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Sire de Sei, la Normandie en toute liberté!
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Sire de Sei, la Normandie en toute liberté!
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20 juillet 2023

Rouen-Mayer-Rossignol: la métropole du monde d'après qui se trouve sur une autre planète!

Billet de Florestan:

Les 40 MILLIARDS du plan Borloo de la "politique de la ville" y sont passés pour rien ou presque tandis que six jours d'émeutes devraient coûter au bas mot 800 MILLIONS. Le calme est revenu, "tous les feux sont verts" dit-on sur le perron de Matignon: il y a comme un problème avec la couleur du feu pour "celles et ceux" qui s'obstinent à n'y voir que du feu.

A Rouen, dans un couchant d'incendie, le rossignol chante.

Il chante à tue-tête comme le coq d'une blague belge: les deux pieds dans la m...

"YAKAFOKON! YAKAFOKON!"

Le maire et président d'une métropole de Rouen où tout ce qui peut symboliser, de près ou de loin, la République française, a été incendié et saccagé, propose à Madame la Première ministre qui devait être la borne des Cents jours du retour au calme, que Rouen soit le "laboratoire" de la... Reconstruction!

Comme après 1944?

Voilà qui s'appelle faire feu de tout bois quand on chauffe sa place pour le coup d'après.

Le problème c'est qu'en 2023, la destruction n'est pas tombée du ciel que cela soit la grêle d'un orage ou les bombes d'une aviation de guerre: ce n'est pas une catastrophe naturelle liée au réchauffement climatique ou une agression militaire provoquée par une puissance étrangère!

Le problème c'est que le Maire de Rouen n'écrit pas à la Première ministre, d'ailleurs d'une façon assez cavalière, pour lui signifier que lui et l'ensemble des maires de la métropole de Rouen avaient la ferme intention d'ester en justice et de se constituer partie civile pour demander des comptes sur cet emploi particulièrement pyrotechnique de l'argent public qui est l'argent de tous les Français!

Le problème, c'est qu'il n'y aura pas de coup d'après car ce sera peut-être le tour de la guerre civile qui ébranlera tous les perchoirs où les rossignols de la "petite poloche" avaient l'habitude de chanter le récit qui méprise la réalité.

Dans un grand entretien qui a fait grand bruit récemment donné au Figaro magazine, Pierre Brochand ex patron de la DGSE, estime que "le pronostic vital du pays est engagé" et qu'il y a urgence à voir la réalité en face telle qu'elle est:

Une partie non négligeable de la jeunesse de ce pays est, de fait, en situation de sécession. Une jeunesse française de papier mais pas de coeur et encore moins de raison...

Une "meilleure articulation du renouvellement urbain avec la cohésion sociale" pour "coconstruire" (sic!) avec l'Education Nationale blablabla... c'est remettre une pièce, voire, un bon milliard pris à la poche des cons tribuables dans une machine infernale dont les pilotes "niquent la France":

Les fameux "territoires perdus de la République" décrits par Georges Bensoussan, il y a vingt ans, sont devenus les califats du chichon.

Les narcotrafiquants qui ont, par exemple, pignon sur rue voire sur mairie comme du côté de la côte de Canteleu, ont fourni les mortiers d'artifice aux sauvageons histoire de faire passer le message à l'état de droit républicain français que ce dernier n'a plus vraiment droit de cité sur ces territoires. Une fois le message bien passé partout en France à grand coups de feux d'artifice rendant dérisoires tous ceux qui furent officiellement tirés la veille au soir du 14 juillet, les dealers sifflèrent la fin de la récréation car le trafic de drogue ne connaît pas de jours fériés.

On va donc reconstruire, réparer, repeindre, remplacer les vitres brisées, mettre du mobilier neuf dans les écoles... On va mettre plus d'éducateurs, plus de profs, plus de gentils policiers pour rétablir la confiance avec les gentils caïds... On va indemniser, on va subventionner, on va ouvrir un "numéro vert", on va créer un chèque anti-casseur comme il y a un chèque anti-inflation ou une ristourne à la pompe. On va accélérer les politiques d'insertion et de solidarité avec des jeunes qu'il faudrait d'abord intégrer et assimiler en leur imposant le rapport de force et de respect qu'ils attendent.

