/https%3A%2F%2Fprofilepics.canalblog.com%2Fprofilepics%2F1%2F7%2F1799921.jpg)
REVUE DE PRESSE NORMANDE au 24 février 2023: à Fécamp, le Calvaire des marins précipité à la mer le jour du mercredi des Cendres
Revue de presse normande au 24 février 2023:
Il y a quelques jours la haute falaise d'Amont au Nord de l'entrée du port de Fécamp subissait un important effondrement qui a emporté aussi le grand Calvaire qui faisait office d'amer remarquable pour les marins et les pêcheurs depuis 1950: une bien triste façon d'entrer dans le temps du Carême puisque ces effondrements ont eu lieu le mercredi 22 février, le jour du "Mercredi des cendres."
Ce détail symbolique a visiblement échappé au journaliste de Ouest-France...
Un important éboulement de falaise a eu lieu à Fécamp (Seine-Maritime), mercredi 22 février 2023. S’il n’y a pas eu de blessé, une maison a dû être évacuée, un calvaire est tombé et des routes et accès sont fermés. Quelques heures après l’éboulement, les habitants comme la municipalité ne cachent pas leurs inquiétudes.
Guillaume Lefebvre vit à Fécamp depuis cinquante-trois ans. Cet orthophoniste est amoureux de sa région et de photographie. Sur sa page Facebook, on apprécie les nombreuses photos et vidéos de falaises, de mer, d’oiseaux avec ses lumières incroyables qui ont su séduire les Impressionnistes.
Seulement voilà, mercredi 22 février 2023, à 13 h 10, c’est un bien triste spectacle qui s’est joué sous les yeux du Normand : un pan de la falaise en train de s’écrouler. « J’étais venu à marée haute. Je voulais profiter des gros coefficients pour photographier le cap Fagnet depuis le phare. Mais quand je suis arrivé, l’éboulement avait commencé, la poussière continuait de tomber. »
« Un grand boum ! »
« Il y a bien eu un premier éboulement mercredi en tout début d’après-midi », confirme le premier adjoint au maire de Fécamp, Pierre Aubry. Mais l’éboulement le plus important a eu lieu vers 21 h 30. « Les habitants du cap Fagnet ont entendu un grand boum ! Ils ont senti le sol trembler. Ils ont bien pensé qu’il y avait un problème avec la falaise, mais personne n’a alerté les secours », détaille l’adjoint.
C’est l’équipe de nettoyage qui, vers 5 h le lendemain matin, a constaté qu’un gros morceau de falaise était tombé et que le calvaire des marins n’était plus là. Une surface de 40 mètres de largeur sur 15 mètres de profondeur était en effet tombée dans la nuit.
« Dès qu’on a su cela, on a très vite mis une réunion de crise en place. » Depuis, une maison, inoccupée au moment de l’éboulement, a été évacuée ; le chantier d’une maison en construction a été interrompu ; un jardin a été condamné et des routes et accès ont été fermés. Le pied de la falaise a lui aussi été interdit d’accès.
Lire aussi : Normandie : une arche s’est effondrée sur la plage du Tilleul, près des falaises d’Étretat
« Ça peut continuer de tomber »
L’éboulement n’a fait aucun blessé. Mais la commune est sous le choc, à commencer par Guillaume Lefebvre : « Cet éboulement est très important, très visible. Il va marquer la ville. » Une ville qui perd l’un de ses repères : son calvaire. « C’est un lieu sacré pour les marins, un lieu de croyances. »
« C’est un choc pour les habitants. Le calvaire des marins, c’est une icône de la ville qui est là depuis les années 1950 et qui est tombée cette nuit, décrit l’élu. Et c’est effrayant de se dire qu’une falaise de 110 mètres de haut peut bouger. »
D’autant plus effrayant que ça n’est peut-être pas terminé : « Il y a des fissures, ça peut continuer de tomber », s’inquiète Pierre Aubry. Selon lui, plusieurs causes viennent expliquer cet éboulement : l’absence de galets au pied des falaises (à marée haute, les vagues viennent donc la frapper directement) et la sécheresse et le gel qui fragilisent la falaise.
Ce qui aurait dû prendre cent ans est arrivé en une seule nuit
Le Cerema (Centre d’études en risques environnementaux mobilité et aménagements) avait estimé, à cet endroit, un recul des côtes de 15 mètres en cent ans. « Et c’est arrivé en une nuit ! » s’alerte l’adjoint au maire, qui assure que la maison en construction respectait parfaitement les règles. « Le réchauffement climatique accélère ces phénomènes, chez nous et partout ! »
Une intervention du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) aura lieu à partir de lundi 27 février, pour évaluer les dégâts et décider de la marche à suivre, « en espérant que rien ne s’écroule d’ici là ».
Le nouveau préfet de région en Normandie, Jean Albertini a présenté les priorités de l'Etat pour les investissements préparant l'avenir économique et industriel de notre région: le plan France 2030. Il est notamment question de l'avenir de la filière automobile et de la filière énergétique avec le développement de l'éolien et du solaire.
