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REVUE DE PRESSE NORMANDE au 2 mai 2023
Revue de presse normande au 2 mai 2023:
Il y avait, samedi 29 avril dernier, un derby normand en cette 33ème journée du championat de ligue 2 de football entre le Stade Malherbe de Caen et Le Havre Athletic Club qui a donné lieu à un joli tifo du côté des supporters malherbistes au stade d'Ornano de Caen:
Malgré ce déploiement de force et cet appel à l'esprit de conquête Viking ce sont les Havrais qui l'ont emporté renforçant ainsi leur statut de leader de la ligue 2:
Par ailleurs, à la 49ème minute du match et trente secondes, des sifflets se font entendre contre le président Macron: cela devient une nouvelle tradition!
Manifestations du Premier mai en Normandie: une mobilisation historique...
A Caen: 20000 personnes auraient défilé selon l'intersyndicale.
La manifestation du 1er mai 2023 à Caen a réuni des milliers de personnes dans les rues de Caen. Le climat s'est tendu vers 13 heures.
Depuis deux semaines, ce rendez-vous du 1er mai 2023, jour de la Fête du travail, est un moment attendu par les syndicats et les manifestants de toute la France, comme à Caen (Calvados).
Dans la ligne de mire : la réforme des retraites adoptée le 15 avril 2023.
Un rendez-vous que l’on espère historique et puissant, afin de contraindre le gouvernement à retirer cette loi, comme le CPE en son temps.
Allan Bertu, délégué syndical du Calvados de la CGT
Un rassemblement historique
Alors qu’il y avait entre 2 000 et 3 000 personnes pour le 1er mai ces deux dernières années en 2021 et 2022 (pas de rassemblement en 2020), la mobilisation était historique ce lundi 1er mai 2023.
C’est un rassemblement historique, déjà parce que cela faisait 19 ans que tous les syndicats n’avaient pas défilé ensemble un 1er mai. C’est une réforme brutale et injuste. Elle touche tout le monde. On ne peut pas laisser cette réforme en l’état, il faut que ça bouge.
Valérie Ruba Couthier, vice-présidente de la CFTC CalvadosAu moins 20 000 personnes selon les syndicats
A la moitié du défilé, en passant devant le port de Caen, les syndicats ont annoncé « au moins 20 000 personnes » dans la manifestation du jour, soit 10 fois plus qu’il y a un an par exemple.
Nous sommes toujours déterminés contre la réforme des retraites. Depuis trois mois, les syndicats ont montré leur utilité. On entre dans une nouvelle phase du processus, même si ce 1er mai est aussi celui du combat des salaires, des conditions de travail ou des combats locaux comme pour l’entreprise Tokheim de Grentheville qui est menacée de fermeture.
Allan Bertu, secrétaire du Calvados de la CGT
Parti à 10h45 de la place Saint-Pierre, le cortège a rejoint l’Orne, pris le quai Vendeuvre et est passé dans le château avant de prendre la rue Saint-Pierre, passer devant la préfecture pour terminer à la prairie pour un barbecue partagé.
« Notre contestation reste intacte »
Pour Mickaël Robe du syndicat FO du Calvados, « ce premier mai est unitiaire et historique. La majorité des citoyens est opposée à cette réforme des retraites. Le gouvernement passe en force, avec une réforme illégitime. En 2006, le CPE avait été promulgué, mais jamais appliqué en raison de la mobilisation ».
Notre contestation reste intacte. On attend un nouveau rebond après cette journée. Il y aura encore des actions à venir.
Mickaël Robe, secrétaire général adjoint de FO dans le Calvados
« Pas un baroud d’honneur »
Ce 1er mai, est-ce un baroud d’honneur pour les opposants à la réforme des retraites ou un regain d’énergie pour les semaines à venir ?
Ce n’est pas un baroud d’honneur. La mobilisation et le soutien sont toujours très importants. Il y a eu 13 jours de mobilisation, avec toujours autant de monde. On réfléchit en intersyndicale des prochaines actions qui seront mises en place.
Allan Bertu de la CGT du Calvados
Même son de cloche pour Valérie Ruba Couthier de la CFTC : « on va continuer, on sera là encore quelques mois. Il faut qu’on rediscute de cette réforme, il faut étudier la question de la pénibilité, des seniors… Il n’y avait aucune urgence à faire cette réforme. Il faut que ça bouge ».
