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5 mai 2023

REVUE DE PRESSE NORMANDE au 5 mai 2023: le cidre normand sous le pressoir de la bureaucratie européenne?

REVUE DE PRESSE NORMANDE au 5 mai 2023:

LE CIDRE NORMAND SOUS LE PRESSOIR DE LA BUREAUCRATIE EUROPEENNE?

JAMAIS !!!

ENTRETIEN. Une « bataille » européenne du cidre est lancée (ouest-france.fr)

ENTRETIEN. Une « bataille » européenne du cidre est lancée

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La Commission européenne veut harmoniser la définition des cidres au sein des Vingt-Sept. Ce projet suscite l’inquiétude de Thomas Pelletier, président de l’interprofession cidricole (Unicid).

Thomas Pelletier, président de la FNPFC (fédération nationale des producteurs de fruits à cidre) et de l’Unicid (interprofession cidricole), s’inquiète des travaux entrepris par la Commission européenne sur l’harmonisation du cidre. Il appelle la filière à se mobiliser. Entretien.

La Commission européenne a l’intention d’harmoniser la définition des cidres en Europe. Cela vous inquiète ?

Bruxelles a décidé de revoir les normes de commercialisation d’un certain nombre de produits dont le cidre. C’est un sujet qui peut avoir des conséquences commerciales très importantes pour les producteurs transformateurs français. Il n’existe pas aujourd’hui de définition du cidre au niveau européen. Des pays comme le Danemark élaborent des cidres qui ne contiennent que 5 % de jus de pomme. Le « cider » anglais en contient 20 à 25 %, en Suède 16 %. Ils rajoutent de l’eau, du sirop de glucose et des exhausteurs de goûts. En France, comme en Espagne, le cidre est élaboré avec 100 % de jus de pomme ou à base de concentré de pomme. C’est 80 % en Pologne. La Commission européenne a lancé des consultations pour harmoniser tout ça. Une enquête publique a recueilli, l’an dernier, les avis des uns et des autres. Mais les consommateurs se sont peu emparés du sujet. Nous entrons dans une phase de négociation du texte. Avec l’interprofession cidricole (Unicid), nous avons été reçus le 2 mai à Bruxelles. La Commission nous a présenté trois alternatives dont la moins « mauvaise » serait d’obliger à un minimum de 50 % de jus de pommes. Mais ça reste pour nous inacceptable. Nous resterons toujours 100 % à base de pommes. Quant à des mentions complémentaires, dont on nous parle, encore faut-il les définir ! Par exemple, « nectar » de cidre, si un industriel veut l’utiliser.

Quelles pourraient être les conséquences pour la filière cidricole française ?

En mettant sur le même plan des produits de terroir comme les nôtres et des « ersatz » de cidre, nous redoutons des pertes de débouchés et in fine, dans dix ou quinze ans, une réduction de nos vergers. Les coûts de production ne seront pas les mêmes si on incorpore 50 % d’eau sucrée. Sans parler de la qualité. Le cidre ne doit pas être un produit hors sol, un peu comme l’est devenue la bière. Les grands brasseurs poussent pour abaisser leurs coûts de revient. Les « ciders » du nord de l’Europe sont fabriqués avec des concentrés de pommes importés de Chine. Le cidre doit rester une production agricole. C’est un élément patrimonial, notamment pour nous, producteurs cidricoles dans l’Ouest (la France est le plus grand verger spécialisé de pommes à cidre du monde avec plus d’un millier de variétés différentes sur 9 000 ha, NDLR). Les pommiers, sources de biodiversité, devraient être plus protégés. L’Europe a pourtant lancé Farm to fork (réduction de 50 % des pesticides d’ici à 2030, NDLR). Nous comptons 30 % de vergers bio et, même en agriculture conventionnelle, les intrants sont rares.

Comment comptez-vous gagner cette « bataille » européenne du cidre ?

