Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Sire de Sei, la Normandie en toute liberté!
Sire de Sei, la Normandie en toute liberté!
Publicité
Archives
Visiteurs
Depuis la création 45 800
Derniers commentaires
Sire de Sei, la Normandie en toute liberté!
Pages
2 mars 2023

Guerre et Paix en Ukraine: l'esprit du FORMAT NORMANDIE a été dévoyé...

Depuis un an maintenant, une guerre fratricide déchire Russes et Ukrainiens aux frontières d'une Europe qui ne pourra plus se considérer comme la maison de retraite de l'Histoire.

Hélas! Mille fois hélas, il y a beaucoup d'idiots utiles dans cette triste et tragique aventure du retour de la guerre de haute intensité sur des terres portant gorgées de sang de l'Europe centrale et orientale car l'empire américain se resserre sur ses alliés européens comme la thalassocratie soi-disant démocratique d'Athènes avait posé sa griffe sur ses cités alliées en transformant la Ligue de Délos en tyrannie: nous n'en sommes plus loin désormais dans cette Union Européenne qui ressemble paradoxalement, de plus en plus, à un pacte de Varsovie des années 1970 transposé à l'Ouest: Le pacte de Bruxelles des années 2020.

La perte de souveraineté des pays membres de l'Union européenne est totale et plus encore pour la France qui, en tant que puissance ayant encore une influence mondiale et disposant encore d'un appareil militaro-industriel complet, a encore pour elle quelques outils de souveraineté dont ses soi-disant élites, à commencer par l'actuel président de la République, ne savent plus trop quoi faire sauf à rêver d'une souveraineté européenne qui n'existe pas car aucun pays membre de l'Union européenne ne veut du fardeau de la puissance.

La France est le seul pays européen à connaître ce douloureux dilemme: avec le Brexit, les Anglais ont pris le large quoiqu'ayant toujours un fil européen bruxellois à la patte à cause de la question irlandaise alors que les Allemands, en raison d'un passé moralement illégitime, pratiquent une discrète mais efficace politique de défense de leurs intérêts commerciaux et industriels en instrumentalisant avec habileté les institutions bruxelloises quitte à transformer l'Union européenne en Titanic énergétique par leur refus irationnel de la solution nucléaire française.

On a cru après l'effondrement de la tyrannie soviétique et la réunification politique de l'Europe des années 1990-2000 qu'on allait enfin pouvoir bâtir la "maison commune" de l'Atlantique à l'Oural rêvée par le Général de Gaulle et espérée par Gorbatchev et par Poutine, première manière, jusqu'au début des années 2000: mais c'était sans compter avec le vaste plan américain de sabotage de cette ambition de créer un pilier européen recouvrant son autonomie géopolitique entre Washington à l'Ouest, et Pékin plus loin à l'Est, par le couplage stratégique des industries et marchés de consommation de l'Europe occidentale aux ressources énergétiques russes (on pensera, par exemple, au pacte gazier entre le chancelier Schröder et Vladimir Poutine).

Les Russes ont été déçus et ont perdu toute illusion dans les années 2000: la promesse non formelle mais réelle faite à Gorbatchev de ne pas faire progresser l'Otan jusque sous les moustaches de l'ours russe (pour reprendre la formule lucide du... Pape François) n'a pas été respectée tandis que l'occidentalisation de la Russie afin qu'elle se rapproche de nos standards juridiques et politiques ou économiques, s'est transformée en effondrement du pays dans le pillage et la corruption sous le règne d'Eltsine.

On pourra reprocher aux Russes de n'avoir pas pu ou voulu abandonner leur logiciel impérial pour avoir, enfin, des relations apaisées avec les anciens territoires et peuples de leur empire mais la décolonisation d'un empire embrassant la métropole et sa colonie sans le confort de la distance d'un outremer est plus difficile, sinon impossible lorsque s'en mêlent le sabotage américain avec son efficace relais polonais ou la subversion de Monsieur Soros: on peut comprendre dans ce contexte la fièvre obsidionale qui sévit au Kremlin depuis plus de vingt ans maintenant.

Et c'était le devoir et la lucidité géopolitique fondamentale de la comprendre du côté de Paris et de Berlin.