Vers 12h30, la manifestation déclarée a pris fin cours Koenig. Au terme du défilé, les syndicats ont finalement modifié leur chiffrage et ont annoncé le chiffre de 40 000 manifestants en ce 1er mai à Caen.
Des tensions en fin de manifestation
Après 13 heures et alors que la manifestation du 1er mai se terminait, quelques centaines de personnes ont continué à déambuler dans le centre-ville s’en prenant à du mobilier urbain notamment.
A 14 heures, ce deuxième cortège du 1er mai à Caen composé de quatre cents manifestants environ continuait de défiler en musique suivi par la police.
Cette « déambulation sauvage » ainsi qualifiée par la Préfecture du Calvados s’est poursuivie en début d’après-midi, jusqu’à sa dispersion aux alentours de 15h.
A Rouen et au Havre: l'extrême gauche minoritaire dans la réalité s'est déchaînée contre la réunion nationale du Rassemblement National au Havre... En vain!
Ce lundi 1er mai, c'est jour férié mais aussi une journée de mobilisation à Rouen au Havre placée sous le signe de l'opposition à la réforme des retraites et à Marine Le Pen.
La journée s’annonce socialement animée. Ce lundi 1er mai, jour férié de la Fête de lutte pour les droits des travailleurs, les opposants à la réforme des retraites seront dans la rue à Rouen. Au Havre, ce 1er mai prend une tournure encore plus politique, avec le banquet controversé du RN au Carré des Docks.
La rédaction de 76actu sera sur le terrain pour vous faire vivre en direct cette journée de manifestations et d’actions.
Revivez les manifestations et actions du 1er mai à Rouen et au Havre
17h30 – Marine Le Pen finalement à Bonsecours
Attendue à Rouen, Marine Le Pen, accompagné de Jordan Bardella, était finalement à Bonsecours afin de déposer une gerbe devant un monument rendant hommage à Jeanne d’Arc.
16h30 – Marine Le Pen à Rouen ?
Après Le Havre, Marine Le Pen sera-t-elle à Rouen ? C’est la rumeur qui commence à circuler… Affaire à suivre.
16h25 – « Edouard Philippe me fait de la pub », estime Jordan Bardella
Depuis le Carré des Docks, lors de leur visite au Havre, les leaders du RN ont répondu aux questions des journalistes. Alors que Jordan Bardella estime que « Edouard Philippe [lui] fait de la pub », Marine Le Pen assure qu’elle n’a « pas peur » du rappeur Médine et de sa piñata.
15h20 – La préfecture annonce une intervention contre plus de 200 contre-manifestants
La préfecture de la Seine-Maritime indique que le drone utilisé a permis, au Havre, de « couvrir plusieurs sites de manifestations éloignés et coordonner l’intervention des forces de l’ordre afin de prévenir des mouvements de foule à l’instar d’une tentative de plus de 200 contre-manifestants qui ont tenté de se disjoindre du cortège pour rejoindre le centre des congrès ».
14h40 – Des jeux de chamboule tout contre le RN au Havre
12h55 – 8 500 manifestants à Rouen et 4 800 au Havre selon la préfecture
La préfecture vient d’annoncer 8 500 manifestants comme chiffre officiel de la mobilisation de ce 1er mai à Rouen (contre 15 000 pour la CGT) et 4 800 au Havre. La CGT quant à elle a indiqué qu’au Havre, il y avait 18 000 manifestants.
12h45 – Premiers sifflets au Havre des militants du RN contre Édouard Philippe
« Nous sommes ici au Havre parce que c’est la ville des ouvriers et le RN c’est le parti des ouvriers », a indiqué Laurent Jacobelli, député de Moselle du RN en introduisant le banquet de la fête de la nation.
Et Edwige Diaz, députée de Gironde de répondre : « Et le Havre c’est aussi la ville du maire qui veut la retraite à 67 ans ». Une phrase qui a suscité les sifflets dans l’assemblée.
Marine Le Pen et Jordan Bardella ont fait une brève apparition devant les militants.
12h35 – Les militants du RN continuent de s’installer au Carré des Docks
Les 1500 militants et élus du Rassemblement national continuent de s’installer au Carré des Docks au Havre. Marine Le Pen et Jordan Bardella devraient d’ici quelques heures lancer une campagne de communication autour de la « paix sociale »
12h23 – Les concerts de la contre-fête au Havre vont bientôt démarrer
Alors qu’au Carré des Docks, 1500 personnes s’installent pour le banquet du RN, les concerts de la contre-fête au Havre devraient bientôt démarrer.
