Journalistes incultes sur les réseaux sociaux: On confirme bien que ROUEN est en Normandie et que Jeanne d'Arc y est morte...
Voici encore l'une de ces polémiques ineptes dont raffolent les journalistes de la grande presse parisienne, dans le sillage du passage d'Eric Zemmour à Rouen vendredi dernier...
Quand les mouettes suivent le chalutier...
L'article à lire en quasi intégralité (voir la suite sur le site de "Valeurs actuelles") illustre le comble du journalisme d'aujourd'hui qui consiste à vérifier la soi-disant inculture historique d'un journaliste par un journaliste inculte...
D’Arc-checking
Passons rapidement sur Rouen, « la terre du Débarquement », qui a déchaîné les passions sur Twitter. Dans ce tweet maladroit, le community manager du compte officiel d’Éric Zemmour cherchait sans doute à résumer en un minimum de caractères les intentions de l’essayiste, venu cet après-midi là parler « de la diplomatie, de la défense et du grand large » aux spectateurs du Zénith. Sur scène, l’essayiste ne fait que s’appuyer sur sa présence à Rouen pour évoquer « le Débarquement en Normandie, qui est célébré tous les ans le 6 juin » (au moins ses détracteurs ne pourront pas lui reprocher de ne pas connaître la date), et qu’il considère comme un événement qui « parle directement au cœur des Rouennais et au cœur de tous les Normands », pour mieux évoquer la lutte du général de Gaulle contre la tutelle américaine puis les points de vue zemmouriens en matière de défense pour les années à venir.
(Commentaire de Florestan: enfin!)
Rouen, « terre de Jeanne d’Arc », a évidemment déclenché des joutes verbales entre pro et anti-Zemmour, entre Rouennais et Lorrains (ou Vosgiens), qui ne voulaient surtout pas que la terre de Jeanne d’Arc soit autre part qu’à Domrémy, sans compter sur les Orléanais, qui ne voulaient pas que leur Pucelle devienne la Pucelle de Rouen. Comme pour le Débarquement, Éric Zemmour a été bien plus précis sur scène que le tweet ne le laisse entendre et a bien explicité le fait que c’est « la mort de Jeanne d’Arc » qui appartient à l’histoire du chef-lieu de la Normandie : « C’est ici qu’on l’a brûlée. » Pas de quoi fouetter un chat ou relancer des querelles d’historiens, mais après tout, serait-ce si choquant de désigner Rouen comme « la terre de Jeanne d’Arc » ? Entre sa forte représentation dans l’espace public, le nombre de commerces qui utilisent son image et les lieux de mémoire qui retracent son histoire, Rouen ne mérite-t-elle pas d’être désignée comme la ville de Jeanne d’Arc ? Qu’en pensent les habitants ?
La conférence d’Éric Zemmour avait lieu au Zénith de la Métropole Rouen Normandie, qui se situe plus précisément dans la ville du Grand-Quevilly, voisine de Rouen. Conseillère municipale RN dans cette commune, et conseillère régionale de Normandie, Ève Froger ne considère pas la ville aux cent clochers comme « LA ville de Jeanne d’Arc à proprement parler », mais estime que « son passage est ancré dans l’histoire de Rouen ; tout comme Rouen appartient à l’histoire de Jeanne d’Arc ». « Elle n’est certes pas native de Rouen, poursuit l’élue, mais nous pouvons considérer que la ville de son martyr lui appartient tout autant que sa ville d’origine. »
Pour rejoindre l’hypercentre de Rouen, il faut rallier la rive droite de la ville en traversant l’un des six ponts qui la relie à la rive gauche. Pourquoi pas le pont Jeanne d’Arc qui mène à la rue… Jeanne d’Arc ? Là, parmi les dizaines de badauds qui s’entassent à l’arrêt de bus Théâtre des Arts pour se rendre au lycée Jeanne d’Arc, aux Docks 76 ou à la foire Saint-Romain, il y a Océane...
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