MjAxNzA4NDNlMGI3ZjZmMjM0YWVhNDkyYzRiNDk1MTg1NWYyNjY

L'occasion s'en présenta comme par une dernière grâce du Destin en Normandie en juin 2014 à l'occasion des commémorations du 70ème anniversaire du Débarquement de Normandie lorsqu'après le déjeuner des chefs d'état au château de Bénouville présidé par la Reine d'Angleterre et le président de la République française, se rencontrèrent dans un salon les présidents russe et ukrainien en présence de François Hollande et de la chancelière d'Allemagne Angela Merkel: cette rencontre au sommet dans ce château normand où l'essentiel des compromis et concessions réciproques fut décidé donna naissance au format de négociation "Normandie" qui donnera les accords de Minsk I et II (2014 et 2015) dont l'application scrupuleuse aurait dû nous épargner cette guerre stupide aux conséquences incertaines et dangereuses.


 Témoignage de la journaliste américaine Rahma Rachdi qui fut à l'origine de l'expression bien trouvée de "Format Normandie":

https://www.ouest-france.fr/normandie-pour-la-paix/normandie-pour-la-paix-l-histoire-de-l-expression-format-normandie-5774503

Nous sommes le 6 juin 2014, au château de Bénouville. Que se passe-t-il ?

Rahma Rachdi. Je couvre les commémorations du D-Day, en présence de 19 chefs d’État, dont Barack Obama et la reine Elizabeth II. La présence du président ukrainien, Petro Porochenko, n’était pas prévue. C’est l’Élysée qui l’a invité au dernier moment, fin mai. Nous étions donc en pleine commémoration du Débarquement et cette réunion « Format Normandie » s’est déroulée avec Angela Merkel, François Hollande, Vladimir Poutine et Petro Porochenko, en marge des autres chefs d’État.

Des informations étaient communiquées à vous et aux autres journalistes, pendant que se tenait cette réunion ?

Non, peu d’informations nous ont été transmises car cette réunion n’était pas préméditée. Je pense que c’est son opportunité qui l’a rendu possible. Il était certain que Poutine allait venir aux commémorations, la question était de savoir si Obama et Poutine se parleraient. Ce qui m’intéressait était de savoir si Obama y participerait ou non, s’il échangerait avec Poutine. C’était finalement une réunion à 4, sans le président américain. Angela Merkel, russophone, a été un élément très dynamique durant ce rendez-vous. Je pense que Hollande, qui n’est pas bilingue, a profité de ses bonnes relations avec Angela Merkel pour lancer la négociation et tenter d’obtenir un cessez-le-feu dans la guerre du Donbass. Faire discuter Porochenko et Poutine ensemble, sur un terrain neutre, lieu symbolique de la fin de la Seconde Guerre mondiale, pendant des commémorations, c’était un tour de force, selon moi. Un peu comme la Conférence de Yalta pour la Seconde Guerre mondiale, en février 1945, avec Roosevelt, Staline et Churchill.

Avez-vous évoqué l’éventuelle entrée d’Obama dans ce groupe ?

Oui, c’était ma question suivante car, à partir du moment où vous figez ce format quadripartite, vous ne pouvez donc pas l’ouvrir à d’autres. Obama pourrait-il tout de même le rejoindre ou seules Paris, Berlin, Moscou et Kiev étaient-elles concernées ? Le président français a répondu qu’il y avait une convergence d’idées avec Obama mais qu’il ne rejoindrait pas la réunion.

Lorsque vous posez votre question, remarquez-vous une réaction chez le président français ou auprès de vos confrères ?

François Hollande et moi nous connaissons depuis longtemps, lorsqu’il était secrétaire général du PS. Il a cette capacité de très vite saisir un bond quelque chose et c’est ce qu’il a fait ce jour-là. Après, le 27 juin, c’était une « press conf ». Lorsque vous posez votre question, tous les autres journalistes sont là et reprennent les expressions. La question est de savoir si, si moi ou un confrère n’avions pas utilisé cette expression, François Hollande l’aurait-il labellisée ainsi ?