La filière doit se mobiliser devant cette menace. Nous avons fait signer une pétition au dernier Salon de l’agriculture à de nombreux politiques dont la Première ministre et le ministre de l’Agriculture. Les pouvoirs publics doivent défendre notre cidre. Nos élus en régions aussi. Il y va de la défense de nos savoir-faire traditionnels et de notre patrimoine gastronomique. Ce serait bien qu’on ne nous oublie pas. Le cidre français est toujours régi par un décret de 1953. Nous demandons depuis cinq ans, un toilettage de ce texte ! En vain.

Festival des AOP et AOC à Cambremer (Calvados), les 6 et 7 mai. Présence de producteurs de cidres, vins, viandes et fromages avec comme invité d’honneur de cette 28e édition : le Pays basque.


 

La Normandie et les Normands ont les honneurs de la grande presse parisienne à l'occasion de l'ouverture de la grande exposition rouennaise sur les "Normands, migrants (sic!), conquérants, innovateurs":

Articles parus ces jours-ci dans La Croix et Le Point:

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François Asselineau est de passage à Caen vendredi 12 mai 2023 pour une conférence qui s'annonce éclairante sauf sur la question régionale car c'est un jacobin convaincu sinon absolu... Dommage!

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Attention, attention... Après les bassines de Sainte-Soline dans le Poitou, Rouen et son contesté contournement autoroutier Est risque de devenir le nouveau point de fixation du gauchisme écologiste violent:

Un projet d’autoroute hors de prix fâche Rouen (reporterre.net)

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Une mobilisation contre le contournement de Rouen est prévue du 5 au 8 mai. Le projet d’autoroute A133-A134 va bétonner moult terres et pourrait être l’un des plus chers de France.

Le muscardin, le grand capricorne, le pic mar et le triton crêté. Ces quatre animaux sont devenus les emblèmes de la lutte contre le contournement de Rouen. Ils seront à l’honneur du 5 au 8 mai lors d’une grande mobilisation contre ce projet routier — au programme : conférences, tables rondes, concerts, pique-nique en forêt... Plusieurs balades naturalistes sont prévues sur le tracé de la future A133-A134, notamment dans la forêt de Bord où certains arbres ont déjà été marqués à proximité du village de Léry dans l’Eure. « Il est possible qu’il y ait une coupe préventive à cet endroit qui est voué à disparaître si les travaux commencent », explique Enora Chopard. Elle est membre de La Déroute des routes, l’un des organisateurs de l’évènement avec Les Naturalistes des terresLes Soulèvements de la Terre et le collectif Non à l’autoroute A133-A134. Quinze jours après la manifestation contre le projet d’autoroute entre Toulouse et CastresReporterre vous fait le point sur ce projet tout autant combattu.

Une idée qui date de... 1972

Comme pour de nombreux projets routiers, le contournement de Rouen est dans les cartons depuis le siècle dernier. Plus précisément en 1972, une époque durant laquelle ravager les campagnes pour y construire des routes était considéré comme un progrès. Cinquante et un ans plus tard, la liaison A133-A134 est plus que jamais d’actualité. Validée en 2021 par Jean Castex, alors Premier ministre, elle n’attend plus que la désignation du concessionnaire à l’automne prochain. Il pourrait alors commencer à couler 41 kilomètres de bitume, construire huit viaducs et dix points d’accès. L’objectif officiel : désengorger la ville de Rouen. « Il s’agit du dernier maillon autoroutier entre le nord de l’Europe et l’Espagne. Il faut absolument désengorger la ville, et soutenir l’activité du port de Rouen, le premier port céréalier d’Europe », a déclaré Vincent Lauda, le président de la chambre de commerce et d’industrie (CCI) de la Métropole Rouen-Normandie dans un article du Monde.

Désengorger Rouen ? Les opposants n’en sont pas convaincus. « La diminution du trafic pourrait également se faire via des arrêtés préfectoraux qui obligeraient les camions à ne pas passer par la ville », rétorque Enora Chopard. Elle plaide aussi pour le développement des transports en commun.

Autre objectif : « Réduire la pollution atmosphérique. » Pourtant l’enquête publique stipule que cette autoroute va émettre 50 000 tonnes de CO2 en plus par an. « L’argument de la pollution atmosphérique ne tient plus. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles le maire de Rouen ne veut plus financer le projet », signale Lydie Rousseau, membre de l’association Non à l’autoroute. « D’autant qu’il ne faut pas oublier l’effet rebond : plus on construit de routes, plus on aura de voitures », rappelle-t-elle.

