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Sire de Sei, la Normandie en toute liberté!
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3 juillet 2023

REVUE DE PRESSE NORMANDE au 3 juillet 2023: décès de Léon Gautier, émeutes, déclin démographique, etc...

REVUE DE PRESSE NORMANDE au 3 juillet 2023:

Alors que notre pays est traversé par une crise politique inédite tant par son ampleur que par son objet (prodromes de guerre civile entre deux populations différentes?), alors qu'il est de bon ton médiatiquement et politiquement de tenir à distance critique raisonnable tout début de commencement de fierté nationale ou tout discours ou récit positif sur la France et son histoire, on apprend, ce jour, le décès à l'âge de cent ans de Léon GAUTIER, dernier survivant du commando Kieffer, ces 177 héros de la France libre qui eurent l'honneur de débarquer le 6 juin 1944 au petit matin sur la plage de Ouistreham pour que notre pays retrouve la Liberté, la Paix et la considération... 

Près de 80 ans plus tard, de jeunes crétins brûlent le drapeau national, des écoles, des mairies, tentent de tuer des policiers, des pompiers et des maires, pillent des magasins, détruisent nos centre-villes en vociférant une haine sans vergogne contre tout ce qui peut signifier la France ou la République française:

Il faudra, à nouveau, débarquer pour libérer notre pays...

Mort de Léon Gautier, dernier survivant français du Débarquement (la-croix.com)

Mort de Léon Gautier, dernier survivant français du Débarquement

Capture


Léon Gautier est décédé lundi 3 juillet dans un établissement hospitalier de Caen (Calvados). Il était le dernier membre du commando Kieffer, ce bataillon de fusiliers marins qui avait débarqué sur les côtes normandes le 6 juin 1944.

Léon Gautier, dernier survivant des Français à avoir débarqué le 6 juin 1944 en Normandie, est décédé lundi à l’âge de 100 ans, a annoncé le Mémorial de Caen, lundi 3 juillet.

Léon Gautier était le dernier membre du commando Kieffer, un bataillon de 177 fusiliers marins qui avait débarqué sur les côtes normandes. Il est décédé lundi à 7 h 40 dans un établissement hospitalier de Caen, selon le maire de Ouistreham (Calvados), Romain Bail.

Engagé pour la paix

Né en 1922 à Rennes, Léon Gautier avait rallié Londres et le général de Gaulle en juillet 1940 avant d’aller se battre au Cameroun, au Congo, en Syrie, au Liban, avant le débarquement du 6 juin.

Il n’a eu de cesse, ensuite, de s’engager « pour la paix »« La plus mauvaise chose qu’on puisse voir, c’est une guerre. Parce qu’on tue des gens en face qui n’ont jamais rien fait, qui ont une famille, des enfants. Tout ça pour arriver à quoi ? », avait déclaré le grand officier de la Légion d’honneur, dans son fauteuil roulant lors d’une cérémonie pour ses 100 ans le 27 octobre 2022. Père de deux enfants, il vivait à Ouistreham depuis les années 1990.

Le président Emmanuel Macron lui a immédiatement rendu hommage.

« Ouistreham est très triste aujourd’hui (lundi), nous sommes un peu orphelins de ce père, ce grand-père, un héros local connu de tous qui a transmis un certain nombre de valeurs pour la liberté dont il a été un ardent défenseur en débarquant sur nos plages », a déclaré de son côté Romain Bail, le maire de la ville.

« Les services de l’État m’ont confirmé qu’un hommage national lui serait rendu en Normandie », a-t-il ajouté.

Commentaire de Florestan:

Nous saluons la mémoire de ce héros. Cependant, on se permettra de mettre un bémol à cette musique d'hommage unanime quant au rôle que certains, notamment à gauche, ont voulu faire jouer à Léon Gautier dans la polémique contre le projet de spectacle historique "Hommage aux héros". Ce dernier était conscient du prestige moral dont il était détenteur en mesurant toujours ses prises de parole publique. En revanche, d'autres eurent l'indécence de parler en son nom... Hélas!


Après cinq nuits d'émeutes dans les principales villes normandes comme partout ailleurs en France, les grands robinets d'eau tiède de la PQR normande nous disent que la dernière nuit d'émeute fut plus... calme! Qu'on nous explique cet oxymore: une émeute plus... calme!

