Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Sire de Sei, la Normandie en toute liberté!
Sire de Sei, la Normandie en toute liberté!
Publicité
Archives
Visiteurs
Depuis la création 45 966
Derniers commentaires
Sire de Sei, la Normandie en toute liberté!
Pages
9 décembre 2023

REVUE de PRESSE NORMANDE au 8 décembre 2023:

REVUE de PRESSE NORMANDE au 8 décembre 2023:

Fan de Guillaume le Conquérant, il veut recréer une fête médiévale dans son village du Calvados

Fan de Guillaume le Conquérant, il veut recréer une fête médiévale dans son village du Calvados | La Voix le Bocage (actu.fr)

Fan de Guillaume le Conquérant, il veut recréer une fête médiévale dans son village du Calvados

70801ec0b965654801ec0b96518801v-960x640

Président de l'Épée Conquérante de la Normandie, avec laquelle il a organisé des Médiévales à Banneville-sur-Ajon, Bruno Delacour espère recréer la fête dans le village en 2024.

Des boucliers, des épées, des lances, des casques, des costumes, des chevaliers, des reproductions de joutes, de banquets, ou même d’artisanat…

Passionné par le Moyen Âge et Guillaume le Conquérant

Telle est la passion qui anime les membres de l’Épée Conquérante de la Normandie. Cette association, basée à Malherbe-sur-Ajon (Calvados), créée en 2017 et encore aujourd’hui présidée par Bruno Delacour, réunit des amoureux de l’univers médiéval.

J’ai toujours été un grand passionné du monde médiéval et de Guillaume le Conquérant. Cela me faisait rêver. Avec l’association, nous recréons un village d’époque, afin de permettre de se replonger dans la vie d’antan avec les costumes, la cuisine, des spectacles d’escrime, d’équitation… Nous pouvons le proposer pour des fêtes médiévales ou des animations ailleurs en France, et bien sûr, lors des Médiévales.

Les Médiévales de Banneville-sur-Ajon de retour en 2024 ?

Cette fête consiste en un long week-end de reconstitution, en plein mois de juillet, au cœur de la commune historique de Banneville-sur-Ajon.

Mais si les premières éditions ont été un véritable succès populaire (un millier de visiteurs et 160 convives pour le banquet), la dernière remonte à 2019. Au grand dam de son organisateur.

La pandémie nous a fait perdre beaucoup d’adhérents, comme à beaucoup d’autres associations. C’est difficile de reprendre toutes nos activités ; d’ailleurs, 2023 a été notre première année sans animation.

Néanmoins, Bruno Delacour veut rester positif, et espère relancer ses Médiévales à l’été 2024, pour la 4e édition. « Tout le matériel est déjà là ! »

L’Épée Conquérante de la Normandie recherche de nouveaux adhérents et bénévoles. Sa prochaine assemblée générale devrait avoir lieu en janvier 2024.

Plus d’informations sur l’Épée Conquérante de la Normandie sur le site internet (https://www.epeeconquerante.com/). Contact : 06 60 91 24 80.


 Le sempiternel débat des demi-habiles sur les origines scandinaves ou non de la Normandie et des Normands, encore et toujours!

VIDÉO. Non, les Normands ne sont pas les descendants des Vikings (francetvinfo.fr)

La Normandie doit son nom aux Vikings, les hommes du nord, qui sont venus s’installer au Moyen Âge. Mais notre ADN est-il seulement fait de ce sang scandinave ? Non, bien sûr. Il y a aussi en nous du Gaulois, du Romain, du Franc. Alors qui sommes-nous, Normands ? La réponse, dans notre débadoc.

L'histoire de la Normandie est intrinsèquement liée aux incursions vikings de la fin du Moyen Âge. Parmi ces Vikings, un homme se distingue : Rollon.

Rollon rebaptise la Neustrie, la Normandie

En 911, impuissant à le combattre et le chasser, le roi franc Charles le Simple lui concède la Neustrie, un territoire à l’ouest du royaume, en échange de sa protection contre les autres Vikings et de sa conversion. Rollon devient le duc Robert 1ᵉʳ, chrétien. Et rebaptise la Neustrie : Normandie, la "terre des hommes du nord".

La région possède alors les contours de l'ancienne Haute-Normandie. En 924 s'y ajoute le Bessin. En 933 le Cotentin et le duché de Normandie a désormais sa forme actuelle.

