue ou blanchie, utilisée par de nombreux clients de référence pour la fabrication de produits du papier du quotidien (papier d’impression écriture, produits d’hygiène, emballages, …)

A propos de Veolia
Le groupe Veolia a pour ambition de devenir l’entreprise de référence de la transformation écologique. Présent sur les cinq continents avec près de 213 000 salariés, le Groupe conçoit et déploie des solutions utiles et concrètes pour la gestion de l’eau, des déchets et de l’énergie qui participent à changer radicalement la donne. Au travers de ses trois activités complémentaires, Veolia contribue à développer l’accès aux ressources, à préserver les ressources disponibles et à les renouveler. En 2022, le groupe Veolia a servi 111 millions d’habitants en eau potable et 97 millions en assainissement, produit 44 térawattheures d’énergie et valorisé 61 millions de tonnes de déchets. Veolia Environnement (Paris Euronext : VIE) a réalisé en 2022 un chiffre d’affaires consolidé de 42,9 milliards d’euros. www.veolia.com

Source : communiqué de presse

Dans quelques jours, on devrait savoir si le serpent de mer du contournement autoroutier Est de Rouen qui roule depuis 1972 arrivera enfin ou non à destination: le gouvernement subissant la pression de la culpabilité écologiste hésite alors qu'il s'agit d'achever enfin la rocade autoroutière de contournement de la région parisienne à 100km de Paris entre le Nord et la Loire. Le barreau entre Rouen-Chartres et Orléans reste encore à faire...

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 "Etre Breton n'a jamais été un vaccin contre la connerie." Voilà une bien belle vérité car certains Bretons à ce point fiers d'eux-mêmes tendent à confondre les deux au risque d'être finalement plus con que Breton!

Au delà du cas consternant présenté ci-après, un bel exemple de connerie collective déferlant sur un réseau social bien connu (qui sert de grand dégoût collecteur depuis qu'il a été renommé "X") nous poserons une autre question de fond par rapport à une évidence, semble-t-il plus partagée d'un côté du Couesnon que de l'autre: en effet, de ce côté-ci, on affirme volontiers et sans peine que c'est bien la Normandie qui fait le Normand alors que de l'autre côté, chauvinisme aidant, on aurait tendance à affirmer le contraire: c'est le Breton qui fait la Bretagne. Et s'il faut prendre le risque de partir à l'aventure pour retrouver l'essence même du Breton, sinon son origine chimiquement pure, on prend le risque effectivement que certains esprits faibles ne s'exposent à une certaine tentation raciste...

De quoi la Normandie est-elle le nom? Son nom raconte l'aventure de l'assimilation civilisationnelle réussie d'un groupe humain étranger venu du Nord: Les Vikings sont devenus des Normands, les conquérants ayant été conquis par le pays dans lequel ils ont décidé de vivre et d'habiter et c'est pour cela que la Normandie qui fait le Normand c'est peut-être plus intelligent qu'un Breton qui fait sa Bretagne...

https://www.francebleu.fr/infos/societe/le-peuple-breton-la-une-du-magazine-suscite-un-deferlement-de-commentaires-racistes-1338166

"Le Peuple breton" : la Une du magazine suscite un déferlement de commentaires racistes

Pour ses 60 ans, le magazine "Le Peuple breton" a publié à la Une ce 2 janvier la photo d'un enfant métis portant fièrement un drapeau breton. Cette image a suscité un déferlement de commentaires racistes. Le rédacteur en chef du mensuel dénonce "la banalisation du racisme".

Être Breton n'a jamais été un vaccin contre la connerie." C'est l'une des phrases du post publié sur Facebook par Gaël Briand, rédacteur en chef du mensuel Le Peuple breton et conseiller régional de l'Union démocratique bretonne (UDB), ce mercredi 3 janvier, au lendemain de la parution du 60e numéro. Pour ce premier magazine de l'année, un enfant métis est à la Une. Il sourit fièrement à l'appareil photo, tenant à l'épaule un drapeau breton. En quelques heures, cette photo a suscité un déferlement de commentaires haineux et racistes sur le réseau X.

"Banalisation du racisme"

En réponse, dans un post Facebook, l'élu régionaliste Gaël Briand appelle les députés bretons qui ont voté la loi immigration à "se rendre compte de la banalisation du racisme", les accusant d'être les "marche-pieds d'idées" qu'ils "prétendent combattre". Le rédacteur en chef poursuit : "Être Breton n'est pas une affaire de couleur de peau, c'est d'abord une affaire de sentiment d'appartenance. Pour ma part, je considère que le sourire de ce gamin est contagieux et c'est toute l'énergie que je souhaite pour la Bretagne de demain."

Le journaliste du magazine de l'Union démocratique bretonne (UDB) a par ailleurs décidé de fermer les commentaires sur les réseaux sociaux.

