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Sire de Sei, la Normandie en toute liberté!
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25 avril 2023

REVUE DE PRESSE NORMANDE au 25 avril 2023: dimanche soir, une nuit scandinave sur la côte normande...

REVUE DE PRESSE NORMANDE au 25 avril 2023

Pour une fois, commençons cette nouvelle recension de l'actualité normande de ces derniers jours par la grâce d'une féérie venue du ciel, dans la nuit du dimanche de la Saint Georges (le 23 avril) qui nous ramène comme chaque année les hirondelles du printemps, mais qui nous a rapporté aussi, et c'est plutôt exceptionnel, ces mystérieuses clartés scandinaves qu'on appelle aussi "aurores boréales."

Les chanceux qui ont pu les voir entre 22 heures et la minuit passée sur la côte normande au Nord de Caen entre deux nuages chargés de pluie, ont pu saisir quelques magnifiques images que voici qui symbolisent, de fait, le lien entre les pays scandinaves et notre région...

[En images]. Des aurores boréales aperçues depuis la Normandie (tendanceouest.com)

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 Une annonce de nos amis de la FALE:

Boujou


Nous vous proposons de participer ou simplement écouter un peu de normand (des îles au Pays de Caux) pendant 45 à 55 minutes.
Il vous suffit de vous enregistrer, si ce n'est pas déjà fait, sur discord. Cette inscription sera valable pour tous les cafés suivants.
 Faites parvenir l'affiche jointe à vos connaissances.
A byitâot dé s'vei
la FALE
Fédération des associations pour la langue normande

café normand numérique 27 avril 2023


 Comment améliorer un bon cidre? En le transformant en Calvados pardis! Sauf que cela ne se fait pas par la seule opération du Saint Esprit: pour obtenir un peu plus que la fameuse "part des anges", il faut le savoir-faire alchimique d'un bouilleur de cru pour fabriquer une "eau de vie" sinon un "spiritueux".

Cotentin. Il transforme le cidre en calvados : Mickaël est de retour dans cette ferme | La Presse de la Manche (actu.fr)

Cotentin. Il transforme le cidre en calvados : Mickaël est de retour dans cette ferme

Comme chaque année, le bouilleur de cru Mickaël Le Marquand s'est rendu à Grosville (Manche) en avril 2023, à la ferme de la Commanderie. Il transforme le cidre en calvados.

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 La Normandie saluée par Le Parisien pour sa volonté de sauver son abeille noire:

La Normandie veut sauver « son » abeille noire - Le Parisien

La Normandie veut sauver « son » abeille noire

Présente dans le Calvados depuis plusieurs milliers d’années, l’abeille noire est aujourd’hui menacée. La région, avec les associations, a engagé un plan de sauvegarde ambitieux, qui en fait la première région conservatrice de cette espèce.

L’abeille noire, typique de Normandie et en particulier du Calvados, se reconnaît à sa couleur sombre, sa forme trapue mais surtout à de remarquables qualités de pollinisatrice. Hélas, alors qu’elle était l’unique espèce domestique de la région il y a 50 ans, cette abeille a subi de plein fouet la diminution dramatique des ressources florales, mais aussi l’attaque du frelon asiatique et de différents parasites. « Mais, surtout, depuis 40 ans, de nombreux apiculteurs ont acheté des reines abeilles d’Italie ou d’Europe de l’Est, réputée plus productives, qu’ils ont croisé avec l’abeille noire d’origine. Résultat : on a aujourd’hui une hybridation avec des abeilles moins bien adaptées aux aléas climatiques », explique Joël Collignon, président de la Fédération Abeille noire de Normandie.

Pour remédier à cette menace de disparition, la Région met en œuvre un plan de sauvegarde, avec à la clé une subvention 150 000 euros pour les associations engagées dans cette démarche. « Il a fallu d’abord, grâce à l’ADN, rechercher les souches les plus pures possibles. À partir de ces souches, plusieurs conservatoires ont été créés, prioritairement dans le Calvados. Autour d’un point défini, on répertorie les colonies d’abeilles installées dans un rayon de 10 km. Et on essaie progressivement de sortir de ce périmètre toutes celles qui ne sont pas noires. Dans le même temps, on propose des reines noires gratuites aux apiculteurs volontaires, pour réintroduire peu à peu un maximum d’abeilles noires dans ce périmètre », poursuit Joël Collignon.

