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Sire de Sei, la Normandie en toute liberté!
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Sire de Sei, la Normandie en toute liberté!
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22 octobre 2023

Captivant: Pierre-Antoine CAPTON va reprendre totalement un stade Malherbe en difficulté en Ligue 2

Billet de Floretan:

Il a osé le dire: "La Normandie est ce qui est le plus important pour moi".

Rien que pour avoir dit cela, Monsieur Capton a capté notre attention...

En l'occurrence, il s'agit de sauver le Stade Malherbe de Caen, l'autre grand club de foot normand avec le HAC du Havre (qui souffre actuellement en Ligue 1): le Stade Malherbe de Caen fondé en 1913 n'a jamais cessé de prendre l'ascenseur soit pour monter en Ligue 1 soit pour retourner en Ligue 2... Au point qu'il faudrait inventer pour lui une ligue intermédiaire, comme une sorte d'entre-sol, pour qu'un club de foot normand puisse enfin se trouver à l'aise entre plancher et un plafond.

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Pour mémoire, les vrais Vikings d'il y a plus de mille ans ne portaient pas de cornes sur leur casque... Ils étaient tout sauf cocus!

Notons que nous ne parlons que de Caen ou du Havre puisque à Rouen, la métropole régionale, la dernière élégance de distinction c'est de briller à la tête du championnat national de hockey sur glace depuis l'île Lacroix faute d'avoir pu expérimenter le water-polo directement dans la Seine! Le foot? Laissons cela à d'autres... En revanche, en Ligue Nationale on trouve beaucoup de villes normandes avec des clubs de foot qui ont de bon résultats: la Normandie est une pépinière de "petits poucets" qui brillent le temps d'un quart de final en coupe de France face à une machine de professionnels surpayés par le Qatar. Le Petit Quevilly, Avranches ou Granville ont eu leurs heures de gloire il n'y a pas si longtemps...

Alors si le Trouvillais, fier d'être Normand, Pierre-Antoine Capton capte enfin quelque chose au fond de cet autre trou normand qui est l'absence durable en Ligue 1 d'un club de foot issu de l'une des trois principales villes de Normandie, on ne pourra que lui souhaiter de réussir et aussi la Normandie du football qui a eu un mal de chien à jouer ensemble sur le même terrain régional.

Bonne chance!


 

https://www.ouest-france.fr/sport/football/sm-caen/entretien-pierre-antoine-capton-idee-cest-recuperer-100-pourcent-du-sm-caen-et-voir-comment-agir-d859e784-6eb2-11ee-b447-dc953a0c130a

ENTRETIEN. Pierre-Antoine Capton :« Je fais une offre pour prendre le contrôle à 100 % du SM Caen »

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Invité du Dimanche Ouest-France du 22 octobre, trois jours après avoir été décoré de la Légion d’Honneur, Pierre-Antoine Capton a reçu Ouest-France dans son bureau à Mediawan, sa société de production à Paris. Il a été question de sa trajectoire personnelle et de ses projets. L’entrepreneur trouvillais s’est aussi confié sur le SM Caen. Il annonce avoir formulé une offre de rachat à Oaktree pour prendre le contrôle du club à 100 %, afin d’imaginer le meilleur modèle pour l’avenir.

Dans son bureau du quartier des Invalides, où est basé le siège de sa société Mediawan, premier producteur indépendant de fictions en Europe, il y a quelques repères rouges et bleus aux quatre coins de la pièce, comme ce maillot encadré ou cette sculpture d’un gorille habillé aux couleurs du SM Caen.

Le club normand tient une place à part dans l’esprit et le coeur de l’entrepreneur trouvillais de 48 ans. Très perceptible dans ses paroles, aussi et surtout dans ses actes. Un peu plus de trois ans après avoir sauvé le Stade Malherbe du dépôt de bilan, en persuadant le fonds d’investissement Oaktree de s’associer à lui pour racheter le capital du club, Pierre-Antoine Capton s’apprête à aller bien plus loin, au moment où l’actionnaire américain souhaite se retirer du projet.

