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Sire de Sei, la Normandie en toute liberté!
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20 juillet 2023

Energie photovoltaïque : grâce à la SNCF, Surdon est tombée dans le panneau...

     Un média numérique spécialisé vient de publier un article qui rapporte, en marge, l'entrée d'une modeste commune normande dans la famille des territoires producteurs d'énergie :

Renouvelables : pourquoi la SNCF se lance dans la production photovoltaïque

Batiactu - Corentin Patrigeon avec AFP, le 18/07/2023 à 18:07

https://www.batiactu.com/edito/renouvelables-pourquoi-sncf-se-lance-dans-production-66674.php?MD5email=76d936f8cd7de91ba80e27abb81e68bb&utm_source=news_actu&utm_medium=edito&utm_content=article

ÉNERGIE. Le groupe public ambitionne d'installer un millier d'hectares de panneaux photovoltaïques d'ici 2030 grâce à la mobilisation de son foncier. En tant que premier consommateur industriel d'électricité du pays, l'enjeu est de couvrir jusqu'à 20% de ses besoins actuels.

La gare SNCF de Surdon, dans l'Orne, en mai 2023. La ferme photovoltaïque a été construite sur un ancien site ferroviaire d'une superficie de 17 hectares. La mise en service a été effectuée au printemps 2018.

C'est "le symbole d'un changement de paradigme où les énergies renouvelables, désormais rentables, génèrent des opportunités économiques pour ceux qui les produisent", a commenté Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, lors de la présentation par la SNCF du lancement de sa filiale dédiée aux ENR, sobrement baptisée SNCF Renouvelables. Le groupe public ambitionne d'installer un millier d'hectares de panneaux photovoltaïques d'ici 2030 grâce à la mobilisation de ses terres - la SNCF est le deuxième propriétaire foncier derrière l'État (voir encadré).

Le but : couvrir jusqu'à 20% de ses besoins actuels en électricité afin de faire circuler ses trains, des TER aux TGV en passant par les Intercités. Déjà première consommatrice industrielle d'électricité du pays, l'entreprise pourrait du même coup devenir l'un des principaux producteurs français d'énergie solaire. Car pour l'heure, elle achète chaque année pour 9 térawatts-heure d'électricité en moyenne afin de faire circuler quotidiennement ses 15 000 trains et alimenter ses 3000 gares, sites industriels et bâtiments tertiaires.

Et dans la mesure où le trafic ferroviaire devrait doubler d'ici 2040, motivé par l'urgence climatique et la transition écologique, et soutenu par les pouvoirs publics, la société nationale des chemins de fer s'est donc décidée à prendre le sujet à bras-le-corps.

Concrètement, la SNCF table sur 1000 mégawatts-crête - l'unité mesurant la puissance maximale - produits par des panneaux photovoltaïques déployés sur ses bâtiments et parkings. L'installation et l'exploitation de ces centrales seront assurées par sa filiale, laquelle alimentera ainsi directement les équipements électriques des gares et sites industriels du groupe. Une partie de la production se destinera également à la circulation des trains, dont plus de 80% fonctionnent aujourd'hui à l'électricité.

L'enjeu est aussi financier et matériel : les bénéfices engendrés par SNCF Renouvelables "permettront par ailleurs de soutenir les programmes de travaux nécessaires à l'entretien et à la modernisation des infrastructures ferroviaires", précise l'entreprise publique. Alors que plusieurs installations sont déjà en service, d'autres sortiront de terre à compter de cette année sur une trentaine de sites de différentes tailles répartis dans plusieurs régions. Il pourra s'agir aussi bien de centrales au sol que de panneaux en toitures et d'ombrières de parkings.

Un patrimoine foncier "considérable"

De son propre aveu, la SNCF dispose d'un patrimoine foncier "considérable" : 12 millions de mètres carrés de bâti et 100 000 hectares de terrains sur l'ensemble du territoire. Sur ce total, plus d'un millier d'hectares ont été inscrits à son "cadastre solaire", c'est-à-dire qu'ils sont en mesure d'accueillir des centrales photovoltaïques. À plus long terme, jusqu'à 10 000 hectares de foncier pourraient être mobilisés pour y installer des fermes solaires.

Petites stations et grandes gares

Le groupe indique en outre que des panneaux photovoltaïques sont en cours d'installation sur les parkings d'une centaine de petites stations et de grandes gares comme Nîmes-Pont du Gard, Valence ou encore Avignon. Angers et Paris-Nord font partie des prochains sites sur la liste.

Concernant l'origine des composants de ses centrales solaires, la SNCF s'est engagée à "acheter en Europe, chaque fois que possible". La question de la souveraineté industrielle de l'Europe revient régulièrement sur la table face à la domination écrasante de la Chine en la matière, mais des projets industriels commencent à sortir de terre pour tenter de rééquilibrer la balance.

Dans tous les cas, SNCF Renouvelables planche déjà sur la deuxième phase de développement de sa production photovoltaïque, à savoir des panneaux longitudinaux et verticaux pouvant être installés par segment de 20 à 30 kilomètres le long des voies "non circulées". Celles-ci s'étendent sur environ 7000 kilomètres.

Commentaire :

     On peut se réjouir de la démarche entreprise par la SNCF pour plusieurs raisons :

     D'abord parce qu'une commune normande est mise en valeur par une initiative constructive de la SNCF, la Normandie ayant souvent des raisons de se plaindre du manque d'attention de ladite société ;

     Ensuite parce que, plus globalement, l'implantation de panneaux photovoltaïques sur des friches foncières et des bâtiments dont la SNCF est propriétaire n'occasionne qu'un impact acceptable par la population, considérant qu'il n'y a pas d'artificialisation supplémentaire des sols ni de dégradation des paysages comme dans le cas d'implantation d'éoliennes géantes ;

     En outre, la SNCF se dote d'une autonomie (*) partielle en matière de production de l'énergie électrique dont elle a besoin, de surcroît par un procédé considéré comme propre à son étape de fonctionnement.

(*) autonomie d'autant plus précieuse dans le contexte d'un marché de l'énergie européen démentiel !

Sapeur de fond s/c Sire de Sei

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Commentaires
F
CATASTROPHE INDUSTRIELLE ENERGETIQUE: il n'y a pas que l'EPR de Flamanville, il y a aussi et SURTOUT les éoliennes marines!<br /> <br /> <br /> <br /> https://www.lefigaro.fr/societes/arret-d-un-vaste-projet-eolien-offshore-au-royaume-uni-20230721
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