Pour accélérer encore ce « sauvetage », des stations de fécondation, dans lesquelles les apiculteurs essaient de favoriser artificiellement la reproduction, ont aussi été implantées, par exemple à Gerrots (Calvados). Un cercle vertueux se met ainsi peu à peu en place. « On sent que la dynamique redevient positive. D’ailleurs certains professionnels ne travaillent déjà que des abeilles noires, démontrant par là même qu’il n’est pas toujours nécessaire d’importer des abeilles pour rendre son exploitation économiquement viable », avance Bruno, apiculteur amateur près de Bayeux. Pour autant, rien n’est joué. Car si – c’est un très bon signe - de plus en plus d’apiculteurs sont effectivement en demande d’abeilles noires, la population est encore trop faible pour répondre à cette demande. Et la menace reste donc bien réelle.


 QUELLE TRAGEDIE !!!

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"Domfront-en-Poiraie" tel est le nom de la nouvelle intercommunalité du Domfrontais rendant ainsi hommage à ses fameux poiriers de la variété "plant-de-blanc" dont certains arbres peuvent avoir trois siècles et plus de dix mètres de haut... Sauf qu'il faudra bientôt supprimer la Poiraie du Domfrontais car la poire n'étanche plus la soif lorsqu'il est devenu si difficile de vivre aujourd'hui du métier d'exploitant agricole.

En effet, les poiriers sont de plus en plus tronçonnés pour être remplacés par des cultures plus rentables. C'est un patrimoine paysager et culturel qui est directement menacé: il faut donc une intervention et une implication vigoureuse des pouvoirs publics... La Région Normandie déjà sollicitée pour le sauvetage des races animales normandes va-t-elle pouvoir intervenir pour sauver les poiriers de Domfront?

Peu rentables et gourmands en main d’œuvre : les poiriers emblématiques du Domfrontais sont arrachés (ouest-france.fr)

Peu rentables et gourmands en main d’œuvre : les poiriers emblématiques du Domfrontais sont arrachés

Typiques du Bocage ornais, les poiriers sont arrachés pour laisser place à des cultures. L’hiver 2023 a été particulièrement tragique pour les grands arbres pluricentenaires.

Chaque année, le Bocage normand se vide un peu plus de ses poiriers – des arbres pluricentenaires – qui font l’orgueil des habitants du Domfrontais lorsque vient la saison de la floraison. La poire, qui a assuré la survie des familles nombreuses du Bocage au début XXe siècle, ne paie plus. « Chaque année, le solde entre les arbres plantés et les arbres arrachés est négatif, mais cet hiver, c’était particulièrement sévère, observe Jérôme Forget, président de l’Organisme de gestion du Domfrontais. Le souci, c’est qu’il n’y a aucune solution. » 

Rien qu’à Mantilly, capitale du poiré, près de 150 poiriers ont été coupés depuis le début de l’année 2023.

« Pour les poiriers, il y a plus de gens à venir nous embêter qu’à nous aider », lâche Alain (le prénom a été changé), qui a récemment arraché une cinquantaine de poiriers et va les remplacer par une culture de maïs pour nourrir ses vaches laitières. Si, jusqu’à présent, quelqu’un venait ramasser ses poires et l’indemnisait, cette source de revenus s’est tarie. Et plutôt que de laisser pourrir des poires, il a préféré arracher.

Moins de personnel, moins de temps

Pour lui, le problème est structurel : « Les exploitations grandissent, on a de moins en moins de personnel et de moins en moins de temps pour tourner autour des poiriers. » Eric Roulleaux, le maire de Mantilly, qui a fait arracher une centaine de poiriers cette année, abonde dans son sens. « Il y a clairement un problème de rentabilité » , dit celui qui assure avoir « beaucoup plus planté qu’arraché » dans sa vie. « Et un problème de main-d’œuvre », complète celui qui exploite encore 800 poiriers.

La poire cumule plusieurs tares selon eux : c’est un fruit fragile qui a besoin qu’on le presse tout de suite. Sa récolte tombe pendant des ensilages de maïs. Et la faible densité des poiriers par hectare fait que les terres sont considérées par la PAC (la Politique agricole commune) comme des prairies, et non comme des vergers, mieux valorisés. Enfin, tous les agriculteurs ont entendu la Direction départementale du territoire (DDT) leur dire que cette année est la dernière année où des prairies enherbées pouvaient être retournées en terrain labourable – des terres qui ont donc plus de valeur marchande. Contactée, la DDT ne nous a pas répondu.

