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Avec douze années de retard, l'EPR de Flamanville est sur le point de démarrer !
Cela fait douze ans et quelques milliards que l'on attendait ce moment:
Le chargement en combustible d'uranium de l'EPR de Flamanville, le réacteur électronucléaire le plus puissant du monde avec 1600 mgw de puissance nominale. Certes après tant de déboires, le monstre ne devrait pas encore délivrer la totalité de cette puissance en cette année 2024 car il y aura encore de longues procédures de contrôle et de sécurité pour s'assurer que la montée en puissance se passe bien selon les nouvelles normes de la sécurité nucléaire devenues draconiennes après l'accident de Fukushima au Japon...
On rappelle aussi que la Normandie a signé un "pacte faustien" avec la filière nucléaire tant civile (électricité et retraitement) que militaire (les sous-marins) notamment dans ce Nord-Cotentin qui est aujourd'hui le bassin d'emploi normand le plus dynamique dans le secteur industriel avec des milliers d'emplois directs et indirects et de belles réussites professionnelles quand on sait qu'un jeune bac-pro spécialisé dans la soudure sous contrainte nucléaire peut gagner jusqu'à 4000€ par mois...
Pour le mal nommé "European Pressurised Reactor" (EPR) ce prototype résultant d'un divorce industriel et technique franco-allemand, c'est donc la fin, heureuse, d'un long chemin de croix:
Celui du nucléaire français victime d'une tentative majeure de déstabilisation politique et idéologique des intérêts les plus vitaux de notre pays durant ces vingt dernières années. Et comme notre 5ème république marche moins bien maintenant qu'à ses débuts gaulliens, il est à craindre que jamais les responsables politiques de ce désastre ne seront traduits devant une cour de justice pour répondre devant le peuple français de leur haute trahison !
Néanmoins, nous nous permettrons ici même de clouer au pilori les noms des coupables:
Lionel JOSPIN; Dominique VOYNET; Corinne LEPAGE ; Cécile DUFLOT; François de RUGY; Nicolas HULOT; Yannick JADOT; Yves COCHET; Chantal JOUANNO; Pascal CANFIN; Benoît FARACO ... Emmanuel MACRON ce dernier ayant vendu nos turbines Arabelle aux Américains de General Electric histoire de financer, en passant, sa campagne électorale de 2017 (cf. l'affaire Alstom).
La plupart de ces MALFAITEURS proviennent de la boutique Europe Ecologie Les Verts où prospèrent de parfaits idiots utiles de la soumission de la France aux intérêts allemands via l'Office Franco-Allemand de la Transition Energétique (OFATE) qui a tenté, via le ministère français de l'Environnement, de nous imposer l'embarquement dans le Titanic énergétique allemand de l'Energiewende qui s'avère être un fiasco KOLOSSAL comme le sérieux germanique est capable d'en produire hélas...
De l'arrêt du surgénérateur Phénix à l'arrêt de la centrale de Fessenheim en passant par le sabotage du programme Astrid de recherches sur les réacteurs à neutrons rapides en passant par les mécanos de démantèlement d'EDF (le fameux "plan Hercule") ou les délires financiers et normatifs soi-disant européens (mais en fait pro-allemands) permettant de refacturer 300€ le KWH aux ménages français et aux entreprises françaises ce qui n'en vaut que 42 à prix coûtant dans le but de subventionner des parcs éoliens inefficaces sauf pour produire de la spéculation financière tout en détruisant nos paysages et nos littoraux, les années 2000 -2020 furent désastreuses, suicidaires pour EDF qui était pourtant, à la fin de la décennie 1990, le premier producteur européen d'électricité et le second mondial derrière Hydro Québec:
La France était alors le "Qatar de l'électricité". Une électricité abondante, pas chère et surtout, décarbonée contrairement à ce qui continue de se faire outre-Rhin malgré la présence de milliers d'éoliennes défigurant les paysages et les forêts d'Allemagne entre deux gigantesques mines de charbon à ciel ouvert car les éoliennes qui produisent à 100% ne le font qu'avec du charbon ou du gaz de schiste américain faute de pouvoir bénéficier du gaz naturel russe depuis la guerre en Ukraine.