On craint avoir dire qu'on n'attendra pas 2030 pour voir les effets désastreux du choix du tout électrique pour l'avenir de l'automobile d'une part, et de la montée en puissance aussi inutile qu'inefficace de l'énergie éolienne ou solaire, d'autre part, car on ne pourra pas financer, "en même temps" comme dirait l'autre, les éoliennes et l'urgente relance du nucléaire (projet d'EPR à Penly) puisque les ENR ponctionnent des dizaines de milliards sur la trésorerie d'EDF... pour du vent!
Question régionale: il est temps de corriger une erreur géographique grotesque, à savoir la création en 2014 de la région dite du "Grand Est" dont les Alsaciens veulent, de plus en plus, partir. Qu'en pensent les Lorrains et les Champenois?
Grand-Est : « Corriger une erreur grotesque »… Quand le « Brexalsace » est plébiscité (20minutes.fr)
Le gouvernement a annoncé son plan de 100 milliards (encore un effet d'annonce!) pour développer des RER ferroviaires autour des métropoles régionales: les besoins normands sont évidents notamment dans le triangle Caen, Rouen et Le Havre voire même au sein de la métropole rouennaise. Le projet de contournement autoroutier Est de Rouen en fera-t-il les frais?
Le gouvernement a présenté son plan transport pour les années à venir ce vendredi 24 février. Plan qui assume une priorité donnée au ferroviaire. Quid des grands projets routiers ? Le soutien de l'Etat au contournement Est de Rouen est plus flou désormais...
Le 3 mars 2023 vers 18 heures, on verra si le projet rouennais de capitale européenne de la culture en 2028 restera dans la course ou non: si c'est pour présenter le standard culturel progressiste métropolitain à la mode et que tout autre grande ville pourrait présenter, si l'authenticité d'une candidature normande n'est pas clairement assumée, alors on pourra faire une capitale européenne de la culture partout ailleurs qu'à Rouen et qui n'intéressera que les intéressés avec l'argent de tous ceux que cela n'intéresse pas...
Une semaine pour convaincre (sendibm1.com)
A l'abbaye de Fontevraud, à l'occasion de la recréation de la sonnerie de cloches de l'ancienne abbatiale, l'art campanaire normand est célébré dans une exposition...
Petit message de notre correspondant Barreau qui était récemment sur place:
A la suite de mon billet http://siredesei.canalblog.com/archives/2022/11/20/39716586.html
Quelques photos d'une petite sortie à l'abbaye de Fontevraud où se tient l'expo "à toute volée- six nouvelles cloches pour Fontevraud" fondues à Villedieu les poêles. La fonderie est bien mise en avant dans cette expo et apparait même le mot Normandie !
Le parcours de visite de l'abbaye est jalonné d'écrans digitaux où est présenté en trois mots et dix pictogrammes ce qu'il faut retenir de l'histoire de Fontevraud ! Ainsi concernant les gisants des Plantagenêt dont l'épopée est liée à notre région, apparait furtivement "duché de Normandie"...
Quant au fondateur de l'abbaye, il a échappé de justesse au logo "produit en Bretagne" pour situer ses origines !
Pour l'anecdote, j'y ai aussi "fait la connaissance" de Renée de Bourbon (1468-1534), 27ème abbesse de Fontevraud de 1491 à 1534.
Religieuse de Saintes en 1476, alors qu’elle n’avait que huit ans, elle fut élue Abbesse de la Trinité de Caen en 1491. La même année, le 23 septembre, elle fut élue abbesse de l’Abbaye royale de Fontevraud...
Elle dirigea pendant treize ans les deux abbayes, après quoi, elle abandonna la Trinité de Caen à sa soeur Isabeau qui était Grande Prieure de Fontevraud.
Futur tracé de la seconde ligne de tramway à Caen: Bienvenue chez les Fous!
La région Normandie souhaite que les apprentis fassent preuve d'innovation et d'agilité numérique : les CFA sont labélisés en conséquence. Commençons déjà par assurer que toutes les bases essentielles soient acquises à commencer par celle d'une véritable autonomie car l'intelligence artificielle arrive...
La Normandie conforte sa démarche de labellisation « CFA innovant » - Centre Inffo (centre-inffo.fr)
Après Paris et Barcelone, l'usine Renault Trucks (sic!) de Blainville-sur-Orne près de Caen présente son premier camion électrique:
citation:
La moitié des camions électriques européens viennent de l'usine Renault Trucks de Blainville-sur-Orne, pourtant, aucun ne circulait jusqu'alors en Normandie. C'est maintenant chose faite avec la livraison d'un 16 tonnes 100% électrique fabriqué dans les ateliers normands à l'entreprise d'économie sociale et solidaire R'pur.
Gabégie... Il faudrait que les élus locaux concernés par l'article à lire ci-dessous revoient ou découvrent le très beau film d'Eric Rohmer "le maire, l'arbre et la médiathèque"...
Pourquoi créer deux nouvelles médiathèques à 4 km d'écart au sud de Caen ? | Liberté Caen (actu.fr)
La compagnie transmanche bretonne "Britanny Ferries" va baptiser deux nouveaux navires dans le port de Cherbourg: un événement qui ne concerne pas la Normandie...