À l’occasion d’un entretien exclusif accordé à Ouest-France, où il est aussi question des 110 ans du club, de la situation sportive ou encore de Jean-Marc Furlan, il révèle avoir formulé une offre de rachat des parts d’Oaktree, détenteur de 80 % du capital, afin de prendre le contrôle du club. Le tout pour trouver une solution dans l’immédiat et disposer d’une totale liberté pour imaginer le Stade Malherbe de demain. Comme dans tous les projets qu’il mène, Pierre-Antoine Capton se dit ambitieux, animé par l’envie d’offrir au SM Caen, actuel 12e budget de Ligue 2, « davantage de moyens ». Tout cela est prononcé depuis Paris, mais sa connexion avec la Normandie est plus que jamais très forte.

Vous serez présent samedi aux 110 ans du SM Caen, à l’occasion de la réception de l’AJ Auxerre. C’est une évidence pour vous d’être au stade, mais aussi de faire certains déplacements ?

Le Stade Malherbe m’a beaucoup apporté. Petit, j’allais au stade avec mon oncle et c’était mon moment de divertissement. On passait des moments absolument géniaux. Quand le club s’est retrouvé dans une période très compliquée, j’ai voulu être présent (en septembre 2020). Aujourd’hui, Malherbe est une bouffée d’oxygène. Notamment quand j’ai plein d’emmerdes à Paris, même si j’ai plein d’emmerdes à Caen aussi. La Ligue 2, ça permet de voyager dans toute la France, d’échanger avec des gens différents de mon écosystème à Paris et je suis content de pouvoir faire cela.

C’est pourtant de la pression aussi ?

Une autre forme. J’aime ces différentes casquettes : producteur de « C à vous » ici, producteur aux États-Unis avec la société de Brad Pitt, patron du Stade Malherbe à Caen, patron de l’hôtel Flaubert à Trouville. J’aime ça. J’aimerais consacrer encore plus de temps au Stade Malherbe. Parfois, je sais quoi faire pour le club mais pour des raisons de timing, je n’y arrive pas. Mais je cale mon agenda en fonction des matchs : j’ai déplacé mon départ pour Los Angeles à dimanche pour être au stade ce samedi.

Est-ce un regret de ne pas pouvoir être présent au quotidien ?

Si vous me demandez ce que j’aimerais faire aujourd’hui, c’est d’y travailler pendant deux ans pour remettre le club sur les rails, tout bien réorganiser et laisser la main par la suite. Malheureusement, je n’ai pas le temps de le faire, mais ça viendra peut-être plus tard. En attendant, je passe beaucoup de temps avec Olivier Pickeu (le président) au téléphone.

Il y aura beaucoup d’anciens joueurs et dirigeants samedi à l’occasion des 110 ans du club, dont ceux avec qui votre histoire au SM Caen est née…

Je suis entré au SMC il y a dix ans, en tant que petit investisseur auprès de Jean-François Fortin. Cela n’a pas très bien démarré car plusieurs actionnaires ont voulu lui piquer sa place et l’ont viré comme un malpropre. Le SM Caen a été proche du dépôt de bilan. La reconstruction met toujours un temps assez long. Symboliquement, être à la tête du SM Caen pour ses 110 ans, c’est chouette. Et j’espère être encore là dans les dix prochaines années.

Trois ans après la reprise du club en compagnie du fonds d’investissement américain d’Oaktree, êtes-vous là où vous l’imaginiez ?

En termes de structure, quand je suis allé chercher Oaktree en 2020, il fallait absolument repenser le club, redimensionner la structure, retrouver des capitaux propres et faire en sorte d’imaginer une nouvelle histoire pour les supporters. On a réussi ce travail, le club a été sauvé. Il faut remercier Oaktree pour cela.

Mais le fonds d’investissement Oaktree a décidé de partir…

Plus rapidement que prévu, pour des raisons techniques. Ces dernières semaines, une grosse partie de mon énergie a été consacrée à la recherche d’un nouveau modèle pour le SM Caen, sur la durée, pour lui donner davantage de moyens. Plus que l’entraîneur ou l’équipe, je veux une structure pérenne. Loïc Féry au FC Lorient ou Joseph Oughourlian au RC Lens sont parvenus à faire quelque chose de très fort. J’adorerais pouvoir faire pareil à Caen. Je suis en train de travailler sur quelque chose qui serait proche de cet esprit-là.

