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REVUE DE PRESSE NORMANDE au 23 mars 2023: Le leader mondial du gant en latex n'est pas chinois mais... normand!
REVUE DE PRESSE NORMANDE au 23 mars 2023:
En Normandie comme partout en France, ce 23 mars c'est la 9ème journée de mobilisation nationale contre la réforme des retraites qui vient d'être adoptée définitivement par le parlement après l'usage du fameux article 49 alinéa 3 de la constitution. Tout n'est pas cependant terminé puisque la procédure du référendum d'initiative partagée a été déclenchée mais elle est complexe: tout est fait pour qu'elle n'arrive jamais à son terme!
Manifestations prévues dans toutes les grandes villes normandes: Rouen, Caen, Le Havre, Cherbourg, Evreux, Dieppe, Saint Lô, etc...
Patrimoine normand: conférence sur l'histoire des orgues de la cathédrale de Bayeux.
Autre conférence intéressante: vendredi 24 mars 2023 au prieuré d'Ardevon sur les bâtisseurs du Mont-Saint-Michel dans le cadre des festivités du Millénaire de la construction de l'église abbatiale (1023-2023).
Millénaire 1023-2023 — Pélerins Mont Saint Michel (pelerin-montsaintmichel.org)
Le nouveau musée d'histoire du débarquement de 1944 ouvrira ses portes le 1er avril prochain à Arromanches:
Le nouveau musée du Débarquement s'élance fièrement sur la place du 6-Juin, à Arromanches-les-Bains (Calvados). Les premiers visiteurs franchiront ses portes le 1er avril 2023.
Un plan B pour le projet de spectale mémoriel "Hommage aux Héros"?
Face à la bronca des écolos-gauchistes du côté de Carentan, un plan B serait à l'étude pour accueillir le projet canadien de spectacle immersif mémoriel sur le débarquement de 1944. Où ? Dans l'agglomération caennaise sur l'ancienne friche industrielle de la SMN de Colombelles. Probablement une fausse bonne idée car cette friche industrielle a aussi sa propre mémoire historique et humaine liée à l'existence de la Société Métalurgique de Normandie... En terme de légitimité, ce projet est plus à sa place à Carentan qu'à Caen...
Et si le projet de parc géant du D-Day s'installait dans l'agglo de Caen ? | Liberté Caen (actu.fr)
Roucoulons un peu! Avec un Rossignol qui prend les Rouennais pour des... pigeons!
Les trouvailles du Nouveau Maire de Rouen, 1er secrétaire délégué du P.S. ne sont pas des galéjades marseillaises. Il crée un comité technique pour la réalisation d'un pigeonnier contraceptif pour les pigeons de Rouen. Voilà une politique et une dépense municipale de première importance. Les familles qui attendent l'attribution d'un logement avec une pièce supplémentaire pour satisfaire aux besoins de l'agrandissement de leur famille ont le sentiment d'être pris pour des pigeons.
On n'est pas à Marseille ici.
Rouen adopte un plan sur trois ans pour le bien-être animal
A Rouen toujours: le carnaval gauchisant nous propose un nouveau divertissement...
Équipé d'un marteau et d'une faucille, il détruit des vitrines à Rouen | 76actu
A Saint-Vaast-La-Hougue, la gastronomie c'est fini! Faute de personnel et avec une facture énergétique qui explose...
Après plusieurs déboires en 2022 liés au manque de personnel en cuisine, Pierre-François et Bénédicte Brix ont décidé d’assurer uniquement un service d’hôtellerie en 2023 dans leur établissement de Saint-Vaast-la-Hougue (Manche). Le restaurant, au Michelin depuis plus de 100 ans reste, pour le moment, fermé cette année.
Depuis la réouverture de leur établissement Les Fuchsias, à Saint-Vaast-la-Hougue (Manche), Bénédicte et Pierre-François Brix ne proposent qu’un service d’hôtellerie. Le restaurant est fermé.
Le restaurant au guide Michelin depuis 1900
La table était pourtant renommée depuis des décennies. « L’hôtel-restaurant a été fondé en 1829 et acheté par mes grands-parents en 1956. Il était au guide Michelin depuis 1900 », déclare le couple.