Émeutes après la mort de Nahel. Après trois nuits de colère, soirée moins agitée en Normandie - Paris-Normandie

Émeutes après la mort de Nahel. Après trois nuits de colère, soirée moins agitée en Normandie

Quatrième soir de colère en Normandie suite à la mort de Nahel, 17 ans, tué par un policier mardi 27 juin 2023. La nuit du samedi 1er au dimanche 2 juillet a été plus calme en Seine-Maritime et dans l’Eure. Détails sur les émeutes.

– En Normandie, les villes les plus touchées par ces émeutes sont Rouen, Le Havre, mais aussi Gaillon et Elbeuf. Des dizaines d’interpellations ont déjà eu lieu. De nombreux commerces ont été pillés et saccagés. D’ailleurs, plusieurs commerçants avaient décidé de fermer plus tôt samedi et de « barricader » leurs entrées pour dissuader les casseurs.

En Seine-Maritime

La nuit du samedi 1er au dimanche 2 juillet a été plus calme en Seine-Maritime. Notre journaliste présent samedi soir à Elbeuf, près de Rouen, raconte que si des « tirs de mortiers ont été tirés rue des Martyrs » vers minuit 30, les fourgons de police stationnés « par précaution » sont rapidement repartis. La nuit y a été plus calme que les précédentes.

Selon la préfecture de la Seine-Maritime, la Métropole Rouen Normandie et l’agglomération du Havre ont vu une baisse des faits de violence. Une quarantaine d’intervention des sapeurs-pompiers, dont 16 pour des incendies de véhicules, ont été effectuées.

La préfecture indique qu’un fonctionnaire de police a été « légèrement blessé ». Des « jets de projectile ciblant les forces de l’ordre » ont également été constatés.

16 interpellations suivies de 13 gardes à vue ont été effectuées en Seine-Maritime.

La ville de Darnétal a elle décidé d’un couvre-feu pour les mineurs de moins de 16 ans non accompagnés, de 21h à 6h du matin. Cet arrêté est valable du dimanche 2 juillet jusqu’au 31 juillet, 6h du matin, dans le centre-ville.

Dans l’Eure

Même constat dans l’Eure où la nuit a été moins agitée. Selon la préfecture qui a communiqué en fin de nuit, trois grandes villes ont tout de même été visées samedi soir.

À Évreux, le quartier de la Madeleine a été le témoin de divers jets de mortiers, de barres de fer et de pierres visant les forces de l’ordre.

À Gaillon, des individus cherchant à troubler l’ordre public ont été stoppés. La maire de la ville Odile Hantz a réagi samedi soir à la situation.

À Louviers, des feux de poubelles et des tirs de mortiers ont eu lieu en centre-ville. 13 interpellations ont été effectuées.

Feux d’artifices, pétards et fumigènes qui étaient encore en vente malgré l’interdiction administrative ont été saisis.

Selon nos informations, un rassemblement pacifique a eu lieu vers 23h30 à Val-de-Reuil, avec 500 personnes. Selon la communiqué de la ville, habitants et élus (parmi lesquels Marc-Antoine Jamet, le maire entouré de l’ensemble du conseil municipal, de Philippe Brun, député, de Richard Jacquet, maire de Pont de l’Arche, de Janick Léger, maire de Léry, de Florence Lambert, maire de Pîtres) s’étaient rassemblés pour « dire stop à ces violences ».

Dans le Calvados

Dans la nuit de samedi à dimanche, les épisodes de violences urbaines ont concerné principalement l’agglomération caennaise et les communes de Dives-sur-mer et Lisieux.

Selon la préfecture du Calvados, les forces de sécurité et de secours sont intervenues sur des feux de poubelles et quelques véhicules incendiés ; le commissariat de police de Dives-sur-mer a été pris pour cible, avec un début d’incendie en façade qui a été rapidement maîtrisé. Lors de ces interventions, « les pompiers et policiers ont essuyé des tirs de projectiles et de mortiers ».