Une autoroute à prix d’or

886 millions d’euros hors taxes, valeur 2015. Voici l’estimation du coût du projet, publiée dans l’enquête publique. Un chiffre qui n’a jamais été réévalué : les opposants parlent d’au moins 1 milliard d’euros. « Cela pourrait être encore bien supérieur. Au vu de l’inflation dans le secteur du bâtiment, on peut le multiplier par deux ou trois », souligne Enora Chopard. Si ces estimations se révèlent exactes, il s’agirait donc de l’un des tronçons d’autoroute les plus chers jamais construits — avec la nouvelle route du littoral à la Réunion qui atteint le record de 2,6 milliards d’euros.

Pour financer un tel projet, les collectivités ont sorti leur chéquier. L’État va mettre au pot 245 millions d’euros. La Région et le département vont payer respectivement 205 millions et 40 millions d’euros. Un budget en hausse afin de compenser le désengagement de la Métropole de Rouen.

Le reste de la facture, soit environ 45 %, devra être financé par le concessionnaire. Ce dernier compte se rembourser notamment avec des frais de péages estimés à l’époque à 5 euros pour les voitures et 14 euros pour les poids lourds.

Des terres agricoles sous le béton

Reporterre vous avait déjà raconté l’histoire de Myriam Jouanny et Thomas Bertoncini, deux petits maraîchers dont l’exploitation est menacée par ce projet. Au total, près de 516 hectares vont disparaître sous le goudron, dont 142 hectares de forêts. Ce contournement va à l’encontre des objectifs de zéro artificialisation nette et a été critiqué par plusieurs instances officielles. Dans son dernier rapport remis le 24 février, le Conseil d’orientation des infrastructures (COI) parle d’effets environnementaux « très importants » et suggère au gouvernement « de revisiter le projet au regard de ces divers éléments avant de signer un contrat de concession ». En 2016, l’Autorité environnementale estimait que « le dossier laisse dans une trop grande incertitude, d’une part, les conséquences du projet sur l’extension de la périurbanisation, d’autre part, ses effets escomptés et mis en avant par le maître d’ouvrage, en matière de développement des transports en commun et des modes doux ».

Ce contournement pourrait également ouvrir la voie à de nouvelles constructions. « La configuration du projet facilitera considérablement certains trajets, notamment depuis les plateaux à l’est de Rouen traversés par l’autoroute : l’enjeu de l’étalement urbain et de la périurbanisation supplémentaires induits par le projet, et des destructions de sols associées, est donc important », prévient l’Autorité environnementale. Guillaume Grima, de l’association Effet de Serre toi-même, souligne que de nombreux acteurs économiques pourraient se positionner à chaque nouvelle sortie créée. « Des zones d’entrepôts logistiques, des centres commerciaux, des zones d’activités, et éventuellement des lotissements pourraient à terme voir le jour. Les agents immobiliers pourraient dire à leurs futurs clients "vous êtes proches de l’autoroute, vous pourrez gagner les zones d’emploi rapidement" ».

Des alternatives sans bétonnage

Il serait possible de fluidifier le trafic routier sans pour autant bétonner. Les associations ont réfléchi à de nombreuses alternatives, documents chiffrés et études à l’appui. Pour les camions, il s’agirait de revivifier les autoroutes ferroviaires. Pour les déplacements entre le domicile et le lieu de travail, il faudrait développer les transports en commun, notamment un système d’express ferroviaire métropolitain, lancer une véritable politique d’aménagement pour les vélos ou encore créer des bateaux-bus sur le fleuve. « On ne peut pas culpabiliser les gens qui se sentent prisonniers de leur voiture. Nous voulons les aider à changer et pour cela, il faudra les accompagner », conclut Guillaume Grima.


Culture normande:

Sur les confins de la Normandie, Bernard Desgrippes, veilleur infatigable et défenseur de la langue normande:

A Domfront, Bernard Desgrippes se remet aux études | Le Publicateur Libre (actu.fr)

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A Domfront, Bernard Desgrippes se remet aux études

Bernard Desgrippes, qui rédige la chronique patoisante dans nos journaux, est actuellement étudiant. Il tente de passer le Diplôme universitaire d'Études normandes.