Avec Rollon, une identité collective s’invente. Une légende singulière s’écrit. Celle du premier des Normands, fondateur d’une dynastie de Ducs, dont la puissance trouvera son apogée avec son descendant, Guillaume le Conquérant.

Autour de Laurent Quembre, présentateur de notre émission "débadoc", des spécialistes de l'histoire de la Normandie.

"Il y a une Normandie avant les Normands. C'était une province romaine qui remonte au découpage de l'Empire romain du IVᵉ siècle. (Ndlr: la Seconde lyonnaise) Depuis le IVᵉ siècle, la Normandie existe dans les mêmes frontières."

L'ADN des Normands

En 2015, une étude menée par l'Université anglaise de Leicester et intitulée "The Viking DNA Project" et à laquelle 89 habitants du Cotentin avaient participé a montré que nous avions finalement peu d'ADN viking.

Car dans l'ADN de ces 89 personnes qui avaient toutes quatre grands-parents ayant toujours vécu dans un rayon de 50 km autour de leur lieu de vie actuel, l'étude avait trouvé moins de marqueurs "probables" d'un peuplement viking que prévu. La trace la plus probante selon les chercheurs était présente dans seulement 59% des échantillons.

D'autres marqueurs jouaient un "rôle plus important" que prévu : des traces d'origines probablement germaniques, mais aussi des marqueurs "balkaniques" et "d'Afrique du Nord", "rares en Europe de l'Ouest". Dans quelques échantillons a aussi été trouvé le marqueur génétique "le plus fréquent"... en Géorgie et en Arménie.

  • Vincent Carpentier, archéologue à l’Inrap :

"On a affaire à un héritage génétique beaucoup plus important et marqué qui nous vient du néolithique. Alors, ils ne sont pas venus en bateau, ils sont venus à pied de l'Eurasie (Géorgie, vallée du Danube, à l'est de l'Europe) et ils apportent avec eux l'agriculture et ils s'installent au gré de leur progression.

On est à peu près 6000 ans avant Jésus-Christ.

Et alors le plus drôle dans l'histoire, c'est que les Scandinaves eux-mêmes véhiculent avec eux des gènes qui viennent aussi de ces migrants. 

En fait, cette histoire du continent européen et du monde entier, c'est l'histoire de migrations multiples, de rencontres, de chocs, de guerres et d'assimilation."

Quelles traces des Vikings en Normandie ?

Peu d'objets typiquement vikings ont été retrouvés en Normandie. Pas de drakkars, de maisons... quelques armes ont été trouvées dans la Seine de manière fortuite, de même qu'une tombe, la seule, à Pîtres d'une femme. 

Pourquoi si peu de traces ? Parce que les Vikings se sont intégrés très vite à la population locale et ont adopté leurs coutumes, jusqu'à leur religion. Beaucoup de ces hommes étaient des aristocrates, ceux qui détenaient le pouvoir en Normandie au Xᵉ siècle.

On le voit notamment dans les traces les plus nombreuses qu'ils ont laissées, celles dans les patronymes normands et les noms des communes.

"Les noms en "-tot" sont un marqueur important, car ils désignaient le domaine. Vous avez des "-tot" en Normandie qui sont simplement descriptifs comme Lanquetot qui veut dire un "tot", un domaine plutôt grand. Et puis vous avez toute une autre catégorie de "-tot" précédée d'un anthroponyme, un nom de personne : celui qui était le propriétaire du domaine."

Pour en connaître plus sur leurs origines, certains Normands font appel à la généalogie.

C'est une agence de voyages unique en France : du tourisme généalogique, "qui mêle la généalogie, science auxiliaire de l'histoire, et le tourisme qui est à la recherche d'un nouveau sens, un tourisme plus qualitatif, en capacité d'innover."

Le débadoc "Nos racines normandes" est à retrouver ce jeudi 7 décembre à 23h40 sur France 3 Normandie.

Rediffusion le mardi 19 décembre à 9h10.

Et bien sûr, en replay, quand vous voulez.


 On ne l'avait pas vu passé à la fin de l'été, mais le conseil scientifique et culturel des parlers normands a été intégré au conseil national des langues et cultures régionales le 30 août dernier: c'est le début, enfin, d'une reconnaissance officiel du patrimoine linguistique normand au sommet de l'Etat... En attendant que du sommet cela redescende dans le bureau de la rectrice de l'académie de Caen-Normandie!