Dans l’Orne

Selon la préfecture de l’Orne, « aucun fait de violence urbaine n’a été constaté sur Alençon et Flers ». Six feux de poubelles ont été allumés à Argentan. Des tirs de mortier ont visé les gendarmes du peloton d’intervention de la gendarmerie (PSIG) à L’Aigle. 11 personnes ont été interpellées par les forces de l’ordre à Alençon (3), L’Aigle (7) ainsi qu’à Vimoutiers (1).


Ouest-France, même robinet d'eau tiède que Paris-Normandie, pour l'ex-Basse-Normandie:

citation:

Selon nos premières informations, la nuit du dimanche 2 au lundi 3 juillet 2023 semble avoir été relativement calme sur le front des violences urbaines. Quelques feux de poubelles auraient tout de même été constatés à Caen. Un bureau de tabac a par ailleurs été détruit dans un incendie à Lisieux.

Lire aussi dans le même style émoliant, le dernier communiqué de presse de la préfecture de la Seine-maritime:

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Dans la Manche, le ras-le-bol des habitants de Saint-Lô contre une violence inédite...

 Violences urbaines : à Saint-Lô, le ras-le-bol des habitants du Val-Saint-Jean (francebleu.fr)

Violences urbaines : à Saint-Lô, le ras-le-bol des habitants du Val-Saint-Jean

Depuis plusieurs nuits, dans un contexte d'événements liés à la mort de Nahel, le quartier du Val-Saint-Jean à Saint-Lô est le théâtre d'actes de vandalisme. Des tirs de mortiers d'artifices, feux de poubelles et de véhicule... Les habitants sont partagés entre colère et lassitude.

"La nuit, t'en dors pas : ça pète de partout". Jacky habite le quartier du Val-Saint-Jean depuis quinze ans. Ce dimanche, il a découvert son véhicule incendié sur le parking de sa tour HLM. La carcasse sent encore le brûlé. "Ils ont crevé les pneus et foutu le feu. Je l'ai depuis 2003. Maintenant, j'espère que les assurances vont marcher", explique le retraité saint-lois.

Du bitume fondu, des bris de verre, des poubelles brûlées... Le quartier garde encore les stigmates des nuits précédentes. Lydie ne cache pas son ras-le-bol. Depuis jeudi, impossible de trouver le sommeil. "Les feux d'artifices... ça a failli prendre feu dans l'immeuble. Mon fils a du mal à dormir. Maintenant il a peur. Ces jeunes, ils s'en prennent beaucoup à la police, mais en fait, ils s'en prennent à tout le monde : ils brûlent les voitures, les poubelles, les sacs pour les travaux""Au départ, vous vous demandez ce que c'est. Mais quand j'ai vu qu'il sont lancé ça sur la voiture des pompiers, c'est triste", confie Jacqueline.

"Quoi dire ? Quoi faire ?"

Un riverain qui souhaite rester anonyme fait part de son inquiétude. Il a toujours vécu dans ce quartier, mais n'a jamais connu ça. "D'habitude, c'est un quartier relativement calme. Bon, y a les émeutes. Ils ne sont pas contents. Mais faudrait bien que ça s'arrête un peu. Après, quoi dire ? Quoi faire ? Je ne sais pas", résume le Saint-Lois.

"Je pense qu'on ne peut pas faire grand chose, renchérit un voisin. La police essaye de stopper les choses, mais ça court dans tous les sens, et ils sont pas mal. L'autre nuit, il y avait bien une trentaine de jeunes, avec des capuches. Et les mortiers, je ne sais pas où ils ont ça". Dans un communiqué, le préfet de la Manche pointe du doigt l'âge des émeutiers. Des individus jeunes, parfois très jeunes. Pour Ginette, une figure du quartier, les parents doivent serrer la vis. "Les parents n'ont qu'à retenir leurs jeunes. De l'éducation, il n'y en a plus. Il vandalisent tout. Moi je suis pour des sanctions, des heures d'intérêt général pour ces jeunes de 13-14 ans".

Après ces actes de vandalisme dans le quartier du Val-Saint-Jean dans la nuit de samedi à dimanche, quatre personnes ont été interpelées, dont deux mineurs.