12h01 – La CGT annonce 15 000 manifestants à Rouen entre 15 et 20 000 au Havre
Toujours pas de chiffres de la préfecture à ce stade mais la CGT annonce, 15 000 manifestants à Rouen (nettement moins que la CFDT qui il y a quelques minutes en annonçait 50 000).
Au Havre, le chiffre officiel de l’intersyndicale sera « entre 15 000 et 20 000.»
11h55 – Marine Le Pen et Jordan Bardella devraient rendre hommage à Jeanne d’Arc à Rouen
Marine Le Pen a indiqué qu’elle restait toujours aussi attachée à Jeanne d’Arc et ainsi elle devrait se rendre à Rouen avec Jordan Bardella, « sur la route du retour vers Paris » pour lui rendre hommage.
11h45 – La tête de cortège arrive place Saint-Marc, point finale de la manif à Rouen
Ailleurs en Normandie (Cherbourg, Dieppe, Alençon, Evreux et Saint-Lô):
15 h 20 : selon les chiffres communiqués par l’intersyndicale, 20 000 personnes ont marché dans la Manche : 13 000 à Cherbourg, 2 000 à Granville ainsi qu’à Coutances, 1 500 à Avranches, 1 300 à Saint-Lô et 200 à Carentan.
Côté forces de l’ordre, 5 800 à Cherbourg; 1 650 à Coutances, 1 250 à Saint-Lô, 800 à Avranches et 150 à Carentan.
Lundi 1er mai 2023, une foule de 2 000 Dieppois, selon les syndicats, s’est rassemblée place Nationale pour défiler notamment contre la réforme des retraites.
Entre 2 000 et 4 000 manifestants se sont donné rendez-vous, lundi 1er mai 2023, pour manifester à Évreux (Eure). Dans leur viseur : la réforme des retraites.
Plus de trois mois après le début de la mobilisation contre la réforme des retraites, ce 1er mai 2023 est unitaire, dans l’Orne. Pour cette 13e journée intersyndicale de contestation, notamment contre le report de l’âge de départ à 64 ans, des manifestations ont eu lieu, à partir 11 h, à Alençon, Argentan, Flers et L’Aigle.
Message par Nicolas Mayer-Rossignol maire et président de la métropole de Rouen sur sa page Linked In:
Déclaration à propos de la venue de Marine Le Pen à Rouen ce jour :
« Rouen ne sera jamais une terre de haine »
En Seine-Maritime nous sommes fiers d’avoir empêché que le Rassemblement national (RN) n’emporte la moindre des dix circonscriptions du Département.
A Rouen nous sommes fiers d’avoir fait reculer le RN, qui a divisé son score par plus de deux entre les élections municipales de 2014 (3878 voix, 13,38%) et 2020 (1411 voix, 6,77%), reculant de trois élus municipaux à… zéro.
A Rouen nous sommes fiers d’être aux côtés du peuple ukrainien. Nous sommes fiers d’annoncer que cette année les Nouvelles Fêtes Jeanne d’Arc se tiendront du 18 au 20 mai sous le ‘marrainage’ des Femmes combattantes ukrainiennes, militaires et civiles, qui se battent courageusement pour leurs compatriotes, leur pays, mais aussi pour la liberté en Europe et dans le monde. Quand le RN de Marine Le Pen cultive ambiguïtés, complaisance et complicités avec la Russie de l’autocrate Poutine.
A Rouen nous sommes fiers d’avoir accueilli dès 1996 comme parrain des Fêtes Jeanne d’Arc, puis en 2015, Robert Badinter, ancien garde des Sceaux de François Mitterrand, qui fit abolir la peine de mort quand le RN agite le spectre de sa restauration.
A Rouen nous sommes fiers de Jeanne d’Arc et nous disons haut et fort que Jeanne n’appartient à personne. Nous sommes fiers de nous battre pour le féminisme et l’égalité des droits entre les femmes et les hommes.
A Rouen nous sommes fiers de nous battre pour un accueil digne des migrants, au sein du réseau ANVITA (Association nationale des villes et territoires accueillants), quand le RN prône l’intolérance et le rejet de l’autre.
A Rouen comme en Normandie, nous défendons les valeurs humanistes de liberté, de solidarité, de fraternité. Ce ne sont pas celles du Rassemblement national.
