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Sire de Sei, la Normandie en toute liberté!
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Sire de Sei, la Normandie en toute liberté!
28 mars 2023

REVUE DE PRESSE NORMANDE au 28 mars 2023: La Normandie... Pas l'Absurdie!

REVUE DE PRESSE NORMANDE au 28 mars 2023

Une revue de presse avec de nombreux échos portuaires, économiques, sociaux, environnementaux ou industriels... La Normandie des réalités. Pas l'Absurdie!

Performance des ports français : le Havre 292ème et Marseille-Fos 315ème sur 370 ports dans le monde ! - IREF Europe FR

PERFORMANCE DES PORTS FRANÇAIS : LE HAVRE 292ÈME ET MARSEILLE-FOS 315ÈME SUR 370 PORTS DANS LE MONDE ! écrit par Nicolas Lecaussin 25 mars 2023 (source: Institut de recherches économiques et fiscales)

Il y a quelques jours, nous avons publié le témoignage d’un cadre supérieur dont la société a été obligée, à cause des grèves du port de Marseille, de travailler avec celui de Rotterdam. Les grévistes de la CGT ont pratiquement coulé les ports français. Sur les 370 ports recensés dans le classement réalisé par la Banque mondiale et S&P Global Market Intelligence, seulement deux ports apparaissent : le Havre, 292ème et Marseille-Fos, 315ème. Ce classement permet de mesurer et de comparer les 370 principaux ports à conteneurs du monde selon leurs performances opérationnelles en 2021. Il est utilisé par les principaux acteurs de l’économie mondiale. Piètre performance pour la France qui dispose du deuxième espace maritime mondial derrière les États-Unis.


 Nous voulons des grands ports maritimes en Normandie... Pas en Absurdie! 

Le coup de gueule d'Emmanuelle DUCROS dans la matinale d'Europe 1

Comment la France a laissé mourir ses ports (europe1.fr)

Comment la France a laissé mourir ses ports

Tous les matins après le journal de 8h30, Emmanuelle Ducros dévoile aux auditeurs son «Voyage en absurdie», du lundi au jeudi.

Cette semaine, dans les principaux ports de marchandises de France, une grève a été  déclarée pour 72 heures. Plus d'activité du mardi au jeudi soir, ce sont des actions de protestation contre la réforme des retraites. Ces opérations qui s’appellent “ ports morts” sont devenues de la routine depuis le début conflit social, elles s’intensifient.

Et elles portent bien leur nom, pas seulement pour ce qui se passe dans le cadre de ce conflit social... Port mort aussi pour le mal que cela fait aux ports français. La France compte sept grands ports maritimes (Dunkerque, Le Havre, Rouen, Nantes Saint-Nazaire, La Rochelle, Bordeaux, Marseille). Ils ont petit à petit disparu des classements mondiaux et même européens. Dans un monde dominé par les ports asiatiques, Rotterdam, Anvers, Hambourg Brême, Valence, eux s’en tirent mieux.

Un seul port français à figure dans le top 100 mondial du trafic de containers, c’est celui du Havre, au 68e rang.  C’est quand même quand même dommage pour un pays qui compte 1000 km de littoral, une histoire dense de la marine marchande et qui a la deuxième domaine maritime au monde.

Comment on explique cela ?

Un indice :la banque mondiale tient un classement des 370 infrastructures portuaires dans le monde en fonction du temps de chargement et de déchargement des navires.

Les ports français brillent par leur inefficacité.  Le port de Bordeaux figure à la 228e place, celui du Havre à la 292e, Marseille à la 315e.

On avait tenté de redresser la barre

 Il y avait eu de gros efforts, notamment un plan d’investissement en 2018.  Ca allait mieux, au sortir du covid, nos ports avaient repris du poil de la bête.  En 2021, ils avaient enregistré des fortes croissances. Notamment le port du Havre (HAROPA), 25% d’activité en plus. Il avait beaucoup investi dans ses infrastructures, ça payait. Mais patatras, guerre en Ukraine et maintenant mouvements sociaux, une belle occasion sabotée.

Autant vous dire que le trafic qui connaît des à -coups à cause des grèves, des blocages, c’est dévastateur. C’est des clients qui s’en vont et qui ne reviennent pas.

La grève des dockers, une passion française...

Surtout dans un monde portuaire où la CGT est en position dominante.  La propension française à la grève portuaire explique une bonne part de nos déboires, de la difficulté à moderniser, à décarboner,  à la manutention aléatoire. Tout est sujet à conflit.

