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Sire de Sei, la Normandie en toute liberté!
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Sire de Sei, la Normandie en toute liberté!
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13 mai 2023

Tiers-lieux et art conceptuel en Normandie: la culture pour bobos déracinés ça ne marche pas si bien que cela et ça coûte cher!

Billet de Florestan:

Une fois encore, en lisant les trois articles de presse suivants on se posera la question des choix culturels faits et plus ou moins clairement assumés par les conseils régionaux du fait de leur politique de la subvention publique. Nous en avons déjà parlé plusieurs fois ici mais il est très important de ne pas confondre politique culturelle régionale et politique culturelle en région:

La première se propose d'assumer clairement et fièrement tous les éléments d'une culture régionale enracinée, authentique, historique ou patrimoniale afin d'en transmettre au plus grand nombre, dans une logique d'éducation populaire, les éléments, les références ou les oeuvres.

La seconde se propose d'assurer le divertissement culturel d'une minorité sur les thématiques progressistes arbitrés par une prescription institutionnelle et médiatique éloignée, à tout point de vue de la région qui la finance avec l'argent de contribuables qui n'iront jamais voir une vidéaste porno se trémoussant sur le latin d'un Stabat Mater: d'ailleurs ils ne sont même pas au courant que de pareilles choses puissent exister et que leur existence puisse être assurée par l'argent du con- tribuable! Si le porno en latin a quelques adeptes que ces derniers se cotisent!

http://siredesei.canalblog.com/archives/2022/10/15/39669699.html

Rappelons, en effet, qu'en France en matière culturelle, la coutume consiste à subventionner ce qui ne marche pas mais à taxer ce qui marche ou à interdire l'existence de ce qui pourrait intéresser le plus grand nombre en refusant les financements nécessaires, d'où la multiplication d'initiatives culturelles privées totalement auto-financées pour contourner l'idéologie dominante d'un progressisme mondialisé et déconstructeur qui est devenu en bien des domaines de l'expression culturelle et artistique une sorte d'académisme officiel, étouffant, intolérant: un vrai mouroir pour les vrai talents et les savoir-faire de notre patrimoine artistique...


 https://www.tendanceouest.com/actualite-409000-colombelles-fermeture-du-wip-quel-avenir-pour-ce-lieu-couteux?utm_medium=email&utm_source=newsletter&utm_campaign=NL_2023-05-12&utm_content=bloc5

Colombelles. Fermeture du Wip : quel avenir pour ce lieu coûteux ? 

Capture d’écran du 2023-05-13 20-46-40

Site, bureau, coworking. Alors que le Wip va bientôt fermer ses portes après avoir déposé le bilan, que va devenir le bâtiment de la Grande Halle, réhabilité contre un chèque d'environ 7,7 millions d'euros ?

Quelques années à peine après avoir investi ses locaux à Colombelles, le Wip a déposé le bilan mercredi 10 mai. Grâce au soutien financier de nombreuses collectivités, Normandie aménagement a réhabilité cet ancien atelier électrique de la SMN en 2019, le faisant devenir "la Grande Halle", le tout pour un montant d'environ 7,7 millions d'euros.

Un bâtiment mal pensé ?

Pas aidé par une inactivité durant la période Covid, le Wip pointe également des dysfonctionnements du bâtiment. Un parking de 90 places pour une capacité de 1 500 visiteurs, et un système de chauffage inefficace, empêchant la tenue d'événements en hiver. "Nous avons fait des propositions à Normandie aménagement pour trouver des solutions efficaces à nos difficultés, mais nous n'avons pas eu de réponse", pointent Hugo Simon et Ophélie Deyrolle, respectivement directeur et présidente du Wip. Ils assurent par exemple avoir imaginé la mise en place d'un parking enherbé, ou bien avoir financé à leurs frais un audit énergétique pour "comprendre le bâtiment et envisager des solutions".