La valeur du paysage

« Comment prendre en compte la valeur des paysages du pré-verger alors qu’il n’y a pas de reconnaissance économique ? » s’interroge Jérôme Forget. Tous les producteurs de poires qui ne transforment pas pointent du doigt la distillerie Préaux de Mantilly, la plus grosse acheteuse de poires, qui produit à elle seule la moitié du calvados domfrontais. Ils l’accusent de ne pas leur payer les poires assez cher.

« Je ne peux pas, seul avec les agriculteurs, supporter 100 % du coût du maintien paysager, se défend Xavier de Saint-Pol, le directeur de la distillerie Préaux. Il va falloir réinventer un système et rationaliser les vergers. Au-delà des poiriers, il y a aussi de moins en moins de vaches à sortir, avec l’agrandissement des fermes et l’automatisation des traites à la stabule. Si on veut trouver une solution, il faut se mettre tous ensemble autour d’une table avec les producteurs, la Région, les élus du Bocage, les consommateurs… »

Pour le moment, ce sont surtout les producteurs-transformateurs qui arrivent à tirer leur épingle du jeu – mais plus par passion que par rentabilité économique. La grande majorité d’entre eux tirent toujours un plus grand revenu de l’activité laitière qu’avec leurs calvados et surtout leurs poirés – aussi branchée cette boisson soit-elle devenue.


 QUELLE TRAGEDIE ! (BIS)

Dans le Pays de Caux, on arrache des pommiers... Les pommiers d'Agrial cette coopérative de m... qui s'aperçoit enfin que c'était débile de vendre un faux cidre breton avec de vraies pommes normandes transformées en Bretagne! Mais contrairement aux poiriers du Domfrontais, les pommiers cauchois ont reçu le soutien inattendu de l'Etat: les Thénardier d'Agrial ont été rattrapés par la patrouille! Ouf!

Pays de Caux : des arrachages de pommiers suspendus en raison de craintes d'atteintes à l'environnement (francebleu.fr)

Pays de Caux : des arrachages de pommiers suspendus en raison de craintes d'atteintes à l'environnement

Les opérations d'arrachage de pommiers à cidre commencées fin mars dernier sur des vergers appartenant à l'ancienne cidrerie du Duché de Longueville (Seine-Maritime) ont été arrêtées à la demande des services de l'Etat en raison de manquements aux règlementations environnementales.

Les premières opérations d'arrachage de pommiers à cidre menées par la société coopérative agroalimentaire Agrial ont été stoppées après la constatation de manquements aux règlementations environnementales.

Ce sont des agents de l'Office français de la biodiversité (OFB) et de la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM) qui sont venus constater début avril sur des parcelles de vergers situées près de la commune de Lammerville (Seine-Maritime). Les travaux d'arrachage avaient commencé fin mars, pilotés par la coopérative normande Agrial, propriétaire des vergers.

Ces opérations d'arrachage sont la suite de la décision d'Agrial de quitter le territoire de la Seine-Maritime. Décision prise il y a un peu plus de deux ans pour des raisons de économiques et de cohérence indique la coopérative dont le siège est basé à Caen.

Mais pour bien comprendre, il faut remonter un peu en arrière. La coopérative Agrial avait racheté il y a une dizaine d'années la cidrerie du Duché de Longueville, dont les unités de production se trouvent à Anneville-sur-Scie (Seine-Maritime). Cette cidrerie fondée dans les années 1950 était l'une des plus importantes de l'ancienne Haute-Normandie. Elle possédait en propre des vergers et avait noué des contrats avec des propriétaires du secteur pour exploiter leurs pommes à cidre. En tout, cela représentait 450 hectares de vergers.

Lorsque la coopérative Agrial s'est portée acquéreur de la cidrerie, elle a en quelque sorte repris les choses telles quelles en devenant donc propriétaire à son tour de vergers de pommes à cidre. Or, ce n'est pas son modèle économique. Pour produire ses cidres (Ecusson, Loïc Raison, Kérisac), elle est en partenariat avec quelque 600 producteurs de pommes dont elle assure la transformation mais ne possède pas de vergers en propres. Ces producteurs sont pour la plupart situés dans le Calvados, en Sarthe et en Bretagne. C'est d'ailleurs en Bretagne qu'étaient transformées les pommes produites en Seine-Maritime depuis la fermeture de la cidrerie d'Anneville-sur-Scie en 2019.