A Rouen, le désespoir d'un restaurateur après l'incendie de son établissement:

Emeutes à Rouen. Le restaurant Léo à table ravagé : "La tristesse, je n'ai que ça comme mot" (tendanceouest.com)


Les réactions politiques en Normandie...

Ce lundi 3 juillet 2023, suivant l'appel de David Lisnard, le maire de Cannes président de l'association des maires de France, des élus et des citoyens normands se sont rassemblés à midi devant les hôtels-de-ville pour dire: ça suffit!

Violences urbaines : des appels à se rassembler devant les mairies du Calvados ce lundi à midi (ouest-france.fr)

Exemple à Vire:

Émeutes urbaines. Une cinquantaine de personnes mobilisée devant la mairie de Vire Normandie (ouest-france.fr)

Émeutes urbaines. Une cinquantaine de personnes mobilisée devant la mairie de Vire Normandie
Dans un contexte de recrudescence des attaques visant les élus, la population était invitée à se rassembler ce lundi 3 juillet 2023, à midi devant toutes les mairies de France. Les habitants de Vire Normandie (Calvados), ont répondu présents et s'interrogent sur l'image que donne la France à l'étranger.
« Je tenais à exprimer un ras le bol ! Ces violences sont inadmissibles. Il ne faut pas oublier que les maires sont des défenseurs de l’intérêt général. » Le maire de Vire Normandie (Calvados) a invité les élus et la population à se rassembler devant l’hôtel de ville pour protester contre les émeutes urbaines et les violences à l’encontre des maires de l’Hexagone. Au total, une cinquantaine de personnes a répondu à l’appel de l'édile à midi, ce lundi 3 juillet 2023. 

« C’est terrible d’en arriver à ces violences »

« Que font les parents de ces enfants ?, s’interroge une habitante de Vire Normandie en colère. Quelle image donne-t-on de la France ? », rencherit Denise Letenneur, une autre habitante de Vire. C’est terrible d’en arriver à ces violences. »


Hervé Morin, le président de la Normandie était ce lundi 3 juillet devant la mairie de Fontaine-Henry dans le Calvados:

VIDÉO. Violences urbaines. Rassemblement d'élus autour d'Hervé Morin à Fontaine-Henry (ouest-france.fr)

VIDÉO. Violences urbaines. Rassemblement d'élus autour d'Hervé Morin à Fontaine-Henry
Dans un contexte de recrudescence des attaques visant les élus, plusieurs élus ont participé ce lundi midi à un rassemblement devant la mairie de Fontaine-Henry (Calvados), à l'invitation du président de la région Normandie, Hervé Morin.

« L'ordre républicain doit se faire respecter. La loi doit s'appliquer avec fermeté, intransigeance et dureté », a averti Hervé Morin, président de la région Normandie, deux jours après l'attaque du domicile du maire de l'Haÿ-les-Roses.

Entouré d'une trentaine d'élus, Hervé Morin a répondu présent à l'appel lancé par David Lisnard, président de l'Association des maires de France. Le président de région a profité d'une réunion autour du patrimoine, au château de Fontaine-Henry (Calvados), pour marquer une minute de silence devant la mairie de cette commune.

Quelques citoyens ont complété ce rassemblement. « On constate là que la sécurité est la première des libertés », a conclu le président de la région Normandie, juste avant d'entonner l'hymne national. 

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Dans le reste de l'actualité normande:

LE DECLIN DEMOGRAPHIQUE NORMAND

Les vrais sujets de fond dont tout le monde se contrefiche, ou presque, demeurent derrière la violence de l'écume de l'actualité la plus récente...

Démographie. En cinq ans, la Normandie a perdu plus de 10 000 habitants ! | 76actu

Démographie. En cinq ans, la Normandie a perdu plus de 10 000 habitants !

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L'Insee a dévoilé son bilan démographique de la Normandie 2022. La population continue de diminuer, et se classe au 10e rang des régions métropolitaines pour sa démographie.

L’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) a dévoilé, jeudi 29 juin 2023, le bilan démographique 2022 de la Normandie. C’était déjà le cas en 2021, mais la population continue de diminuer.

La région comptait 3 317 000 habitants au 1er janvier 2023, soit 2 700 de moins en un an, malgré un solde migratoire [différence entre le nombre de personnes entrées sur le territoire et le nombre de personnes qui en sont sorties, Ndlr] positif (plus 1 800 habitants).