Rouen ne sera jamais une terre de haine. Quant au drapeau Normand, il est rouge et or : il ne sera jamais bleu Marine.
Nicolas Mayer-Rossignol
Lire notre réponse laissée sur le compte Linked In de Monsieur Nicolas Mayer-Rossignol et qui n'y est pas restée très longtemps...
"Servir la Normandie et non s'en servir!"
Que l'on soit en rouge et or ou en bleu marine. La Normandie c'est la Liberté, la Paix et le Droit: en conséquence, c'est aussi la terre de la tolérance. La haine commence par l'intolérance. Jeanne d'Arc n'appartient pas à personne. Elle appartient à tous les Français qui veulent rester libres et souverains. L'égalité de tous devant la même loi ça existait déjà en Normandie au XIIe siècle. Le féminisme c'est bien mais si c'est pour instituer la guerre des sexes, pas sûr que cela convienne aux Normands "violemment modérés" (André Siegfried). Merci donc de vous souvenir de temps à autre que la Normandie existe encore un peu mais c'est quand même dommage qu'il faille s'en souvenir uniquement que pour soutenir une posture politicienne.
L'Armada de Rouen revient en 2023 à partir du 8 juin prochain:
La Sauvegarde de l'Art français nous propose de sauver ce tableau du XVIIIe siècle retrouvé en piteux état dans le clocher d'une église du bocage normand de l'Orne:
https://www.sauvegardeartfrancais.fr/projets/tinchebray-bocage-tableau/
Tinchebray-Bocage est une commune de l’Orne réunissant un certain nombre de communes fusionnées, dont Saint-Cornier-des-Landes qui compte 600 habitants. Ce village abrite un trésor dans son église, un tableau représentant le Christ et la Samaritaine. Par un don, aidez les habitants à le restaurer.
L’église
L’église de Saint-Cornier-des-Landes est reconstruite au XIXe siècle afin de permettre à la population grandissante (plus de 2000 âmes) de s’y tenir. Il faut rappeler que cette partie du département de L’Orne était très peuplée au XIXe siècle, bien plus qu’aujourd’hui. Les industries attiraient de nombreux ouvriers. L’église présente une nef unique très lumineuse. Lors du concile de Vatican II dans les années 1960, elle a été complétement vidée de son mobilier.
L’œuvre
Ce tableau représente le Christ et la Samaritaine. Il s’agit d’un épisode des évangiles où Jésus demande à boire à une femme Samaritaine. Cette dernière s’étonne qu’il ose, lui, un Juif, lui demander de l’eau : en effet à cette époque les Juifs méprisaient les Samaritains et ne leur adressaient pas la parole. Jésus lui répond alors que l’eau qu’elle puise n’étanche pas la soif, mais que l’eau vive qu’il donne devient jaillissante et que quiconque en boit n’aura plus jamais soif. Le tableau, qui date du XVIIIe siècle, est une copie de bonne facture d’après Philippe de Champaigne. Il a été redécouvert très récemment dans le clocher de l’église, stocké ici dans de très mauvaises conditions de restauration depuis les années 1960
Une question de survie…
La mairie a redécouvert le tableau par hasard lors de l’été 2022. Son objectif est de restaurer leur chef-d’œuvre, qui est aujourd’hui dans un état très préoccupant. On note un encrassement prononcé compromettant la compréhension de l’œuvre. Sans restaurations, l’œuvre pourrait disparaître dans les prochains mois.
Dernières nouvelles de notre Absurdistan migratoire: le désert médical de l'Orne refuse d'accueillir définitivement un médecin tunisien...
La France est une passoire qui laisse passer des "fichés S" tunisiens, marocains ou algériens mais qui retient un médecin tunisien bien sous tous rapports, qui a déjà travaillé à la satisfaction de tous à l'hôpital de Flers mais qui ne peut pas régulariser sa situation ni faire venir sa femme qui est aussi médecin.
Installé depuis 2022 dans l'Orne, le Dr Wissem Mokni, cardiologue à l'hôpital de Flers, n'arrive pas à faire venir sa famille, dont sa femme médecin. Il s'interroge.
Quelques nouvelles de l'industrie normande dans la vallée de la Seine:
Publié le 28/04/2023 16:46 | Mis à jour le 02/05/2023 09:03
Les trois grandes zones pétrochimiques contiguës du Havre, de Port-Jérôme et de Rouen ont été retenues dans l’appel à projets des zones industrielles bas carbone (Zibac) mené par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe).