Agrial quitte la Seine-Maritime

Dans un contexte de baisse des ventes de cidre, issu de la production industrielle et vendu en grande surfaces, (Commentaire de Florestan: un cidre de m... ) "depuis plusieurs années" souligne Agrial, "cela n'avait plus de sens de garder ces pommes" de Seine-Maritime. Trop de pommes, venues de trop loin.

La société a donc décidé de quitter la Seine-Maritime mais en arrachant derrière elle les pommiers qu'elle ne veut plus exploiter, qu'ils se situent sur les parcelles qu'elle possède ou celles qui appartiennent aux propriétaires partenaires. Elle avait également, dans un premier temps chercher à vendre les parcelles qui lui appartiennent. Cela représente environ 130 hectares. Mais les discussions avec la Safer, la société d'aménagement foncier et d'établissement rural, ont tourné court. La Safer et la chambre d'agriculture avaient en effet mené une étude d'impact sur l'arrachage des vergers et les "conclusions ne lui convenaient pas" se souvient Emmanuel Hyest, le président de la Safer de Normandie car les contraintes environnementales à respecter auraient été trop importantes.

Agrial explique qu'elle a préféré changer de projet et plutôt que de vendre ses parcelles, y installer un jeune agriculteur seino-marin avec sa famille qui aurait un projet agricole qu'Agrial pourrait soutenir. Avant cela, il faudrait d'abord commencer par arracher les pommiers.

(Commentaire de Florestan: la vraie raison de ces Thénardier d'Agrial c'est qu'ils ne veulent pas d'un verger qui leur ferait désormais de la concurrence... Vendre oui mais à condition de ne plus produire là de la pomme à cidre.)

Inquiétude sur des risques d'inondations et de pollution de l'eau potable

Ces opérations ont donc commencé fin mars dernier sur les parcelles qui appartiennent à Agrial mais rapidement stoppées après la visite de l'OFB et de la DDTM sur place qui ont constaté plusieurs manquements. Le premier sur la règlementation en matière d'arrachage de haie et d'alignement d'arbres. Il est strictement interdit de les arracher en cette saison si ces arbustes peuvent abriter des espèces animales protégées.

Le second manquement est relatif à "l'envergure du chantier" explique Jean Kugler, le directeur de la DDTM de la Seine-Maritime. Le projet "doit faire l'objet d'une demande au titre du cas par cas par rapport à l'évaluation environnementale. La Misson régionale d'autorité environnementale (MRAe) doit être saisie d'un dossier de demande pour qu'elle dise s'il y a lieu de faire une étude d'impact environnemental de ce projet" précise Jean Kugler.

Car il y a deux sujets environnementaux d'importance sur le secteur concerné. Le premier est celui du ruissellement des eaux de pluie. Aujourd'hui, les vergers et les prairies forment une barrière naturelle à ce type de risques. Mais si les vergers sont remplacés par des cultures, cela pourrait accroître ces risques et menacer les communes en contre-bas.

Le second sujet porte sur les captages d'eau potable qui se trouvent sur ce secteur. Pour faire simple, le sol épais d'une prairie permet une filtration de l'eau garantissant la qualité de l'eau qui s'infiltre en sous-sol. Un sol nu de culture n'aurait pas cette vertu et d'autant moins qu'il pourrait également être traité par des produits phytosanitaires qui ne pourraient donc pas être filtrés. "Il peut y avoir des préconisations de maintien en herbe dans un périmètre entourant un captage d'eau" souligne Jean Kugler.

Ces problèmes liés à l'eau ont déjà été pointés par l'étude menée par la chambre d'agriculture et la Safer. Ces risques d'inondation et de pollution des captages d'eau potable sont une inquiétude majeure des élus locaux. "Agrial n'a eu que faire de cette étude et a lancé ses travaux d'arrachage sans s'en préoccuper" se désole Nicolas Leforestier, le maire de Criquetot-sur-Longueville et président du syndicat mixte Saâne Vienne et Scie.

Agrial assure qu'elle coopérera avec la DDTM et fera ce qu'elle lui demande. Elle réfute toute volonté de se soustraire aux règlementations environnementales.