 (20+) Le Conseil national des... - La Fabrique de patrimoines en Normandie | Facebook

Le Conseil national des Langues et Cultures régionales s’est réuni en séance plénière le 30 août 2023 sous la présidence de Rima Abdul Malak, Ministre de la Culture, et de Paul de Sinety, Délégué général à la Langue française et aux langues de France.
Pour la première fois, les parlers normands y étaient représentés puisque Stéphane Laîné, chargé du projet de sauvegarde et de valorisation des parlers normands à La Fabrique de patrimoines et membre du Conseil Scientifique et Culturel des parlers normands, y a participé. Une reconnaissance pour la politique linguistique engagée depuis 2019 en Normandie !
📣Installé par le Premier ministre le 31 mars 2022, le Conseil national des Langues et Cultures régionales a pour objectif de faire progresser les coopérations entre l’État et les collectivités territoriales en matière de promotion et de valorisation des langues régionales dans les territoires.

Ah qu'il était beau le logo de la Basse Normandie à tel point qu'on arrive pas à le supprimer ! 

http://www.biere-lalie.com/la-brasserie/

thumbnail

 


 La Normandie toujours ignorée par la grande vitesse ferroviaire qu'elle soit publique ou privée... présente ou à venir!

A lire dans Ouest-France:

Capture d’écran du 2023-12-08 23-26-35


Bien loin de ces projets mirifiques, la situation quotidienne de la Normandie ferroviaire se dégrade sensiblement...

A lire dans Liberté le 7 décembre 2023

Capture d’écran du 2023-12-08 23-30-55


Après la Corse, le risque de la contagion "régionaliste"... selon les journalistes jacobins du Point. Question: mais de quel régionalisme parle-t-on?

Selon un récent sondage, 37% des Normands de diraien t plus attachés à leur région qu'à la France...Originale

Capture d’écran du 2023-12-08 23-36-43


Rouen Seine Normande 2028: il y croit dur comme fer...

https://actu.fr/normandie/rouen_76540/capitale-europeenne-de-la-culture-nicolas-mayer-rossignol-si-rouen-gagne-c-est-une-revolution_60404945.html

Capitale européenne de la culture. Nicolas Mayer-Rossignol : "Si Rouen gagne, c'est une révolution"

Nicolas Mayer-Rossignol, président de la Métropole de Rouen évoque la candidature de sa ville pour devenir capitale européenne de la culture à quelques jours de la décision finale.

Nicolas Mayer-Rossignol, le président de la Métropole de Rouen (Seine-Maritime), n’est pas stressé. Ou alors, il le cache bien. « En fait, je sais qu’on a tout donné et qu’il n’y aura aucun regret », confie-t-il. Le 13 décembre 2023, nous saurons quelle ville sera désignée en France pour devenir capitale européenne de la culture. Et Rouen fait partie des quatre finalistes avec Clermont, Bourges et Montpellier.

L’occasion de s’arrêter un instant avec le président de la Métropole et de faire le point sur ce que peut apporter une victoire la semaine prochaine.

Pourquoi Rouen doit être capitale de la culture européenne ?

On en a besoin ! Et c’est vraiment ce qu’on a dit au jury. Ce n’est pas juste Rouen, mais toute la vallée de Seine. C’est un territoire qui a, à la fois, des atouts extraordinaires, mais qui fait face à de grandes difficultés sur des questions sociales, sur les questions économiques, sur les questions écologiques. Je trouve fort que l’Europe puisse accompagner un territoire qui est en train de se transformer et qu’il faut pouvoir accompagner. Pour, à la fin, remettre la culture au cœur de ce territoire.

D’autant plus que c’est le fleuve qui est candidat finalement. Ce n’est pas Rouen.

Ce qu’on propose, ce n’est pas une candidature, c’est un projet de société. Puisque le cœur de notre candidature, ce n’est pas juste Rouen, c’est la Seine qui est candidate. C’est la première fois qu’un fleuve est candidat à capitale européenne de la culture. Nous, ce qu’on veut mettre en avant, c’est la réconciliation. La réconciliation entre d’un côté l’économie, la science, l’industrie et de l’autre côté, la nature, l’environnement et l’écologie. Et puis, le troisième côté du triangle, c’est l’humain. Sur notre territoire, la question de la cohabitation entre l’industrie et l’environnement, c’est notre défi.

