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Sire de Sei, la Normandie en toute liberté!
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Sire de Sei, la Normandie en toute liberté!
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19 octobre 2022

Défèque niouze: Le site BREIZH INFOS annexe le port normand de Cherbourg pour en faire le "6ème département breton"!

Billet de Florestan:

Un breton dans chaque port français...

Sur Breizh info on célèbre la puissance culturelle de la Bretagne qui s'est amarrée dans le port de Cherbourg comme dans tous les autres grands port français, sans prononcer une seule fois le nom de "Normandie" au point de faire du port du Nord-Cotentin le "6ème département breton".

Comme d'habitude, cela en dit plus long sur les auteurs de cette nouvelle provocation chauvine que sur ceux qui en sont l'objet ou qui doivent la subir...

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Le Cotentin c'est la lame d'étrave d'une proue surmontée de sa figure, La Hague, un dragon électro-nucléaire qui fait peur à tous les imbéciles, la proue qui brave l'épreuve océanique portée par le Noroît et le Suroît de l'Histoire, le brion aiguisé qui coupe en deux filets argentés la matière marine: l'esnèque normande est réunifiée et sa voile est carrée, gonflée au grand air du large, celui d'une fierté régionale recouvrée.

Les temps funestes sont révolus où un demi-drakkar bas-normand filait vers l'Ouest breton au risque du naufrage et où un demi-léopard se noyait dans la Seine en nageant en vain vers Paris. Les temps funestes sont passés où deux capitaines saboteurs venus d'outre-Couesnon avaient entrepris le sabordage de notre Normandie millénaire.

Pour des raisons évidentes de sous-développement cognitif ou technique, les dernières nouvelles normandes ne sont pas encore parvenues à la rédaction de Breizh infos qui célèbre la tête-de-pont culturel bretonne et celtique de Cherbourg sous prétexte que le port normand du Cotentin est en passe de devenir la porte d'entrée maritime de l'Irlande sur le continent européen.

La vraie question que devrait se poser ce site chauvin breton est la suivante:

Pourquoi les ports de Saint-Malo, Roscoff ou de Brest se montrent incapables de jouer le même rôle?

Pourquoi la "Brittany Ferries" compagnie bretonne comme son nom l'indique clairement, a besoin d'exploiter ses grandes lignes normandes (Cherbourg, Caen-Ouistreham, Le Havre) pour ne pas être déficitaire? 

Au point que cette la compagnie bretonne emblématique du transport transmanche avait aussi envisagé de prendre pied sur les quais du port de Dieppe géré par la région normande et par le conseil départemental de la Seine-maritime qui ont, finalement, décidé de rester fidèles à un armateur danois...

https://www.ouest-france.fr/normandie/normandie-le-transmanche-dieppe-newhaven-reste-aux-mains-du-danois-dfds-seaways-118e2d96-4ec8-11ed-b832-30b1043f3243

D'où cette autre question: pourquoi n'y a-t-il pas de compagnie normande pour organiser le trafic transmanche qui joue un rôle central dans l'économie maritime normande?

Les Bretons sont les professionnels de l'identité régionale, les commerciaux d'un véritable "soft power" breton pour le meilleur et le pire au point de faire gober comme tous les commerciaux un peu escrocs, cette baliverne aux autres acteurs territoriaux du grand ouest français: à l'Ouest de Paris n'existe que l'identité régionale bretonne.

Face à cette efficacité bretonne "à la chinoise" ou "à l'américaine", les Normands ont l'atout majeur de la Normandie avec tous les inconvénients qui vont avec et notamment celui-ci:

Quand on a pour soi la conscience d'être dans une certaine qualité, une certaine richesse voire, une certaine évidence ou une notoriété mondiale, pourquoi s'abaisser à faire certains efforts que s'obligent à faire ceux qui ont conscience de n'avoir pas  grand chose à proposer?

Les Bretons vendent leur Bretagne comme des promoteurs éoliens vendent du vent: ils vendent une Bretagne qui n'a jamais existé et ça plait aux gogos.

On le dit souvent ici ainsi qu'au conseil régional: les Normands ont des savoir-faire extraordinaires mais n'ont aucun goût ou compétence pour le faire-savoir car ils sont encore trop nombreux à croire que le savoir-faire et le faire-savoir c'est la même chose dès lors que la qualité est au rendez-vous.

Le problème c'est que la rationalité et l'honnêteté intellectuelle que l'on dit habiter chaque être humain ne court pas tant que cela les rues. Hervé Morin, à chaque édition du salon "FÊNO" célébrant en octobre l'excellence du savoir-faire normand, ne manque pas de dire aux acteurs et créateurs normands: "soyez commes les Bretons!"

Eh bien non!

Nous n'en avons pas envie car, tout simplement, en matière de fierté régionale, les Normands ne partagent pas les mêmes valeurs du savoir-faire et du faire-savoir que les Bretons!

Et pourquoi?