À quoi ressemblera donc la nouvelle structure actionnariale du club, après le départ, dans les mois à venir, d’Oaktree ?

Je ne sais pas, mais aujourd’hui il y a peu d’options satisfaisantes. À défaut de trouver un partenaire, j’ai fait une proposition pour reprendre le contrôle du club et créer ensuite une histoire nouvelle, différente et ambitieuse.

Vous reprenez tout le capital seul donc ?

S’il le faut, oui, pour le moment, je préfère tout reprendre seul et me laisser le choix par la suite d’élargir les actionnaires. L’idée, c’est de récupérer 100 % du club et de voir comment on pourrait agir. On prendra les bonnes décisions.

Cette prise de contrôle à 100 % pourrait se faire à quelle échéance ?

L’objectif est d’aller assez vite, parce que c’est important pour le club d’avancer. J’espère qu’on trouvera un accord (avec Oaktree) d’ici à la fin du mois de novembre.

Au printemps, vous disiez ne pas forcément avoir besoin d’être majoritaire au SM Caen pour être influent. Votre réflexion a donc évolué depuis ?

Il faut surtout trouver une solution. Je fais une proposition pour faire en sorte que l’on puisse passer une étape. Il n’y a rien de pire que le statu quo. Aujourd’hui, il faut que ça avance. J’ai fait une offre qui est sur le bureau des dirigeants d’Oaktree. C’est à eux de décider maintenant.

Pierre-Antoine Capton comme unique actionnaire du SM Caen, est-ce un modèle envisageable à long terme ?

Un club de foot perd pas mal d’argent. À Caen, c’est plusieurs millions d’€ par an pour un budget annuel qui se situe aujourd’hui autour de 15 millions d’€. Pour les partenaires locaux, c’est compliqué à l’heure actuelle de réinjecter de l’argent. La Ligue 2 est un championnat difficile, donc évidemment, il faut remonter car il n’y a pas de modèle économique viable. Aujourd’hui, Laval est en tête et fait de belles choses avec des moyens limités. De gros budgets comme Saint-Etienne ou Bordeaux sont derrière eux. Il n’y a donc rien d’écrit. Tout ce que je voudrais, c’est apaiser le club.

Vous ne voulez pas déroger à certains principes au sujet de l’actionnariat futur. Cela complique-t-il votre travail de recherche de nouveaux investisseurs à l’heure actuelle ?

Il y a surtout moins de candidats qui veulent mettre de l’argent dans des clubs de foot. Néanmoins, je ne veux pas que l’on devienne le douzième club d’une entité. Je souhaite aussi que le SM Caen conserve des racines normandes. Je veux des gens respectueux de l’écosystème et cela réduit le nombre de candidats. Je ne veux plus non plus d’un système avec quinze actionnaires, comme on a pu le connaître auparavant, parce que ce modèle n’est plus adapté au football moderne. J’aimerais faire entrer le Stade Malherbe Caen dans une nouvelle génération. Je remercie Oaktree pour le travail effectué. Sans eux, le club serait mort à l’heure actuelle. Maintenant, j’ai quelques idées pour la suite.

Jean-François Fortin rappelait dans Ouest-France cette semaine que vous aviez sauvé le club. Le fait d’en prendre le contrôle en totalité, ce qui n’était pas le plan initial, c’est de nouveau une façon de le préserver ?

J’ai vu ce qu’il s’est passé récemment dans un club comme Sochaux, je n’ai pas envie que le SM Caen vive une histoire similaire ou prenne le moindre risque. Aujourd’hui, tout se passe bien mais tout peut aller très vite. Tout le monde aimerait entendre qu’on a beaucoup d’argent et qu’on va monter en Ligue 1. Mais cela ne se décrète pas, il faut faire un travail de fond. C’est ce qui m’anime actuellement.

Que pensez-vous de l’idée d’ouvrir le capital du club aux supporters ?