Au début de l’année scolaire 2022-2023, le « gâs » Bernard Desgrippes a décidé de tenter de passer le Diplôme universitaire d’Études normandes qui a été remis en place à la demande de la Région Normandie (dialectologie, histoire de la Normandie, coutume normande, droit normand…). 

J’ai passé l’oral de droit normand avec bonheur : 14 / 20. Je redoutais cette épreuve.

Bernard Desgrippes  

Il ajoute : « Il me reste à terminer deux mémoires, l’un en dialectologie , sur le thème : « le vocabulaire du Bocage domfrontais situé au Sud de la ligne Joret est-il du normand ? « ; l’autre en histoire de la Normandie : « Pommes, poires et pépinières dans la Coutume de Normandie et dans le Code rural de l’arrondissement de Domfront en 1909 ».

À lire aussi:

« Un véritable défi »

Bernard doit envoyer les mémoires pour le 20 mai au plus tard. « Si je suis reçu, une remise officielle des diplômes aura lieu à Caen le 8 juin avec les profs de Fac et le Président de la Région Hervé Morin, souligne-t-il.

Pour moi, c’était un véritable défi, car le niveau d’enseignement des cours était très élevé. Comme quoi, on peut être étudiant et courageux à tout âge.

Bernard Desgrippes

Etre diplômé universitaire d’Études normandes serait pour Bernard Desgrippes, la cerise sur le gâteau.

Cette reconnaissance couronnera tous mes travaux notamment en matière de patois et même pour la chronique, c’est un gage de sérieux.

Bernard Desgrippes

Par ailleurs, le Domfrontais a un livre sur 650 expressions familières normandes qui va être édité par OREP probablement cette année.


 

Sur l'antenne de France Culture, les Bretons de service se prennent à rêver et c'est bien légitime...

Nantes peut-elle redevenir bretonne ? (radiofrance.fr)

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La préfecture de région de Normandie a un nouveau Secrétaire Général à l'Action Régionale (SGAR): comme l'appendice après la naissance, on se demandera à quoi, désormais, un "SGAR" peut encore servir!

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Commentaires
G
Ce soir, mercredi 10 mai, sur France 3 premier volet d'un documentaire sur la France de l'après-guerre, période 44/53, des archives avec pas mal d'images de la Normandie ravagée par les bombes, entre autre Saint Lô. <br /> <br /> De quoi comprendre un peu mieux les parents des boomers qui voulaient tourner la page et faire le bonheur de leurs enfants.
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G
Patrimoine Normand<br /> <br /> Pour ceux que ça tente, des sorties gratuites dans le cadre de pierres en lumières 11ème édition le programme sur les sites des départements, pour le Calvados, c'est ici. <br /> <br /> <br /> <br /> https://www.calvados.fr/culture/patrimoine/pierres-en-lumieres<br /> <br /> <br /> <br /> au passage, une bonne partie de ces ouvertures en nocturne ne se font que grâce aux bénévoles.
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G
Ce samedi 6 mai, la table des bons vivants émission cuisine d'Europe 1 animée par Laurent Mariotte avait choisi le PAYS D'AUGE et ses produits, <br /> <br /> <br /> <br /> https://www.europe1.fr/emissions/laurent-mariotte-vous-accueille-a-la-table-des-bons-vivants/la-nouvelle-cuisine-normande-laurent-mariotte-recoit-joeystarr-4181680<br /> <br /> <br /> <br /> bon, j'ai beaucoup rit à l'entendre répéter le "tour du cru", j'ai espéré jusqu'au bout que sa langue fourche, sinon, rien de quoi me mettre en joie, je n'aime pas la cuisine très travaillée et les produits pour bobos comme le boeuf cidré et compagnie. <br /> <br /> <br /> <br /> Pour ceux que ça passionne, il y a un magazine associé Les petits plats de Laurent Mariotte numéro spécial pays d'Auge, publicité gratuite.
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