Bénédicte et Pierre-François Brix reviennent sur leur année rocambolesque. « On a vécu la peur au ventre, au jour le jour côté personnel. De février à avril, on a galéré avec un seul cuistot, un apprenti et un plongeur. L’ancien était parti après dix ans. Le Covid lui a donné envie d’horaires et jours de congé moins contraignant. »
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Annonces et chasseuse de têtes n’y ont rien fait ! « Chasser à 2 500 € pour trois mois et pas un CV au bout ! Nous proposions 3 000 € nets et le statut de cadre. » En temps normal, la cuisine des Fuchsias était assurée par trois cuisiniers, sept en saison. « Il y a dix ans, on proposait une carte et trois menus. »
Un an avant de faire le bilan
En mai 2022, avec l’arrivée d’un cuisinier, le restaurant avait rouvert le soir pour 25 couverts, faute de personnel. « Il est parti sans prévenir fin août alors qu’il venait de faire sa carte. Nous étions obligés de fermer huit jours, se souvient Bénédicte Brix, qui a dû contacter les clients pour annuler leurs tables. On a repris avec un menu unique pour 20 couverts le soir mais l’autre cuistot est parti fin septembre. »
Depuis la réouverture, les fourneaux sont éteints. « La décision de fermer le restaurant, on l’a prise en famille », assure le couple, qui se donne un an pour faire le bilan de l’activité hôtel. « Si c’est viable, nous resterons en l’état avec 32 chambres et petit-déjeuner. »
« Allumer un appareil à 6 000 W pour cuire un œuf, c’est déraisonnable »
Aucun licenciement, le personnel était parti de lui-même. « Nous restons à 18 salariés contre 33 auparavant », poursuit Bénédicte Brix. En cas de soucis avec l’hôtel, la cuisine pourrait rouvrir. « Avec le prix de l’énergie, allumer un appareil à 6 000 W pour cuire un œuf, c’est déraisonnable. »
Les deux hôteliers restent interrogatifs sur la motivation des personnels de cuisine. « Chaque restaurant vole les cuisiniers des autres. »
Les meilleures huîtres du monde viennent d'ici...
Mobilisation dans le Nord-Cotentin pour sauver une rare variété de pomme:
On le rappelle: ce week-end c'est CIDREXPO à Caen, le salon international consacré au cidre...
Ces dimanche 26 et lundi 27 mars, le cidre, l’un des produits iconiques de la gastronomie normande, sera à l’honneur au Parc-expo de Caen. Et il serait bien dommage de louper cet événement !
Pour l’effervescence de la planète cidre
« On l’attendait ! » Après un premier salon en 2020 et une version numérique en 2022, Jean-Louis Benassi, directeur de l’interprofession des cidres de France annonce le retour de la CidrExpo, salon international des cidres au Parc-expo les 26 et 27 mars 2023. « C’est un événement important pour témoigner des dynamiques et du foisonnement qui animent le monde du cidre. » Producteur de cidre Cotentin AOP et pionner en cidre à la pression, Damien Lemasson confirme cette effervescence de la filière cidre. « En 2021, on sentait un intérêt accru pour le cidre, en France et à l’étranger. Depuis, nous avons vu cette appétence s’intensifier et donner naissance à de nombreuses installations de jeunes. »
Lire aussi : PORTRAIT. Après une carrière dans le commerce, cette Normande s’est reconvertie dans le cidre
Pour tordre le cou aux idées reçues
« Pendant de longues années, le cidre était considéré comme une boisson « tradi » à laquelle on rend visite une fois par an à la Chandeleur. Le cidre contemporain a, lui, colonisé de nouvelles tables, créé de nouveaux rituels », note Dominique Hutin, journaliste cidricole. Pour la directrice de la CidrExpo 2023, Sophie Ammann, « il faut sortir le cidre du carcan crêpe et galette et démultiplier les expériences gustatives. Ce que l’on va proposer à la CidrExpo avec des accords, pommeau et fourme d’Ambert, poiré et coquilles Saint-Jacques, cidre et bulots… »
Pour faire connaissance avec les cidres
Avec sa centaine d’exposants producteurs de l’hexagone et d’autres terres, la CidrExpo présente les différences facettes du monde de la pomme, de la poire et des produits cidricoles. La Normandie et la Bretagne sont les deux terroirs cidricoles les plus connus, mais la carte des cidres de France met en lumière l’émergence ou le réveil de productions un peu partout en France.
Commentaire de Florestan: n'en déplaise au journaliste breton jaloux de OF, tous les labels de qualité cidricoles français sont en Normandie...
Pour les tables rondes et la conférence du chef Thierry Marx
Parrain de cette édition 2023, le chef Thierry Marx animera une conférence, dimanche 26 mars, à 12 h 30, sur « Les Cidres & la gastronomie ». Suivront, dimanche et lundi, des conférences et tables rondes autour des métiers du cidre, des nouveaux territoires du goût, des AOP cidricoles…
Dimanche 26 mars 2023, de 10 h à 19 h 30, tout public et lundi 27 mars, de 10 h à 19 h, pour les professionnels, la CidrExpo, salon international des Cidres, au Parc-expo de Caen. Dimanche : entrée, 6 €, en ligne et 10 € sur place (verre offert pour chaque entrée payante). Gratuit lundi pour les professionnels. Infos : www.cidreexpo.com
Maintenance de l'A84: une ancienne carrière pourrait rouvrir près de Jurques (Calvados). Les habitants sont contre, bien évidemment...
Tourisme normand: 2022 une année record dans les campings normands!