Commentaire de Florestan: voilà une raison supplémentaire de boycotter cet insupportable Loïc Agrial qui croit avoir toujours raison!


A Rouen: Réappropriation ludique de notre patrimoine chrétien faute d'en faire une appropriation spirituelle... Quelle misère! Leur demandera-t-on leur certificat de baptême?

Vous voulez apparaître sur la cathédrale de Rouen cet été ? Voici comment faire

La nouvelle saison de "Cathédrale de lumière" approche à Rouen ! Pour cela, la Métropole cherche des bénévoles dont les avatars seront projetés sur la cathédrale. Explications.

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Voir et... boire aussi:

Une brasserie normande voire "viking" installée dans l'ancienne église Saint-Nicaise de Rouen...

Brasserie Ragnar -Tempétueuses bières normandes


Demandez le programme de l'Edition 2023 de l'Armada de Rouen:

Programme officiel de l'Armada 2023 (paris-normandie.fr)

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Le 22 avril dernier ce n'était pas Brigitte Macron qui avait les honneurs du JT de 13 heures de TF1 mais bel et bien notre vache normande!

Où sont passées nos vaches normandes ? - Journal de 13 heures | TF1

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A Granville, on a lancé la belle idée d'une balade touristique dans la ville de la famille Dior et ses souvenirs toujours présents sur place. Belle idée donc à condition de rappeler que les Dior ont commencé dans le guano et pas dans le parfum, d'une part... Et d'autre part, il faudrait éloigner certains promoteurs immobiliers du patrimoine Dior comme on devrait éloigner les goélands!

Idée balade : le parcours Dior, à Granville, dans les pas d’une famille d'exception | Côté Manche (actu.fr)

Idée balade : le parcours Dior, à Granville, dans les pas d’une famille d'exception

Cette balade sur les traces de la famille Dior vous fera arpenter Granville (Manche), depuis la gare jusqu’à la villa Les Rhumbs, en passant par le Val-ès-Fleurs et le port.

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Quid de l'avenir de l'opéra régional de Rouen, "théâtre lyrique d'intérêt national"?

Il serait temps d'en finir avec le... trou normand dans la carte des opéras de France. On lira donc avec intérêt cette synthèse éclairante (notamment la carte) proposée par ce blog spécialisé bien informé (enfin presque...) qui justifie le rôle joué par l'opéra régional de Rouen non seulement en Normandie mais aussi dans un Nord-Ouest français qui reste toujours sous équipé en terme d'opéra... Avec l'opéra régional de Rouen labélisé "Théâtre lyrique d'intérêt national" et le théâtre de Caen labélisé "scène d'intérêt national", la Normandie s'en sort plutôt bien, pour une fois, si l'on devait faire la sempiternelle comparaison avec la Bretagne voisine.

Opéra de Rouen Normandie : Une structure que le Ministère de la Culture doit soutenir en priorité - Fomalhaut (over-blog.org)

Opéra de Rouen Normandie : Une structure que le Ministère de la Culture doit soutenir en priorité

Publié le 4 Février 2023

Les difficultés financières qui s’accumulent au cours de la saison 2022/2023 à la suite de l’épidémie de covid, aggravées par la crise énergétique (Martin Ajdari, le directeur général adjoint de l’Opéra national de Paris, relève que les dépenses énergétiques de l’institution sont passées de 1,6 M€ en 2019 à 4,1 M€ en 2022, et que ce sera encore plus en 2023)(2) , ont déjà obligé plusieurs opéras français à annuler des spectacles. C’est le cas de l’Opéra national du Rhin qui a annulé la version scénique du ‘Conte du Tsar Saltan’, et de l’Opéra national de Montpellier Occitanie qui a reporté les ‘Scènes du Faust de Goethe'.(1)

Le rapport sur la politique de l’Art lyrique en France piloté par Caroline Sonrier a par ailleurs souligné en 2021 que ‘L'écart des financements entre Paris et les régions, et l’absence d’opéra national de région à l’Ouest et au Nord de la France nécessite des rééquilibrages. La mise en place d’un nouveau label unique selon des critères simplifiés pourrait aussi permettre un élargissement et une meilleure représentation du réseau sur le territoire’(3).

Or, un autre opéra vient d’annoncer sa fermeture pour 6 semaines, à partir du 1er avril 2023, afin de préserver sa saison 2023 / 2024, l’Opéra de Rouen Normandie, la facture d’énergie ayant augmenté de 450 000 euros.

