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Sire de Sei, la Normandie en toute liberté!
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Sire de Sei, la Normandie en toute liberté!
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4 mars 2023

Un laboratoire de l'université de Rouen met au point un laser qui détruit la... radioactivité!

Voici une information qui pourra nous remplir d'une certaine fierté normande...

Le principal argument des Néo-cathares écolos pas rigolos anti-nucléaires c'est de nous faire peur avec les déchets nucléaires radioactifs qui ne nous permettraient aucune autre solution que celle d'un stockage de surface nécessitant d'établir une surveillance humaine sur plusieurs milliers d'années.

Fort heureusement, la recherche scientifique en physique nucléaire a autre chose à nous dire mais les scientifiques sont meilleurs dans le savoir-faire que dans le faire-savoir et dans le domaine politiquement sensible des déchets nucléaires plusieurs solutions existent, soit qu'elles sont en partie mises en oeuvre, soit qu'elles fassent l'objet d'études et de recherches fondamentales qui permettront de mettre en oeuvre des applications concrètes dans un futur pas si lointain si l'état français cesse de décider n'importe quoi pour l'avenir de la filière nucléaire, qui reste, probablement, notre dernière filière industrielle stratégique d'excellence mondiale avec l'aéronautique.

En effet, sans entrer ici dans des détails que nous aurions peine à maîtriser, les solutions pour réduire le volume des déchets radioactifs et pour réduire la radioactivité elle-même sont de trois ordres:

1) Le recyclage et le réemploi des matériaux fissibles dans des réacteurs de 3ème génération améliorés: c'est l'un des intérêts de l'EPR qui pourra fonctionner avec du "MOX".

2) Le recyclage et le réemploi total du plutonium dans des réacteurs de 4ème génération dits à "neutrons rapides"en faisant de la fission nucléaire un cycle enfin refermé sur lui-même : la France était, il y a encore vingt ans, le leader mondial de cette recherche avec les projets Phénix, Superphénix et Astrid, tous arrêtés pour des raisons non pas scientifiques mais politiciennes. Aujourd'hui cette recherche se poursuit de plus belle aux USA avec financements privés (Bill Gates) en Chine et en Russie. Un beau gâchis!

3) La transmutation par bombardement au plasma laser des matériaux radioactifs ou des surfaces contaminées par des radio-éléments qui, dans cette opération extraordinaire qui confine au rêve alchimique, permet dans certains cas précis, de réduire la durée de vie de la radioactivité de plusieurs milliers d'années à quelques... minutes suite aux recherches inaugurales de Gérard Mourou, prix Nobel de physique en 2019.

Cette extraordinaire technologie n'en est qu'à ses balbutiements mais, d'ores-et-déjà, elle permet d'être très utile pour traiter la pollution radioactive la plus légère et la plus généralisée, celle du tritium, qui contamine les matériaux et les surfaces sur lesquelles il faut intervenir pour assurer la maintenance d'un réacteur d'une centrale électro-nucléaire: jusqu'à présent, de lourds protocoles de sécurité obligent de jeter et de confiner tous les outils, objets et éléments de protection et de travail des ouvriers ainsi contaminés.  Mais une expérience réalisée dans un laboratoire de l'université de Rouen démontre qu'il serait possible d'utiliser un puissant laser pour littéralement nettoyer surfaces et objets contaminés par le tritium...

Une innovation normande bienvenue alors que notre région s'apprête à renforcer sa vocation électro-nucléaire en accueillant un nouvel EPR sur le site de la centrale de Penly...

https://actu.fr/normandie/rouen_76540/dechets-radioactifs-ces-chercheurs-de-rouen-inventent-une-solution-de-decontamination_56841877.html

Déchets radioactifs : ces chercheurs de Rouen développent une solution de décontamination

coria-rouen-projet-padawan-tritium-traitement-960x640

Le projet Padawan, axé sur le traitement laser du tritium et porté par des chercheurs de l'université de Rouen, a remporté un appel à projet dans le cadre de France 2030.

Le projet Padawan, porté par des chercheurs de l’Université de Rouen (Seine-Maritime), a remporté un appel à projet pour l’innovation dans la gestion des déchets radioactifs dans le cadre du plan d’investissement France 2030.

L’équipe composée de trois permanents et cinq doctorants, évoluant au sein du laboratoire Coria (Complexe de recherche interprofessionnel en aérothermochimie), travaille à démontrer qu’il est possible de traiter le tritium avec un procédé laser.

« Une sorte de polissage laser »

« Quand une installation nucléaire fonctionne, du tritium, un élément de type hydrogène qui a pour particularité d’être radioactif, est produit, présente Arnaud Bultel, maître de conférences en physique à l’université Rouen Normandie et membre du Coria. Il est très léger et diffuse partout. Il pose donc des problèmes de contamination. »

Lors du démantèlement d’une centrale, les tubes et les conduites qui sont sciés dégagent par exemple des micropoussières de tritium. Moins problématique que le plutonium, avec une durée de « seulement » 12 ans, cet élément qui diffuse essentiellement en surface sur quelques microns s’avère difficile à capturer, à concentrer et à traiter du fait de son caractère volatile.

Pour y arriver, les chercheurs utilisent l’interaction entre la lumière et la matière avec un apport d’énergie très intense. « C’est une sorte de polissage laser dont le but est d’enlever la couche radioactive », schématise Aurélien Favre, membre de l’équipe du projet, premier chercheur à avoir réalisé une mesure laser dans une concentration métallique. Le tritium récupéré est ensuite passé dans de l’eau pour être traité.

Objectif : réussir à traiter de grandes surfaces

Pour démontrer la faisabilité du procédé, les membres du Coria travaillent avec une plateforme baptisée Pleiades. Elle permet d’envoyer une lumière très intense sur des temps très courts vers un matériau. « L’idée générale est d’exciter la matière avec un apport d’énergie très intense, détaille Aurélien Favre. Il s’ensuit la création d’un gaz très chaud (20 000 degrés) appelé ‘plasma’. La lumière émise par ce plasma permet d’obtenir une quantité très importante d’informations dont la composition chimique. »

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Commentaires
F
Lecteurs de Sire de Seï cherchent laser pour détruire la guérinactivité sur ce site.
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G
la radioactivité du tritium seulement, pas du plutonium, vous savez, celui qui est stocké dans les piscines pour refroidir, et pour lequel on a été obligé de construire une nouvelle piscine récemment, dont vous nous disiez il y a peu combien les voisins n'étaient pas contents de ne pas avoir eu leur mot à dire.<br /> <br /> Vous a-t-il échappé que nous avons quelques soucis dans nos relations avec nos principaux fournisseurs d'uranium. L'arrêt de Superphénix a été initié par Jospin, à l'époque où vous saluiez les reculs du "lobby nucléaire".
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