5,2 millions de nuitées sont enregistrées dans les campings normands en 2022, soit le plus haut niveau jamais atteint sur la base des données disponibles. A période comparable (mai à septembre), les nuitées en hôtellerie de plein air progressent de 28,4 % par rapport à 2021, et de 16,7 % par rapport à 2019.
Dès le mois d’avril 2022, la reprise dans l’hôtellerie de plein air est amorcée. Grâce à une météo très favorable à l’été 2022, cette reprise se poursuit sur l’ensemble de la saison, avec des volumes de nuitées supérieurs à ceux des années précédentes.
Les Français représentent 66,5 % de la clientèle en hôtellerie de plein air en 2022 et les étrangers 33,5 %. Après deux années impactées par la crise sanitaire entrainant la fermeture des frontières et donc l’absence des clientèles internationales, celles-ci retrouvent le chemin des campings normands, mais demeurent à un niveau plus faible que les années pré-Covid.
La Normandie se situe au 7e rang des nuitées en hôtellerie de plein air enregistrées dans les régions françaises.
Le Calvados, département normand qui dispose de l’offre en hôtellerie de plein air la plus importante, attire davantage de clientèles (47,6 %), suivi par la Manche (31,0 %). Le Littoral Manche et la Côte Fleurie concentrent 36,9 % de l’ensemble des nuitées normandes en hôtellerie de plein air sur la période.
Industrie: Piercan un leader mondial, un de plus, est installé en Normandie...
Dans la zone d’activité de Port-en-Bessin-Huppain, près de Bayeux (Calvados), l’entreprise Piercan fabrique depuis 1979 des gants isolants pour les industries de pointe. Elle est désormais leader sur ce marché bien spécifique.
L’entreprise
Le spectacle est saisissant. Dès l’entrée de la toute nouvelle unité de production de Piercan, leader dans la fabrication de gants isolants, le visiteur est accueilli par une forêt de bras et mains en porcelaine, entreposés de part et d’autre du couloir.
« Ce sont des moules, qui servent à la fabrication de nos gants, précise d’emblée Vincent Lucas, président-directeur général de l’entreprise, basée à Port-en-Bessin, à une dizaine de kilomètres de Bayeux (Calvados). Nous en disposons de plus de 500 dans cette seule unité. »
L’entreprise s’est hissée en numéro un mondial sur un marché très spécifique : celui du gant isolant utilisé dans les boîtes à gants, ces dispositifs de plexiglas essentiels pour manipuler des matériaux dangereux ou sensibles.
Industries nucléaire et pharmaceutique
« Nous travaillons principalement avec les industries pharmaceutique et nucléaire, explique le PDG. Nous fournissons aussi des entreprises du secteur de l’aéronautique et de l’électronique. »
Loin de proposer de simples gants XXL en latex, les produits qui sortent des chaînes de Piercan sont le fruit d’un intense travail de recherche et développement. « Pour obtenir ces produits, les moules sont trempés dans des cuves, puis passent par des séchoirs dynamiques pour assurer une bonne répartition de la matière, poursuit Grégory Pain, directeur de l’usine de Port-en-Bessin. La manipulation doit être répétée sept fois. Puis le gant est passé au four pour le rendre résistant. »
Si le siège et les principales unités de production se trouvent à Port-en-Bessin, le groupe dispose de deux autres sites de production, l’un aux États-Unis, l’autre à Bondy, en région parisienne.
Des débuts dans les couches-culottes
Piercan emploie aujourd’hui 250 personnes, dont 150 sur le site de Port-en-Bessin, faisant de l’entreprise le « premier employeur de la ville ». Pourtant, celle qui fête cette année ses 74 ans d’existence n’avait, à l’origine, aucun lien avec la Normandie… ni avec la fabrication de gants. Lors de sa création, en 1948, Piercan fabriquait, dans sa petite usine du 13e arrondissement parisien, des couches-culottes en latex. « C’était bien éloigné de ce que nous fabriquons aujourd’hui, sourit le PDG. L’entreprise a commencé à diversifier son marché entre 1956 et 1960 avec notamment le développement de l’industrie nucléaire. »
Dans la même période, Paris entame un vaste chantier urbain et contraint les usines à quitter le quartier. « Le patron d’alors avait quelques accointances avec la Normandie, poursuit Vincent Lucas. Il a donc d’abord installé l’usine à Bayeux en 1976 avant de déménager trois ans plus tard à Port-en-Bessin. »
Une nouvelle unité ultramoderne
Depuis, l’usine s’est considérablement développée. En mai 2021, une nouvelle unité ultramoderne de fabrication, nommée « D6 », a été créée. Officiellement inaugurée en septembre 2022, elle a permis d’augmenter de 30 % la production de gants – et d’employer 10 personnes supplémentaires. Un investissement conséquent : 7 millions d’euros. Et un chiffre d’affaires qui a bondi, atteignant lui aussi « les 7 millions d’euros ». « Cette unité, estime Vincent Lucas, va nous permettre de conquérir de nouveaux marchés et de continuer à aller de l’avant. »
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