C'est ainsi investir dans le mépris qui est le carburant du prochain accès de haine anti-française. C'est aussi mépriser et insulter toutes ces classes populaires qui, quelles que soient les origines ethniques, culturelles et religieuses, n'ont pas insulté, saccagé, incendié ou pillé pour exprimer la moindre frustration sociale...

Ils le disent eux-mêmes d'ailleurs tous ces jeunes franco-algériens, franco-marocains, franco-tunisiens, franco-maliens, franco-tout-autre-chose: 

"Faites donc avec nous comme on le ferait "au bled" si on faisait là-bas la même chose qu'ici!"

Puis ils disent aussi autre chose: "Nous on nique la France que vous n'aimez pas non plus!"

Charles Péguy a dit pourtant: "Il n'est rien de plus beau en démocratie que l'amour de son pays"...

S'il y avait à "coconstruire" quelque chose du côté de l'Education nationale ce serait de déconstruire, de toute urgence, une haine de soi idéologiquement marquée déconstruisant le fameux "roman national"  devant  des élèves parfois médusés dès la fin de l'école primaire.

L'urgence serait de leur faire aimer autre chose que le Qatari football club et le retour aux cinq prières quotidiennes orientées non pas vers Paris ou le Mont-Saint-Michel mais plutôt vers La Mecque.

Leur faire aimer l'histoire et la culture de France et de la Normandie en l'occurrence car, que cela leur plaise ou non, ils sont nés ici et ils  boudent sans connaître les splendeurs d'un ciel de Boudin:

Un franco-marocain des hauts-de-Rouen lorsqu'il revient pour des vacances en famille dans la montagne du Rif comprend assez vite qu'il est finalement Français voire... Normand s'il lui faut affronter le parler local à plus de 40°C à l'ombre et à défaut de s'en rendre compte lui-même, les gens du cru ne se priveront pas de lui rappeler qu'il n'est qu'un étranger voire un... traitre à la grande communauté puisqu'il vit chez les "kouffars"!

On a ainsi perdu près de quarante années à faire du béni oui oui et donc du déni non non en refusant de voir l'éléphant identitaire de la ré-islamisation grossi par une immigration incontrôlée trônant au beau milieu d'un salon à la française qui ne voudrait considérer que des individus n'ayant que des droits ou des besoins matériels à assouvir dans le cadre d'un périmètre neutre seulement défini par un code juridique universel.

Que faire? disait Lénine...

Le rossignol rouennais pépie, ci-après, sa réponse et son chant ne connaît pas de bornes!

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 Commentaire de Florestan:

Rouen-Mayer-Rossignol n'est pas sur Terre et encore moins en Normandie...

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Tout au plus s'agit-il d'une base lunaire où l'on prépare probablement le grand voyage élyséen vers Jupiter...

Problème: les "sauvageons" chers à Jean-Pierre Chevènement ont cramé la fusée!

Et puis était-il bienséant de se prévaloir d'incendies et d'émeutes auprès d'une Première Ministre plus que jamais bornée par Jupiter pour espérer un strapontin de sous secrétaire-d'état ou de ministricule dans un remaniement ministériel présenté comme un non événement par les premiers intéressés?

Archive de 76Actu daté du 8 novembre 2020

Nicolas Mayer-Rossignol, un maire de Rouen « pressé » qui impose un « rythme exigeant »

Nicolas Mayer-Rossignol impose un rythme soutenu à ses collaborateurs, ses adjoints. Le maire de Rouen affirme son style, détonnant avec les pratiques de son prédécesseur.

https://actu.fr/normandie/rouen_76540/nicolas-mayer-rossignol-un-maire-de-rouen-presse-qui-impose-un-rythme-exigeant_37224619.html 

Nicolas Mayer-Rossignol a été élu le 28 juin 2020, avec 67,12 % des voix. (©archives / RT / 76actu)

(Commentaire de Florestan: 67,12% des voix mais avec un taux d'abstention équivalent...)