À lire aussi:

Justement, l’image de Rouen souffre de cet aspect industriel. Quand on parle de Rouen, la ville est très souvent associée à l’incendie de Lubrizol. Pour Lille ou Marseille, devenir capitale européenne de la culture a considérablement changé l’image que ces villes pouvaient trainer. On peut espérer la même chose ici ?

Je vous le confirme, pour avoir bien connu Lille, ça a été une révolution. Il y a vraiment un avant et un après.

Nous, on part précisément de situations comme l’incendie de Lubrizol pour montrer comment, à partir d’une situation aussi terrible, on peut se transformer, on peut en faire, d’une certaine façon, un atout. Évidemment que l’incendie, ce n’est pas un atout en soi, mais c’est quand même un levier pour réfléchir sur nos territoires. Moi, je l’ai raconté comme ça au jury, parce que c’est la vérité : c’est au moment de Lubrizol que j’ai compris comment on pouvait porter le projet de capitale européenne. J’étais chez moi à Rouen et j’ai vu comme tout le monde les nuages noirs. Là, je me suis dit, on ne peut pas continuer comme ça. D’une certaine manière, l’incendie de Lubrizol nous a forcés à trouver un modèle de société qui soit soutenable. Et qu’il faut revoir la cohabitation entre la ville et son industrie.

C’est mon cheminement personnel. J’ai trouvé le sens et la vision de notre candidature à ce moment-là.

Rouen rencontre des problèmes, et c’est pour ça qu’elle peut devenir capitale européenne de la culture ?

C’est parce que Rouen a certaines difficultés qu’elle est peut-être en bonne position pour devenir capitale, oui ! On a tendance à penser, de l’extérieur, que capitale européenne la culture est un titre donné à un territoire qui va déjà parfaitement bien, comme une espèce de césar d’honneur. Mais, pas du tout ! Ce que le jury regarde, c’est comment est-ce que ce titre peut être utile à un territoire et comment est-ce que le territoire peut être utile à l’Europe. C’est vraiment dans les deux sens !

Et comment est-ce que nous, on peut être utile à l’Europe ?

Précisément en envoyant ce message que cette réconciliation [entre une industrie et sa ville] est possible. En montrant comment un territoire d’expérimentation, un territoire laboratoire, un territoire pionnier, peut réussir à concilier écologie et économie.

À lire aussi:

Parmi les équipements emblématiques de la candidature de Marseille, on retient surtout le Mucem (Musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée). Pouvez-vous nous dire quel sera le Mucem de Rouen ?

Le monde a changé et aujourd’hui le jury n’attend pas nécessairement que la candidature soit construite autour de très grands équipements. La candidature n’est pas un prétexte pour faire de grands équipements. Il y a des projets, mais ce sont des projets dans lesquels on vise plutôt des rénovations ou des réhabilitations de sites existants. Le plus gros exemple à Rouen, c’est le musée Beauvoisine. C’est un projet à 80 M€, c’est le plus gros sur le territoire métropolitain en termes d’investissement.

La culture va s’exprimer sur des friches. Il y en a des très connus. Si vous allez à Barentin, il y a la friche Badin, dans l’Eure, la friche Levavassseur, à Pont-Audemer, la friche Costil

Donc oui, l’approche est quand même assez différente. C’est-à-dire qu’on assume de reconstruire la ville sur la ville et les équipements sur les équipements. Il peut y avoir des gros projets, encore une fois, Beauvoisine, c’est énorme, mais on ne va pas aller détruire une forêt ou prendre une terre agricole.

Quelles sont les conséquences si on ne gagne pas, tout simplement ? Finalement, la probabilité d’une défaite est quand même plus forte qu’une victoire ?

D’abord, on serait très déçu. Après, il y a une dynamique qui est installée. Et ça, ça ne sera pas perdu. Il y a un travail entre les différents acteurs. Je vois les territoires qui se parlent de plus en plus entre eux. Je pense au budget pour la culture qui est multiplié par 1,5 si on ne gagne pas [par 2 si Rouen l’emporte]. C’est une dynamique positive. Si on ne gagne pas, ce sera une évolution, si on gagne, ce sera une révolution.

Combien de personnes travaillent actuellement exclusivement sur la candidature ?

L’équipe de la candidature, elle-même, repose sur une petite dizaine de personnes.

Elles vont devenir quoi si jamais Rouen perd ?