Pour bien comprendre l’importance de cette structure et sa position très particulière sur le territoire, la carte ci-dessous, élaborée lors de l’analyse du rapport de Caroline Sonrier (Analyse et réflexions à propos du rapport 2021 sur la politique de l’art lyrique en France), montre que hors de la région parisienne, les opéras nationaux en région sont tous situés dans le sud et à l’est, et qu’au nord et à l’ouest, seuls les opéras de Lille et de Rouen bénéficient du statut de Théâtre lyrique d’intérêt national, ce qui leur permet de recevoir une subvention de la part de l’État, mais plus faible que celle des opéras nationaux.

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Et l’Opéra de Rouen, dirigé par Loïc Lachenal, est la seule structure du nord-ouest de la France à disposer de son propre orchestre (40 musiciens), en plus d’ateliers de costumes et de décors. Le tableau ci-dessous compare quelques éléments budgétaires et de performances de l’Opéra de Rouen à d’autres opéras nationaux en région selon le Rapport sur les Opéras en Région édité par le Ministère de la Culture en 2018(4).

  Rouen Nancy Strasbourg Montpellier Bordeaux Lyon
Budget 14 M€ 15 M€ 21 M€ 22 M€ 28 M€ 36 M€
Subventions totales 10,5 M€ 13 M€ 16 M€ 20 M€ 20 M€ 29 M€
dont subvention d'Etat 1,5 M€ 3 M€ 5 M€ 3,2 M€ 4,7 M€ 6 M€
Spectateurs 90 000 62 000 100 000 74 000 165 000 115 000
Levers de rideau 100 + 30 (tournées) 125 155 190 200 200
dont spectacles lyriques 20 à 25% 45% 55% 27% 10% 50%
ETP permanents 100 165 315 210 335 300
ETP non permanents 50 45 105 215 115 105

 Bien que ne faisant pas partie des opéras nationaux en région, l’Opéra de Rouen est comparable à l’Opéra national de Lorraine (Nancy) avec un nombre bien plus important de spectateurs (45 % en plus). Mais le nombre de rideaux lyriques reste un peu trop faible pour être véritablement reconnu comme opéra national. 

Et pourtant, obtenir ce statut lui permettrait de voir sa subvention étatique passer de 1,5 M€ à plus de 3 M€, et donc de consolider sa structure et d’accroître à la fois son rayonnement et sa capacité de production.

L’autre particularité de l’opéra de Rouen est qu’il est le seul où la région représente plus de 75 % de l’apport en subvention, ce qui traduit l’une de ses vocations à opérer des tournées régulières dans des villes telles Evreux, Vernon, Condé-sur-Vire ou Petit-Caux.

Commentaire de Florestan: l'auteur du blog confond déjà le rôle joué par l'orchestre régional de Normandie basé à Mondeville près de Caen avec celui que ne joue pas et ne jouera jamais l'orchestre de l'opéra régional de Rouen qui est un orchestre de fosse attaché à sa maison du théâtre des Arts de Rouen. L'auteur ne semble donc pas au courant du projet de fusion entre ces deux formations plus complémentaires que concurrentes...

La métropole de Rouen participe donc peu en comparaison des autres métropoles du territoire au soutien de son opéra, mais le maire, Nicolas Mayer-Rossignol, souligne qu’il y a d’autres structures à Rouen qui sont intégralement soutenues par la ville. La tension entre le conseil régional et le maire est donc accrue par ce contexte budgétaire.

L’excellente performance de rayonnement de l’Opéra de Rouen mise en rapport avec son budget (plus de 90 000 spectateurs pour 10,5 millions d’euros de subventions) et son positionnement unique dans le nord-ouest de la France justifient donc un intérêt prioritaire de la part du Ministère de la Culture afin de ne pas laisser seules la région et la ville de Rouen décider du sort d’une structure dont l’existence est sollicitée et appréciée par les habitants de la Normandie. 

Sinon, la réduction de son activité ne lui permettrait plus de répondre à une demande qui existe pourtant bien, au vu des chiffres de fréquentation rendus publics.

Addendum : le vendredi 10 février 2023, le Ministère de la Culture a annoncé qu'une rallonge de 200.000 euros était allouée à l'Opéra Rouen Normandie, et, dans la foulée, la métropole a débloqué 300.000 euros supplémentaires.

