REVUE DE PRESSE NORMANDE au 13 juin 2023: l'ARMADA de Rouen bat son plein...
Revue de presse normande au 13 juin 2023
La grande fête nautique de l'Armada de Rouen a commencé sur les quais de la Seine de notre métropole normande qui fut autrefois "une ville monde" au sens de l'historien Fernand Braudel, à savoir: une cité portuaire commerçant avec le proche comme avec le lointain.
L'histoire maritime de Rouen aujourd'hui dernier grand port maritime européen en fond d'estuaire de la Seine comme Hambourg sur l'Elbe est ancienne: quasiment 2000 ans d'existence avec des moments de grande expansion et de rayonnement comme par exemple, les dernières années du XIIe siècle lorsque Rouen était, de fait, la capitale de l'espace européen Plantagenêt, mais aussi les premières décennies du XVIe siècle lorsque Rouen prend le relai de Dieppe pour ce qui est de courir l'aventure sur les océans et, enfin, une dernière grande période d'expansion maritime de la seconde moitié du XVIIIe siècle à 1940 avec un XIXe siècle particulièrement brillant faisant de Rouen la ville la plus moderne de France. Aujourd'hui Rouen reste un grand port d'exportation des céréales mais aussi le port des liaisons maritimes avec l'Afrique occidentale.
L'Armada célèbre donc cette belle identité maritime normande et rouennaise avec la venue de grands voiliers avant le retour prochain de la marine de commerce à voiles, changement climatique oblige...
C'est l'occasion aussi de mettre en valeur la Normandie et de stimuler l'économie touristique régionale: c'était le thème de la dernière édition de l'émission "dimanche en politique" sur l'antenne de France 3 Normandie...
L'édito de l'Armada
C’est l’une des stars de cette édition 2023 : le Bima Suci fait son entrée dans le port de Rouen dans la soirée de ce lundi 12 juin 2023. Le voilier indonésien n’a jamais montré le bout de sa proue à l’Armada, contrairement à son prédécesseur, le Dewaruci, qui était venu en 2003. Avec ses 111 mètres, il est le plus grand voilier du rassemblement, devant le polonais Dar Mlodziezy. A n’en pas douter, le trois-mâts va devenir la nouvelle coqueluche des quais, surtout que le cargo Canopée, premier à avoir accosté pour l’Armada le 6 juin et dont les créneaux de réservations ont explosé, s’en va dans le même temps. Bienvenue à l’un, bon vent à l’autre !
Du 8 au 18 juin 2023, vivez l’Armada de Rouen, l’un des événements les plus attendus de l’année, en direct sur Paris Normandie. Programme du jour, rencontres sur les quais, visites des bateaux… à retrouver ici.
Nicolas Mayer-Rossignol, le maire de Rouen a participé au record de la plus longue chenille du monde: confirmation que le ver est dans le fruit! Une pomme normande bien entendu!
Le ver est dans le fruit disions-nous? Illustration avec l'annonce suivante: la chenille processionnaire et urticante de l'Axe Seine se promenant du Havre à Paris en passant par Rouen s'aggrandit aussi! Une nouvelle réunion "Axe Seine" programmée à Rouen à l'occasion de l'Armada...
Sur le devant de la Seine] 6e rencontres de l’Axe Seine : de grands événements se profilent. 16 collectivités se mobilisent pour le développement de la Destination Seine.
L’Entente Axe Seine est un outil souple de coopération territoriale destiné à accélérer le développement de projets d’envergure liés à la transition écologique, énergétique et économique. Initiée par la Ville de Paris , la Métropole du Grand Paris, la Métropole Rouen Normandie et le Le Havre Seine Métropole , l’Entente Axe Seine s’élargit à de nouveaux membres riverains du fleuve.
De Paris à la mer, les projets communs se déploient pour donner corps à ce territoire singulier et notamment valoriser notre patrimoine culturel, qui est inestimable. La Seine constitue une grande destination touristique dont la visibilité internationale est appelée à croître.
(Commentaire de Florestan: au détriment de la Normandie?)
Plus d'informations ➡ urlr.me/6BJkC
Rouen Seine Normande 2028
#paris #metropolerouennormandie #rouen #axeseine
Contrat de Plan Etat-Région: les préfets de région ont enfin reçu leur mandat de négociation du gouvernement... Il y a quelques milliards à distribuer pour améliorer nos infrastructures de transport. La Normandie sera-t-elle maltraitée comme d'habitude en raison de la désunion affichée des grands élus normands?
Le gouvernement a annoncé le 7 juin 2023 que les mandats de négociation des volets mobilités des contrats de plan Etat-Régions (CPER) ont été envoyés aux préfets. 8,6 milliards d'euros vont être engagés par l'Etat au niveau national dans ce cadre.
La baie de Sallenelles, autrement dit, l'estuaire de l'Orne, a eu les honneurs du JT de 13heures sur TF1 le lundi 12 juin 2023: à regarder sous le lien suivant, à partir de la 31ème minute...
https://www.tf1.fr/tf1/jt-13h/videos/le-13-heures-du-lundi-12-juin-2023-51069288.html
Saint-Lô: mieux qu'un casse, le bâtiment de l'ancienne banque de France datant des années 1950 est à l'abandon. Il pourrait devenir un hôtel...