Ça dépend lesquelles. Certaines sont détachées de la ville de Rouen et pourront reprendre leur travail. D’autres sont sur des contrats à durée déterminée en fait. Comme Rebecca Armstrong [déléguée générale de la candidature]. Il y a des fonctionnaires et d’autres sur des contrats de projet. En fonction du résultat, ça ne s’arrêtera pas au premier janvier brutalement. Il y aura des projets à poursuivre. 

Et combien la Métropole a pu dépenser dans cette candidature ? 

On est probablement sur deux millions d’euros au total.

En dehors des cercles politiques ou concernés, vous sentez vraiment un engouement parmi la population autour de cette candidature ?

Honnêtement, oui, beaucoup. Évidemment, 2028, ça peut paraître loin, donc ce n’est pas toujours facile d’associer tout le monde. Mais, on a vu ces dernières semaines une évolution très forte. Je vois des gens m’en parler sur le marché. Et puis, on a réellement mis l’accent sur cette candidature ces derniers mois

Vers les jeunes aussi ? Qu’est-ce que ça peut apporter un tel titre pour les lycéens d’aujourd’hui ?

Ce projet, on ne l’a pas pensé pour 2028. On l’a pensé pour 2038 en réalité. C’est un projet qui va accélérer le développement de leur territoire au moment où eux vont devenir adultes. Et entrer dans la vie professionnelle. Rouen, capitale européenne de la culture, ce sont des opportunités en plus. Des opportunités dans le secteur culturel, mais aussi dans le secteur touristique. Je ne peux pas dire de chiffre, mais c’est évident que ça va créer des emplois.

Et d’après vous, pourquoi c’est important pour les habitants de Rouen de se mobiliser pour cette candidature ?

Si on est un peu attaché à notre territoire, on est à la fois lucide et conscient de ses difficultés. Et en même temps fier et amoureux. Chacun peut contribuer. Simplement en parlant autour de soi, en le faisant connaître sur les réseaux sociaux, auprès de sa famille, de ses proches, en portant cette fierté ensemble parce que c’est un projet qui nous rassemble. Le fleuve, c’est un paradoxe. Trop longtemps, il a été une barrière entre la rive gauche et la rive droite. Entre Rouen et Le Havre, entre la Seine-Maritime et l’Eure. Si Rouen l’emporte, la Seine va devenir un lieu de mélange qui rassemble. On n’a pas deux fois dans sa vie un projet comme ça.


Alençon, plaque tournante du trafic de drogue?
https://www.lepoint.fr/societe/trafic-de-drogue-alencon-le-point-de-deal-d-un-departement-rural-07-12-2023-2546195_23.php?
Drogue : Alençon, un caillou de crack dans les champs

REPORTAGE. Perseigne, à Alençon, est devenu le point de deal du département de l’Orne. Le quartier a été rénové, mais la valeur des appartements s’y effondre.

Perseigne ? Houla ! Non, je vous le déconseille… » Derrière son bureau, la jeune femme de l'agence immobilière écarquille les yeux. Très serviable, elle n'a aucun bien à proposer dans ce quartier, pourtant très abordable, au pseudo néo-Alençonnais qui cherche à se loger. « Perseigne, c'est passé à la télé… On peut trouver tellement mieux, à Alençon ! »
Une seconde agence immobilière est encore plus dissuasive. Cette fois, nous nous faisons passer pour des gens extérieurs à la région, qui cherchent à vendre un T4 reçu en héritage, toujours à Perseigne. « C'est un secteur compliqué, soupire le patron de l'agence. N'attendez pas de miracle côté prix. » 55 000 euros ? Plutôt 20 000 euros, prévient le professionnel… Un prix dix fois inférieur à celui d'un T4 dans le centre d'Alençon...


OUISTREHAM, l'anti-conte de Noël...

La charité consiste-t-elle à devenir l'idiot utile de ceux qui nous veulent du mal ou font du mal à ces pauvres "migrants" qui ne sont pas des migrants mais des êtres humains exilsés de leurs patries et qui sont victimes de mafias parfois féroces.