Sur une période de cinq ans, entre 2018 et 2023, la population normande a chuté de 10 500 habitants, soit une baisse moyenne annuelle de 2 100 habitants. 

À lire aussi:

L’une des quatre régions où la population diminue le plus

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La région Normandie est la deuxième plus touchée par une baisse de population sur un an (-0.08%), juste derrière la Bourgogne-Franche-Comté (-0.17%). Elles ne sont que quatre régions a observer une diminution démographique, alors que la population en France métropolitaine ne cesse de progresser.

 » Cette baisse s’explique principalement par le solde naturel [différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès, Ndlr] déficitaire depuis 2018  » explique Emmanuel Héry, expert à l’Insee. 

Au niveau départemental, la Seine-Maritime reste la plus peuplée (1 254 200 habitants soit 37,8%). Viennent ensuite le Calvados (700 600, 21,1%), L’Eure (596 700, 18%), la Manche (492 600, 14,9%) puis enfin l’Orne (272 900, 8,2%). 

Toujours moins de naissances en 2022

Malgré la légère augmentation observée en 2021 suite à la crise du Covid, le nombre de naissances continue de diminuer depuis 2011. Moins flagrante sur un an (-1.3% en Normandie), cette baisse de natalité atteint plus de 19% sur une période d’un peu plus de 10 ans. 

Ce nombre de naissances est plutôt contrasté dans les départements normands. La Calvados arrive en tête avec 5,6% de naissance en moins, suivi de loin par la Manche (-1,1%), l’Eure (-0,9%) et la Seine-Maritime (-0,2%).

À lire aussi:

Léger déclin de l’espérance de vie 

L’espérance de vie des Normands n’échappe pas, elle aussi, à une diminution. Elle s’élève en 2022 à 78 ans pour les hommes et à 84.3 ans pour les femmes (en 2021, elle était à 78,2 ans pour les hommes et à 84,6 ans pour les femmes).

À titre comparatif, l’espérance de vie en France métropolitaine en 2022 atteint 79,4 ans pour les hommes et 85,3 ans pour les femmes. 

Pour lire l'intégralité de la note présentée par l'INSEE Normandie:

En 2022, la population de Normandie diminue à nouveau de 2 700 habitants - Insee Analyses Normandie - 115


Autre sujet d'inquiétude qui dure pour l'avenir de la Normandie malgré des émeutes qui fondamentalement ne nous concernent pas: 

LE MASSACRE DES HAIES DE BOCAGE

Dans les campagnes, la disparition des haies s’accélère en dépit de leur intérêt écologique majeur : « Entre deux parcelles, j’ai dû faire de la place » (lemonde.fr)

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Dans les campagnes, la disparition des haies s’accélère en dépit de leur intérêt écologique majeur : « Entre deux parcelles, j’ai dû faire de la place »

Agrandissement, mécanisation, retournement des prairies… 70 % des clôtures végétales ont disparu en France depuis 1950.

« Face à vous, des haies que j’ai massacrées », lance Patrick Levrard. Prunelliers, aubépines ou noisetiers ont les flancs et la tête tailladés. Sous les coups de marteau de l’épareuse, une sorte de faucheuse passée à l’automne, les branches ont complètement éclaté. « Cela faisait des années que je n’avais pas entretenu cette haie, elle avait pris trop de volume, explique cet éleveur de la commune du Bô, dans le Calvados. Alors j’ai remis tout ça à hauteur. »

 quelques mètres du pire, ce qui ressemble au meilleur : une « belle haie », haute et large de plusieurs mètres, composée de diverses essences et de différentes strates (herbacées, arbustives et arborées). « Il faut faire attention au vieillissement, remarque toutefois Marine Levrard, la fille de Patrick, qui est aussi la coordinatrice de l’Association française arbres champêtres (AFAC) de Normandie. S’il n’y a aucune gestion (...)


Mémoire de l'esclavage: Repentance, reconnaissance...