Par Raphaël Tual

Publié le 8 Nov 20 à 10:22 

Depuis l’arrivée de Nicolas Mayer-Rossignol au pouvoir à Rouen (Seine-Maritime), ça secoue. « Il est déterminé. Tout est très huilé », confie Abdelkrim Marchani, conseiller municipal et vice-président de la Métropole Rouen Normandie. Le fuselage de celui qu’on surnomme « NMR » semble avoir été conçu à partir des plans d’un avion de chasse.

À moins que cela n’opère qu’en contraste avec son prédécesseur. Là où Yvon Robert, socialiste discret, organisait des réunions publiques dans les maisons de quartier, le nouveau maire répond personnellement à ceux qui l’alpaguent sur les réseaux sociaux ; il fouille lui-même dans les poubelles ; il propose aux Rouennais de l’interroger par visio-conférence. Tout semble urgent et traité avec la même intensité. Sincérité d’un maire confronté à une crise abyssale, ou calcul politicien avec d’autres perspectives ?

Lors d’une rencontre avec les journalistes, le 10 septembre, Nicolas Mayer-Rossignol, qui se dit  « très marqué par la dégradation du lien entre les citoyens et leurs représentants », s’est arrêté sur sa façon de communiquer.

J'observe que très souvent, des gens qui peuvent être d'abord un petit peu virulents, apprécient le dialogue, et le fait qu'il puisse y avoir un rapport direct. Les réseaux sociaux permettent cela, tant mieux. J'essaye de trouver des façons, avec l'équipe — car il n'y a pas que moi —, de renouer le lien, et de trouver des formes de participation des citoyens à l'action publique.

Nicolas Mayer-Rossignol, maire de Rouen.

Plusieurs groupes Whatsapp

« Il sait tenir la barre. Il donne du sens », se réjouit la première adjointe Caroline Dutarte. Pour que les problèmes soient, si ce n’est résolus, au moins évoqués rapidement, le patron de la ville a mis en place plusieurs groupes Whatsapp. Il y a celui pour les élus de la majorité, un autre pour les présidents de groupe et un pour les vice-présidents de la Métropole… Mais aussi un incluant les agents de la Ville et de la Métropole. Et lors de ses pérégrinations urbaines, il est très fréquent que les notifications s’affichent si le maire trouve un amas d’ordures : « Dans ce cas je leur dis, rue Eau-de-Robec, il y a un dépôt sauvage, vous allez me l’enlever. »

Forcément, « ça bouscule dans les services, mais il a une obligation de résultats ». Abdelkrim Marchani prend un exemple pour illustrer son propos : « En juillet, lorsqu’il a développé l’idée de la semaine du monde d’après, les services l’ont regardé avec des yeux : « Monsieur le président, on a mis plusieurs années à faire la Cop 21 locale et là vous demandez de faire ça en deux mois, pendant les vacances ? » Au final, les services on fait un travail formidable. Il est dans cette culture du test. » « On reçoit des mails à trois heures du matin », témoigne un collaborateur. « Je ne sais pas comment il fait », pose une élue admirative.

Son deuxième adjoint écologiste — avec qui les relations sont parfois houleuses —Jean-Michel Bérégovoy lui reconnaît « une volonté de faire bouger les lignes, de continuer à transformer. Il a de l’ambition pour sa ville, c’est un homme rapide, pressé ». Pour l’élu EELV, « sa méthode permet de mettre les enjeux du moment au cœur du débat ».

Même son premier opposant, Jean-François Bures, avec qui NMR a croisé le fer au second tour des municipales, « lui reconnaî[t] une communication rapide, en temps réel ».

On n'a pas besoin de passer par son cabinet. Avec Yvon Robert, il y avait moins de partage d'information.

Jean-François Bures, conseiller municipal d'opposition.