La basse Seine rejoint ainsi les zones industrialo-portuaires de Fos-sur-Mer et de Dunkerque sélectionnées en janvier. En visite le 28 avril sur le site de production d’urée et d’ammoniac de Yara, à Gonfreville-l’Orcher, marquée par le désormais traditionnel tintamarre de casseroles joué par une quarantaine d’opposants à la réforme des retraites, le ministre de l’Industrie Roland Lescure a confirmé une subvention de l’État de 7,4 millions d’euros pour une première phase de deux ans d’études. Une somme équivalente sera apportée par les industriels représentés par les trois associations professionnelles, Synerzip pour Le Havre, Incase pour Port-Jérôme et Upside pour les boucles de la Seine.
Le programme de décarbonation va au-delà du seul projet de capture de CO2 et de sa liquéfaction pour l’enfouir dans des cavités sous-marines en mer du Nord mené par les cinq industriels Totalénergies, Yara, Borealis, Air Liquide et ExxonMobil. « Notre programme en quatre axes comprend aussi un important volet d’efficacité énergétique à travers, notamment, la récupération et les échanges de la chaleur fatale issue des industries, la diversification du mix énergétique avec le solaire photovoltaïque, la production de gaz vert et celle d’hydrogène vert ou neutre en carbone, ainsi que des mesures sur l’utilisation de l’oxygène dans nos process et la production d’eau industrielle pour ne pas puiser dans les réserves d’eau potable », ajoute Jean-Philippe Petit, président de l’association Incase.
Maire du Havre et président de la communauté urbaine Le Havre Seine métropole qui intègre Port-Jérôme, Édouard Philippe a rappelé que « la collectivité est partie prenante du projet pour la récupération de la chaleur fatale industrielle pour chauffer les logements. » Haropa port est aussi impliqué à travers l’utilisation de la Seine et du réseau de pipelines pour le transport du CO2 jusqu’à un nouveau centre de liquéfaction.
Voir aussi sur le même sujet de l'hydrogène et d'une stratégie "bas carbone" dans les ports régionaux normands (octobre 2021):
Publié le 18/10/2021 11:42 | Mis à jour le 12/01/2022 18:08
La région Normandie a présenté, le 14 octobre à Rouen, sa feuille de route 2021-2025 pour les ports à travers cinq axes déclinés dans un document d’orientation stratégique. Parmi les ambitions, la production d’hydrogène décarboné sur l’axe Seine.
Insistant sur la « réflexion commune menée avec tous les acteurs portuaires normands qui a permis d’aboutir à ces orientations », le président de région Hervé Morin a résumé ces ambitions par « la volonté de hisser tous nos ports au rang d’excellence pour la qualité de leurs services et leur permettre d’être à l’avant-garde de la transition écologique. »
Ces orientations concernent aussi bien Ports de Normandie pour Cherbourg, Caen et Dieppe que les ports d’État de Rouen et du Havre, désormais unifiés sous la bannière d’Haropa. Elles entendent conjuguer le maintien et l’expansion des établissements industriels et portuaires, avec une nouvelle économie décarbonée. Une économie qui « se développe à l’échelle mondiale à un rythme bien plus rapide qu’on aurait pu l’imaginer », a souligné Olivier Clavaud, le directeur havrais de Chevron, par ailleurs président de l’association Synerzip fédérant les acteurs de la grande zone industrielle pétrochimique du Havre.
Le captage de carbone industriel et la production d’hydrogène décarboné sur l’axe Seine font figure d’enjeux majeurs dans ce document stratégique qui s’appuie d’ailleurs sur l’ accord de coopération signé en juillet 2021 entre Totalénergies, Air liquide, Yara, ExxonMobil et Borealis pour des projets de réduction et de valorisation du CO2 sur l’axe Seine.
Les écologistes perdent leurs recours en justice contre le projet de terminal gazier flottant dans le port du Havre:
Publié le 20/01/2023 11:51 | Mis à jour le 23/01/2023 09:02
Le tribunal administratif de Rouen a rejeté les deux recours déposés le 13 janvier en référé par le groupe politique Europe écologie-Les Verts (E
Publié le 02/05/2023 08:53 | Mis à jour le 02/05/2023 09:24
EELV) contre le projet d’installation d’un méthanier regazéifieur au Havre.
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