La Normandie a fait sa part quoiqu'elle soit jugée ici "tardive" par le média spécialisé "Jeune Afrique". C'est un peu l'hôpital qui se fiche de la charité car on aimerait bien voir aussi une grande exposition mémorielle sur l'esclavage des Africains en Afrique par les Africains, une fatalité sinon une malédiction qui a été détruite par la colonisation d'Européens pris de remord chrétien dès la fin du XVIIIe siècle.

Bref! A quand une exposition sur la traite négrière arabo-musulmane?

Au sujet de l’esclavage, la Normandie fait enfin son devoir de mémoire – Jeune Afrique

Au sujet de l’esclavage, la Normandie fait enfin son devoir de mémoire

L’exposition « Esclavage, mémoires normandes » retrace en trois temps l’implication des villes du Havre, de Honfleur et de Rouen dans la traite atlantique. Un passé peu exposé, à découvrir jusqu’au 10 novembre au musée d'histoire du Havre (hôtel Bocage de Bléville).

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Après Bordeaux et Nantes, et sa très riche exposition « L’Abîme » en novembre 2021, c’est au tour des villes normandes de dévoiler les pages les plus sombres de leur histoire. Au total, plus de 150 000 hommes, femmes et enfants ont été déportés d’Afrique et mis en esclavage aux Antilles lors des expéditions qui ont eu lieu entre 1750 et 1848. Un passé esclavagiste que d’aucuns ne connaissaient pas vraiment jusqu’à présent.

À LIRE: Esclavage : Nantes revisite l’histoire de la traite atlantique

« Honfleur est réputé pour son image de carte postale. Or la ville a été un acteur puissant de la traite atlantique en Normandie comme en France, classée au 5e rang des ports négriers français, totalisant près de 5 % des expéditions mondiales au XVIIIe siècle, rappelle Benjamin Findinier, conservateur des musées de Honfleur, co-commissaire de l’exposition au musée Eugène Boudin. Cet espace est l’une des trois étapes de la grande exposition « Esclavage, mémoires normandes » inaugurée le 10 mai, date symbolique de la Journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions.

Travail de mémoire tardif

L’escale honfleuraise présente environ 70 documents, dont près de 90 % d’entre eux sont dévoilés pour la première fois au grand public. Une lettre indiquant que la ville de Honfleur est à la recherche de nouveaux comptoirs, des journaux de bords décrivant les conditions de la traversée (météo, navires croisés, etc.), des tableaux de traite et autres cartes des côtes d’Afrique occidentale, de la Côte de l’Or (actuel Ghana) et de Sierra Leone (principal site d’achat de captifs de la ville), des représentations de navires quittant le port pour l’Afrique, un plan en aquarelle permettant de faciliter la navigation jusqu’à Saint-Domingue… Autant de pièces qui sommeillaient jusqu’alors dans les archives du musée de la marine de la ville, attestant de la puissance honfleuraise durant cette période.

À LIRE: Chronologie : les dates clés de l’Histoire de l’esclavage pratiqué par la France

Un passé enfoui qui a de quoi interroger. C’est pendant les premières expéditions lointaines du XVIIe siècle que des familles honfleuraises ont pu s’enrichir et pratiquer le petit et le grand cabotinage. Parmi elles, les Coudre-Lacoudrais, Picquefeu de Bermon et autres Baillet. « C’est un sujet délicat qui pouvait gêner les descendants de ces familles-là, que l’on ne trouve néanmoins plus du tout dans la ville, indique le commissaire. Mais s’il y en avait eu encore, on aurait quand même fait cette exposition, assure-t-il. Il faut absorber cette histoire pour nous et les générations futures, en la faisant œuvre d’historiens de l’art, et non en cherchant à rendre des comptes. »

Alors qu’une gerbe à la mémoire des déplacés africains a été déposée à Honfleur la veille du lancement de l’exposition par le maire de la ville, Michel Lamarre, aucune trace de ce passé esclavagiste n’existait jusqu’à présent dans l’espace public. Un devoir de mémoire tardif que la région ambitionne donc de réparer à travers un traitement scientifique et historique. C’est en effet tout l’enjeu de cette exposition régionale, reconnue d’intérêt national par le ministère de la Culture, pilotée par Guillaume Gaillard, directeur valorisation des patrimoines de la ville du Havre.