Comment l’expression « Model Normandy » vous est-elle venue en tête ?Pour tout vous dire, avec mon accent, j’ai des difficultés à prononcer correctement le mot « Ouistreham ». Pour aller plus vite, j’ai donc dit « Normandy ». J’aurais pu dire « Model Bénouville » mais comme nous étions en plein D-Day, j’ai préféré « Normandy ».

Cette formule a-t-elle entraîné d’autres conséquences ?J’ai été contacté par Wikipédia pour confirmer la réalité de cette expression.

Depuis la naissance de cette expression, quatre ans ont passé. Aujourd’hui, sans Hollande, une nouvelle réunion « Format Normandie » serait-elle possible ?Les chefs d’État changent et la diplomatie c’est tellement « touchy », délicat. Elle est liée à la personne, à ses capacités de négociation, d’affinités et de langues parlées. Aujourd’hui, Poutine, Merkel et Porochenko sont toujours là. Le seul qui n’est plus là, c’est Hollande. Son successeur, Emmanuel Macron, a démontré qu’il soutenait le format Normandie lorsqu’il a reçu Poutine à Versailles, en mai 2017. Il a pris le relais.

Un électron libre et imprévisible tel que Donald Trump pourrait-il se mêler de la Guerre du Donbass et vouloir s’inviter dans le « Format Normandie » ?Obama n’ayant pas été présent dans le format, il n’a pas à reprendre un éventuel flambeau. Depuis le début, c’est uniquement quadripartite : Allemagne, Russie, Ukraine, France. On peut toujours suggérer que Trump, tant il est imprévisible, pourrait vouloir rejoindre ce groupe, qui sait ? Mais je ne vois pas trop comment il pourrait s’inviter dans ce modèle car la guerre du Donbass est vraiment un problème européen. Sans oublier qu’Emmanuel Macron s’affirme vraiment en Europe et s’entend bien avec Angela Merkel.

Même après le Format Normandie et 4 ans de négociation, la guerre du Donbass continue toujours aujourd’hui… Est-ce le signe que la diplomatie a atteint ses limites concernant ce conflit ?

Un processus de diplomatie est hélas souvent long, surtout s’il est tributaire de la fin d’un confit armé pour obtenir la paix. Je ne pense pas que ce format Normandie ait atteint ses limites diplomatiques. Bien au contraire, il semble être les prémices de la paix, dès lors que le processus politique sera mis en place, en Ukraine, en accord avec les membres du Format Normandie, si les conditions de garanties concernant le transit de gaz russe satisfont tous les protagonistes.

Samedi 19 mai 2018, je me suis rendue à une réunion de préparation de la visite officielle du président Macron en Russie, les 24 et 25 mai 2018. J’ai posé la question à Philippe Etienne, conseiller diplomatique du président. Il m’a répondu que "oui, le Format Normandie est bel et bien maintenu et poursuivi par le président".

Commentaire de Florestan:

QUEL GÂCHIS !!!

Capture d’écran du 2023-03-02 00-51-46

Pour résumer le contenu plutôt équilibré de ces accords issus du "Format Normandie" et recevant la caution diplomatique de Paris et de Berlin dans une sorte de rêve d'idylle franco-allemande pour restaurer une autonomie diplomatique européenne qui n'existe pas et n'existera jamais, retenons que:

1) Le gouvernement ukrainien reconnaissait l'autonomie des provinces russophones du Donbass et reconnaissait le rattachement de la Crimée à la Russie.

2) Les provinces autonomes russophones du Donbass reconnaissaient le gouvernement ukrainien de KIev.

3) Le gouvernement russe reconnaissait l'intégrité des frontières de l'Ukraine.

4) Paris et Berlin s'engageaient à obtenir des USA que l'OTAN ne déploie pas ses forces en Ukraine, pays qui doit être considéré comme neutre.

Aucun de ces points ne furent respectés.

La guerre civile en Ukraine n'a pas cessé. La France et l'Allemagne n'eurent jamais la volonté réelle  d'assurer l'application de ces accords. L'Otan a fait ses manoeuvres au plus près de la frontière russe et a déployé matériels et instructeurs militaires en Ukraine.