Opéras en souffrance : l'État annonce des coups de pouce (radiofrance.fr)


 Toujours de l'inquiétude quant à l'avenir de la ligne ferroviaire locale Le Tréport-Abbeville:

Ligne Le Tréport-Abbeville : Les usagers du train interpellent le ministre des transports | L'Informateur d'Eu (actu.fr)

Ligne Le Tréport-Abbeville : Les usagers du train interpellent le ministre des transports

Le Comité de Sauvegarde et de Développement des Lignes Ferroviaires du Tréport-Mers s'inquiète pour l'avancée du projet de rénovation de la ligne ferroviaire Le Tréport-Abbeville.

 (Commentaire de Florestan: la gare du Tréport-Mers-les-Bains est aujourd'hui bien trop grande... Pour ne pas dire abandonnée depuis l'abandon du direct Paris-Le Tréport.)

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 Le Havre, la ville Phénix en béton brut qui enchante la journaliste de Ouest-France:

Le Havre, ville phénix, résolument moderne et urbaine (ouest-france.fr)

Le Havre, ville phénix, résolument moderne et urbaine

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Sur la rive droite de l’estuaire de la Seine, Le Havre est un joyau brut qui détonne le long de la côte normande mais séduit les visiteurs par son énergie.

Le Havre ne laisse personne indifférent. Du moins pas son centre-ville et ses infrastructures entièrement en béton imaginés par Auguste Perret. Des constructions qui tranchent indéniablement avec les embruns marins et la plage de galets que l’on découvre le long de la côte, à tout juste 500 m du centre. Le Havre à ses détracteurs et ses partisans.

Lire aussi : Cinq lieux à visiter absolument au Havre, carrefour maritime et culturel en Seine-Maritime

Nul doute que cette ville vaut le détour ne serait-ce que pour se faire un avis mais aussi pour découvrir son histoire. Une histoire riche, imprégnée de l’aura de grands hommes tels que François Ier, Napoléon, le cardinal de Richelieu mais aussi des grandes guerres que la France a connues. C’est peut-être là tout l’intérêt de cette ville reconstruite qui garde, malgré tout, les stigmates (sic) du passé.

Deuxième port de France

De la ville imaginée par François Ier en 1517, il ne reste rien si ce n’est l’idée d’un port créé par crainte d’une invasion anglaise. Il permettra à la ville de jouer un rôle primordial dans le commerce maritime au fil des siècles. Le Havre prospère au siècle des Lumières avec la traite des esclaves puis le commerce international, notamment celui du café.

Aujourd’hui deuxième port de France après Marseille pour le trafic total, Le Havre occupe la première place pour les conteneurs. Plus simplement, on peut également observer le ballet des paquebots qui font escale au Havre sur les quais Roger-Meunier ou encore Joannes-Couvert. Un héritage maritime qui perdure grâce au projet de reconstruction de la ville.

La reconstruction

En 1944, au moment de la Libération, la ville est détruite par les bombardements, puis reconstruite par l’Atelier Perret. L’idée est de maintenir les grands axes d’avant-guerre, ouvrant sur la mer (avenue Foch, boulevard François-Ier) et le port (rue de Paris), mis en perspectives par des ensembles bâtis monumentaux (la Porte Océane ou encore le front de mer sud) ponctués de tours, véritables marquages (sic!) urbains.

Les édifices d’avant-guerre comme l’hôtel de ville, les églises, le collège, les halles… sont réimplantés dans le tissu moderne : Perret tente ainsi de renouer avec l’identité portuaire et commerciale du centre-ville, et de perpétuer une continuité historique dans un cadre architectural moderne.

Lire aussi : SERIE. « La guerre dans les yeux des Normands ». Episode 23 : La reconstruction du Havre

D’abord décriée, l’option du tout béton est, depuis, devenue culte et vaudra à la cité un classement à l’Unesco en 2005. Elle a d’ailleurs attiré de nombreux artistes et architectes notamment Oscar Niemeyer qui a réalisé le Volcan – aujourd’hui scène nationale – et Jean Nouvel avec ses constructions de Port 2000 et des Bains des Docks.

Station balnéaire

Avec sa renaissance et les changements sociaux, Le Havre ne mise plus uniquement sur l’industrialisation et renoue avec son aspect balnéaire. Au XIXe siècle, la ville était le lieu de rendez-vous des Parisiens en villégiature. Rien d’étonnant à voir, à partir du mois d’avril, 700 cabanes de plage qui apparaissent sur les galets.