 

Une grande exposition culturelle, historique et artistique sur les liens de civilisation unissant la France à l'Angleterre s'ouvre à l'ancien hôtel de la Marine, place de la Concorde à Paris. Question: sera-t-il question de l'évidence normande?

Poser la question c'est, hélas, y répondre...

Attention! Le Breton de service de l'AFP a frappé fort!

Des trésors médiévaux de Londres exposés à l'Hôtel de la Marine à Paris (lefigaro.fr)

Des trésors médiévaux de Londres exposés à l'Hôtel de la Marine à Paris

De Guillaume le Conquérant à Henri VIII, l'exposition retrace 500 ans d'histoire entre la France et l'Angleterre. Plus de 70 œuvres d'art britanniques en tout genre seront exposées jusqu'au 22 octobre 2023.

De rares trésors médiévaux anglais sont présentés pour la première fois à Paris, à l'Hôtel de la Marine, à l'occasion d'une exposition soulignant les liens qui unissaient la France et l'Angleterre à cette époque. Du vendredi 30 juin au 22 octobre, les visiteurs de «Quand les Anglais parlaient français» pourront découvrir 70 oeuvres d'art couvrant la période allant du XIe au XVe siècle et prêtées par le Victoria and Albert Museum de Londres. «Au vu du contexte géopolitique des dernières années, nous voulions mettre en lumière ce lien entre nos deux pays», a expliqué à l'AFP Amin Jaffer, directeur de la Collection Al Thani, qui sert d'écrin à cette exposition.

Sculptures d'ivoire, vitraux anciens et chasubles brodées témoignent de cette relation étroite, tout comme des bijoux et des bagues sertis de pierres précieuses, créés dans des ateliers d'orfèvrerie parisiens et qui ont été retrouvés sur le sol anglais au fil des siècles.

De Guillaume le Conquérant à Henri VIII, les œuvres choisies retracent 500 ans d'histoire. «Nous avons sélectionné les meilleures pièces de notre collection londonienne», a souligné Emma Edwards, commissaire adjointe de l'exposition. Pièce maîtresse, le «chandelier de Gloucester» prend place dès l'entrée. Qualifié de «chef-d’œuvre de l'orfèvrerie anglaise» par Mme Edwards, il comporte des inscriptions en latin retraçant ses propriétaires. D'une abbaye dédiée à Saint-Pierre à Gloucester, le chandelier a voyagé jusqu'à la cathédrale du Mans.

Capture

À cette époque, l'Angleterre est catholique et l'une des sections de l'exposition souligne les échanges d'alors entre les monastères d'Angleterre et d'Europe continentale. «C'était assez compliqué de retrouver des objets de cette période», a relevé James Robinson, directeur du département des arts décoratifs au Victoria and Albert Museum. Après la rupture avec la papauté sous Henri VIII, «tout ce qui était catholique était détruit», a-t-il expliqué. Des objets appartenant à l'aristocratie et à la royauté ont été mieux conservés. Sur le «coffret de Valence», un des objets exposés, on aperçoit ainsi les armes royales d'Angleterre et des grandes familles d'Angoulême et de...

Bretagne.

 

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Commentaires
G
une info qui réjouira les anti rossignol et ceux qui comme moi en ont ras le bol des dépenses somptuaires qui pourrissent la vie des rouennais, armada comprise
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L
@Barreau. Nous avions raison : il est bien parano puisqu'il se sent visé, et c'est bien un maso, il remercie son maître. Cordialement
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L
Quand ce ne sont pas les jeunes racailles des villes, c'est la vieille raclure des champs qui s'y colle.
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G
À propos des émeutes violentes de ces derniers jours, vous aurez peut-être remarqué que la carte des incidents les plus violents se superpose aux lieux des blocages et incidents gilets les plus sérieux ?<br /> <br /> Vous souvient-il du rond-point des vaches de St Étienne du Rouvray, du rond-point de Gaillon, du rond-point d'Évreux (quand le maire mettait une maison à disposition des piliers du rond-point jusqu'à ce qu'ils saccagent la ville et brûlent des véhicules municipaux, du rond-point de Dives sur mer etc...<br /> <br /> <br /> <br /> Un sociologue aurait certainement des explications.
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