Et la Russie fut poussée à la faute, comme on commence à le savoir aujourd'hui, puisqu'elle ne pouvait plus être la seule partie à respecter un accord que les autres parties contractantes ne respectaient pas.

Un an après le début de la guerre en Ukraine commencée par l'agression russe contre l'intégrité territoriale de l'Ukraine, quelques mois après le sabotage des gazoducs de la mer Baltique par un commando de marine américain, on sait maintenant que le format Normandie pour la Paix a été dévoyé peut-être même sciemment dès le début si l'on en croit les révélations d'une Angela Merkel désormais retirée de la vie politique à la presse allemande en décembre 2022:

Le format Normandie et les accords de Minsk?

Un moyen d'endormir la méfiance de l'ours russe pour donner le temps nécessaire à l'Ukraine de mettre son armée à niveau en cas d'attaque russe jugée comme hautement probable par des services américains qui ont tout fait pour qu'elle le soit.


 

Crise en Ukraine : que signifie le Format Normandie et quel est son lien avec la région ? - Paris-Normandie

Crise en Ukraine : que signifie le Format Normandie et quel est son lien avec la région ?

Alors qu’Emmanuel Macron se rend lundi 7 février 2022 en Russie, avant une visite à Kiev le lendemain, toutes les pistes sont envisagées pour désamorcer la crise ukrainienne. D’ailleurs, l’un de ces outils est le « Format Normandie ». On vous explique.

À la frontière entre la Russie et l’Ukraine, la tension est palpable. Alors qu’Emmanuel Macron rencontrera Vladimir Poutine lundi 7 février 2022 en Russie, avant une visite de l’autre côté des lignes armées le lendemain, à Kiev, de véritables enjeux diplomatiques planent sur ce déplacement du chef de l’État.

Le message est clair, dans la crise ukrainienne, la France veut jouer un rôle de médiateur, malgré les dialogues russo-américains. L’objectif premier de ce déplacement est la désescalade, mais aussi d’empêcher que la Russie n’effectue une incursion en Ukraine. Depuis des mois, de nombreux moyens sont mis en œuvre par la France et ses alliés pour désamorcer cette crise. Parmi les pistes et outils employés, le Format Normandie.

Un sommet normand

En décembre 2021, Emmanuel Macron a accueilli à Paris, Vladimir Poutine, Angela Merkel et le président ukrainien Volodymyr Zelensky, sous le Format Normandie. C’était le premier sommet du genre depuis 2016. Quelques semaines plus tard, les représentants des quatre pays se sont une nouvelle fois réunis, à distance, sous le même format.

Cette appellation qui réunit deux puissances européennes, à savoir la France et l’Allemagne, face à la Russie et l’Ukraine a été employée la première fois par une journaliste américaine, en 2014. Cette même année, l’arrivée de dirigeants pro-occidentaux au pouvoir en Ukraine provoque l’annexion de la Crimée par la Russie. Pour tenter de calmer les tensions, François Hollande, alors chef de l’État, avait organisé, en marge des commémorations du Débarquement en Normandie, le 6 juin, une réunion entre ces quatre pays, à Bénouville, dans le Calvados.

Si ce sommet tire son appellation d’une réunion semi-officielle qui s’est déroulée pour la première fois en Normandie, les enjeux n’en sont pas moins importants. Depuis 2014, d’autres réunions sous ce format entre les quatre pays ont eu lieu, avec toujours le même objectif : le règlement de la crise au Donbass.

Quels résultats ?

Même si « les résultats concrets se font encore attendre », estiment certains spécialistes, en février 2015, le Format Normandie a permis d’aboutir aux accords de Minsk II et au lancement d’un « processus de règlement politique de la crise, dans un contexte de très grande tension ».

Sept ans plus tard, force est de constater que le conflit entre la Russie et l’Ukraine demeure très vif et de nombreux historiens et experts parlent d’une véritable « guerre froide ».Washington a d’ailleurs assuré jeudi 3 février avoir des preuves – sans les avoir présentées – que Moscou préparait une vidéo de fausse attaque ukrainienne. Un bon prétexte pour envahir le pays.

