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Météo-Ouest-France: il pleut et c'est à pleurer! (journalisme en vacances dans l'Ouest...)
Billet de Florestan:
Nous souhaitons un joyeux Noël à Madame Céleste de Kervenaoël car, ma ptite dame! y a plus de saison! Fit' toto! Fit' topin! Fit' Garce!
Alors que le mois de juillet sera « très certainement le mois le plus chaud jamais mesuré », l’ouest de la France connaît des faibles températures depuis plusieurs jours.
48,2 °C en Sardaigne, une chaleur écrasante sur l’Europe du sud, l’Afrique du Nord, des incendies ravageurs en Grèce, en Italie, au Canada. Alors que différentes régions du monde connaissent des températures extrêmes, conséquences directes du réchauffement climatique, l’ouest de la France et particulièrement la Bretagne semblent être épargnés. Pourquoi et jusqu’à quand ? Un météorologue répond
Sous l’influence des îles britanniques
« L’ouest de la France est sous l’influence des multiples dépressions qui se succèdent sur les îles britanniques », explique Yann Amice, météorologue chez Weather’n’co. Ces dépressions engendrent alors un « flux maritime », puis des vents qui viennent de la mer et « bloquent les températures » dans l’ouest du pays, jusqu’en Ile-de-France. Des températures qui contrastent avec le « dôme de chaleur » que connaît actuellement le sud de la France.
Jusqu’à quand ?
Les températures ne devraient pas considérablement évoluer « jusqu’à 3 ou 4 août », estime Yann Amice, toujours en raison de « l’influence du flux maritime dans lequel circulent les perturbations », ajoute le spécialiste.
À partir de samedi à Quimper et pour le reste de la semaine, il fera entre 18 et 19 °C. Dans les terres bretonnes, les températures sont légèrement plus élevées, avec 23 °C à Rennes. Une situation qui risque de se prolonger début août sur la pointe de la Bretagne, selon Yann Amice.
Un mois de juillet le plus chaud jamais enregistré
Si les températures caniculaires épargnent une partie du territoire français, le mois de juillet sera « très certainement le mois le plus chaud jamais mesuré », ont annoncé ce jeudi 27 juillet l’Organisation météorologique mondiale (OMM) des Nations unies et l’Observatoire européen Copernicus. Cet événement, probablement « sans précédent » sur des milliers d’années, n’est qu’un « avant-goût » de l’avenir climatique de la planète, estiment les deux institutions de référence.
L’été 2022, déjà record en termes de chaleur en Europe, a provoqué une surmortalité de 60 000 personnes dans cette région du monde.
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