La dette de ce tiers-lieu s'élève désormais à 350 000 €, dont une centaine de milliers d'euros de loyers impayés à Normandie aaménagement. De quoi pousser la structure à déposer le bilan. Elle tiendra tous ses engagements jusqu'au début du mois de juillet, avant de définitivement fermer ses portes, et mettre au chômage 17 salariés. "On se laisse deux mois pour imaginer qu'un repreneur puisse se positionner, mais nous n'avons aucune discussion à ce sujet pour le moment", regrette Hugo Simon.

Joël Bruneau, président de Caen la mer, mais aussi du conseil d'administration de Normandie Aménagement, espère vite retrouver de l'activité dans ce lieu. "C'est un bâtiment important, qui fait partie de la mémoire collective, et surtout une très belle réalisation", avance-t-il. Pour l'instant évidemment aucune piste concernant un repreneur ne peut être évoquée, étant donné le peu de temps écoulé depuis l'annonce du dépôt de bilan, mais une chose est sûre, la Grande Halle devra rester un tiers-lieu, puisque des subventions perçues vont dans ce sens.

Mais le bâtiment n'est-il pas inexploitable pour un éventuel repreneur ?

"On considère qu'il reste très cher à exploiter : loyer, taxe foncière, CFE (Cotisation foncière des entreprises), fluides, et vérifications de sécurité, le tout revient à 400 000 euros par an. Une somme considérable pour n'importe qui", pose Hugo Simon. Côté Caen la mer, on pointe plutôt une mauvaise gestion. "Lors d'une réunion il y a un an j'ai fait remarqué à Ophélie Deyrolle que la masse salariale du Wip me paraissait trop importante. Il me semble qu'ils ont continué à recruter ensuite", se remémore Joël Bruneau. Le maire de Caen ne manque d'ailleurs pas de rappeler que cette dernière faisait auparavant partie de Normandie aménagement, et qu'elle était donc grandement consultée lors de la réhabilitation des lieux.

"Caen la mer et Colombelles louaient des espaces et organisaient des évènements coûteux au Wip", assure également Joël Bruneau. "Il est important de préciser que nous avions accepté de reporter le paiement du loyer sur une dizaine d'années", poursuit-il.

Mauvaise gestion d'un côté, crise du Covid et défauts du bâtiment pour l'autre camp, les raisons de l'échec sont multiples. Reste maintenant à savoir si ce bâtiment onéreux en argent public saura retrouver de l'activité passée le mois de juillet, auquel cas il risquerait de sonner bien creux.


 Dans le colimateur des magistrats de la cour régionale des comptes de Normandie, cet autre tiers-lieu de l'agglomération caennaise:

Le "Moho" qui est aussi une véritable tête-de-pont de la culture progressiste woke made in California en France si l'on en croit simplement ce que l'on peut en voir depuis l'extérieur, vu du trottoir d'en face avec des slogans lumineux courant sur la rotonde vitrée de ce qui fut, dans une époque antérieure, le garage Renault pour le centre-ville de Caen: des appels continus pour sauver la planète dignes de Sainte Gréta ou pour soutenir les minorités de la diversité plus ou moins visible...

Au "Moho" pas un drapeau normand à l'horizon alors que l'on pourrait considérer la culture régionale normande plutôt menacée sur sa terre même comme l'une de ces minorités à défendre!

Si les bobos barbus du Moho en chemises à carreau de la côte Ouest décidaient de ne plus ignorer la Fête des Normands, à la prochaine Saint- Michel, nous jurons de réviser notre jugement sur ce tiers-lieu à la mode plutôt versé dans la cuisine au "woke" que dans celle des tripes à la mode de Caen!

https://www.ouest-france.fr/normandie/caen-14000/caen-malgre-les-embuches-le-moho-tiers-lieu-et-espace-de-coworking-equilibre-ses-comptes-cdac70ee-a3a2-11ed-a69f-2485525f016c

Caen. Malgré les embûches, le Moho, tiers lieu et espace de coworking, équilibre ses comptes

Capture d’écran du 2023-05-13 20-58-26

Epinglé en septembre 2022 par la Cour régionale des comptes, le tiers lieu de Caen (Calvados) dédié aux transitions, écologiques comme numériques, a joué la transparence. Les fondateurs du Moho ont dressé le bilan de leur première année d’exercice plein… et coupé court aux observations avec des comptes à l’équilibre et des perspectives de croissance.