C’est pourquoi, lors de cette visite à Moscou, Emmanuel Macron entend bien « engager un dialogue exigent (sic!) » avec la Russie. Il a d’ailleurs prévenu : « s’il devait y avoir une agression la riposte sera là et le coût sera très élevé ». À l’heure actuelle, les menaces de sanctions ne semblent pas dissuader les Russes.


 

Lire aussi ceci:

Anniversaire des accords de Minsk: un échec planifié - 12.02.2023, Sputnik Afrique (sputniknews.africa)

Le sommet en format Normandie tenu en 2015 à Minsk s'est achevé par la signature d'un cessez-le-feu dans le Donbass. Huit ans après, les partenaires de Moscou avouent que pour eux, ce n'était qu'une manœuvre en vue de gagner du temps, pour que Kiev se prépare à la guerre.
Les 11 et 12 février 2015 s’est tenue, à Minsk, une rencontre en format Normandie qui a abouti à la signature d'un cessez-le-feu en Ukraine.
Il a été concerté par les dirigeants de l'Ukraine, de la Russie, de la France, de l'Allemagne et des Républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Lougansk. Les documents signés, baptisés accords de Minsk II, devaient notamment servir à la restauration et au respect des droits de la population russophone du Sud-Est ukrainien.
Le sommet a réuni Vladimir Poutine, Président russe, Petro Porochenko, Président ukrainien, Angela Merkel, chancelière allemande, François Hollande, Président français, Alexandre Zakhartchenko, représentant de la République populaire de Donetsk, et Igor Plotnitski, représentant de la République populaire de Lougansk. Le protocole de Minsk du 5 septembre 2014 destiné à faire respecter le cessez-le-feu dans la région du Donbass s'était soldé par un échec.
Révélations marquantes
Vu d'abord comme une "lueur d'espoir", selon les dires d'Angela Merkel, l'accord en question s'est cependant révélé n'être qu’un prétexte pour donner à l’Ukraine du temps pour se préparer à un conflit militaire avec la Russie. En témoignent les récentes déclarations de Kiev et de l'UE.
Ainsi, Mme Merkel a confié début décembre à l'hebdomadaire allemand Die Zeit que les accords de Minsk avaient été une tentative de "donner du temps à l'Ukraine" pour qu'elle puisse se renforcer.
François Hollande a plus tard confirmé ses propos au Kiev Independent. Selon lui, les accords de Minsk, formellement conclus pour rétablir la paix dans le Donbass, étaient destinés à donner du temps à l’Ukraine pour préparer son armée.
L'actuel Président ukrainien, Volodymyr Zelensky, avait pour sa part déclaré au quotidien allemand Der Spiegel qu’il n’allait pas respecter ces accords, et qu'il en avait prévenu Poutine, Merkel et Macron.

Lire enfin ceci:

Après Angela Merkel, révélations de François Hollande sur les accords de Minsk. – Site de la chaîne AlManar-Liban

Après Angela Merkel, révélations de François Hollande sur les accords de Minsk.

Dans un entretien au Kiev Independent, Hollande a revendiqué que les accords de Minsk avaient amené la Russie sur le terrain diplomatique, laissant à l’armée de Kiev le temps de se renforcer. Un aveu contredisant les déclarations pacifiques d’alors.

« Alors que Vladimir Poutine avançait dans le Donbass en utilisant les séparatistes pro-russes (…) nous l’avons conduit à accepter le format Normandie et à venir à Minsk pour les négociations » : huit ans après les accords de Minsk, François Hollande a répondu au Kiev Independent pour défendre son bilan.

L’ancien président français s’est aligné sur Angela Merkel qui, le 7 décembre dans un entretien à Die Zeit, affirmait que les accords de Minsk avaient été « une tentative de donner du temps à l’Ukraine » pour se renforcer militairement en vue d’une confrontation future avec Moscou.

Officiellement, ces accords signés le 5 septembre 2014 avaient été conclus avec l’objectif affiché de rétablir la paix entre Kiev et les Républiques du Donbass. Leur conflit a fait près de 15 000 morts (civils et militaires) entre 2014 et 2022.