Ce n’est pas simplement une vue de l’esprit, ou un dénigrement gratuit de la lutte sociale. Ca fait partie de la réputation mondiale des ports français, ils ont le piquet de grève facile.

Je me suis appuyée pour cette chronique sur une enquête réalisée il y a deux ans par le très intéressant Journal de la marine marchande, qui raconte comment ça se passe ailleurs, dans les ports concurrents. Des grèves, il y en a dans les ports belges. Aux Pays-bas, elles sont circonscrites aux revendications au sein d’une entreprise. En Allemagne, la grève politique dans les ports est interdite, elle n’est autorisée que pour ce qui concerne strictement le travail des dockers. En Espagne, les grèves se font rares depuis 2017 et une réforme des procédures d’embauche des dockers...

Le résultat de tout ça, c’est le gâchis de nos atouts. Un container sur deux destiné à la France transite... par un autre port européen !

Commentaire de Florestan:

Le coup de gueule d'Emmanuelle DUCROS contre les Dockers qui seraient toujours en grève en France est une figure imposée comme au patinage artistique. Le problème de fond de cette piètre performance portuaire française vient plutôt d'une gouvernance portuaire toujours aussi centralisée, un fromage parisien où prospèrent quelques hauts fonctionnaires sortis des Ponts et Chaussées, et d'une organisation plutôt assez débile de la logistique terrestre...


Corridors logistiques européens: la France devient un angle mort! Au lieu d'aller se promener jusqu'en Chine bras dessus dessous avec Ursula von der Leyen, Emmanuel Macron devrait plutôt défendre les intérêts vitaux de la France au niveau européen puisque l'industrie nucléaire n'obtiendra pas de subventions européennes pas plus que les corridors logistiques européens passant par la France.

Par exemple: le corridor irlandais via Cherbourg ou l'axe Plantagenêt Irlande-Normandie-Espagne ou encore l'axe Basse-Seine normande- Lorraine-Allemagne centrale croisant utilement le corridor européen Amsterdam-Marseille, sont ignorés par les bureaucrates de Bruxelles...

Transport de marchandise, les futurs corridors logistiques européen (cerl.fr) 

Les corridors de transport européen ne sont pas signalés sur l’autoroute ou les voies ferrées, ils sont pourtant essentiels à la circulation des marchandises.

Bien connus par les transporteurs, ils représentent, un espace géographique privilégié où les régions sont parfaitement interconnectées par des liaisons multimodales.

La société de conseil Cushman & Wakefield vient de dévoiler une étude sur le futur des principaux axes commerciaux européens dans les vingt prochaines années.

 

Trafic camion

LA « BANANE BLEU » L’AXE PRINCIPALE DE CIRCULATION EN EUROPE

Historiquement, on identifie l’axe principal de circulation de marchandises en Europe par la notion de grande banane bleue reliant les pays du Benelux et la région nord de l’Italie, via la Rhénanie.

Selon Cushman & Wakefield, ce corridor d’origine s’est en effet transformé et dupliqué en plusieurs autres chemins pour répondre à l’expansion européenne et la création d’autoroutes.

Une tendance qui devrait s’accentuer avec la hausse des volumes de fret, le coût de transport et l’engorgement des réseaux routiers. Parmi les autres facteurs de ces changements en cours figurent aussi le commerce électronique, les nouvelles technologies comme l’Internet des objets (IoT – Internet of Things ou objets connectés), la connectivité multimodale, les réseaux de transport et même le départ du Royaume-Uni de l’Union européenne.

LES HUIT FUTURS CORRIDORS DE DISTRIBUTION

L’étude identifie huit principaux corridors logistiques qui vont redessiner le secteur européen de la logistique.

Ces nouveaux corridors sont classés par catégories en fonction du moment où ils sont censés devenir pleinement opérationnels :

  • La banane bleue, qui achemine les marchandises internationales, via les ports du Benelux, passant par la Rhénanie pour aller jusqu’à la région nord de l’Italie et devrait s’élargir jusqu’à Gênes.

  • Le corridor britannique d’après le Brexit sera plus tourné vers leur territoire national.

  • Le corridor irlandais, une nouvelle voie maritime à courte distance est établie entre les ports de Cork et de Dublin en Irlande et les ports de Zeebrugge et Anvers en Belgique ; (Et Cherbourg?)