En septembre 2022, la Cour régionale des comptes avait émis des doutes sur « la viabilité économique » du Moho à Caen (Calvados), « campus des start-up » : la communauté urbaine de Caen-la-Mer se serait engagée à soutenir ce projet, « sans prendre les garanties juridiques qu’aurait justifié un tel projet ».

En septembre 2022, la Cour régionale des comptes avait émis des doutes sur « la viabilité économique » du Moho à Caen (Calvados), « campus des start-up » : la communauté urbaine de Caen-la-Mer se serait engagée à soutenir ce projet, « sans prendre les garanties juridiques qu’aurait justifié un tel projet ».

La remarque a forcément ému Olivier Cotinat et Nicolas Geray, les fondateurs de ce tiers lieu privé dédié aux transitions (écologiques et numériques). S’engageant à jouer la transparence, ils ont présenté un bilan de leur première année pleine d’exploitation, jeudi 2 février 2023. Et en introduction, Joël Bruneau, président de Caen-la-Mer, a qualifié « d’infondée » l’observation de la Cour des comptes, rappelant le montage de l’opération. Pour faire simple, Caen-la-Mer est propriétaire des lieux (1) qu’elle loue à la société privée Moho. Cette dernière s’appuie sur un fonds de dotations, constitué de 44 entreprises (dont les poids lourds régionaux tels que le Crédit agricole, la coopérative Agrial, les laboratoires Gilbert ou encore le groupe papetier Hamelin).

L’équilibre à 2,6 millions d’euros

En 2022, premier exercice plein (le tiers lieu a commencé à fonctionner en septembre 2021), le Moho a réalisé un chiffre d’affaires de 2,6 millions d’euros. Nicolas Geray comme Olivier Cotinat ne s’attendaient pas à ce résultat, qui leur permet d’équilibrer leurs budgets. « D’autant que début 2022, ont-ils souligné, nous avons accusé un déficit de 350 000 € lié à des annulations de devis en raison du Covid puis à la hausse des coûts de l’énergie. » L’activité a été apparemment boostée en fin d’année.

Des programmes « maisons »

Le chiffre d’affaires provient pour 40 % des abonnements de résidents, 40 % de l’accueil d’événements et pour 20 % des programmes de réflexion « maison » spécialement créés par le Moho en collaboration avec des organismes aussi bien publics que privés. L’objectif : élaborer des solutions autour de thématiques telles que la mobilité durable, le plastique, ou encore la ville et le vivant. « Nous souhaitons pouvoir atteindre 50 % pour les programmes, explique Olivier Cotinat, et être moins dépendants des abonnements. »

En septembre 2022, la Cour régionale des comptes avait émis des doutes sur « la viabilité économique » du Moho à Caen (Calvados), « campus des start-up » : la communauté urbaine de Caen-la-Mer se serait engagée à soutenir ce projet, « sans prendre les garanties juridiques qu’aurait justifié un tel projet ».

La remarque a forcément ému Olivier Cotinat et Nicolas Geray, les fondateurs de ce tiers lieu privé dédié aux transitions (écologiques et numériques). S’engageant à jouer la transparence, ils ont présenté un bilan de leur première année pleine d’exploitation, jeudi 2 février 2023. Et en introduction, Joël Bruneau, président de Caen-la-Mer, a qualifié « d’infondée » l’observation de la Cour des comptes, rappelant le montage de l’opération. Pour faire simple, Caen-la-Mer est propriétaire des lieux (1) qu’elle loue à la société privée Moho. Cette dernière s’appuie sur un fonds de dotations, constitué de 44 entreprises (dont les poids lourds régionaux tels que le Crédit agricole, la coopérative Agrial, les laboratoires Gilbert ou encore le groupe papetier Hamelin).