À la question de savoir si les négociations de Minsk étaient destinées à retarder les avancées russes en Ukraine, François Hollande a répondu par l’affirmative : « oui, Angela Merkel a raison sur ce point. Les accords de Minsk arrêtèrent l’offensive russe pour un temps. Ce qui était important était de savoir comment l’Occident utiliserait ce répit pour prévenir toute tentative russe ultérieure ».

Hollande revendique avoir permis le renforcement de l’armée ukrainienne

Un répit que l’Occident et Kiev semblent avoir mis à profit : « Depuis 2014, l’Ukraine a renforcé ses capacités militaires. En effet, l’armée ukrainienne est complètement différente de celle de 2014. Elle est mieux entrainée et mieux équipée. C’est le mérite des accords de Minsk d’avoir donné à l’armée ukrainienne cette opportunité ».

Selon lui, ces derniers auraient aussi empêché « la zone contrôlée par les séparatistes de s’étendre ». À l’hiver 2015, ceux-ci étaient aux portes de Marioupol et venaient de remporter deux batailles décisives, reprenant l’aéroport de Donetsk et la ville de Debaltsevo.

Regrettant les divisions au sein de l’UE et l’ambiguïté allemande « refusant de questionner le pipeline Nord Stream 2 », (SIC !!) François Hollande rapporte aujourd’hui qu’il était partisan de sanctions maximales, rappelant qu’il avait lui-même annulé la vente de navires Mistral à la Russie en 2014.

En 2022, la confiance entre Moscou et l’Occident a disparu

Etrangement, François Hollande, qui estime qu’une solution pérenne est nécessaire pour la paix en Ukraine, achève son propos en affirmant que « les accords de Minsk peuvent être ressuscités pour établir un cadre légal déjà accepté par toutes les parties ». (RE-SIC !!)

L’aveu d’Angela Merkel a pourtant déjà suscité une vive réaction du président russe Vladimir Poutine le 9 décembre 2022. « La confiance est presque inexistante, mais après de telles déclarations, une question de confiance se pose : comment négocier, sur quoi, et s’il est possible de négocier avec quelqu’un, quelles sont les garanties ? », s’est interrogé publiquement le dirigeant russe.

« J’espérais encore que les autres parties prenantes à ce processus étaient sincères avec nous. Il s’avère qu’ils nous trompaient aussi. Il s’agissait uniquement de renforcer l’Ukraine avec des armes, en la préparant aux hostilités », a-t-il ajouté. Vladimir Poutine a ensuite estimé qu’au vu de ces nouveaux éléments, Moscou aurait « peut-être » dû lancer son opération militaire en Ukraine plus tôt, soulignant que la Russie espérait pour sa part être en mesure de résoudre le conflit dans le Donbass par le biais des Accords de Minsk.

Source: RT

Commentaire de Florestan:

QUEL GÂCHIS !!!