Lire ci après le point de vue de Gaël Briand qu'un régionaliste normand fait par la Normandie acceptera de partager volontiers:

On me demande souvent: c'est quoi le peuple breton? La plupart de celles et ceux qui me demandent ça ne se pose que rarement la question de savoir ce qu'est le peuple français. C'est évident pour eux. Figurez-vous qu'être Breton est aussi évident pour moi. Donc ce n'est pas une question à laquelle il est si facile de répondre. On l'est sans doute par héritage. Mais un héritage s'accepte ou se refuse. On l'est aussi par décision.

En tout état de cause, le peuple breton est une réalité puisque des gens s'en revendiquent. Et quand je dis "des gens", je ne parle pas d'une poignée d'illuminés, je parle de centaines de milliers de personnes. Ils sont journalistes, cheminots, bouchers, infirmiers, ils sont enseignants, éboueurs ou bistrotiers. Ils sont aussi tout ça au féminin. Bref, ils et elles se sentent d'une culture commune et d'un pays plus que d'une administration: la Bretagne.

Il se trouve que le journal que je dirige depuis 2010 a emprunté ce nom. Et qu'il existe depuis 1964. Nombreux sont ceux qui, lisant ces lignes, ne l'ont jamais ouvert. Il faut dire que dans le monde médiatique actuel, nous sommes de plus en plus isolés, confidentiels. Oui, mais... qui maintient la flamme d'un peuple vivant? Qui parle de la Bretagne comme d'un territoire et non comme un endroit delta qui pourrait être transposé ailleurs en France? Celles et ceux qui font du folklore un business? Ou les quelques moines soldats qui passent des matinées à vendre un magazine sous la pluie, lors des marchés? Je demande.

Je le demande d'autant plus que je constate que le nombre d'articles traitant de "nos" sujets dans la "grande presse" se multiplie. Le Télégramme a bien compris cela depuis longtemps (même s'ils peinent encore à intégrer systématiquement la Loire-Atlantique!). Une copine de Ouest-France me confiait aussi récemment qu'on lui demandait de plus en plus d'articles sur la langue bretonne et l'autonomie car "ils cartonnent". Étonnant dis donc! Il n'y aurait donc pas de peuple breton, mais ce sont ces sujets dits "identitaires" qui sont les plus lus?

"Identitaire" d'ailleurs, venons-en au fait. Être Breton n'a jamais été un vaccin contre la connerie. En quelques heures à peine après avoir publié cette Une sur X/Twitter, nous recevions sous la publication du compte du Peuple breton des centaines de commentaires haineux à propos de notre Une. A quelques jours de la loi Immigration, j'invite nos députés bretons l'ayant voté à se rendre compte de la banalisation du racisme. On ne vous remercie pas d'être les marche-pieds d'idées que vous prétendez combattre! Être Breton n'est pas une affaire de couleur de peau, c'est d'abord une affaire de sentiment d'appartenance. Pour ma part, je considère que le sourire de ce gamin est contagieux et c'est toute l'énergie que je souhaite pour la Bretagne de demain.

Je conclue ce post en remerciant chaleureusement un brillant photographe qui m'a généreusement autorisé à utiliser ce cliché: Bruno Ansker. Il vient tout juste de sortir un livre intitulé Al Liorzh que je vous recommande vivement. Et pas seulement parce que j'ai écrit la postface! Juste parce que ses photos sont incroyables.

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Commentaire de Florestan:

On partagera donc cette analyse en tous points sauf sur un seul et il est essentiel:

Oui effectivement, être Breton ou Normand ou, tout simplement, être Français n'est pas une question d'enveloppe extérieure ou de couleur de peau puisqu'il s'agit d'avoir une âme et de la savoir et de la vouloir enracinée dans un héritage civilisationnel breton, normand et français. Il ne s'agit donc pas de retouver les racines génétiquement pures d'un celte, d'un viking ou d'un gaulois mais de constater avec courage qu'un islamiste radical et plusieurs milliers d'autres avec leur charia enfoncée dans la tête comme d'autres veulent porter des chapeaux ronds, c'est fondamentalement incompatible avec nos héritages civilisationnel provinciaux et nationaux.

Il y a plus de mille ans, quelques 5000 guerriers Vikings se sont convertis au christianisme et à la civilisation latine dans les boucles de la vallée de la Seine normande: ils se sont assimilés jusqu'à abandonner leur langue d'origine. Aujourd'hui une immigration massive majoritairement musulmane et africaine met, à terme, en cause la capacité du noyau civilisationnel intégrateur français à faire son oeuvre civilisationnelle d'intégration: le Coran ne saurait être traduit en breton et un imam radical du côté de Brest ne fait ses prêches qu'en arabe la sainte langue d'Allah.

Bref! il ne faut plus avoir la naïveté ou le confort moral de confondre guerre de civilisation et racisme.

Comments

[Florestan2021]

L'archange Saint Michel est-il syndiqué?



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