Plus de 1 200 personnes

Au total, le Moho a accueilli 306 événements payants, « comme des séminaires de 5 à 600 personnes ». Côté résidents, qui paient un abonnement (à partir de 235 € mensuels), ils sont 65 (entreprises et associations), auxquels s’ajoutent 200 étudiants de deux écoles accueillies à demeure : l’Isen-Caen (Institut supérieur d’électronique et du numérique) et l’E2SE (école supérieure des services aux entreprises). Le taux de remplissage atteint 80 %. « Certaines journées, il y a eu au total plus de 1 200 personnes au Moho », assure Olivier Cotinat.

Le resto cartonne

Sur les 6 500 m² du lieu, 1 500 m² sont publics, accessibles à tous, où une vingtaine de personnes viennent chaque jour occuper gratuitement un poste de travail ou simplement prendre un café.Le restaurant quant à lui, le Moholicious assure chaque midi « entre 70 et 80 couverts ».

25 emplois

Pour animer les lieux, Moho emploie 25 personnes et 6 alternants, désormais reconnaissables, les jours d’événement, à leur veste verte brodée de rouge « confectionnées localement », souligne Nicolas Geray. Des salariés chargés aussi bien de régler un problème de wifi sur l’un des 500 postes de travail, d’organiser des séminaires, que de mettre en contact des résidents : « On ne loue pas que des bureaux, répète Olivier Cotinat, mais une expérience de travail, avec des prestations que sont les espaces de tranquillité, la salle de sport, la newsletter interne ou encore le café du matin qui permet des mises en relation. »


 Bien loin de la Normandie, un autre conseil régional fait d'autres choix quand il décide de subventionner la culture en préférant valoriser la culture régionale ou une culture populaire enracinée plutôt que de subventionner "en région" comme partout ailleurs cette culture de nulle part...

https://www.lefigaro.fr/lyon/laurent-wauquiez-critique-apres-de-nouvelles-coupes-dans-les-subventions-culturelles-regionales-a-lyon-20230512
Laurent Wauquiez critiqué après de nouvelles coupes dans les subventions culturelles régionales à Lyon

Le conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes a voté vendredi en commission permanente une centaine de subventions culturelles entérinant des choix et des coupes qui ont suscité un tollé dans le monde culturel et politique.

Après le TNG il y a deux semaines, une quinzaine d'autres structures culturelles ont découvert qu'elles devraient se passer de tout ou partie des subsides régionaux pour l'exercice en cours. Une quinzaine de coupes budgétaires, pour un total de 600.000 à 1 million d'euros, ont été votées ce vendredi en commission permanente, selon l'opposition socialiste et écologiste - la Région ne communiquant que sur ses hausses de subventions. Au printemps 2022, quelque quatre millions d'euros d'aides régionales avaient déjà été retirés à 140 acteurs culturels touchant principalement les métropoles de Lyon, Grenoble et Saint-Étienne. Avec, selon Laurent Wauquiez, des «réorientations» au profit des «territoires les plus éloignés de l'offre culturelle».

Parmi les coupes 2023, la subvention du Festival international du court-métrage de Clermont-Ferrand a été réduite de moitié - de 200.000 à 100.000 euros. Une décision «surréaliste et désolante» visant une manifestation «qui irrigue aussi les territoires ruraux», s'est indigné le groupe régional PRG dans un communiqué publié après le vote. Si l'exécutif régional soulignait auprès du Figaro , l'accent mis sur les festivals dans sa «réorientation», celui de Woodstower (rap, électro, théâtre de rue) voit sa subvention supprimée. Des décisions qui ont fait vivement réagir les acteurs culturels, avec les publications de plusieurs tribunes ces derniers jours. Celle signée de plusieurs anciens ministres de la Culture après l'annonce de la suppression de la subvention du TNG (Théâtre Nouvelle Génération) pointait des «dérives autoritaires et populistes».

Il a le droit de baisser ses subventions. Sur le terrain politique il va assumer ses choix. On voit où sont ses priorités.