  • Le corridor ibérique avec les bassins de main-d’œuvre qualifiée et à moindre coût existant en Espagne et au Portugal. Au cours des cinq à sept prochaines années, la création de lignes ferroviaires et d’autres liaisons de transport devrait favoriser l’essor du trafic de distribution.

  • Le corridor d’Europe centrale avec les développements autoroutiers et ferroviaires du RTE-T. (Et Le Havre et Rouen?)

  • Le corridor de la Mer du Nord reliant le port de Hambourg à Copenhague et Malmö (avec le futur tunnel Rodby-Puttgarden).

  • Le corridor de la mer noire qui devrait être relié à la « banane » d’Europe centrale une fois que la branche du réseau ferroviaire et autoroutier Rhin-Danube du RTE-T ralliant Budapest à la mer noire sera achevée.

  • Le corridor des pays Baltes qui devrait se développer sur le long terme avec des réseaux autoroutiers et ferroviaires du RTE-T qui relieront cette région à la Finlande, à la Pologne, à la République Tchèque et à l’Allemagne.

Pour en savoir plus:

Consulter l’Etude de Cushman & Wakefield

1225004_.pdf (cerl.fr)


Alors que des forcenés idéologiques violents sont capables de se mettre en danger de mort et de mettre en danger de mort les hommes chargés de notre sécurité collective pour des histoires de bassines d'eau du côté du Poitou qui pourraient apporter une solution rationnelle et efficace à la question lancinante de la gestion estivale de l'eau, le département du Calvados s'en inquiète aussi: une réforme générale de la gestion de l'eau est à l'étude...

Document numérisé


 A mettre sur la liste déjà trop longue du délabrement de l'Etat français du côté de la formation des professionnels dont a besoin une société développée pour fonctionner et se développer dans l'avenir: l'architecture, est-ce d'ailleurs un métier qui a encore de l'avenir?

Crise du financement de la formation. De cela on parle et plutôt en abondance suite au conflit social tooujours en cours du côté de l'Ecole  nationale dite "supérieure" d'architecture de Normandie à Rouen

Mais de cela, on parle moins:

Crise intellectuelle et idéologique de la formation elle-même.

Et last but not least: arrivée de l'intelligence artificielle...

Car si l'architecture n'est que la conception de boîtes à chaussures plus ou moins extrudées dans le but d'y empiler toute une absurdité normative pondue par toutes les bureaucraties possibles, alors oui laissons ce sale boulot qu'est devenu le noble métier d'architecte à une intelligence artificielle!

Financement des écoles d’architecture: en Normandie, le blocage se poursuit - Le Parisien

Financement des écoles d’architecture: en Normandie, le blocage se poursuit

Malgré une rencontre avec des représentants du ministère de la Culture, le blocage de l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Normandie se poursuit. Les futurs architectes sont venus exposer leur situation au grand public sur le parvis de la cathédrale de Rouen ce lundi.

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Depuis février dernier, la mobilisation des étudiants de l’Ecole nationale supérieure d’architecture de Normandie (Ensan), située à Darnétal (Seine-Maritime), ne faiblit pas. Elle se renforce même puisque depuis deux semaines le blocage total a été voté en assemblée générale, et pourrait être reconduit ce mercredi.

D’ores et déjà, leurs représentants au sein de la Commission de la formation et de la vie étudiante (CFVE) ont annoncé qu’il n’y aurait pas d’examens pour ce second semestre, tout en essayant d’organiser parallèlement à leur mouvement de contestation « des cours et des ateliers de façon différente », résume Amaury Renauld, l’un des représentants étudiants. « C’est par exemple ce que l’on a fait en préparant l’exposition à ciel ouvert que nous avons organisée ce lundi sur le parvis de la cathédrale à Rouen pour revenir sur ce mouvement et l’expliquer au plus grand nombre ».

Au cœur de leurs revendications, la création de postes d’administratifs et d’enseignants pour faire tourner leur établissement. « On estime qu’il en faut une dizaine pour la partie administrative et une quinzaine du côté des enseignants », continue le jeune homme. C’est notamment ce qu’une délégation de l’Ensan a réclamé au ministère de la Culture, leur ministère de tutelle, lors d’une réunion qui s’est déroulée vendredi dernier. Sans visiblement avoir été entendue.