Dans l'Orne, faute d'humains...
Pour connaître l’état de ses 5 860 km de routes, le conseil départemental a investi dans un outil innovant créé par une start-up allemande. Il vise à photographier et cartographier la voirie pour permettre de planifier et prioriser les interventions d’entretien.
Dans l'Orne, toujours, le méconnu château de Médavy consacré par une seconde étoile au guide Michelin: "vaut le détour!"
Patrimoine naturel normand: la renaissance du haricot de Pont-Audmer dans le cadre du plan végétal normand lancé par la région afin de sauver les variétés végétales normandes au même titre que les races animales...
Depuis une dizaine d'années, le potager conservatoire de 1001 Légumes a réussi à cultiver puis produire en quantité un légume oublié: le haricot de Pont-Audemer.
Dans les nombreux carrés du potager conservatoire du Centre permanent d’initiatives pour l’environnement (CPIE) Terres de l’Eure Pays d’Ouche de Beaumesnil (Mesnil-en-Ouche), un espace est réservé à un légume inconnu et pourtant longtemps cultivé à quelques kilomètres d’ici : le haricot (ou coco) de Pont-Audemer.
Riche en protéines avec un goût sucré, l’association l’utilise dans leur atelier de cuisine. Il est aussi utilisé dans le chili fabriqué par la légumerie conserverie Les P’tites l’Ouches.
On fait un gâteau haricot-chocolat que les gens aiment beaucoup
Laure Messner, directrice du CPIE Terres de l’Eure Pays d’Ouche.
Mais qui en a déjà entendu parler ? Très peu de monde, si l’on en croit un rapide sondage (non officiel et composé de la rédaction).
Une méconnaissance qui s’explique facilement. Il ne restait qu’une poignée de graines il y a encore quelques années.
Aujourd’hui, cette variété de haricot est seulement cultivée à deux endroits : le jardin conservatoire de Saint-Pierre-en-Auge (Calvados) géré par l’association Montviette Nature en Pays d’Auge et au Potager de Beaumesnil.
Ensemble, les deux structures travaillent pour que le coco de Pont-Audemer puisse être conservé et redevenir une variété présente dans les cuisines des Français.
Le CPIE Terres de l’Eure Pays d’Ouche – dont l’un des objectifs est de préserver les semences perdues – participe au plan végétal normand, lancé par la Région pour les cinq prochaines années (2023-2027). Il a pour objectif de préserver des végétaux normands oubliés (fleurs, légumes, fruits, plantes, céréales, etc.) et de développer leur culture. Il fait écho au plan pour préserver les races normandes en 2018 dont le but est de protéger 25 espèces locales.
Sauvé par un Bernayen
L’histoire du haricot de Pont-Audemer débuterait en Amérique du Sud, en Terre de Feu. C’est le nom donné à l’archipel qui se trouve à l’extrême sud du continent américain.
« Il serait arrivé avec les différentes conquêtes avant d’atterrir ici », explique Luc Devaux, jardinier-semencier à 1001 Légumes.
Le haricot en question possède, semblerait-il, des cousins au Portugal et au Canada (appelé Tongue of Fire ou langue de feu en français).
Ils proviennent de la même variété, mais avec leurs propres variabilités. Avec le temps, ce sont devenus des espèces à part entière.
Luc Devaux, jardinier-semencier
Son nom français provient du fait qu’un jardinier l’a cultivé dans la région de Pont-Audemer, mais il semblerait que le haricot a surtout été semé dans le Pays d’Auge. Beaucoup d’incertitudes autour de son origine.
Ce qui est sur, c’est que l’association « Montviette Nature » a permis de retrouver une poignée de graines.
En effet, un maraîcher de Lisieux est venu au jardin de Saint-Pierre-en-Auge pour tenter de retrouver cette variété qu’il a longtemps cultivée. Après trois années de recherche, l’association l’a retrouvé auprès d’un jardinier Bernayen.
Cultiver puis multiplier
Il y a une dizaine d’années, l’association Montviette Nature se rapproche de Frédéric Lamblin – ancien directeur et créateur du potager conservatoire – « avec pour défi de le recultiver », explique Laure Messner.
D’une poignée de graines, 1001 Légumes en produit aujourd’hui près de 60 kilos.
Avant on était dans une optique de conservation, maintenant on veut la multiplier. L’idée est que des maraîchers puissent l’utiliser.
Laure Messner, Directrice du CPIE Terres de l’Eure Pays d’Ouche
À travers l’association Bio en Normandie, cette dernière distribue gratuitement des graines à des maraîchers qui sont associés à des chefs cuisiniers.
« Au moins, le maraîcher qui le produit est sûr de vendre sa production », déclare le jardinier-semencier. Le but est que ce produit revienne dans les cuisines.