La difficulté, c’est que le club a besoin d’argent. Ouvrir le capital à ses supporters, c’est ultra-populaire, Guingamp avait voulu faire cela. Mais aujourd’hui, si on a besoin d’investir 10 millions d’€, je ne suis pas certain que les supporters puissent le faire. Ce que je veux, c’est plutôt trouver une solution qui pérennise le club. Après, on pourra travailler les modèles. J’aimerais que le club ne fasse plus jamais parler de lui en coulisses, que ce soit apaisé, qu’on se moque totalement de qui détient le club, pour qu’il vive son histoire sportive. Et les supporters auront toujours une place essentielle dans notre projet.

Jean-François Fortin disait aussi qu’il vivait une véritable histoire d’amour avec ce club. Diriez-vous la même chose vous concernant ?

Il m’a transmis son amour du club et il restera toujours essentiel à mes yeux pour le club. C’est la même chose. Mon dimanche matin n’est pas le même selon que le Stade Malherbe gagne ou perd. Le samedi soir, vous dormez mal, vous essayez de comprendre, c’est difficile.

Vous avez donc très bien dormi au mois d’août et beaucoup moins bien depuis ?

Exactement. Sur les émissions de télé, je peux dire aux équipes de changer telle ou telle chose. Face au terrain, tu ne peux rien faire. Tu es dans ton siège, tu as essayé de faire en sorte que tout se passe bien durant la semaine mais ce n’est pas toi qui joues, et c’est tant mieux d’ailleurs. Quand tu subis une lourde défaite, tout le monde te regarde comme si tu avais une maladie grave. C’est une drôle de sensation.

Quelle impression vous laisse ces dix premières journées ?

Le deal qu’on avait avec le nouvel entraîneur, c’était de prendre le temps, en se disant que l’histoire n’allait pas s’écrire tout de suite, ce que l’on avait déjà constaté avec Stéphane Moulin. Cette saison de Ligue 2 a presque trop bien démarré par rapport à la préparation. Ensuite, il y a eu une cassure morale lors du match à Laval. Depuis, c’est très compliqué sur le plan mental. Le match face à Auxerre va encore être très difficile, car c’est à mes yeux la meilleure équipe du championnat. Si cela se passe mal contre eux, il ne faudra pas pour autant tout mettre à la poubelle. On va laisser passer un peu de temps, il y a une série de trois matches qui arrivent et dans la foulée, on pourra se poser les questions nécessaires avec Olivier Pickeu et l’équipe.

Ces trois matches peuvent-ils conditionner l’avenir de Jean-Marc Furlan ?

Je suis un entrepreneur. J’ai envie que ça fonctionne et envie de continuer avec lui. Mais si, à un moment, il ne se sent plus capable de le faire ou que plus rien ne marche, on en parlera librement. Mais ce n’est ni sa volonté, ni la nôtre aujourd’hui. Jean-Marc Furlan m’avait dit en début de saison que cela allait être difficile au départ et qu’on allait tout gagner sur la fin de championnat. Sur le début, il a raison. Maintenant, j’aimerais qu’il ait aussi raison à la fin. J’ai envie de lui laisser du temps. On ne fait pas partie des clubs qui agissent autrement. On se fait confiance, on prend le temps et on va essayer de bien faire les choses. Stéphane Moulin, je n’avais pas envie qu’il parte, mais la vie a fait que cela s’est arrêté.

Depuis un certain temps, la communication de Jean-Marc Furlan fait grincer sur différents sujets comme les jeunes ou l’arbitrage. Qu’en dites-vous ?

Sa communication n’est pas bonne. Cela fait partie des premiers sujets sur lesquels on s’est accroché. Je lui ai dit et redit : tout le monde s’amusait de ses histoires de casquette à l’envers et de doigt d’honneur, mais ça ne ressemble pas aux valeurs du SM Caen. Il faut être extrêmement attentif à cela. Il y a des jeunes dans le stade. On peut donc s’amuser dans le vestiaire mais en dehors, on doit respecter une certaine image. On peut être mécontent de l’arbitrage, mais cela n’excuse pas tout et il faut être attentif à ce que l’on renvoie. On représente une institution, une ville, une région. À nous de faire attention à cela.

En choisissant cet entraîneur, vous saviez qu’au-delà du technicien, un personnage arrivait au SM Caen.

J’en discute avec lui. Qu’il soit un personnage n’empêche pas d’avoir un comportement irréprochable en dehors et, surtout, d’écouter l’ADN du club. Cet ADN, c’est faire confiance aux jeunes du centre de formation, les faire jouer. Tout cela est important et j’ai besoin qu’il l’entende.