Grâce au complet déploiement du Plan nucléaire Messmer commencé sous Pompidou (1974) et poursuivi sous les mandats de Valéry Giscard d'Estaing et de François Mitterrand, la France avait déjà réalisé une transition énergétique majeure en décarbonant sa production électrique à 90% (nucléaire + barrages hydroélectriques)
QUEL GACHIS !
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Après avoir obtenu le feu vert de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), EDF a débuté, mercredi 8 mai 2024, le chargement du combustible de l’EPR de Flamanville (Manche).
Avec 12 ans de retard, le chargement d’uranium a débuté, ce mercredi 8 mai 2024, dans les cuves de l’EPR de Flamanville (Manche), nouvelle étape cruciale du démarrage progressif du plus puissant réacteur nucléaire français.
À l’heure où le gouvernement veut construire jusqu’à 14 réacteurs en France, ce chargement est une étape majeure pour EDF et toute une filière qui veut tourner la page d’un chantier laborieux de 17 ans, émaillé de multiples problèmes et de surcoûts colossaux.
Un chargement sur plusieurs jours
Après le feu vert, mardi 7 mai, de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), « les équipes d’EDF ont débuté le chargement des assemblages du combustible dans la cuve du réacteur le 8 mai à 14 heures », a annoncé le groupe, mercredi 8 mai, dans un communiqué.
Le chargement des 241 assemblages d’uranium « durera plusieurs jours », a-t-il ajouté.
Toujours sous le contrôle de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN)
« EDF poursuivra les opérations de démarrage, contrôle et essais, sur plusieurs mois, en lien étroit avec et sous le contrôle de l’ASN », avec pour objectif d’injecter les premiers électrons dans le réseau au cours de l’été.
Regardant la mer, à côté des deux réacteurs plus anciens de la centrale de Flamanville, sur la pointe du Cotentin, le réacteur de 1 600 MW sera le plus puissant du parc nucléaire français qui en comptera désormais 57.
Le président Emmanuel Macron devrait marquer l’événement avec un déplacement envisagé mi-mai à Flamanville, non confirmé à ce stade, selon une source proche du dossier.
Christine, tel est le prénom choisi pour la turbine du nouveau réacteur nucléaire français, l’EPR de Flamanville 3, selon une tradition à EDF qui remonte aux débuts de la construction des centrales au pays de l’atome, à partir des années 1970. Construite à Belfort par Alstom avant son rachat par General Electric, la turbine baptisée Christine est la plus puissante du parc nucléaire civil, un modèle « Arabelle 1000 », qui impose par ses dimensions: 6,55 mètres de diamètre, 1 100 tonnes… Depuis les débuts de la construction du parc actuel dans les années 1970, une tradition a été installée à EDF, consistant à « donner à la turbine de chaque unité de production le prénom de la première assistante (de la direction) présente sur place », explique-t-on chez le groupe électricien national.
100 % de puissance en fin d’année
Le raccordement au réseau électrique (le « couplage ») n’interviendra que dans plusieurs mois, une fois que le réacteur aura atteint 25 % de sa puissance.
Ce n’est qu’en « fin d’année » que le réacteur devrait produire 100 % de sa puissance, selon EDF. D’ici là, EDF devra encore solliciter trois avis de l’ASN :
Avant de démarrer la réaction nucléaire (une étape qui peut prendre plusieurs semaines), au palier de puissance de 25 %, puis au palier de 80 %.
Si la production électrique a bien lieu cet été, elle interviendra avec 12 ans de retard, pour une facture totale estimée à 13,2 milliards d’euros, selon EDF, quatre fois le devis initial de 3,3 milliards.
Sur le retournement de veste complet de Macron l'éolienne en faveur du nucléaire, on lira le très intéressant décryptage proposé par Fabien Bouglé pour Atlantico:
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