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Sire de Sei, la Normandie en toute liberté!
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12 mars 2024

REVUE de PRESSE NORMANDE au 11 mars 2024: Autonomie Corse... Et nous? Et nous? disent les Bretons!

REVUE de PRESSE NORMANDE au 12 mars 2024.

La charpente de la cathédrale Notre-Dame de Paris est restaurée grâce à la maîtrise d'oeuvre des ateliers Desmonts, charpentier dans le département de l'Eure

BRAVO LES NORMANDS!

La charpente de la nef de Notre-Dame de Paris est achevée (lefigaro.fr)

La charpente de la nef de Notre-Dame de Paris est achevée

Que ne fait-on pas avec l'argent des contribuables normands?

Réponse: défendre et valoriser les artistes et créateurs normands enracinés dans leur Normandie!

LE SHED À ROUEN, DÉSORMAIS  CENTRE D’ART D’INTÉRÊT NATIONAL ! – La Gazette de Nicole

Voir aussi:

LES FRAC À BOUT DE SOUFFLE… – La Gazette de Nicole

Commentaire de Florestan:

Du côté des élus parlementaires, notamment au Sénat, monte la critique que l'on ne peut plus s'offrir le luxe de laisser certains professionnels d'eux-mêmes prospérer de façon totalement irresponsable dans l'aquarium d'une culture officielle subventionnée qui n'intéresse personne ou presque!

L'exemple du FRAC Normandie est éloquent: un million de budget annuel d'un côté. Un public plus que confidentiel de l'autre. Une exposition d'art qui n'attire qu'une personne ou deux par jour, est-ce encore une "exposition"?

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Rattrapage du retard normand en matière de formation supérieure et de recherche scientifique: le volontarisme du conseil régional de Normandie est grand et c'est bien. Encore faudrait-il que Monsieur Morin ne soit pas tout seul, une fois de plus!

Normandie : les campus normands - Régions de France (regions-france.org)

Autonomie de la Corse: un compromis a finalement été trouvé entre les élus de l'assemblée territoriale de Corse et le gouvernement pour définir une plus large autonomie de la collectivité corse au sein de la République française avec la possibilité d'une législation particulière pour tenir compte des intérêts de l'originalité culturelle et linguistique corses.

Bien entendu, le président de la région Bretagne s'exclame: et nous ? Et nous?

Pourrait-on lui donner tort?

https://www.letelegramme.fr/bretagne/autonomie-de-la-corse-la-bretagne-sinvite-dans-le-debat-6542418.php

Autonomie de la Corse : la Bretagne s’invite dans le débat

Alors que le gouvernement et les élus corses ont annoncé un accord sur un texte constitutionnel reconnaissant l’autonomie de l’île, Loïg Chesnais-Girard, président du conseil régional de Bretagne, fait sa propre proposition.

« On ne peut pas avoir des élus corses matures pour l’autonomie et les autres, que l’on maintiendrait dans le centralisme », déclarait Loïg Chesnais-Girard au Télégramme en septembre. Le président du conseil régional de Bretagne avait l’intention d’obtenir la même chose pour son territoire. Emmanuel Macron venait alors d’annoncer l’ouverture de discussions avec l’île de Beauté pour lui reconnaître une forme d’autonomie.

Ces négociations ont abouti, dans la nuit de lundi à mardi, à un accord entre les élus corses et le gouvernement sur le texte d’une réforme constitutionnelle. Il prévoit « la reconnaissance d’un statut d’autonomie pour la Corse, au sein de la République, qui tient compte de ses intérêts propres, liés à son insularité méditerranéenne, à sa communauté historique, linguistique et culturelle et ayant développé un lien singulier à sa terre », a détaillé Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur.

La réponse du tac au tac à Retailleau

Si le président de l’Exécutif corse a salué « un pas décisif », cette avancée n’est pas du goût de tous. Et notamment de Bruno Retailleau, président des Républicains au Sénat, qui considère que ce projet « revient à constitutionnaliser le communautarisme ». Sur le réseau social X, l’élu vendéen y voit une « boîte de Pandore ». En témoignerait une lettre envoyée par la Région Bretagne au président du Sénat, réclamant à son tour une modification de la Constitution.

La réponse de Loïg Chesnais-Girard n’a pas tardé. « Cher Bruno Retailleau, n’utilisez pas la Bretagne pour taper sur la Corse », tacle-t-il. « La proposition que je porte, soutenue par un groupe de travail avec les élus Républicains de la Région Bretagne, est une proposition républicaine pour tous les territoires à forte spécificité. » Et de joindre la fameuse lettre, également envoyée au ministre de l’Intérieur.