Publicité
Publicité
Commentaires
L
Pour les idiots utiles à la botte des états-uniens :<br /> <br /> <br /> <br /> https://www.voltairenet.org/article218953.html<br /> <br /> <br /> <br /> 1 an après, ils ne comprennent toujours pas. Normal, ils sont perfusés sous L C I que nous rebaptiserons L C I A<br /> <br /> <br /> <br /> http://drakkarfuribard.canalblog.com/archives/2022/03/13/39386672.html<br /> <br /> <br /> <br /> Encore plus d'actualité que jamais :<br /> <br /> <br /> <br /> http://drakkarfuribard.canalblog.com/archives/2022/03/28/39409418.html
Répondre
F
Le bourrage de crâne se fait par les deux oreilles: celle de Washington, de Kiev ou de Bruxelles et celle de Moscou. Cette guerre comme toutes les guerres se double d'une guerre de propagande et les torts comme les crimes sont partagés: l'absurdité de ce qui est parfois reproché aux Russes devrait suffire à tout esprit fonctionnant normalement à repérer le mensonge de propagande. Mais il est vrai que plus c'est gros, plus ça passe. Cependant, il y a trois faits irréfutables qui renvoient à de lourdes responsabilités:<br /> <br /> 1) La Russie a commis la faute inexcusable d'avoir violé une frontière internationale en envahissant un pays souverain: le raid sur Kiev pour y changer le gouvernement a échoué en février 2022. Il est normal que les Ukrainiens soient suffisamment patriotes pour défendre le pays avec, de notre point de vue, l'avantage de faire redécouvrir ici à certains que l'amour pour son pays pouvait être positif.<br /> <br /> <br /> <br /> 2) La guerre n'a pas commencé en 2022 mais bien avant en 2014 avec le putsch "Euromaidan" de Kiev à l'occasion d'une révolution qui a permis à Washington de faire avancer ses pions et son influence au plus près des moustaches de l'ours russe et avec pour conséquence que ce nationalisme néo-ukrainien agressif à l'égard de la population russophone du Donbass provoque une nouvelle rébellion de cette dernière contre le gouvernement de Kiev car l'Ukraine reconnue internationalement en 1991 dans ses frontières actuelles qui étaient des frontières internes à l'URSS avant son éclatement devait établir un régime fédéral pour tenir compte de la Crimée et du Donbass qui sont des territoires russes ou russophones. Cette solution fédérale n'a jamais été mise en oeuvre, d'où des révoltes régulières depuis 1991 dans ces territoires là. C'est dans ces circonstances qu'un cessez-le-feu avait été négocié en 2014 sous l'autorité de la France et de l'Allemagne et que les négociations du format Normandie ont commencé.<br /> <br /> <br /> <br /> 3) Le point qui me déçoit le plus: le dévoiement du format Normandie de négociations de paix sous l'égide de Paris et de Berlin est peut-être, sur le long terme, la faute la plus grave du moins aussi grave que l'erreur stratégique commise par Poutine d'envahir l'Ukraine... Après les révélations faites par Angela Merkel et François Hollande sur les véritables objectifs du format Normandie dont les négociations ne consistaient qu'à gagner du temps afin que l'Ukraine se prépare à une guerre souhaitée autant par Moscou que par Washington avec de la chair à canon ukrainienne (comme l'a d'ailleurs justement dit Volodimir Zelynsky lui-même...) quelle crédibilité internationale restera-t-il à Paris et à Berlin? Quelle indépendance diplomatique et stratégique restera-t-il à l'Europe après un tel dévoiement de nos intérêts stratégiques les plus importants qui étaient de constituer une région européenne autonome face aux USA, à la Chine et autres puissantes émergentes en faisant le couple Europe-Russie en associant le marché et l'industrie européenne à la source énergétique russe: c'est une faute majeure.
Répondre
B
Ne perdez pas votre temps l'impertinent, les deux nigauds sont biberonnés aux médias (subventionnés) et donc, aux ordres de la France, de l'U.E et des Etats-Unis. Qu'ils commencent déjà à aller voir ce qu'il y avait dans les accords de Minsk et qu'ils se penchent sur les rapports de l'OFPRA qui faisaient état de la situation sur le terrain depuis 2014.<br /> <br /> <br /> <br /> On attend que caennais et les enfants de Guérin (puisque nous avons là un grabataire sénile et radoteur) aillent se battre avec un fusil pour sauver la "démocratie" et "les droits de l'homme" afin de combattre les russes ces mangeurs d'enfants. Même avec des preuves, rien à faire, ils ne veulent rien comprendre car la soupe qui leur est servie les satisfait. <br /> <br /> <br /> <br /> Qu'ils aillent néanmoins lire l'article du Monde diplomatique qui soulève le problème de nos médias "va t'en guerre" qui vont jusqu'à nier les faits et les origines du conflit. Je connais la réponse de ces deux roquets: Le Monde diplomatique est complotiste et poutinophile et là je me gausse ! <br /> <br /> <br /> <br /> https://www.monde-diplomatique.fr/2023/03/HALIMI/65597
Répondre
G
sauf que le peuple ukrainien a considéré depuis le début que l'abandon de la Crimée et le renoncement au Donbass était une trahison et que les russes n'ont jamais respecté les accords au Donbass et ont procédé à des déplacements de population. Je ne suis même pas certain que les intentions de Poutine aient jamais eu l'intention de respecter ces accords
Répondre
Publicité