Le ministère avance des améliorations inscrites dans la durée

Car du côté du ministère de la Culture, si on n’ignore pas les difficultés de l’école normande et de ses 700 étudiants, on rappelle également que « l’Ensan n’est pas la moins bien dotée de la vingtaine d’écoles d’architecture en France. Elle est même plutôt dans la fourchette haute ». Pour les représentants du ministère, « le problème RH qui a mis le feu aux poudres (un manque de personnel au sein du bureau des formations qui avait conduit la direction à reporter la rentrée de février d’une semaine) est pour nous réglé. (…) Et en ce qui concerne les autres revendications, qui sont diverses, nous ne pourrons évidemment pas les satisfaire toutes. Et certaines s’inscrivent sur des choses qui sont déjà engagées sur la durée, mais qui ne se perçoivent pas forcément tout de suite », continue-t-il en pointant un budget général en hausse de 20 % pour l’année 2023 avec une enveloppe globale de 226 M€ consacrée aux écoles d’architecture françaises ou encore les 75 M€ investis ces dernières années dans l’amélioration de leurs locaux.

Il en profite au passage pour corriger un chiffre largement répandu sur le coût d’un futur architecte pour l’Etat : « Dire que ce coût est aux alentours de 8 500 euros est faux. Nous sommes plutôt proches des 11 000 euros, soit une somme globalement similaire à un étudiant à l’université ».

Mais pour Amaury Renauld, le compte n’y est pas. « La seule avancée, c’est qu’on a l’impression que le ministère prend conscience qu’il y a un problème systémique au sein des Ensa ». Pas suffisant selon lui pour que les étudiants normands soient satisfaits. La prochaine assemblée générale dira s’il a raison.


A Caen, du nouveau sur la place de la République...
Et voilà! la voilà la fameuse "halle gourmande" halée à grand peine jusqu'à aujourd'hui alors que l'immeuble art déco survivant des bombes de 1944 de l'ancienne brasserie du "Chandivert"qui aurait pu faire admirablement l'affaire, sera prochainement rasé.
Après des années de contestation et de procédure judiciaire suite à l'abattage des tilleuls autrefois présents, le projet de "halle gourmande" dédiée aux produits normands passera-t-il crème?
Certes, le nouveau projet veut se faire plus discret, plus végétalisé pour tenter de se fondre couleur crème dans ce qui reste de la végétation ou de la pierre historique des alentours: on évite donc le pire! Notamment le parking souterrain qui aurait fait courir le risque d'un ébranlement des bâtiments historiques entourant la parcelle.
C'est donc un projet qui n'a pas d'autres qualités que celle de ne surtout pas se faire remarquer avec une "esthétique" de centre commercial que l'on pourrait appeler le style "Leclerc Grand Siècle" puisque nous sommes sur ce qui fut l'une des toutes premières places royales créées en France au XVIIe siècle...
Dans cette optique, on aurait pu faire mieux: faire un projet parfaitement invisible!
En évitant de le faire à cet emplacement. En évitant l'abattage des tilleuls. En évitant enfin et surtout, une nouvelle TABLE RASE dans un centre ville caennais qui n'a jamais cessé d'en subir depuis 1944!!!
Car que restera-t-il sur place pour témoigner des dispositions monumentales antérieures puisque tous les vestiges archéologiques qui étaient encore en place ont été définitivement anéantis?
Réponse probable: une plaque commémorative en plexiglass vissée sur l'un des poteaux en béton de cette future "halle" gourmande qui nous a définitivement coupé l'appétit!

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Le président Pompidou est passé dans l'Histoire de France avec ce célèbre mot d'ordre à l'adresse de tous les bureaucrates de toutes les administrations et qui demeure, hélas, toujours vrai!

"Arrêtez d'emmerder les Français"

Nouvel exemple chez nos artisans pêcheurs normands déjà mis à l'épreuve du Brexit, des parcs éoliens marins et qui doivent subir, désormais, une nouvelle contrainte: celle d'une écologie aussi bureaucratique que punitive made in Bruxelles!

Ambiance tendue à Port-en-Bessin : 150 pêcheurs normands veulent bloquer le port et la criée (ouest-france.fr)

Ambiance tendue à Port-en-Bessin : 150 pêcheurs normands veulent bloquer le port et la criée

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​Ce lundi 27 mars 2023, près de 150 pêcheurs venus des ports de la Manche et de Seine-Maritime ont manifesté à Port-en-Bessin (Calvados), pour s’opposer au plan d’action européen visant à interdire la pêche de fond dans les aires marines protégées. Ils ont rencontré les représentants du Comité régional des pêches pendant plus de trois heures et exigent la fermeture de la criée dès mercredi.