Marion Maréchal Nicolas Bay et Evre Froger étaient sur le canal de Ouistreham le 6 décembre dernier:

https://www.francebleu.fr/infos/politique/marion-marechal-a-ouistreham-sur-la-question-migratoire-manifestation-d-opposants-1620722

Marion Maréchal à Ouistreham sur la question migratoire, des opposants manifestent

Tête de liste de Reconquête pour les élections européennes, Marion Maréchal effectue un déplacement de campagne à Ouistreham ce mercredi matin. Elle dénonce l'argent public versé à des associations qui attaquent l'État pour défendre les migrants. Sa venue est contestée par des opposants de gauche.

La prise de parole de Marion Maréchal était annoncée à 9h30 ce mercredi matin, à l’angle du quai Charcot et du chemin de halage, à proximité du camp de 200 migrants essentiellement soudanais. Elle a été devancée par une trentaine d’opposants, des militants LFI, communistes et Solidaires, dont l’ancienne députée socialiste du Calvados, Laurence Dumont.

L’équipe de Marion Maréchal a choisi de déplacer le point presse de l'autre côté du Canal. La tête de liste Reconquête est arrivée avec 30 minutes de retard pour tenir un propos musclé à l’égard des associations qui viennent en aide aux migrants. “La Cimade touche de l'argent de l’État et attaque en justice ce même État pour l’obliger à accueillir des migrants, y compris clandestins, sur son sol. C’est le moment de remettre en cause le financement de ces associations publiques qui organisent l’impuissance de l’État vis-à-vis de la migration”.

Pour ce déplacement de campagne à Ouistreham, l’ancienne plus jeune députée française de 2017 est accompagnée par Nicolas Bay, député européen et conseiller régional de Normandie. “La France est le seul pays qui laisse entrer les clandestins et les empêche de sortir”, critique l’ancien cadre du Rassemblement national (RN) qui avait rejoint Eric Zemmour avant l’élection présidentielle de 2022. “Nous sommes venus apporter notre soutien aux Ouistrehamais qui sont les premières victimes de cette migration depuis des années. Ils subissent la baisse du prix de l’immobilier, qui subissent les incivilités de cette immigration qui leur pourrit la vie au quotidien”.

Les opposants, de leur côté, ont regretté de ne pas pouvoir rencontrer Marion Maréchal pour échanger sur cette question migratoire. Ils auraient aussi souhaité qu’elle se rende en personne dans le camp de migrants pour observer les conditions de vie.

Publicité
Publicité
Commentaires
V
" Bien loin de ces projets mirifiques, la situation quotidienne de la Normandie ferroviaire se dégrade sensiblement...<br /> <br /> <br /> <br /> A lire dans Liberté le 7 décembre 2023, en version numérique :<br /> <br /> Travaux, trajets plus longs des trains SNCF... ils dénoncent un "retour en arrière" en Normandie<br /> <br /> Actu.fr – Liberté Caen Par Quentin Dos Santos Melgar - Publié le 1er Déc 23 à 15:04 <br /> <br /> https://actu.fr/normandie/caen_14118/travaux-trajets-plus-longs-des-trains-sncf-ils-denoncent-un-retour-en-arriere-en-normandie_60399588.html
Répondre
V
" La Normandie toujours ignorée par la grande vitesse ferroviaire qu'elle soit publique ou privée... présente ou à venir!<br /> <br /> <br /> <br /> A lire dans Ouest-France version numérique :<br /> <br /> ENTRETIEN. La compagnie Le Train veut rallier Rennes et Nantes à Bordeaux en moins de 3 h 30<br /> <br /> Ouest-France - Propos recueillis par Arthur QUENTIN - Publié le 06/12/2023 à 14h57<br /> <br /> https://www.ouest-france.fr/economie/transports/train/entretien-il-faut-utiliser-le-reseau-ferroviaire-jusqua-saturation-assure-la-compagnie-le-train-e34b4688-891a-11ee-a92a-0b4bc05f91ae
Répondre
G
La Normandie ferroviaire va disposer d'une manne offerte par Hervé Morin, enfin pour être précis, par les automobilistes normands que Morin a décidé de taxer 31% plus en 2024 les cartes grises, 46€ par cheval fiscal, pour selon lui "améliorer le réseau ferroviaire". La Normandie est championne des augmentations de taxe régionale sur les cartes grises pour 2024. <br /> <br /> <br /> <br /> PS pour les champions de la guéguerre avec les voisins, la Bretagne reste en tête du classement à 55€ le cheval fiscal, encore un effort l'an prochain et on peut passer devant, il a le droit d'allerjusqu'à 60. 😜
Répondre
Publicité