« Une proposition républicaine pour tous »

Le président du conseil régional y propose une réécriture de l’article 73 de la Constitution, qui encadre les compétences des collectivités territoriales. Elle permettrait à certaines d’être dotées d’un statut particulier, ouvrant la voie à une forme d’autonomie, dont les contours seraient à définir dans une loi spécifique. « C’est une proposition simple (…) qui répond potentiellement aux attentes de tous les territoires volontaristes sans en privilégier aucun spécifiquement, ce qui, on le sait, serait lu comme un début de fragilisation de l’unité de la République. »

Une contribution au débat, ajoute « LCG » sur X, afin que l’accord corse ne soit pas « la seule avancée pour notre pays, qui crève de son centralisme ». Restera-t-elle lettre morte ? Quoi qu’il en soit, le texte sur l’autonomie de l’île, comme une éventuelle réécriture de l’article 73, doit être validé dans les mêmes termes par le Sénat et l’Assemblée nationale, puis voté, aux deux tiers, par les parlementaires réunis en Congrès.

Lire, ci-après, la lettre envoyé par le président de la Bretagne au Ministre de l'Intérieur et au président du Sénat:

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Commentaire de Florestan:

Derrière ce débat sur l'autonomie corse applicable ou non à la Bretagne ou à d'autres région de la France métropolitaine continentale, se cache sournoisement, un autre débat que personne ne voudra réellement ouvrir puisqu'il s'agit du véritable contenu de la fameuse boîte de Pandore qui fait peur à Monsieur Retailleau comme au reste du parti jacobin:

C'est, bien entendu, la nécessité de reprendre en profondeur la géographie régionale et départementale pour que soit enfin totalement reconnu, après plus de deux siècles de centralisation issue de 1789, le fait géo-historique provincial qui seul peut justifier sur le long terme une décentralisation plus grande parce qu'il s'agit de la structure même de la France.

Cette mise en cohérence de la géographie provinciale sur sa trame géo-historique est un préalable indispensable qu'illustre parfaitement le dilemme breton qui oblige MM. Retailleau et Chesnais-Girard à rejouer la même comédie qui nous fut donnée en 2014 avec Le Drian et Auxiette, le premier voulant une solution "à la normande" à savoir une région établie sur sa province historique et l'autre défendant le droit d'un machin régional à ne pas mourir par écartèlement.

A partir de la superposition de la carte provinciale d'avant 1789 et de la carte départementale d'après, on pourrait esquisser une carte de compromis de 18 régions-provinces cohérentes, carte que nous avions proposée en vain à l'association des régions de France en mai 2014 au début d'une grande réforme régionale totalement ratée sauf pour la Normandie, bien évidemment!

Sur la carte suivante les cohérences géo-historiques sautent aux yeux pour la Corse, la Bretagne, la Normandie, le Dauphiné, la Lorraine, l'Alsace, la Provence, la Savoie, l'Artois, la Touraine, le Poitou, le Rouergue, le Périgord. D'autres s'imposent aussi: la Champagne, le Maine-Perche, l'Anjou, le Nivernais, l'Orléanais, le Berry, la  Franche-Comté, le Languedoc... Enfin, d'autres territoires provinciaux en cohérence plus ou moins forte avec la trame départementale peuvent être rassemblés. Par exemple: les deux Charentes (Angoumois, Aunis et Saintonge) qui pourraient reconstituer une véritable région-province "Poitou-Charentes" avec la Vendée. Autre exemple: une région Aquitaine pour le Sud-Ouest avec le Quercy (Lot + Tarn-et-Garonne) et réunification de la Gascogne (Gers + Landes).Par ailleurs,  l'Oise doit revenir en Ile-de-France. Enfin, deux départements doivent être démantelés: l'Yonne qui est un conglomérat de confins et l'Aisne qui tranche du Nord au Sud la Picardie, l'Ile-de-France et la Champagne.

 

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Commentaires
B
Encore une confusion entre mer et département.<br /> <br /> Pour le syndicat des pécheurs, je cite Ouest France: <br /> <br /> " ...explique David Le Quintrec, le porte-parole lorientais des pêcheurs en colère nommé vice-président de l’association, également présidée par un pêcheur de la Manche, Philippe Calone, et un pêcheur de la Méditerranée, Jimmy Rodriguez (vice-président)"<br /> <br /> Comme à son habitude Ouest France nous livre moult détails sur le breton David Le Quintrec. Pour Philippe Calone, on se contentera du détail "pêcheur de la Manche" avec le flou qui va avec puisque ce Monsieur est artisan pécheur à Courseulles dans le Calvados et non dans le département de la Manche.
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B
Hormis dans quelques zones à très fort potentiel, la réouverture de lignes SNCF est de l'ordre du fantasme. Toutes les collectivités sont exsangues et pour longtemps. Il faut arrêter de rêver.
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