Deux bateaux de la Brittany Ferries baptisés à Cherbourg-en-Cotentin (francebleu.fr)
A Lisieux, la municipalité a décidé de s'occuper activement de l'avenir de son patrimoine historique et culturel: il y a bien des municipalités normandes qui devraient en faire de même car investir dans l'entretien et le rayonnement du patrimoine n'est pas une charge à souffrir en se pinçant le nez pour éviter de respirer la poussière mais, bel et bien, un investissement d'avenir essentiel pour maintenir et développer l'attractivité du territoire local... A Lisieux, ville historique méchamment bombardée et reconstruite dans les années 1940-1950, les élus l'ont enfin compris!
L’orgue de la cathédrale Saint-Pierre de Lisieux (Calvados) sera démonté dès la fin du mois de février 2023 pour être entièrement rénové, par quatre différents facteurs d’orgues. Le chantier devrait durer trois ans, avant de voir réintégrer ce bijou du patrimoine lexovien.
L’orgue de la cathédrale Saint-Pierre de Lisieux (Calvados), datant de 1871, va faire l’objet d’une complète restauration. À partir du 11 février 2023, et jusqu’à la mi-mars, des artisans procéderont au montage de l’échafaudage et à la dépose de cet orgue Aristide Cavaillé-Coll, l’un des plus grands facteurs d’orgues français de son époque.
L’opération, d’un coût de 813 500 €, sera financée par la Direction régionale des affaires culturelles (Drac) à hauteur de 40 %, ainsi que par le Département pour 20 %. Le reste de la somme sera assuré par la municipalité lexovienne, qui espère compter sur les dons de particuliers ou mécènes grâce à la signature d’une convention tripartite entre la Fondation du patrimoine, la Ville et l’association Les Amis des orgues Lisieux-Pays d’Auge.
Mars 2023, la fin des opérations
Le calendrier va, très vite, s’accélérer dans les prochains jours. Les derniers détails ont été fixés lors d’une réunion, mardi 17 janvier. « Le chantier devrait démarrer entre le 11 et le 13 février 2023 », indique Corinne Lecourt, adjointe en charge du patrimoine et de la ville durable.
La dépose de l’orgue est, à ce stade, prévue pour le 20 février. L’opération devrait durer près d’un mois, jusqu’à la mi-mars. « On se lance dans une grande et belle aventure, assure Corinne Lecourt. On ne sait pas ce qu’on va découvrir, mais des directs seront retransmis sur Internet lors du démontage des tuyaux. Des écrans géants seront aussi installés pour tout suivre. »
Lire aussi : Lisieux. L’orgue de la cathédrale livre ses secrets
Quatre facteurs d’orgues ont été sélectionnés pour conduire l’opération, qui sera suivie de près par Thierry Semenoux, spécialiste des orgues du Grand Ouest, accrédité par la Drac.
La dépose de l’orgue permettra également de « découvrir l’état de la verrière sur la façade occidentale », selon Corinne Lecourt. « Il va y avoir un gros travail sur la mezzanine (sic! ndlr: tribune), les voûtes seront restaurées car de l’enduit tombe sur les tuyaux, il y a des problèmes d’humidification. Et il faut refaire le système de sécurité incendie. »
Trois années de restauration
La restauration, longue et minutieuse, doit durer trente-six mois. « Le chantier sera long, confirme Emmanuel Pleintel, vice-président de l’association Les Amis des orgues. En ce moment, six orgues de cathédrales sont en restauration, il n’y a pas eu de travail au début du siècle, donc évidemment, il y a un peu d’embouteillages. »
Certaines pièces de l’instrument à vent n’ont jamais été restaurées. « On va tout démonter, tout nettoyer et remplacer ce qui doit l’être, ajoute-t-il. Car nous avons beaucoup de tuyaux usés et cassés, il faut refaire l’alliage. » Le musicien a également remarqué des fuites sur le soufflet, comblées par de simples rustines.
Pour continuer d’assurer leurs concerts, le petit orgue de la cathédrale, un autre Aristide Cavaillé-Coll, devrait être utilisé par l’association : « C’est une petite merveille du même facteur qui a besoin d’un peu de bricolage. »
Un concert au profit de la restauration
L’association Les Amis des orgues Lisieux – Pays d’Auge prévoit un concert au profit de la restauration de l’orgue, ce samedi 21 janvier 2023, au théâtre de Lisieux. Ce moment, alliant musique et poésie, sera animé entre autres, par la professeure au Conservatoire de Caen et présidente de l’association Marie-Pascale Talbot, et par Emmanuel Pleintel, vice-président.
/image%2F0405592%2F20240411%2Fob_f4fe9f_capture-d-ecran-2024-04-10-233001.png)
/image%2F0405592%2F20240410%2Fob_e468c8_thumbnail.png)
/image%2F0405592%2F20240407%2Fob_d13f84_5fe0eb260306673f0eb26030637f0ev-960x64.jpg)
/image%2F0405592%2F20240402%2Fob_d72960_capture.PNG)