Rima Abdul Malak, ministre de la Culture

Deuxième région de France, l'Auvergne-Rhône-Alpes ne consacre que huit euros par habitant à la culture, contre une moyenne de 12 ailleurs. Le directeur du TNG, Joris Mathieu, dans une tribune publiée juste avant la suppression de la subvention à sa structure, pointait «une entreprise délibérée de déstabilisation du fonctionnement d'institutions publiques culturelles». «J'attends de voir les chiffres mais l'inquiétude de mes prédécesseurs (signataires de la tribune) me semble totalement fondée», a commenté la ministre de la Culture Rima Abdul Malak, mercredi sur le plateau de l'émission C à vous. «Il a le droit de baisser ses subventions. Sur le terrain politique il va assumer ses choix. On voit où sont ses priorités», a-t-elle dit en référence aux grands projets portés par l'ancien président des Républicains - Musée des Tissus, «Maison du Petit Prince» dans le château natal de l'écrivain Antoine de Saint-Exupéry, site touristique dédié à la civilisation gauloise sur le plateau de Gergovie.


 Commentaire de Florestan:

Mais, Madame la Ministre de la Kulture, les priorités sinon les urgences sont à la transmission des héritages et d'un patrimoine qui ne sont plus transmis, ou pis! qui sont méprisés sinon "déconstruits" par la plupart des institutions culturelles officielles subventionnées par l'Etat et les collectivités, à commencer par l'Education Nationale!

Et on vous gardera le meilleur pour la fin car la culture subventionnée en "région Normandie" ça peut donner aussi ceci...

En effet, notre ami Nicole Esterolle nous a repéré ça:

UNE NAVETTE POUR LE SHED !

 

Capture d’écran du 2023-05-14 00-01-32

               

Je vous ai déjà plusieurs fois parlé du SHED , parce qu’il  est, parmi la centaine de lieux d’art contemporain subventionnés en France, celui où le grotesque déconstructif institutionnalisé me semble le plus abouti et exemplaire.

 

https://levadrouilleururbain.wordpress.com/2023/05/06/le-shed-a-rouen-hallucinant-concentre-de-grotesque-art-contemporain-deconstructif-decolonialiste-et-degenre-par-nicole-esterolle-fr/

Capture d’écran du 2023-05-14 00-06-20

 

Si je vous en parle à nouveau aujourd’hui, c’est parce que je viens d’apprendre que le SHED, pour  pallier l’absence du public local, et augmenter celui, de plus en plus  clairsemé de ses vernissages, a décidé (avec l’accord tacite de Mme Morin- Desailly , sénatrice de la Seine-maritime, présidente du FRAC de Normandie et ex-présidente de la commission culturelle au Sénat, et de M. Patrick Gomont, vice-président aux affaires culturelles au Conseil Régional), de se payer les services d’une navette Maromme-Paris aller et retour (image jointe) , pour aller pomper quelques assidus  du Palais de Tokyo  ou autres adeptes  parisiens à l’art conceptualo-bidulaire national…et international

 

Pour 15 euros seulement , chacun de ces aventuriers de l’art moderne aura donc droit, non seulement au voyage aller retour, mais aussi à  la participation au vernissage, aux performances, au cocktail et au dîner. (Gratuité totale  aux demandeurs d'emploi, aux bénéficiaires du RSA, aux étudiants, aux mineurs.)…Il pourra assister au double vernissage :

 

« Regardum » de Séverine Hubard au SHED - site Gresland (Notre-dame de Bondeville) à 18h…

et « Performance en permanence » de Xavier Michel au SHED - site de l'Académie (Maromme)

 

Les importants soutiens au SHED :

 

Comme pour de nombreux centre d’art contemporain du même type, l’absence de public est compensé par un fort soutien des collectivités locales, du Ministère de la Culture et des généreux mécènes.

 

Le SHED, centre d'art contemporain de Normandie, est soutenu par le Ministère de la Culture / Direction régionale des affaires culturelles de Normandie, la Région Normandie, le Département de Seine-Maritime, la Métropole Rouen Normandie et la Ville de Maromme….par ses partenaires privés (Champagne Porgeon et fils, DAS Studio, SOMEDEC et Vin sur vin), la Fondation Antoine de Galbert, ses mécènes et ses bénévoles.

 

Le SHED participe à RRouen, Réseau arts visuels Rouen métropole et à RN13bis, qui associe les lieux d'art contemporain de la Normandie. Il est adhérent de Rouen Normandie Tourisme & Congrès, ainsi que membre partenaire de la Fraap.