Mais Jean-François Bures ne couvrira pas de louanges le nouveau maire : « Il est au travail. Il prend les choses au sérieux, mais comme nous le ferions à sa place. »

« Il cultive une image de gendre idéal »

Autre marque de fabrique de Nicolas Mayer-Rossignol, la courtoisie et le respect, notamment envers les élus. « Il a une capacité à s’adapter à la position de l’autre. Il n’est pas figé. Il compose avec nous avec intelligence et sincérité », apprécie Jean-Michel Bérégovoy. « Il peut être très sympa, mais tout est calculé, nuance un élu. Il cultive une image de gendre idéal que les mamies adorent. » Pour cet élu, même si « c’est stimulant » et « agréable » de travailler avec NMR, sous-couvert de « son ton mielleux », il « ne comprend que le rapport de force ». 

Sans hausser le ton, il peut être très violent. Il a hérité cela de la fabusie. Fabius ne montait jamais le ton de sa voix.

Un élu de la majorité.

Passée la forme « moderne » du quadragénaire à vélo, il y a les actes. « Il y avait des symboliques à impulser dans les premiers mois », reconnaît Caroline Dutarte. « Suspension du chantier du Madrillet, le travail de mémoire, le « non » à Amazon, le moratoire sur la 5G… Il a établi des marqueurs », constate Laura Slimani, adjointe à la démocratie locale et à l’égalité femmes-hommes. Jean-Michel Bérégovoy salue, notamment, le « plan de renaturation » : « Il a 43 ans. Il a compris des choses. »

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De nombreuses batailles sont menées de front, « sur les bases de valeurs de gauches et de notre programme », se réjouit Caroline Dutarte. « Il a une approche systémique. Ce n’est pas une politique de guichet pour contenter. Ça me rassure », appuie Abdelkrim Marchani, venu de la société civile. « Beaucoup pensaient que l’écologie ou le social, c’était du bullshit, mais pas du tout », poursuit le nouveau vice-président de la Métropole qui s’attarde sur une anecdote : « Lors d’une réunion sur la crise du Covid, il nous a coupés et a dit : « Et les plus démunis dans tout ça, comment on s’en occupe ? » Il n’a pas besoin de dire ça dans une réunion de travail. C’est un indicateur de sa sincérité. »

Des premiers mois marqués très à gauche qui ont fait s’étrangler Jean-François Bures.

J'ai trouvé le début assez effrayant. Il a fait les yeux doux à l’électorat à gauche toute. Il donnait l'impression de s'occuper du monde d'après, sans se préoccuper du monde d'aujourd'hui.

Jean-François Bures, élu d'opposition.

 « Il veut faire le buzz, il veut exister »

La « meilleure illustration », pour l’élu de droite, reste « la statue de Napoléon » : « C’est de la politique politicienne. » Jean-François Bures rappelle que le maire « n’a été élu qu’avec un sixième du corps électoral ; les circonstances l’obligent à parler à tout le monde ».

« Il veut faire le buzz, il veut exister. Ça ne veut pas dire que ce n’est pas bien pour le territoire », observe une élue à la Métropole. Selon cette dernière, NMR « vise plus haut. Sa carrière dans le privé, ses deux filles : ça fait partie du storytelling ».

Il veut être ministre. Avec la "sociale-écologie", il se place pour l'avenir (sic!)

et aujourd'hui, c'est bien pour Rouen.

Une élue de gauche à la Métropole.

Déjà Nicolas Mayer-Rossignol sera parvenu à raviver les chairs du Parti Socialiste. « Un maire comme ça, c’est une bonne vitrine. On a de nouvelles adhésions au Parti Socialiste, beaucoup de jeunes », assure Caroline Dutarte, patronne de la section rouennaise, qui pour autant ne souhaite pas donner de chiffres. Laura Slimani, ancienne présidente du Mouvement des jeunes socialistes passée à Génération.s, constate qu’« il a pris le leadership sur le PS local. Il a plié le game ».

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