« Si tout le monde vient pour régler ses problèmes personnels ! » Comme ce professionnel qui quitte la salle des fêtes de Port-en-Bessin (Calvados), beaucoup regrettent l’amalgame entre prix du gasoil, les créations de parcs éoliens offshore qui vont réduire certaines zones de pêche et les aires marines protégées à moins de 12 milles des côtes…

Ce lundi après-midi, les pêcheurs en colère, qui s’étaient regroupés à Cherbourg dans la matinée, ont finalement pu rencontrer Dimitri Rogoff, le président du Comité régional des pêches. Durant plus de deux heures, plusieurs représentants de cette instance professionnelle ont écouté les réclamations de pêcheurs venus de Dieppe ou Fécamp, mais aussi de Cherbourg et de Granville. Des échanges plutôt houleux qui se sont déroulés dans la salle des fêtes de la commune entre une centaine de pêcheurs et une poignée d’élus du Comité des pêches.

Le rassemblement a commencé bien plus tôt. Vers 13 h 30, plusieurs dizaines d’hommes se sont retrouvés devant la criée de Port-en-Bessin. Après avoir tiré des fusées de détresse, des feux d’artifice et tenté d’allumer des palettes, ils ont rencontré les acteurs de la pêche de la cité portaise. Vers 17 h 30, une partie des pêcheurs étaient repartis en direction de leur port d’attache.

Durant leur passage, une cinquantaine de gendarmes était déployée dans la commune, pour éviter tout risque de débordement.

Des artisans pêcheurs qui réclament la fermeture des criées partout en France. « La halle à marée restera ouverte ce mardi matin, explique Guillaume Poitevin, le directeur de la criée. C’est l’engagement oral que nous avons obtenu des représentants des pêcheurs. »

Et après ? La criée portaise devrait être engagée dans un mouvement national de blocage. «Il est hors de question que des bateaux fassent une journée de plus en mer et la criée doit absolument être fermée mercredi», prévient Loetitia Bourcier, armatrice venue de Dieppe et porte-parole du groupe qui envisage de déposer un préavis de grève pour le milieu de semaine. Des délégués seront envoyés pour vérifier qu’il n’y a plus de pêche et que la criée est bien fermée. Mieux vaut perdre 4 à 5 jours de travail pour préserver sa fin de carrière.»

Lire le communiqué de presse complet diffusé par les pêcheurs normands:

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A Granville aussi, mobilisation contre la bureaucratie européenne:

https://www.ouest-france.fr/mer/peche/les-pecheurs-de-granville-en-greve-contre-les-aires-marines-protegees-efc80be2-cd6f-11ed-b493-b75770ef7f91


 A lire dans la dernière édition de la Chronique de Normandie (n°787) proposée par Bertrand Tierce:

Depuis sa réunification réussie depuis 2008, la Caisse d'Epargne de Normandie est la seule banque régionale à faire réellement le pari de la Normandie en tant que territoire économique et industriel cohérent et ayant un intérêt national.

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Le succès populaire était au rendez-vous de CIDREXPO de Caen qui est devenu l'événement européen de référence pour toute la filière cidricole:

https://www.ouest-france.fr/normandie/caen-14000/video-le-cidre-s-offre-un-coup-de-jeune-a-cidrexpo-db767fc1-a906-34d6-8cee-9c94709922dd


NE JAMAIS OUBLIER !!!

« Les bombes, c’était notre quotidien » : il y a 80 ans, les alliés bombardaient la gare de Sotteville-lès-Rouen

Il y a tout juste 80 ans, le 28 mars 1943, une pluie de bombes anglo-américaines rasait la gare de Sotteville, tuait des internés de l’hôpital psychiatrique et détruisait des maisons ouvrières à Saint-Étienne-du-Rouvray. Jacqueline Thuriault, qui n’avait que 14 ans, se souvient.

Article réservé aux abonnés

https://www.paris-normandie.fr/id400383/article/2023-03-28/les-bombes-cetait-notre-quotidien-il-y-80-ans-les-allies-bombardaient-la-gare-de?utm_source=mailing&mgo_eu=b00E80C&mgo_l=73985e2e-d176-43a6-a53b-d56484a97b50.2.0&utm_content=newsactupn&utm_campaign=mediego-matin&utm_medium=email

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Commentaires
L
Bruneau rime avec fléau<br /> <br /> <br /> <br /> https://le-drakkar-furibard.over-blog.com/2023/03/notre-bruneau-lumiere-a-nous-pauvres-caennais.html
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