Parce qu'à la différence des Bretons, les Normands ne diront jamais avec fierté que la Normandie est une fin qui doit justifier tous les moyens.

C'est même l'inverse:

Etre Normand c'est un moyen qui justifie la fin. Et comme une finalité se doit d'être la meilleure possible, le moyen d'y parvenir doit l'être tout autant. Etre Normand c'est donc un existentialisme. Le Normand est individuel, voire personnel: il est aristocratique.

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C'est la raison pour laquelle on ne verra jamais un Normand mettre son drapeau sur l'abattant des chiottes!

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 Lire cet article proposé par un certain Kévin Lognoné, assorti comme il convient de nos commentaires...

https://www.breizh-info.com/2022/10/18/208857/qui-sont-les-reseaux-bretons-a-cherbourg/

Premier port français vers l’Irlande, Cherbourg s’est mis au vert au mois de mars dernier pour célébrer la Saint-Patrick.

(Ndlr: elle s'est mise aussi en rouge et or, la semaine de la Saint Michel pour célébrer la Normandie...)

Brexit oblige, les transporteurs irlandais cherchent à contourner le Royaume-Uni pour rejoindre l’Eurozone. Un changement qui pourrait renouer et relancer les échanges humains et créatifs avec le pays du trèfle.

Mais aussi les réseaux bretons qui animent Cherbourg et la pointe du Cotentin.

(Ndlr: bien entendu, les Cherbourgeois sont des morts-vivants qui ont besoin de respirateurs bretons en réseau pour être animés ou ré-animés!)

Crée en 1929 à Sanzeau, l’Amicale des Bretons du Cotentin a été rebaptisée Cercle celtique de Cherbourg en 1953. Avec pour but de perpétuer l’étude de la langue, de la musique et de la danse bretonnes et de faire connaître la Bretagne dans le Cotentin.

(Ndlr: bien entendu, le cercle Viking de Brest a le même objectif: faire connaître la Normandie dans la pointe du Finistère...)

Au fil du temps, un autre mouvement Zav Breiz (Debout Bretagne) a pris son envol. (Ndlr: à Nantes?) Il naît en mai 1968 après le départ d’une vingtaine de membres du Cercle celtique de Cherbourg, à l’initiative de Bernard Gourbin. Les premières réunions ont lieu au manoir des Voutes. Ce nouveau cercle celtique est alors rattaché à la fédération Divroët, fédération qui réunit les cercles celtiques situés géographiquement hors des murs (sic!) de Bretagne.

(Ndlr: "hors de murs de Bretagne"... Le chauvinisme breton est effectivement une citadelle et qui entend contrôler le plat pays devant elle avec des têtes-de-pont!)

Divroët et les cinq autres fédérations de Bretagne sont rattachés à la confédération War’l Leur (war al leur : « sur le sol » en breton). Zav Breiz (Debout Bretagne) poursuit son objectif de regrouper tous les Bretons de Cherbourg et des environs et de promouvoir la culture bretonne. L’association abrite longtemps un bagad. Elle propose plusieurs activités, notamment autour de la danse.

La ville de Cherbourg-en-Cotentin lui octroie une subvention de 945 € sur son budget primitif de 2018. Le 27 octobre 2018, l’association fête ses cinquante ans par un concert réunissant à l’Agora à Équeurdreville-Hainneville Les Ramoneurs de Menhirs et Merzhin. Ces échanges culturels consolident aussi une toile d’entrepreneuriat et d’innovation en plein essor.

(Ndlr: la toile ou la "teile"... c'est Normand ça!)

L’économiste Jeremy Rifkin invitait à s’investir pleinement dans la nouvelle révolution industrielle. L’avenir selon lui repose sur les énergies renouvelables, les plateformes collaboratives et les objets connectés. Mieux encore, il faut maintenant imaginer des passerelles entre ces trois composantes. Parmi ces trois pépites, la Bretagne dispose d’atouts majeurs grâce à son bassin de jeunes diplômés et ses réseaux de cadres dirigeants.

(Ndlr: La Normandie... aussi!)

La voie des énergies renouvelables peut s’enrichir des technologies numériques et réciproquement.

En s’inspirant du poids croissant joué par le numérique au port de Marseille, Cherbourg peut jouer un rôle de laboratoire d’essai pour le 6eme département breton (SIC!!!) après la Loire Atlantique (diaspora).

(Ndlr: Quand j'entends du Wagner joué au bignou ça me donne l'envie d'envahir la Normandie...)

A ce titre, la Transition énergétique passera par les réseaux intelligents d’énergie, dits smart grids (Ndlr: en breton ça se dit comment?). Ces smart grids ouvrent la voie à l’intégration des diverses énergies renouvelables, même les plus intermittentes et les plus décentralisées.