Au Carré Saint-Cyr du Vaudreuil: une exposition intéressante sur les métiers d'art en Normandie...

Situé dans une ancienne église désacralisée, le Carré St-Cyr, nouveau lieu d'exception sur le territoire Seine-Eure, est fier de vous présenter sa toute première exposition intitulée " 𝑳'𝒆𝒙𝒄𝒆𝒍𝒍𝒆𝒏𝒄𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝑴𝒆́𝒕𝒊𝒆𝒓𝒔 𝒅'𝑨𝒓𝒕 𝒂𝒖 𝒄œ𝒖𝒓 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝑵𝒐𝒓𝒎𝒂𝒏𝒅𝒊𝒆". Du 12 mai au 11 août 2023, venez découvrir le travail exceptionnel de 10 artisans d'art normands. Admirez leurs créations uniques et authentiques, témoignages de leur savoir-faire et de leur passion pour leur métier.

Une exposition qui affirme la volonté de l'Agglo Seine-Eure de créer un véritable écrin autour de l'artisanat d'art tout en promouvant la découverte de talents locaux.

L’excellence des Métiers d’Art au cœur de la Normandie - La Fabrique des Métiers d'Art (fabriquemetiersdart.fr)

 

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La boîte à outils du préfet de la région Normandie et de la Seine-maritime à l'usage des maires normands... Intéressant mais les outils sont compliqués...

En direct - Lettre aux Maires (seine-maritime.gouv.fr)

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Des anciennes pierres monastiques normandes, en l'occurrence l'ancienne abbaye Prémontré d'Ardenne au Nord de Caen qui abrite l'institut de la mémoire de l'édition contemporaine, servent de faire valoir à ceux qui ne valent pas grand chose: nous n'irons pas écouter le sycophante dont il est question ci-après...

Près de Caen. L’Imec reçoit Edwy Plenel jeudi 27 avril (ouest-france.fr)

Près de Caen. L’Imec reçoit Edwy Plenel jeudi 27 avril

L’Imec (Institut mémoires de l’édition contemporaine), à Saint-Germain-la-Blanche-Herbe, près de Caen (Calvados), a repris ses Grands soirs et autres rencontres. Avant l’ouverture jeudi 4 mai 2023, de l’exposition consacrée à l’historien de l’art Georges Didi-Huberman, une rencontre est organisée jeudi 27 avril avec Edwy Plenel, cofondateur et président de Médiapart.


 

ROUEN CAPITALE EUROPEENNE DE LA CULTURE EN 2028: Venez patauger avec nous sur Seine!

Sauf si vous n'habitez pas dans le pédiluve de l'Axe Seine... 

Dans ce qui suit, aucune allusion à la Normandie et à l'évidence que les rives gauche et droite de la Seine ou de son estuaire ne se limitent pas au corridor de l'Axe Seine!

Alors faites comme nous, renvoyez-leur le bulletin de participation surtout si vous habitez en Normandie un peu plus loin que Vernon, Honfleur, Le Havre ou Rouen... Histoire de faire progresser ces progressistes hors de leur périmètre restreint.

Rejoignez l'Assemblée de Seine ! (rouen2028.eu)

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Commentaire de Florestan: "chacune et chacun peut s'impliquer à son rythme et sur des sujets différents"... On pourrait leur apprendre, par exemple, que la Normandie est réunifiée depuis 2015...

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Commentaires
B
"il faut se mettre tous ensemble autour d’une table avec les producteurs, la Région, les élus du Bocage, les consommateurs…" <br /> <br /> <br /> <br /> Bien dit Monsieur mais il faudrait que le Président de la Normandie se bouge pour se faire. Il y a urgence car "la valeur du paysage" ne va pas se reconstituer en 10 ans. Ce qui est perdu est perdu.
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B
"C'est d'ailleurs en Bretagne qu'étaient transformées les pommes produites en Seine-Maritime depuis la fermeture de la cidrerie d'Anneville-sur-Scie en 2019." pour que les bouteilles estampillées "produit en Bretagne et Cie, reviennent sur les tables normandes...
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B
https://www.tf1.fr/tf1/jt-we/videos/crise-du-cidre-des-pommiers-arraches-97851228.html
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