À lire aussi:
Ainsi, dans le cadre de la 3e édition du Trophée des Léopards [dont la finale se déroulait le 31 mai et 1er juin], un concours culinaire national soutenu par la Région, le haricot de Pont-Audemer fait partie des trois ingrédients (au côté du Livarot et du bœuf normand) que les candidats devaient intégrer dans leur plat.
Le but de cette compétition est de mettre en avant des produits normands. « C’est important pour nous que le haricot en fasse partie, car cela répond à notre objectif », met en avant Laure Messner.
La couture: un beau savoir-faire normand...
Ce 10 juin 2023, direction la Tricoterie du Val de Saire à Valcanville (Manche), pour découvrir le métier de mécanicien en confection, plus communément appelé couturier.
MAIS DE QUEL DROIT????
La dernière fois qu'un chef d'état avait osé penser à l'idée de déplacer la tapisserie de Bayeux hors de chez elle en Normandie c'était un certain... Adolf Hitler!
C'est aux Normands et en particulier celui qui les représente, Hervé Morin, de prendre politiquement cette décision et de l'assumer complètement quant à ses modalités pratiques car ce que ne dit pas l'article de Ouest-France ci-dessous, c'est qu'il avait déjà été jugé impossible de transporter en Angleterre la célèbre broderie du fait de sa grande fragilité: Macron n'a pas le droit de disposer de notre patrimoine normand à sa guise!
Le patrimoine le plus insigne de la Normandie ne fait pas partie du garde-meuble national!
Lors des cérémonies de commémoration du 79e anniversaire du Débarquement, le chef de l’État, Emmanuel Macron, a évoqué sa volonté de relancer le projet de prêt de la Tapisserie de Bayeux au Royaume-Uni. Une promesse faite aux Britanniques en 2018.
On aurait pu croire le sujet définitivement clos, il n’en est rien. Le prêt de la Tapisserie de Bayeux au Royaume-Uni, évoqué il y a des années, est revenu sur la table mardi 6 juin 2023, lors de la visite d’Emmanuel Macron à Arromanches-les-Bains.
« Et la Tapisserie, qu’est-ce qu’elle devient ? » a demandé le chef de l’État au maire de Bayeux, Patrick Gomont, qui se trouve à ses côtés. Le sujet, justement, est d’actualité : le projet de nouveau musée dédié à la broderie millénaire avance à grand pas.
« Peut-être y a-t-il mieux à faire ? »
Celui de la restauration de l’œuvre, en revanche, est au point mort. Patrick Gomont évoque auprès du président « les années d’études, d’échanges, de travail sur sa restauration, sur la conservation de l’œuvre ». « Tout ça pour qu’elle finisse enfermée dans une caisse pendant les dix-huit mois de travaux. Peut-être y a-t-il mieux à faire ? » raconte le maire de Bayeux, résumant quelques jours plus tard son échange avec Emmanuel Macron. « Le président s’est alors tourné vers le ministre britannique de la Défense, Ben Wallace, et l’ambassadrice du Royaume-Uni, Menna Rawlings, qui l’accompagnaient, et leur a dit : « Il faut qu’on fasse quelque chose, il faut qu’on réactive le partenariat ». L’ambassadrice s’est montrée très enthousiaste », poursuit Patrick Gomont.
Une promesse d’avant Brexit
L’envoi de la Tapisserie au Royaume-Uni a été évoqué pour la première fois il y a cinq ans, en janvier 2018, lors d’un sommet franco-britannique dans une petite ville du sud de l’Angleterre. Emmanuel Macron y fait une promesse à la Première ministre britannique d’alors, Theresa May : la broderie millénaire relatant la conquête de l’Angleterre par Guillaume le Conquérant sera exposée Outre-Manche.
Le Royaume-Uni exulte : jamais proposition pareille n’avait été faite auparavant malgré les demandes récurrentes de Londres. En ces lieux, le geste d’Emmanuel Macron a, alors, un petit quelque chose de chevaleresque… qui restera jusqu’à présent lettre morte, malgré une formalisation écrite quelques mois plus tard. La saga est aujourd’hui relancée.
Commentaire de Florestan:
On se calme! Keep calm...
Les bobos intellos du Monde sont invités à redécouvrir la plage de Pauline d'après Rohmer... Les Normands du cru préféreront sans doute la plage de Jullouville!
Bien entendu, le journaliste parisien quoique conduit dans son expédition par l'office de tourisme de la com de com locale, réussit le tour de force de placer la... Bretagne dans un papier qui ne la concerne pourtant pas! Une vraie obsession! Le syntagme "Normandie" n'est d'ailleurs pas nommé et là ce n'est plus un tour de force mais la réalité banale du manque de curiosité d'un journaliste du Monde en balade au bord de mer quelque part à l'Ouest de Paris.
Tout s'explique! Les Vendéens seraient les descendants de Vikings...
Les Vendéens seraient-ils des descendants des vikings ? c'est en tout cas ce qu'on pourrait croire puisque les Vendéens (sorte de bretons en modèle miniature) nous informent que : "Vikings et Pays de Loire, (c'est) une histoire de 12 siècles"