(Ndlr: il a forcé sur le chouchen ce plumitif de Breizh Infos! Va donc essayer de vendre cette camelote énergétique à Cherbourg où l'électro-nucléaire règne en maître pour les meilleures raisons du monde puisque les Normands font surtout des choix rationnels: par exemple, ils préfèrent investir dans la virtualisation et la sécurisation numérique de la chaîne logistique portuaire sur le port du Havre, leader français dans ce domaine stratégique, avec une pépite normande, la SOGET)  https://www.soget.fr/

Ils permettent, en outre, d’optimiser les consommations en fonction des productions et d’augmenter la fiabilité et la qualité de l’énergie distribuée. Ce challenge (Ndlr: mot d'origine normande) repose donc sur une capacité à développer une infrastructure physique de capteurs, de moyens de télécommunication, de calculateurs, d’électronique en général ou d’automates. Mais pas seulement.

Le point de différenciation se fera par la capacité à traiter et exploiter des masses de données très importantes et générer de l’information pertinente pour gérer ces infrastructures. En d’autres termes, la clé des smart grids – celle qui façonne désormais le marché – est logicielle. C’est le SOFTGRID (sic!). (Ndlr: softgrid... grillé par la crise énergétique qui arrive! Prochainement, le bon sens normand sera célébré comme une résilience bienvenue...)

Les enjeux sont énormes : analyser une énorme quantité de données en temps réel, traiter, filtrer, (Ndlr: à l'aide de certains coquillages bivalves bretons?) croiser et donc exploiter des données d’origines et de qualité très diverses, gérer des échanges complexes entre couches de réseaux, développer des outils de modélisation, de simulation ou prévision avancés et tout cela dans un contexte de sécurité et protection totales des informations.

Plusieurs acteurs bretons du numérique s’intéressent à la Manche et à la Pointe du Cotentin pour développer ce type d’activités.

(Ndlr: Les acteurs normands du numérique qui sont concentrés à Caen devraient s'en inquiéter... Les Chinois de l'Ouest veulent débarquer à Cherbourg!)

A Cherbourg, des emplois verront leurs effectifs diminuer. C’est le cas des professions juridiques, administratives de la fonction publique, des postes de secrétaires. Les métiers qualifiés de services aux entreprises et de plateformes collaboratives vont prendre le relais, au vu de la faiblesse de gouvernance (SIC!) et de leadership du barreau de Cherbourg et des chambres consulaires.

(Ndlr: quel mépris! En gros, les acteurs normands de l'économie cherbourgeoise sont nuls! Vite! un grand remplacement breton...)

Le Cotentin pourrait-il s’inspirer du concept irlandais de Youth Bank ? La mer, source d’innovation a permis des liens historiques étroits avec les tigres celtiques en tant que carrefour de l’étain mais aussi de pièces en bronze échangées entre la Normandie et l’Irlande. Dans son œuvre : les Travailleurs de la Mer, Victor Hugo imagine la figure d’un roi Auxcrinier de l’Océan, qui aurait trouvé le bonheur dans ses États ; la Constitution, dont il est l’auteur, refuse le droit d’entrée à l’or et à l’argent sans son autorisation : la seule monnaie ayant cours est le coquillage dont la mer est l’inépuisable coffre-fort.

(Ndlr: Victor Hugo célèbre aussi et surtout dans ce grand roman poème qu'il écrit à Guernesey, la pemanence séculaire des traditions et des droits normands et la fierté dont le petit peuple des travailleurs de la mer en retire...)

Le modèle irlandais des Youth Banks a été débattu à l’occasion d’une conférence débat et a été l’occasion de réfléchir à son ouverture cherbourgeoise à travers le prisme des échanges européens et jumelages.

(Ndlr: Le financement participatif des jeunes pour porter les projets des jeunes existe déjà en Normandie notamment à Caen où des initiatives sont à l'oeuvre adossées à la monnaie locale promue par la région Normandie le "Rollon". Le modèle irlandais des Youths banks est intéressant mais il n'est pas breton, il est irlandais... Décidément! Les Bretons sont nos Chinois!)

Kevin Lognoné

Crédit photo : DR

[cc] Breizh-info.com, 2022, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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Commentaires
B
je reste convaincu que le Cotentin se noiera un jour dans la Bretagne quand la Normandie se résumera à l'axe Seine de la métropole du Grand Paris. <br /> <br /> Ce qui me gêne, ce n'est pas l'attitude, imbécile et sans surprise des bretons, c'est la complicité passive des normands.
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F
Biniou au lieu de bignou: j'en prends bonne note. Mais notez à votre tour que vous confondez les instruments de musique entre eux... Le biniou est une cornemuse à la mode de Bretagne tandis que la loure normande tient plutôt de la musette, instrument typiquement français qui eut même les honneurs de la Cour de Versailles au XVIIIe siècle. Le point commun? la réserve d'air que vous appelez "coussin".
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G
"quand j'entends du Wagner joué au bignou" l'espèce de coussin avec des tuyaux qui fait un bruit à détartrer les dents, c'est un BINIOU, le bignou est un mot argotique qui désignait le téléphone. La loure normande produit un son à peu près aussi agréable...
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