Votre dernière prise de parole remontait au mois de mai. Beaucoup de choses se sont passées depuis, dont pas mal d’agitation en coulisses. Avec un peu de recul, quel regard portez-vous sur ces secousses et sur la façon dont le club a rebondi depuis ?

Il y a un goût d’inachevé avec Stéphane Moulin. J’en garde un super souvenir mais on avait quelque chose à terminer ensemble. On a commencé une nouvelle histoire avec Jean-Marc Furlan, qui est un très bon entraîneur ayant déjà fait ses preuves. On est un peu dans le dur actuellement, et plus vite que prévu. Notre club a de très belles infrastructures et dispose de supporters exceptionnels. J’aimerais simplement qu’en coulisses, le climat soit un peu plus calme. Cela permettrait sans doute au secteur sportif d’aller mieux et on a une responsabilité là-dedans. Je ne suis ni dupe, ni aveugle, je sais tout ce qui se passe. Maintenant, il faut d’abord régler les problèmes capitalistiques et cela permettra au club d’avancer.

Quand vous évoquez les coulisses, c’est une référence à la seule communication de Jean-Marc Furlan ou à davantage de choses ?

Il y a tout un tas de choses. Mais aujourd’hui, je ne peux pas râler contre quelque chose dont je ne peux pas m’occuper. La priorité, c’est d’assurer une stabilité actionnariale à ce club. Une fois que cela sera fait, on pourra se concentrer sur le reste.

Le dernier rapport financier de la DNCG faisait état d’un déficit structurel de 4,5 millions d’€, mais aussi d’une nette amélioration de la situation financière du club en l’espace d’un an. Qu’en est-il aujourd’hui ?

Oaktree et moi-même apportons des garanties financières devant la DNCG. Tant qu’on est dans cette configuration, cela marche bien. C’est vrai qu’aujourd’hui, la Ligue 2 ne permet pas d’envisager un modèle économique rentable ou à l’équilibre. Ou alors, vous avez un effectif moins fourni que le nôtre. Mais si vous vendez demain votre meilleur buteur, Alexandre Mendy, la donne sportive n’est plus la même. On est obligé de prendre des risques.

Le club a justement décidé de conserver Alexandre Mendy et Tidiam Gomis cet été, deux joueurs qui faisaient l’objet d’offres d’achat de plusieurs millions d’€, qui auraient pu combler tout ou partie du déficit structurel. Pourquoi ?

On s’est dit avec Vincent Catherine (le pilote des activités françaises d’Oaktree) et Olivier Pickeu qu’il y avait une possibilité de monter en Ligue 1, et le championnat est loin d’être terminé. On traverse une série de matches qui n’est pas positive. Je ne me suis pas emballé sur les premières rencontres, je ne suis pas catastrophé aujourd’hui. Il nous reste plein de matches derrière, et une chance de figurer dans le top 5 en fin de saison pour jouer la montée en Ligue 1. Si on n’y arrive pas cette année, on le fera autrement.

Sur votre vision du club au quotidien, est-ce primordial à vos yeux que d’Ornano fasse l’objet de projets hors football et soit plus qu’un stade ?

Ce qu’il y a de plus important à mes yeux, ce sont les jeunes, la formation et les valeurs. Que le Stade Malherbe ait un rôle dans la ville et la région. J’ai une fondation à titre personnel, dont ma femme s’occupe. Elle était hier (mercredi) à Bondy, auprès d’enfants défavorisés pour lesquels le foot a des vertus. J’aimerais que le SM Caen soit moteur dans ce domaine. Aujourd’hui, je suis davantage sur les valeurs que sur les résultats sportifs. Évidemment, le football, c’est du business, mais cela représente tellement d’autres choses pour plein d’enfants qui en ont besoin. J’aimerais qu’on joue un rôle social. Cela veut dire investir dans des écoles, permettre à des gamins pour qui le foot raconte quelque chose de goûter à cet univers. Les valeurs du SM Caen ne renvoient pas uniquement au résultat du samedi soir, il y a tout ce que cela raconte autour. C’est prioritaire pour la suite.

 

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