 

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03 - la mascotte du SHED - oeuvre de de Laurent Faulon


Commentaire de Florestan:

Il y a du lard dans le cochon mais pas sûr que tout soit bon dans cet art cochon!

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Commentaires
G
plutôt que de redistribuer, on pourrait tout simplement supprimer les subventions, on n'a pas plus à subventionner des groupes locaux régionaux plus ou moins folkloriques animateurs de fêtes à neuneus et de kermesse que ces bidules à engraisser les copains des copains. On a déjà du mal à financer les opéras nationaux, pour représenter le répertoire classique, laissons le temps faire son oeuvre pour le contemporain, des gloires du début du siècle précédent sont oubliées. <br /> <br /> <br /> <br /> L'hiver prochain il faut que j'essaie d'entrer dans le SHED, juste pour voir cette architecture industrielle d'une autre époque, pour les expos, l'art moderne et moi, c'est difficile, je n'accrocherais pas un Picasso chez moi si j'en avais un alors.... Ce SHED n'est pourtant pas loin, je me trouve réguilèrement coincé au rond point qui y donne en sortant de chez mon garagiste. A côté de ce lieu figure une "sculpture" (un empilement de fers carrés zingués que j'ai longtemps crû être un chargement perdu par un camion) mais j'avoue que m'enfermer n'est pas dans ma nature, depuis que je n'ai plus charge d'élèves, je crois n'avoir pas mis les pieds dans un musée, une expo ou une galerie, à part l'expo Ronel annuelle. <br /> <br /> <br /> <br /> la "sculpture" du rond point du moulin à Poudre annonçant le SHED auquel on accède par la maison des Pélissier, superbe construction normande en brique et pans de bois. Grâce cette recherche d'image, j'ai même appris le nom de la chose "Interlichtenstadt" de Nicolas Moulin <br /> <br /> <br /> <br /> https://pbs.twimg.com/media/EiS6rP_X0AIOwzJ?format=jpg&name=large <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> je ne résiste pas au plaisir de vous donner copie du laius d'une exposition rétrospective de l'artiste à Amiens, on dirait un sketch tant c'est drôle si vous n'avez pas de temps à perdre, précipitez vous vers les meilleurs morceaux entre [ °<br /> <br /> "première rétrospective rassemblant de nombreuses œuvres majeures de Nicolas Moulin, veut rendre compte de l’univers dystopique au sein duquel évolue l’artiste. <br /> <br /> [Attentif à l’environnement architectural qui nous entoure et à sa possible démesure, son travail interroge l’usure des utopies modernistes et totalitaristes à l’aune d’une monumentalité mise en abyme. Jouant avec les multiples déclinaisons de l’utopie, Nicolas Moulin met ainsi en scène une architecture implacable qui persiste malgré l’abandon dont elle semble faire l’objet. ]<br /> <br /> <br /> <br /> Il s’agit donc de déterminer, à travers le rappel de l’utopie originelle (Amaurote étant la capitale de l’Utopie de Thomas More),<br /> <br /> <br /> <br /> [ les lignes de force qui fondent sa recherche plastique, régulièrement réactivées comme s’il s’agissait de nous convaincre que ces arêtes de béton pouvaient être constitutives de notre passé et de notre avenir. Comme si ces visions brutalistes étaient au fondement d’un territoire dystopique aux frontières mal définies s’élaborant autour d’une ville-brouillard insaisissable, à la vision d’une île proposée par Thomas More s’opposent ici des territoires lointains mais encore accessibles, images d’un univers mental que l’artiste nous propose de parcourir *."<br /> <br /> <br /> <br /> Si on oublie que tout ça se fait avec nos impôts, c'est très drôle.
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B
le SHED se présente comme tel: centre indépendant dédié à l’art contemporain, situé près de Rouen (à 1h30 de Paris).<br /> <br /> je leur conseil de déménager à Paris pour être plus près du centre du monde. <br /> <br /> taper sur Mme Morin- Desailly c'est juste mais qui la laisse faire et qui est le "patron" au conseil régional ?
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